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La jupe Stanwyck – Charm Patterns by Gertie.
Bonjour, tout le monde !
Je vous souhaite la bienvenue sur la Tricomtoise ! Qui dit nouvelle semaine dit nouveau projet. Après avoir été assez productive en tricot ces dernières semaines, c’est cette fois au tour d’un projet couture d’être mis à l’honneur sur le blog. J’ai récemment terminé un chouette vêtement, parfait pour cet hiver et que j’ai hâte de porter au cours des prochaines semaines. Il s’agit d’une jupe dont le patron vient de chez Charm Patterns by Gertie : la jupe Stanwyck. En espérant que l’article vous plaira, je vous souhaite une bonne lecture !
Si vous venez de temps en temps sur mon blog, vous aurez peut-être remarqué que ce n’est pas la première fois que je réalise un projet issu de la large bibliothèque de patrons de chez Gertie. Je suis vraiment fan de ses créations ultra rétro, qui se marient parfaitement à ma garde-robe aux inspirations vintages, et je trouve ses livrets explicatifs toujours très bien rédigés. Si on fait le compte jusqu’à présent, j’ai déjà fait trois pantalons, une combi-short et une combinaison tirés du Jane Set, et une robe Night & Day dans sa version col carré et manches courtes. Ces vêtements font partie de mes préférés à porter au quotidien. C’est donc sans surprise que je cherche de temps en temps d’autres patrons de Gertie à réaliser.
Cette fois, pour changer, c’est une jupe qui m’a tapé dans l’œil : j’ai été inspirée par mon amie Sophie, couturière de talent, qui a cousu plus d’une fois cette jupe, la Stanwyck. Comme toujours avec Gertie, on retrouve une petite allusion vintage dans son nom, tiré de l’actrice Barbara Stanwyck.
Un premier point que j’aime énormément avec Charm Patterns, c’est que ce patron comprend de très nombreuses variantes qui permettent de customiser votre vêtement selon vos envies. Quand on achète un patron chez eux, on en a pour notre argent ! Ici, on retrouve deux versions principales, à savoir une belle jupe crayon et une superbe jupe cercle. La personnalisation se fait par un choix à faire entre plusieurs types de ceintures, entre l’ajout ou non de poches, et également la possibilité de poser des bretelles. En plus de ce côté personnalisable, j’adore l’aspect évolutif du patron : en tant que débutant(e), la jupe de base est très facile à réaliser, et vous pouvez avec l’expérience y revenir pour ajouter des éléments plus complexes.
En ce qui me concerne, pour cette première version de la Stanwyck, j’avais très envie d’une jupe cercle, avec beaucoup de volume et qui tourne bien. Je suis donc partie sur cette option. Je n’ai pas souhaité ajouter de poches, car je voulais vraiment me concentrer sur ma précision et ma netteté dans les finitions. Pour la ceinture, je suis partie sur la rectangulaire.
La jupe cercle peut être portée toute l’année et le choix du tissu et du motif peuvent en faire un vêtement très différent selon la période de l’année. Pour un résultat plus hivernal, j’ai opté pour une gabardine, avec un très joli tartan aux couleurs de saison. Du rouge, du gris, du noir, parfait pour la fin d’année et pour s’assortir avec plusieurs de mes pulls. J’ai acheté mon tissu à la Mercerie Mimosa et je suis ravie de ma trouvaille (je vous en reparlerai plus loin).
Passons maintenant à la réalisation de cette jupe. Chez Gertie, j’oscille en général entre la taille 14 et la taille 16 en fonction des projets et des pièces. Ici, j’aurais pu partir sur une taille 14 par rapport à mon tour de taille, mais comme je savais que j’allais porter principalement cette jupe en hiver avec au moins un t-shirt et un pull en laine coincés dans la ceinture, j’ai préféré jouer la sécurité et m’orienter sur la taille 16 pour être à l’aise.
Le premier gros point fort, selon moi, réside dans le livret explicatif : certes, il parait assez costaud pour une simple jupe, mais il ne faut pas oublier qu’on y trouve des instructions pour TOUTES les variantes citées plus haut. Mais l’écueil du livret brouillon est évité : les instructions sont limpides, les étapes sont identifiées clairement, et on navigue facilement dans le livret. C’est un gros plus. Tout est bien détaillé, accompagné d’illustrations bien lisibles.
En ce qui me concerne, je suis donc partie sur une jupe cercle (« gored skirt »), dans une version simple, sans poches ni bretelles La jupe se compose de plusieurs panneaux pour le devant, les côtés et le dos, qui lui donne son beau volume et une large amplitude. La réalisation est ultra simple et intuitive, la principale difficulté pour moi a été d’assembler la ceinture proprement, mais je vous en reparlerai plus loin. C’était un projet couture super rapide à faire : cette version ne m’a pris que quelques heures entre la découpe du patron, du tissu, la couture, le repassage et la finition. Vraiment un jeu d’enfant, ça me donne envie de la refaire dans d’autres tissus. D’autant plus qu’avec déjà toutes mes pièces découpées, je sais que j’irai encore plus vite.
En parlant du tissu, je suis tellement contente de mon choix ! J’ai craqué à la Mercerie Mimosa devant ce beau motif tartan qui collait à ma vision d’une jupe automnale/hivernale. J’avais déjà eu l’occasion de travailler une gabardine, plus épaisse cependant, pour ma Milton Pinafore; c’est un tissu qui est très agréable à coudre. Il glisse super bien sur la machine. Son gros plus, c’est sa tenue et son tombé. Sur une jupe de ce style, le rendu est très beau.
Je suis dans l’ensemble très heureuse de ma réalisation. La jupe colle parfaitement à ce que j’avais en tête, et elle est ultra rapide à coudre. Elle a beaucoup de volume et je me vois déjà la faire dans d’autres types de tissus. Si vous n’avez pas de problèmes avec des patrons en anglais, je vous recommande ce patron pour la clarté de ses instructions.
Mon seul bémol, si je devais en trouver un, c’est le fait que j’ai un peu de mal à positionner la ceinture sur l’intérieur pour que ça fasse bien propre. Je vais en refaire une prochainement en cours, pour apprendre à le faire correctement. Mais honnêtement, c’est pas la fin du monde !
J’espère en tout cas que cet article vous plait ! On se retrouve la semaine prochaine pour un nouvel article, en attendant comme toujours prenez soin de vous 🙂
La Tricomtoise.
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J’ai testé pour vous : 200 jupes à partir de 50 patrons.
Bonjour, tout le monde !
C’est avec grand plaisir que je vous retrouve aujourd’hui sur le blog pour un post spécial couture (et oui, ça faisait longtemps !). Je continue mon apprentissage de la couture et de me lancer dans des projets les plus variés possibles pour pouvoir découvrir des techniques nouvelles. Après avoir fait plusieurs hauts dernièrement, j’ai eu envie de me lancer dans un autre type de vêtement : une jupe !
J’ai déjà eu l’occasion de coudre des jupes auparavant: j’en ai deux, deux jupes élastiquées que j’aime beaucoup (vivement les beaux jours que je puisse les sortir !). Mais j’avais envie de me lancer un challenge et de réaliser une jupe avec une construction un peu plus compliquée.
Pour cela, j’ai sorti un livre que j’avais en stock depuis un moment : le livre 200 jupes à partir de 50 patrons, aux éditions Marie-Claire. Peut-être que vous vous en souviendrez, mais j’avais déjà eu l’occasion de vous présenter un autre livre cette collection, consacré aux robes et grâce auquel j’avais cousu ma première robe (et je pense en faire d’autres de cet ouvrage). J’étais donc très curieuse de tester la version jupe.
On y trouve un large choix de jupes, de styles différents: droites, cercles, avec ou sans plis, portefeuille… Le livre est très fourni et les options (poches, ceinture, longueur…) permettent de faire une jupe qui correspond à vos envies.
Mon choix s’est porté sur le modèle Lilly, version avec des plis. Je trouvais le modèle assez joli, les plis apportant une touche un peu moins stricte à cette jupe. Ce modèle avait plusieurs intérêts techniques : pose d’une fermeture (un point sur lequel je cherche toujours à m’améliorer), parmenture de jupe, faire des plis bien droits…
J’ai pu profiter des cours collectifs de couture de la Mercerie Mimosa pour réaliser la majeure partie du projet. J’y ai aussi trouvé mon tissu, un très beau coton Dashwood Studio (l’imprimé « Night & Day »). Les motifs de lunes et de fleurs sur un joli fond bleu ont été un coup de cœur !
Je ne vais pas vous mentir, la réalisation de cette jupe a été… Laborieuse. Je ne sais tout simplement pas comment j’aurais fait sans l’aide de Cathy. Le gros problème réside dans les instructions, très compliquées à suivre. Même à deux, nous avons dû nous y reprendre à plusieurs fois pour comprendre certaines étapes.
Les problèmes ont commencé dès la préparation des pièces à décalquer et découper. Comme pour le livre sur les robes, les pièces sont disposées sur des planches, avec des codes couleurs pour les identifier. Sauf que trouver la pièces a été une véritable partie de « où est Charlie? », Charlie en moins. Comprendre quelles pièces découper, les identifier sur les planches, trouver le bon code couleur, en prenant en compte que certaines pièces sont utilisées pour plusieurs jupes… Un vrai casse-tête. Je suis même contente de ne pas avoir ajouté
J’ai eu un peu de répit pour le découpage, très facile, et Cathy m’a fait manier la surjeteuse pour avoir un résultat ultra propre. Le haut de la jupe est assez simple à faire : les pinces, la couture des côtés, la fermeture éclair et la parmenture, j’ai globalement trouvé ces différentes étapes assez simples.
La difficulté a été de coudre la partie basse de la jupe, celle qui comprend les plis. En effet, je me suis retrouvée avec une quantité assez spectaculaire de tissu en trop. Je devais normalement faire trois plis seulement, et même en ajoutant des plis supplémentaires et en utilisant les bons conseils de Cathy, nous avons dû couper presque deux panneaux complets de tissu. Heureusement, je vais pouvoir utiliser ce tissu pour autre chose, mais c’est dommage !
Le résultat final est tout de même très chouette : je suis contente de la jupe, dont j’adore les plis. Le tissu est super joli, avec de beaux motifs, il a une très bonne tenue. Mais je suis tout de même assez frustrée par ce patron, en raison de tous les problèmes évoqués plus haut. Je me dis que si j’avais dû utiliser le livre seule, sans aide, il aurait été très difficile ou même impossible de m’en sortir. Je n’imagine même pas pour une personne totalement débutante ! Et les avis que j’ai trouvés sur internet vont dans le même sens. J’ai peur de tenter d’autres jupes de cet ouvrage !
J’espère en tout cas que cet article vous plait, n’hésitez pas à me laisser un petit commentaire et je vous répondrai avec plaisir ! On se retrouve très vite et en attendant prenez soin de vous ! 🙂
La Tricomtoise.
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Couture : je réalise mes premiers vêtements !
Bonjour à tous !
Je suis ravie de vous retrouver sur le blog pour un tout nouvel article. Avant d’entrer dans le vif du sujet du jour, je tenais à vous avertir que le concours spécial Un an du blog a démarré sur mon compte Instagram (@latricomtoise). N’hésitez pas à vous inscrire pour gagner l’un des deux lots disponibles, le concours est ouvert jusqu’au 15 août 2022.
Vous le savez peut-être si vous suivez mon blog, j’apprends actuellement la couture. Je suis loin d’être une pro, mais je trouve beaucoup de plaisir dans cette activité. Pour l’instant, j’ai réalisé un bavoir, un tote-bag, et un lot de lingettes réutilisables. Motivée par mes premiers essais et par des amies couturières, j’ai décidé de me lancer dans la couture de mes premiers vêtements, à savoir deux jupes élastiquées.
Dans ma garde-robe, je ne manque pas de robes, mais je suis un peu moins bien lotie en ce qui concerne les jupes. Il me semblait donc logique d’essayer de commencer par des jupes, non seulement car ça me paraissait plus facilement réalisable que des robes ou un chemisier, et aussi parce que ça me permettait de combler utilement un manque vestimentaire.
Sur les conseils de Cathy de la Mercerie Mimosa, c’est vers la jupe élastiquée que je me suis tournée. Les deux jupes que je vous présente aujourd’hui sont basées sur un patron de L’atelier des gourdes, pour info !
La première jupe, ou comment je n’ai pas été très fûtée.
Pour ma première jupe, j’ai utilisé : un élastique argenté trouvée chez Mercerie Mimosa et du tissu vichy bleu qui vient du stock de ma belle-mère, qui coud aussi.
On ne va pas se mentir, j’en ai vraiment bavé avec cette jupe. Les premières étapes se sont bien passées : la découpe du tissu, la couture des pièces, le surfilage au point zig-zag… Tout se déroulait sans accroc et j’avais même l’impression de m’en sortir comme une pro ! Il faut dire qu’avec le vichy, je me suis sentie aidée, les carreaux sont de très bons guides pour couper et coudre.
Ce n’est que lorsqu’il a fallu poser l’élastique que les choses se sont corsées : déjà, j’étais restée sur du fil bleu marine, utilisé pour coudre mes pièces de tissu entre elles. Le fil bleu marine ressortait donc sur l’argenté de l’élastique, ce qui n’était pas forcément dérangeant, sauf que ma couture n’était pas, mais alors pas droite du tout. Et encore moins régulière ! Le rendu était loin d’être beau.
Mon deuxième problème : j’avais un mal fou à coudre mon élastique sur le tube que formait ma jupe. Je trouvais le tissu difficile à manier de façon à ce qu’il reste droit.
Et alors, le truc qui a fini de m’achever: j’avais beau recommencer encore et encore (cinq fois en tout), en tirant de toutes mes forces sur l’élastique, il me restait toujours beaucoup, beaucoup trop de tissu par rapport à mon élastique.
Finalement, après un temps fou à m’acharner, j’ai décidé de tout mettre de côté et d’envoyer une vidéo (larmoyante, je vous l’accorde) à une de mes amies couturières (Sophie, si tu passes par là, tu as sauvé cette jupe) pour lui demander conseil et j’ai bien fait car elle a tout de suite vu que j’avais beaucoup trop de tissu. Un fait que, dans ma quête d’avoir beaucoup de volume, je n’avais pas vraiment réalisé.
Sur ces conseils, j’ai donc défait mes coutures, aligné élastique et tissu, tiré tiré tiréééé sur mon élastique pour voir ce qu’il pouvait supporter comme tissu, et ensuite j’ai coupé l’excédent. J’ai tout recousu, j’ai changé mon fil bleu marine pour du blanc et j’ai posé l’élastique, ravie de voir que le fil ne se voyait pas du tout ainsi.
Au final, je suis très contente de la jupe obtenue, qui m’a permis d’apprendre plein de choses, et surtout à ne pas m’emballer sur la quantité de tissu…
La seconde jupe, cette fois c’était la bonne !
Forte de ma première expérience et pour voir si j’avais bien appris de mes erreurs, je me suis lancée dans une seconde jupe. Le tissu, un super coton imprimé fraises de chez Dashwood Studio, vient comme l’élastique rose gold de la Mercerie Mimosa.
Cette seconde réalisation a été bien plus simple à faire et j’en suis ravie ! J’ai commencé par mesurer la bonne quantité de tissu nécessaire, et eu envie de me challenger en ajoutant une petite poche plaquée qui, si elle n’est pas la perfection incarnée, est fonctionnelle et a eu le mérite de m’apprendre les bases de l’ajout d’une poche.
Ensuite, j’ai ajouté l’élastique pendant que mon tissu était encore une bande et pas un tube: ça m’a grandement facilité la tâche. J’ai pu plus aisément tenir l’élastique et tirer dessus pendant que je le cousais sur le tissu. Cette technique m’a aussi permis de mettre l’élastique du premier coup, ce dont je n’étais pas peu fière ! Il ne me restait plus qu’à coudre les côtés et voilà !
Ces deux premières expériences ont été pour moi l’occasion d’apprendre plusieurs choses très utiles. Déjà, des techniques pour poser des élastiques, prendre des mesures, faire des ourlets, faire une poche… Mais aussi, je me rends compte que comme pour le tricot, plus on pratique, plus on maîtrise. Et même si mes jupes ne sont pas parfaites, j’en suis très fière !
J’ai hâte de poursuivre mes aventures en couture et j’espère que vous continuerez à les suivre ! On se retrouve très vite pour un nouvel article, en attendant comme toujours prenez soin de vous ! 🙂
La Tricomtoise