Tricot,  Vetements

Tudor Roses #1 – Elizabeth Woodville

Bonjour, tout le monde !

Je suis ravie de vous retrouver pour un nouvel article sur la Tricomtoise, un article qui me tient particulièrement à cœur car je vais aujourd’hui vous parler d’un projet qui faisait partie de ma liste d’objectifs 2022.

Je vous ai parlé déjà plusieurs fois de mon admiration pour le travail d’Alice Starmore et également de son livre de patrons, Tudor Roses, que j’ai eu la chance de recevoir à Noël avec un kit pour réaliser le Elizabeth Woodville, premier patron du livre. En vous présentant le livre, j’ai annoncé le fait que j’aimerais réaliser chacun des modèles, même si cela allait me prendre du temps (probablement plusieurs années). Mais voici déjà le premier !

Je vous avoue que me lancer dans un design d’Alice Starmore me faisait un peu peur, car je sais qu’elle utilise des techniques peu communes et que ses réalisations sont en général d’un niveau plutôt élevé. J’ai donc choisi ce projet de gilet en particulier car j’avais vu sur des reviews qu’il était plutôt simple à tricoter.

Elizabeth Woodville fut reine consort d’Angleterre suite à son mariage avec Edward IV, premier roi de la dynastie des York (l’une des deux familles à s’opposer pendant la Guerre des Deux-Roses) et elle donna naissance à plusieurs enfants dont deux garçons qui auraient été tués par décision de Richard III, avide de pouvoir.

Les modèles présentés dans Tudor Roses s’inspirent des personnalités réelles derrière les noms des patrons. Dans le cas d’Elizabeth Woodville, les quelques portraits d’elle montrent bien les influences utilisées par Alice Starmore: vous verrez en effet que la forme du col est reprise, les détails aux poignets sont similaires et la taille est marquée.

La construction de ce gilet est relativement simple. On commence par tricoter les différentes pièces séparément (le dos, les devants, les manches), avant de joindre l’ensemble, d’ajouter le col et de faire les bandes de boutonnages et les dernières finitions. Tout se tricote en jersey, avec des augmentations et diminutions stratégiques qui donnent sa forme si flatteuse au gilet.

Ce sont surtout les petits détails qui nécessitent une attention particulière dans ce projet. Les bordures picot sont assez simples à réaliser quand on a pris le coup de main, mais j’ai dû prendre mon temps pour les appliquer sur les devants avant de réaliser les bandes de boutonnage.

Pour ce projet, j’ai utilisé la Hebridean 2 ply d’Alice Starmore, en Witchflower pour la couleur principale, et en Whin comme couleur de contraste. J’ai beaucoup aimé travailler avec cette laine qui a un côté un peu rustique. Ce que j’ai trouvé surprenant, c’est sa capacité à garder la chaleur malgré la finesse du fil !

Pour les boutons, j’ai trouvé chez mes beaux-parents qui ont une sacrée collection des boutons similaires à ceux du modèle, et qui sont assez standards et donc faciles à remplacer au besoin.

Il s’agit sans aucun doute de l’un des plus beaux modèles que j’ai pu réaliser dans ma vie. Le rendu est superbe, la coupe flatteuse, les finitions sont élégantes. Je l’avais dit dans ma review du livre, mais je le répète ici: les patrons sont très, très détaillés et ils se lisent facilement. La quantité de détails et la précision des indications est unique !

J’ai déjà hâte de me lancer dans mon prochain Alice Starmore, même si je n’ai pas encore choisi le patron. Bien sûr, je vous en parlerai le moment voulu !

En tout cas j’espère que ce premier article vous plait, n’hésitez pas à me laisser un petit commentaire, et on se retrouve très vite !

La Tricomtoise

4 commentaires

  • Chaînette

    Et bien ! tu n’as pas traîné pour cette première réalisation ! ce gilet est effectivement très joli, j’aime beaucoup les couleurs choisies, le charme du col et des petits boutons. Bravo !

  • Juninha

    Bonjour,

    Merci pour cet article, le cardigan est superbe !
    Les patrons d’Alice Starmore me font aussi de l’oeil 🙂 et j’avais envie de me lancer, mais là où je me questionne c’est que j’ai la peau très sensible et j’ai peur que la laine « gratte ». Quand vous dites « rustique », vous pourriez m’en dire un peu plus ? Merci de votre retour !!
    A bientôt

    • La Tricomtoise

      Bonjour !

      Merci pour votre message !
      C’est une très bonne question, en effet. J’avais un peu peur car j’ai la peau sensible aussi (j’ai souvent des problèmes d’eczéma) donc en ouvrant le colis, j’ai eu un peu peur. Mais le côté rustique est plutôt visuel dans le sens où on voit que la laine n’a pas été trop traitée. En revanche, je le porte assez régulièrement et je n’ai pas du tout de sensation de laine qui gratte ou désagréable 🙂

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