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Lil Kimonos – Lili comme tout
Bonjour, tout le monde !
Je suis très heureuse de vous retrouver aujourd’hui pour un nouvel article sur le blog. Je vous avais récemment promis plus de tricots adultes, qui arrivent, je vous l’assure, mais c’est encore un petit projet layette que je souhaite vous montrer cette semaine. Il est vrai que je m’amuse beaucoup à tricoter pour mon bébé qui arrive dans quelques mois, ce qui a mine de rien pas mal d’avantages (il aura de quoi être habillé toute l’année, ça monte vite et ça fait baisser mon stock de restes !). J’ai récemment fini un joli petit gilet façon kimono, que je vous invite à découvrir. En espérant que cet article vous plaise, je vous souhaite une bonne lecture ! 🙂
Le Lil Kimonos est un patron double de la designeuse Lili comme tout, bien connue des fans de tricots, comprenant une petite brassière façon kimono et une paire de chaussons assortis. Disponible notamment sur Ravelry, le patron s’étend du grand prématuré au 24 mois. De quoi couvrir tout un tas de petits bébés ou, si c’est votre truc, des petits poupons. Il est recommandé d’utiliser un fil de type DK, ce qui en fait une parure parfaite pour l’hiver.
Pour ma réalisation, j’ai choisi de ne faire que le kimono en lui-même, en taille 12 mois, pour m’assurer que mon petit bonhomme pourra le porter à l’automne/hiver prochain. J’ai utilisé des petits écheveaux qu’une de mes amies avait dans son stash et dont elle ne se servait pas (malheureusement, je n’ai pas la référence : on est sur du pure laine). Comme il y a avait trois couleurs, des rayures se sont naturellement imposées, avec des manches complétement jaunes pour le côté peps.
Le construction du kimono est très simple. On travaille en top-down, avec un système d’augmentations régulières qui permet de donner de l’amplitude au vêtement. Une jolie finition façon i-cord est intégrée au patron, avec des arrondis qui permettent de lui donner une belle forme bien propre. C’est le genre de finitions simples mais efficaces que j’adore pour les vêtements !
Pour la fermeture, des boutonnières sont créées, permettant d’y insérer des liens, des rubans, du biais. On peut aussi facilement faire des modifications pour mettre des boutons à la place. Les manches, mises en attente le temps de finir le corps, peuvent être tricotées en allers-retours, ou en circulaire, ce que j’ai choisi de faire.
Comme je l’ai dit plus haut, on travaille avec un fil type DK, avec des aiguilles 4mm, ce qui en fait un projet qui monte vite. On a un chouette contraste de textures entre le corps, en point mousse, et les manches, en jersey. C’est un projet qui est accessible aux débutants qui ont des bases de tricot : si vous savez tricoter endroit, envers et faire des augmentations, c’est un projet assez simple à faire !
En ce qui me concerne, je suis très contente du résultat obtenu. J’ai beaucoup aimé travailler ce kimono, j’ai trouvé le patron et ses explications claires à suivre. Même sur la taille 12 mois, j’ai été rapide, et je trouve le rendu avec les petits rubans très chouettes (même si j’ai coupé les miens trop courts pour le coup). C’est le genre de vêtements qu’on peut facilement enfiler sur tout et qui tient bien chaud.
L’association du gris, blanc et jaune fonctionne assez bien et je trouve le résultat super mignon. J’ai déjà hâte de voir mon petit avec ! Je n’ai rencontré aucune difficulté à la réalisation du patron, et il peut s’ajuster facilement en longueur pour s’adapter aux mensurations de celui qui le porte. C’est un vêtement mixte, qui peut aller à tout le monde. Je le vois bien aussi en version estivale, dans un fil plus léger (du coton peut-être ?).
En tout cas, je suis ravie du résultat et je ne peux que recommander ce patron pour vos propres besoins ou pour offrir. C’est un chouette vêtement et j’espère qu’il vous plaît aussi!
On se retrouve très vite pour un nouvel article. En attendant n’hésitez pas à me laisser un petit commentaire, je vous répondrai avec plaisir. On se retrouve la semaine prochaine pour un nouvel article, prenez soin de vous !
La Tricomtoise
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Tricot : mes projets de fin d’année.
Bonjour, tout le monde !
Je suis très heureuse de vous retrouver sur le blog pour un nouvel article. La rentrée est passée et me voilà à penser aux projets que je vais tricoter pour la fin d’année. J’ai quelques en-cours (une couverture de restes au long cours, un gilet presque fini et un pull complexe pour les moments où j’ai envie de réfléchir), mais j’avais envie de vous présenter les tricots que je compte (et espère !) tricoter d’ici fin décembre. Avec mon congé maternité qui approche, j’essaie de prévoir de quoi m’occuper ! En espérant que cet article vous plaise, je vous souhaite une bonne lecture ! 🙂
Voilà un petit moment que je n’ai pas tricoté un pull pour moi, me consacrant plutôt à des gilets et des hauts d’été, ou des pulls pour le bébé. C’est donc sans hésitation que j’ai choisi de prendre le temps de me faire au moins un pull cet hiver. J’ai trouvé le modèle parfait dans ma bibliothèque Ravelry, le Hyphen de Yarnflakes. Vous savez que j’aime beaucoup cette designeuse et ce modèle en particulier me fait de l’œil depuis un moment. Ce pull se distingue par son motif au jacquard présent à plusieurs endroits : l’encolure, le bas du corps et le bas des manches (le genre de rappels que j’adore). Il se tricote en jersey, en aiguilles 3 et 3.5mm. J’ai profité de la présence de Bouclelaine au salon Laine à l’Est, où j’étais récemment, pour acheter le fil recommandé. Il s’agit de la qualité Ouessant, un fil fingering qui fait partie des gammes que je n’ai pas encore testées chez eux. Mon choix de coloris est assez surprenant si vous connaissez mon amour pour les couleurs (j’ai demandé à un de mes frères de me conseiller pour sortir de ma zone de confort) : je suis partie sur Belette, un très beau brun, pour ma couleur principale, et sur Abricot, un superbe orange, pour ma couleur contrastante. Un ensemble automnal qui ira bien dans ma garde-robe qui manque un peu de pulls neutres.
Bon, autant je vous parlais de faire dans le neutre juste avant, autant pour ce second projet, je suis partie un peu en free-style en terme de choix de couleurs. Toujours à Laine à l’Est, j’ai craqué pour un kit chez La Fabrique Poveda, que je rêvais de tester depuis un moment. Il s’agit d’un kit pour sa collaboration avec Encre Violette sur le débardeur Golspie, au look un peu seventies et écossais. J’avais flashé sur ce modèle à sa sortie, mais le voir en exposition m’a convaincue de le tricoter. J’ai pris ce qu’il faut dans la gamme Dima, un fil sport, avec une explosion de couleurs : du rose pétant, du rose clair, du vert et du jaune… Préparez-vous, ça va décoller la rétine !
Classic Ribbed Hat – Purl Soho
Passons maintenant aux accessoires, car j’ai l’ambition d’en réaliser plusieurs dans les prochaines semaines. J’ai sélectionné deux bonnets. Tout d’abord, un modèle gratuit de chez Purl Soho, le Classic Ribbed Hat. Ce patron, disponible dans de nombreuses tailles, est on ne peut plus classique. Il se tricote en rond, en 3 et 3.25mm, et j’ai prévu d’en faire la version la plus petite, spécialement pour les bébés, pour mon petit de décembre. Mon amie Cathy de la Mercerie Mimosa m’a offert une superbe pelote d’Angora de chez Le Toupet de Panpan lors de Laine à l’Est, qui sera parfait pour l’occasion, pour lui faire un maxi bonnet ultra doux et moelleux. Je pense que ce sera un projet rapide à faire et j’ai hâte de m’y mettre !
On reste dans les bonnets avec encore un modèle simple, cette fois pour moi : le Oslo de Petite Knit, version mohair. Je n’avais pas prévu de me faire un bonnet cette année, puisque j’avais mon Lake Reed rose que j’adorais, mais malheureusement je l’ai perdu il y a quelques mois. Me voilà donc sans bonnet pour l’hiver. J’ai décidé d’utiliser mes restes de Kid Silk Mohair 5 de chez Gepard pour me faire ce bonnet ultra classique de chez Petite Knit. Je ne sais pas encore si je pars sur une version unie ou à rayures, mais ce bonnet sera en tout cas le bienvenu sur ma tête cet hiver…
Farandole des Petits Pieds – Même les Anges tricotent
On termine cet article avec un dernier petit projet, ou plutôt plusieurs petits projets : des chaussettes pour El Bebito. J’ai déjà pas mal de petites chaussettes pour lui, offertes ou récupérées via nos familles, mais j’aimerais quand même lui tricoter quelques paires. Il ne faut pas oublier qu’il sera un bébé d’hiver, donc couvrir ses extrémités est important. L’avantage de ce patron, c’est qu’il comprend en réalité plusieurs modèles différents. En plus, c’est le moyen parfait de faire baisser les restes de pelotes à chaussettes de mon stock. Je ne sais pas encore si je ferai tous les modèles, mais j’espère en faire quelques-uns !
Et voilà, c’est tout pour aujourd’hui ! J’espère que cet article vous plait, n’hésitez pas à me laisser un petit commentaire avec vos retours et, si vous aussi avez des plans tricots pour la fin d’année, votre petite sélection. Je vous répondrai avec plaisir ! On se retrouve la semaine prochaine pour un nouvel article, en attendant comme toujours prenez soin de vous ! 🙂
La Tricomtoise.
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Ma première banane – Ma petite mercerie.
Bonjour, tout le monde !
Je suis très heureuse de vous retrouver sur le blog pour un nouvel article. Si vous êtes fréquemment sur Instagram, vous aurez sans doute vu passer de nombreuses bananes cousues dans toutes les couleurs et toutes les tailles. La banane est indéniablement devenue un incontournable, mais je n’avais jamais vraiment eu envie de m’en faire une, étant plutôt team sac en bandoulière. Mais j’ai récemment reçu une petite commande de ma maman, qui avait envie d’une banane pour sa fête. Je me suis donc pliée avec plaisir à cet exercice et je vous propose de découvrir aujourd’hui le résultat. En espérant que cet article vous plaise, je vous souhaite une bonne lecture ! 🙂
Il est assez facile de trouver des tutoriels et patrons pour réaliser des bananes sur internet ; j’ai choisi de faire la version de Ma Petite Mercerie, car plusieurs de mes amies l’ont utilisée, avec succès, grâce au pas à pas détaillé et à la vidéo explicative disponible sur YouTube. Cette banane en particulier est disponible en deux tailles : la classique et une version XXL. Ma maman a choisi la version classique, qui mesure un peu plus d’une trentaine de centimètres.
Pour le tissu, j’ai respecté les choix de ma maman : un velours vieux rose pour l’extérieur, un coton gris perle pour l’intérieur. La sangle est elle aussi grise avec des paillettes rose gold, qui vont bien avec la boucle et la petite étiquette qu’elle voulait. On complète avec une fermeture éclair et le tour est joué ! Dans mon cas, j’ai trouvé l’intégralité des fournitures à la Mercerie Mimosa, à Dijon : si vous habitez dans les environs et que vous voulez faire une banane, on y trouve tout ce qu’il faut !
J’avoue que j’appréhendais un peu la réalisation de cette banane, sans vraiment savoir pourquoi. Je pense que c’est parce que même si j’ai déjà eu l’occasion de faire des accessoires, j’ai très peu travaillé avec des sangles ou boucles, j’avais donc un peu peur de cette étape.
Au final, j’ai beaucoup aimé coudre la banane. Je me suis servie de la vidéo de Ma Petite Mercerie, que j’ai trouvée très bien faite dans son ensemble, avec des explications claires (même si j’aurais aimé un peu plus de détails sur certains moments, comme la fameuse installation de la boucle : je me suis trompée et j’ai dû aller voir un autre tuto pour y arriver) et bien illustrées. C’était globalement une réalisation assez facile et rapide (il ne m’a fallu qu’une après-midi pour faire toute la partie couture), et je pense que si vous avez des notions de couture, vous devriez pouvoir vous en sortir, l’étape la plus compliquée étant la pose de la fermeture éclair proprement sur l’arrondi.
Le résultat est vraiment top et correspond à ce que le patron promet. Ma mère est ravie de sa banane et je suis très satisfaite du résultat aussi, qui fait bien soigné. La possibilité de pouvoir personnaliser à l’infini sa banane, entre les choix de tissus, de couleurs, de sangles et des différents éléments est un vrai plus. Mon seul bémol est que le patron recommande 1m de sangle, que je trouve un peu limité si vous avez de la poitrine ou si vous avez une bonne carrure. Dans le cas de ma maman, ça passe, mais j’aurais tendance à prendre plus 1m20 ou 30 si je devais refaire ce projet.
En parlant de le refaire, je me tâte désormais à faire une seconde banane, cette fois pour moi. Je trouve l’idée d’avoir ses affaires accessibles facilement devant soi très pratique, et avec un bébé bientôt là, ça peut être pas mal du tout !
En tout cas, si la banane fever vous tente, je vous recommande ce patron sans hésiter car il tient ses promesses !
J’espère en tout cas que cet article vous plait, n’hésitez pas à me laisser un petit commentaire avec votre retour, je vous répondrai avec plaisir. On se retrouve très vite pour un nouveau post, en attendant comme toujours prenez soin de vous 🙂
La Tricomtoise.
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Amelia – Sanne Bjerregaard
Bonjour, tout le monde !
J’espère que vous allez bien et que vous passez une belle semaine. Je suis ravie de vous retrouver sur le blog en ce mois de septembre qui débute (courage à celles et ceux pour qui ça a été la reprise, d’ailleurs), avec un petit article tricot. Encore une fois, c’est un projet layette que j’ai à vous montrer, mais promis, le blog ne va pas se transformer en site spécial bébé, j’ai d’autres projets adultes à vous présenter dans les prochaines semaines. En espérant que cet article vous plaise, je vous souhaite une bonne lecture ! 🙂
Dans la quête de petits tricots pour habiller mon bébé, je suis tombée sur Ravelry sur un patron de gilet gratuit, le Amelia de Sanne Bjerregaard. Ce joli gilet est disponible en plusieurs tailles, allant du 3 mois au 2 ans, et existe en anglais, ainsi qu’en allemand et danois. Modèle en jersey, il comprend une construction raglan mise en valeur par un jeu d’ajourés, des côtes torses (ma passion : j’adore les côtes torses, je trouve qu’elles font plus propres que des côtes classiques), et une rangée de point mousse entre les côtes et le corps qui apporte du contraste (dans le patron, il est même suggéré de tricoter cette partie avec un fil contrastant pailleté). J’ai trouvé le modèle très mignon et parfait pour finir un reste de mérinos Knitting for Olive que j’avais encore en stock.
Le patron se tricote du col vers le bas, avec une construction donc raglan, qui permet d’augmenter régulièrement le nombre de mailles. On sépare le corps des manches, et on finit par une bande de boutonnage de chaque côté. Une construction très classique mais qui a fait ses preuves !
Pour ma version, j’ai décidé de partir sur une taille 9 mois avec quelques modifications. J’ai travaillé avec un joli mérinos de Knitting for Olive que vous reconnaîtrez peut-être car c’est un reste de mon pull Elizabeth I. Il m’en restait pas beaucoup et j’ai donc modifié le gilet pour en faire une version manches courtes, qui se prête bien à la mi-saison, période à laquelle mon bébé devrait pouvoir mettre ce petit gilet. J’ai aussi choisi de faire l’impasse sur les bandes de boutonnage en les remplaçant par une finition i-cord de chaque côté. Je voulais que ce soit un vêtement facile à enlever et enfiler, surtout pour la fin du printemps ou le début de l’automne, donc je n’ai pas voulu m’encombrer par des boutons.
Ma version est donc un peu différente du patron, mais colle aussi à ce que j’aime en tricot, à savoir l’adapter à des situations ou morphologies particulières. On garde tout de même la construction et les touches particulières et je suis très contente du résultat final. C’était un projet un peu long car tricoté à plat sur des aiguilles 3 mm (et je crois que je suis traumatisée par ce fil après avoir mis mille ans à finir mon Elizabeth I) mais le rendu est à la hauteur de mes attentes.
J’ai beaucoup aimé tricoter ce projet qui rejoint la petite pile de tricots que j’ai déjà finis pour mon bébé. J’ai hâte de lui faire porter ! En tout cas n’hésitez pas à me laisser un petit avis sur cet article, je vous répondrai avec plaisir. A très vite !
La Tricomtoise.
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Cinch-It Dress – Charm Patterns de Gertie.
Bonjour tout le monde !
J’espère que vous allez bien et que vous passez un bel été. Je suis ravie de vous retrouver sur le blog après deux semaines de vacances, pendant lesquelles j’ai pu me reposer, mais aussi coudre, tricoter et créer. Pour la reprise, je vous propose de découvrir un projet que j’ai cousu pendant mes vacances, une jolie robe assez significative pour moi. En espérant que cet article vous plaise, je vous souhaite une bonne lecture ! 🙂
Si vous me suivez sur ce blog ou Instagram, vous savez que j’affectionne tout particulièrement les patrons de Charm Patterns by Gertie, avec leur inspiration ultra vintage. J’ai pu réaliser un grand nombre de robes et vêtements avec ces patrons et je n’ai pour l’instant pas été déçue. Cette fois, mon choix s’est orienté vers un patron que je n’avais pas encore eu l’occasion de tester, une robe nommée la « Cinch-It Dress« , en référence à sa coupe ultra évasée qui s’adapte à votre morphologie avec soit une ceinture ou l’ajout de smocks directement sur la robe.
Cette coupe change des silhouettes habituellement très cintrées de Gertie, mais m’a attirée car il se trouve qu’en ce moment et pour les prochains mois, j’ai besoin d’un peu plus d’espace dans mes vêtements et pour cause : j’attends un bébé ! Si pour l’instant je rentre encore à peu près dans la plupart de mes vêtements, j’ai envie et besoin d’anticiper avec quelques coutures un peu plus amples. Cette robe était donc parfaite pour un premier projet grossesse.
Pour l’occasion, j’ai décidé d’utiliser une jolie viscose crêpe que j’ai trouvée sur les Coupons de Saint-Pierre en promo (10 € les trois mètres, une affaire). Très fluide, ce tissu violet avec de belles fleurs noires a su m’attirer par son motif et sa légèreté est un vrai bonus pour une robe estivale, qui peut facilement être portée en mi-saison avec des collants et un gilet. 3 mètres, c’est pile ce qu’il fallait pour ce projet, ça tombait bien !
La réalisation de cette robe a été assez facile. Comme toujours chez Gertie, on a plusieurs options de manches, de cols, de poches, ce qui permet de personnaliser à fond votre robe. Dans mon cas, je suis partie sur une version simple, avec des manches courtes évasées, sans col ni poches, et sans l’option de smocker la taille. J’ai tendance à faire les versions les plus simples la première fois que je me lance dans un patron, car ça me permet de bien appréhender les étapes.
La partie la plus fastidieuse a été la découpe des pièces, car même si elles ne sont pas nombreuses, elles sont particulièrement grandes. Sur mon tissu un peu glissant, il a fallu prendre son temps ! Mais ensuite, j’ai été très agréablement surprise par la facilité à coudre cette robe, qui est vraiment un modèle assez accessible. Sa coupe évasée permet de l’enfiler sans avoir besoin de fermeture éclair, ce qui facilite le montage. J’ai pu me concentrer sur les finitions, notamment sur l’encolure avec son effet « keyhole » qui se ferme par un bouton.
Il ne m’a pas fallu longtemps pour coudre cette robe et je suis honnêtement ravie du résultat : non seulement le tissu est superbe et se prête bien à cette silhouette à cintrer soi-même, mais en plus le rendu est à la hauteur de mes attentes. Je suis à l’aise dans la robe, tout en ayant quelque chose qui correspond à mon style et que je pourrais porter jusqu’à la fin de ma grossesse et en post-partum. La partie couture a été ultra simple, vraiment je songe déjà à me recoudre cette robe dans un autre tissu !
Je suis très contente d’illustrer cet article par de belles photos réalisées par ma belle-sœur avec beaucoup de talent pour un petit shooting maternité. Le rendu est plus que superbe !
Si vous cherchez une robe ample ajustable facilement et rapide à coudre, qui peut se décliner avec plusieurs options, je vous recommande sans hésiter ce modèle. J’en suis plus que satisfaite et la porter est un vrai plaisir !
J’espère que cet article vous a plu, n’hésitez pas à me laisser un petit commentaire avec votre retour et je vous répondrai avec plaisir. On se retrouve très vite pour un nouvel article, en attendant prenez soin de vous ! 🙂
La Tricomtoise
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Little Knot – Florence Merlin.
Bonjour, tout le monde !
Je suis très heureuse de vous retrouver sur le blog pour un nouvel article tricot. Aujourd’hui, petit post pour vous présenter un petit projet rapide que j’ai récemment terminé avec des restes de pelote, toujours dans mon optique de vider mon stock. Il s’agit d’un petit bonnet pour bébé designé par une française, Florence Merlin, dont la spécialité est la layette. Un espérant que cet article vous plaise, je vous souhaite une bonne lecture ! 🙂
Little Knot (le nom du patron) est un petit bonnet pour bébé, disponible en plusieurs tailles, de la naissance jusqu’à 2 ans. Réalisé intégralement en jersey avec des diminutions pour former le haut du bonnet, il se distingue par une petite tige qui se noue sur le haut du crâne, d’où son nom. Il comprend un petit ourlet invisible puisque cousu à l’intérieur permettant un bon maintien sur la tête. Disponible en français et en anglais, il est recommandé de le tricoter avec un fil cachemire. Mais vous pouvez utiliser d’autres matières ou fils, bien évidemment.
En ce qui me concerne, je suis partie sur la taille 3 mois. J’ai décidé de me servir d’un fil que j’avais déjà en stock, à savoir un reste de laines à chaussettes (de mon souvenir, le orange de chez Bulbe Bizarre pour mes chaussettes Percy : c’est un fil 85% mérinos et 15% nylon, qui passe bien en machine et qui est très moelleux : parfait pour un projet bébé !). En plus, il tient bien chaud sans étouffer.
Pour ce qui est de la réalisation, j’ai adoré ce projet. Je l’ai tricoté en quelques jours à peine, car il est très rapide malgré les petites aiguilles à utiliser (2.5 pour l’ourlet et 3 pour le bonnet lui-même). C’est l’avantage des petits projets, on les voit vite monter ! J’ai aimé la construction simple, mais soignée (qui colle bien à ce que j’attends d’un projet bébé) : l’ourlet intérieur, les diminutions régulières et la petite tige, surtout après blocage, font très bien finis. Sur la photo, j’ai retourné un peu mon projet pour que vous puissiez voir l’ourlet.
Je n’ai fait aucune modification par rapport aux instructions, qui sont très claires et faciles à suivre. j’ai trouvé que c’était un patron assez accessible aux débutants : si vous savez tricoter en rond et faire des diminutions, vous devriez vous en sortir sans problème. Il est recommandé d’utiliser des aiguilles double pointes pour la tige, mais personnellement je me suis servie de mes aiguilles circulaires en magic loop sans problème.
Et voilà, c’est tout pour aujourd’hui ! J’espère que cet article vous plait, n’hésitez pas à me laisser un petit commentaire avec votre avis : je vous répondrai avec plaisir ! Le blog prend deux semaines de vacances et revient fin août, en attendant prenez soin de vous 🙂
La Tricomtoise.
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Waft – Kim Hargreaves
Bonjour, tout le monde !
Je suis ravie de vous retrouver sur le blog pour un nouvel article tricot, avec enfin un nouveau projet fini ! J’ai l’impression de ne pas avoir terminé de tricot depuis des siècles, alors je suis très heureuse de vous présenter un joli gilet tout juste tombé de mes aiguilles. Il s’agit d’un modèle d’une designeuse que j’aime beaucoup, Kim Hargreaves, dont j’ai déjà réalisé trois designs par le passé. En espérant que cet article vous plaise, je vous souhaite une bonne lecture ! 🙂
Waft est l’un des différents patrons présents dans la collection capsule Calm de Kim Hargreaves, une collection axée sur des basiques confortables et neutres, destinés à aller avec tout, et sur des modèles élégants avec de belles torsades. Plusieurs modèles sont conçus pour être tricoté en mohair ou fil similaire, comme Waft, gilet aérien et doudou.
Waft est un gilet à la coupe ample et longue, qui se compose de deux pièces pour le devant, d’un dos et de manches mi-longues. Des bordures en point mousse serrées contrastent avec un jersey légèrement ajouré, résultat obtenu en travaillant avec deux tailles d’aiguilles (4mm sur l’endroit, 8mm sur l’envers). Des diminutions et rabattages sur les différentes pièces permettent d’obtenir une coupe un peu plus flatteuse sur les épaules qu’en travaillant en carrés ou rectangles à assembler. Avec le mohair, l’idée est d’avoir un gilet facile à enfiler lors de soirées de printemps fraîches ou en hiver pour un peu plus de chaleur.
Je me suis orientée vers ce projet pour deux raisons : déjà, comme j’ai pu vous le dire dans de précédents articles, j’ai peu de gilets dans ma garde-robe tricot, et je m’étais lancée un objectif d’en tricoter quelques uns pour étoffer un peu ma collection. Ensuite, je n’ai que très peu tricoté du mohair dans ma vie. J’ai fait une petite cape de mi-saison pour moi, un pull pour ma mère, une Sophie Shawl et un accessoire cheveux pour moi, mais c’est tout. En plus de 20 ans de tricot, c’est peu, au final. J’avais donc envie de me faire un joli projet mohair à porter.
Pour le fil, j’ai complétement craqué sur un combo trouvé à la Mercerie Mimosa pendant les soldes, un rose très peps, presque néon, avec un gris foncé qui contraste bien. Les deux couleurs sont issues de la gamme Kid Silk 5 de chez Gepard, que je n’avais pas encore eu l’occasion de travailler. Ce fil 75% mohair 25% soie est très doux, glissant, avec un rendu léger et soyeux. Mais surtout, sa particularité est de pouvoir se tricoter dans un large panel de tailles d’aiguilles (3mm à 8mm, de mémoire) sans avoir besoin d’être doublé, ce que j’ai trouvé génial. Car au final, pas besoin d’avoir deux fois plus de fil pour un projet, ce qui le rend moins couteux (ce qui n’est pas rien avec du mohair).
Comme la plupart des designs de Kim Hargreaves, Waft se tricote à plat, impliquant un peu de couture. Dans le cas précis de ce modèle, cela se comprend d’autant plus que nous devons alterner entre deux tailles d’aiguilles, du 4mm pour les rangs endroits et du 8mm pour les rangs envers, créant un beau jersey aérien.
J’ai été très agréablement surprise par la vitesse à laquelle j’ai tricoté ce gilet. Il faut dire que j’enchaîne des projets petites aiguilles en ce moment (3mm en moyenne), donc passer sur quelque chose d’un peu plus large m’a fait du bien. J’ai travaillé le dos, puis les devants et enfin les manches, toujours en commençant par une bordure en point mousse très serrée, en 3mm, qui permet de bien structurer le vêtement. Pour mon jersey, j’ai décidé de faire des rayures en alternant mes deux couleurs tous les 10 rangs, ce que j’aime beaucoup car je trouve le combo très réussi.
L’assemblage s’est bien passé, même si j’avoue que ça ne me manque par de devoir coudre mes tricots comme ça (vive le circulaire). Je n’ai pas fait de modifications significatives par rapport au patron, si ce n’est que j’ai un peu raccourci le corps (environ 7-8cm) car je ne souhaitais pas quelque chose de trop long. Après un bon blocage, mon mohair est superbe et mes bandes de point mousse sont bien régulières.
Je suis hyper fan du résultat obtenu. Le gilet est super joli et colle bien à mes attentes. Je peux l’associer avec beaucoup de mes vêtements, et j’adore les couleurs de ce fil. En parlant de ça, c’était ma première tentative avec ce fil Gepard que je ne peux que recommander, car c’est une bonne découverte. Il m’en reste assez pour tricoter un autre projet, j’ai hâte de le faire car je sais d’avance que ce sera un plaisir à tricoter.
Et voilà, c’est tout pour aujourd’hui ! Je suis ravie de vous avoir présenté ce projet que j’ai beaucoup aimé tricoter. J’ai hâte de le sortir de mon placard quand les températures seront plus fraîches. N’hésitez pas à me laisser un petit commentaire avec votre avis, je vous répondrai avec plaisir. On se retrouve très vite pour un nouvel article, en attendant prenez soin de vous ! 🙂
La Tricomtoise.
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Je débute en tricot : quel matériel acheter ?
Bonjour, tout le monde !
Je suis ravie de vous retrouver sur le blog pour un tout nouvel article spécial débutant ! Voilà longtemps que je n’avais pas rédigé un post à destination des personnes qui se lancent dans le tricot, et celui-ci m’a été inspiré par une conversation que j’ai eue récemment avec une amie tricot qui m’expliquait qu’elle avait eu du mal à choisir ses outils lorsqu’elle avait commencé. Comme toute nouvelle activité, c’est parfois pas évident de savoir quoi acheter, d’autant plus qu’on peut vite se laisser déborder par tous les outils et accessoires de tricot. J’espère donc que cet article vous sera utile et je vous souhaite une bonne lecture ! 🙂
Dans cet article, je ne vous parlerai pas de fils ou de patrons, car tout dépendra de ce que vous allez avoir envie de tricoter. Pour le patron, Ravelry, YouTube et Instagram sont d’excellentes sources d’inspiration et pour le fil, je vous recommande d’aller, si vous en avez une près de chez vous, en mercerie pour demander conseil 🙂
Aiguilles :
Outils indispensables pour tricoter et premier achat à faire avec votre fil : les aiguilles.
Aujourd’hui, il existe un grand nombre de types d’aiguilles : droites, circulaires, en métal, bois, bambou… Il peut être assez difficile de s’y retrouver.
Ma recommandation est de partir sur des aiguilles circulaires dès que possible. Vous pourrez certainement récupérer des aiguilles droites chez votre mamie, ce qui est très bien, mais croyez-moi, pour avoir tricoté presque toute ma vie en aiguilles droites jusqu’à passer aux circulaires, je ne jure plus que par le circulaire.
Les avantages du circulaire sont nombreux : déjà, elles sont très souvent interchangeables, c’est à dire que vous pouvez soit changer la longueur de votre câble pour l’adapter à votre projet, soit la taille de vos aiguilles. Ensuite, le câble, même si vous tricoter en aller-retour, vous permet de mieux répartir le poids de votre projet, ce qui fatigue moins vos mains et vos doigts.
De plus, même si ça implique d’avoir plus de petites parties (plus d’aiguilles, plus de câbles…), je trouve que le rangement des aiguilles circulaires est plus pratique, ce qui les rend aussi plus faciles à transporter.
Pour le matériau, entre bambou, bois et métal, c’est vraiment en fonction de votre feeling, même si j’aurais tendance à vous conseiller de partir sur du bois ou du bambou pour commencer, car c’est un matériau un peu plus souple, ce qui est très bien pour les débutants qui ont tendance à vite se crisper sur leurs aiguilles. De plus, j’ai remarqué que mes mailles se sauvent moins sur du bambou que du métal qui glisse beaucoup.
Alors je vous rassure : pas la peine d’acheter tout de suite toutes les longueurs de câble ou tailles d’aiguilles. Choisissez ce dont vous avez besoin pour votre premier projet spécifiquement, en demandant conseil à votre mercerie ou vos ami(e)s tricoteurs et tricoteuses. Si le tricot vous plait et que vous continuez à en faire, votre kit s’étoffera progressivement avec le temps !
Anneaux marqueurs, compte-rangs et autres outils :
Parmi les nombreux accessoires tricot qui sont désormais disponibles, il n’est pas toujours évident de savoir vers quoi se tourner. Voici quelques recommandations d’objets utiles, qui font partie de mes essentiels tricots ou de ceux de beaucoup de tricoteurs :
- Des marqueurs : vraiment un indispensable, car ils permettent d’indiquer le début d’un rang, de délimiter un motif, de placer des augmentations… Vous pouvez en trouver facilement en merceries ou sur internet. Ma recommandation est d’en prendre un pack, voir deux, avec si possible des couleurs différentes pour vous permettre de plus facilement retenir à quoi ils correspondent. Alternativement, vous pouvez aussi utiliser des morceaux de fils noués pour marquer vos mailles, ce que je fais parfois mais pour débuter, je vous recommande quand même de prendre des marqueurs, plus visibles.
- Des arrête-mailles : très utile notamment quand vous tricoterez vos premiers pulls, les arrête-mailles permettent de mettre en attente un nombre de mailles le temps d’avancer dans autre chose. Tout comme les marqueurs, on en trouve assez facilement et de toutes les tailles. Je vous conseille d’en prendre au moins deux, voir si vous pouvez un petit lot avec quelques tailles variées.
- Les compte-rangs : personnellement, je n’ai jamais utilisé de compte-rangs, que ce soit les anneaux métalliques ou les versions bague/bracelet numériques. En effet, je suis un peu vieux jeu là-dessus, et je préfère me servir d’un papier et d’un stylo. Mais sachez que ce genre d’outils existent et qu’ils sont souvent recommandés !
Une trousse et un pochon :
Une fois que vous avez les éléments de base (votre fil et vos aiguilles), je vous recommande de trouver de quoi ranger votre tricot à part de vos autres affaires afin d’y consacrer un endroit dédié. Pas besoin d’être très fancy : un tote bag ou un pochon peuvent très largement suffire pour ranger votre projet en-cours quand vous ne vous en servez pas. Personnellement, j’utilise le même tote bag depuis des années pour mon en-cours du moment. Ce qui est plutôt pratique avec ce type de sacs et les pochons, c’est que vous en avez déjà certainement un qui traîne quelque part chez vous et dont vous pouvez vous servir, pas la peine de faire des frais.
Je vous conseille aussi de vous trouver une petite trousse pour y ranger vos outils : vos aiguilles, marqueurs à laine, mètre de couture, stylo… Tout comme le tote bag, ça peut être une trousse que vous avez déjà. On peut y stocker pas mal de choses, tout en possédant un autre avantage, qui est celui de pouvoir la trimballer facilement.
Il existe aussi beaucoup de marques aujourd’hui qui proposent des trousses complètes avec plein de tailles d’aiguilles et de la place pour les accessoires, mais ce type de kits est en général assez couteux. ça peut être un chouette cadeau à vous offrir ou à vous faire offrir quand vous aurez avancé dans votre passion !
Un carnet pour prendre des notes :
Ce dernier point est un peu accessoire mais je vous recommande de vous trouver un petit carnet pour prendre des notes lors de votre avancée tricot. Comme pour le pochon et la trousse, ça peut être un carnet que vous avez déjà (car je pense qu’on est nombreux et nombreuses à avoir moults cahiers dans nos tiroirs qui traînent et qu’on a jamais utilisés). Personnellement, je me sers du mien pour noter, pour chaque projet, le fil et coloris que j’utilise, le nombre de pelotes, mes modifications par rapport au patron, mais surtout pour compter mes rangs quand c’est utile, par exemple pour les augmentations et diminutions.
Sachez qu’il existe des carnets spécialement pour le tricot, mais vous pouvez très bien utiliser un carnet tout simple, ou même une application : il en existe beaucoup aujourd’hui, qui vous permettent de faire la même chose et bon nombre sont gratuites. A voir selon si vous, comme moi, vous êtes plus papier, ou plutôt téléphone pour prendre des notes !
Et voilà, c’est tout pour aujourd’hui ! J’espère que cet article vous aura aidé. Si vous êtes tricoteur ou tricoteuse, n’hésitez pas à laisser vos suggestions d’achats en commentaires ! Je vous retrouve très vite pour un nouvel article, en attendant comme toujours prenez soin de vous 🙂
La Tricomtoise.
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Envies tricot 2024 – Mon bilan de mi-année.
Bonjour, tout le monde !
Je suis très heureuse de vous retrouver sur le blog pour un nouvel article. La moitié de l’année s’est écoulée, déjà, alors j’ai eu envie de faire un petit point sur mes envies tricot 2024, présentées dans un article il y a quelques mois. L’idée est de voir si ces envies se sont concrétisées et si j’ai pu avancer dessus au cours de ce début 2024. En espérant que cet article vous plaise, je vous souhaite une bonne lecture ! 🙂
1 – Faire plus de jacquard.
Première envie de la liste : faire plus de jacquard. C’est vraiment une technique que j’adore mais il est vrai que j’en faisais au final assez peu. Et je pense que j’ai relevé le défi au la main, puisque depuis le début de l’année, je me suis beaucoup amusée avec le jacquard.
Tout d’abord, en réalisant deux pulls hivernaux : le Nocturnal Jumper et le Lisboa Sweater (j’avais eu la chance de faire ce dernier pour un test). Je vous ai parlé de ces deux pulls sur le blog, donc si vous suivez mes posts, vous savez que je les adore. J’ai pu découvrir la Alpakka Ull de Sandnes Garn, dont je suis tombée amoureuse et que j’ai énormément aimé travailler sur ces projets.
Je suis aussi sortie de ma zone de confort, avec du jacquard chaussettes, sur un projet que je vous présenterai prochainement car il n’est pas tout à fait fini. Mais aussi et surtout en me lançant dans le jacquard en crochet, une grande nouveauté 2024 pour moi. Je vous ai parlé du fanion tête de mort pour mon père et du Cat Lady Bag récemment, deux bons exemples.
Bref, vous l’aurez compris, je m’éclate avec le jacquard et je compte bien continuer comme ça !
2 – Avancer dans Tudor Roses.
Un de mes « goals » tricot à long terme est de réaliser tous les patrons du livre Tudor Roses d’Alice Starmore, un projet qui dure depuis déjà quelques années et qui va s’étendre encore dans le temps, car il s’agit mine de rien de patrons assez complexes.
J’ai un peu avancé sur ce projet, puisque j’ai terminé, non sans mal, mon Elizabeth I après des mois de galère. Je suis bien contente de l’avoir fini et d’être passée à autre chose. Dans mon article précédent, je parlais de faire un autre design, possiblement le Anne of Cleves, cette année. J’aimerais bien concrétiser cela, peut-être en fin d’année si tout va bien. J’espère tenir ce but !
3 – Garnir ma garde-robe en tricots d’été.
Depuis que je me suis mise ces dernières années au tricot estival, je m’amuse beaucoup à réaliser des hauts et tops pour les beaux jours. Je commence à avoir pas mal de modèles, mais j’avais envie de continuer à étoffer ma petite collection de hauts.
Et je m’y tiens : j’ai depuis fini un débardeur, mon Float de Kim Hargreaves que j’aime beaucoup (techniquement fini en décembre 2023, mais quand même), ainsi qu’un t-shirt, le Lil Daisy Tee, parfait pour le printemps. Je suis également en train de tester un autre top estival, un joli débardeur, que j’ai hâte de vous présenter prochainement !
Avec ça, je continue de pouvoir porter du tricot toute l’année, pour mon plus grand bonheur ! 🙂
4 – Me faire des gilets.
En faisant un point sur ma garde-robe tricot, je me suis rendue compte que j’avais énormément de pulls, pas mal de tops, mais quasiment aucun gilet. J’ai tendance à graviter vers les modèles de pulls, et moins de cardigans et gilets, ce à quoi j’ai décidé de remédier cette année.
Pari pour l’instant tenu, avec un premier gilet mi-saison, le Carantec, terminé il y a quelques mois et que je porte régulièrement. Un modèle à manches mi-longues que j’aime énormément. J’ai tout récemment commencé un autre gilet, plus approprié pour l’automne et l’hiver, que je vous présenterai lorsqu’il sera fini. Et qui me permettra d’avoir assez bien rempli cet objectif !
Et voilà, c’est tout pour aujourd’hui. J’espère que cet article vous a plu, n’hésitez pas à me laisser un petit commentaire avec vos retours car je vous réponds toujours avec plaisir. On se retrouve bientôt pour un nouvel article, en attendant comme toujours prenez soin de vous 🙂
La Tricomtoise.
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Je me prends pour le Docteur Frankenstein : petite robe d’été improvisée.
Bonjour, tout le monde !
Je suis très heureuse de vous retrouver sur le blog pour un nouvel article, avec au programme un peu de couture. L’été s’installe enfin et avec lui des envies de robes estivales. J’ai récemment acheté plusieurs tissus chez Les Coupons de St Pierre pour divers projets, dont de la déco pour la maison, mais aussi de quoi me faire quelques robes. Parmi ces tissus, j’avais choisi un vichy orange avec l’idée de m’en faire une petite robe légère pour les jours chauds. Je vous propose de découvrir le résultat aujourd’hui ! En espérant que cet article vous plaise, je vous souhaite une bonne lecture ! 🙂
Pour cet objectif de robe d’été, je vous avoue que je n’avais pas de patrons particuliers en tête, mais j’ai eu une envie de combiner plusieurs patrons que j’aime particulièrement en y ajoutant également des éléments bonus. Je me suis donc glissée dans la peau du Docteur Frankenstein pour créer mon petit monstre sur mesure.
Pour le bas, je savais que je voulais un maximum d’amplitude et de mouvements. La jupe Stanwyck de chez Charm Patterns s’est vite imposée : en plus d’un volume parfait, c’est une jupe d’une grande simplicité à réaliser. Je l’ai déjà combinée à des hauts pour transformer la jupe en robe, donc je savais que c’était possible.
J’ai choisi d’utiliser, pour le haut de la robe, un patron d’un livre de couture « 200 robes à partir de 20 patrons » que j’avais déjà travaillé par deux fois. J’aime beaucoup celui-ci, avec son encolure ronde, ses pinces poitrine et dos. Tout comme la Stanwyck, je connais bien ce patron, qui est un jeu d’enfant à assembler.
Enfin, j’avais une folle envie de manches avec plein de volume, dans lesquels me sentir à l’aise. J’ai improvisé avec mon reste de tissu, découpant deux grandes formes de cloches, à froncer sur le dessus, pour obtenir le résultat voulu.
Concernant le tissu, il s’agit d’un polyviscose imprimé vichy, avec des assez gros carreaux, oranges et blancs. J’ai opté pour trois mètres, ce qui est parfait pour faire une robe avec beaucoup d’amplitude sur la jupe. La matière est assez légère, plutôt respirante, et certains des carreaux ont un léger fini un peu brillant que je trouve chouette. En revanche, il n’a aucune élasticité, ce qui a été un peu un problème sur ce projet (je vous en reparle après). Je ne suis pas une grande fan du orange d’habitude, mais moi qui adore le vichy, j’ai décidé de me laisser tenter par cette couleur vitaminée.
Passons à l’étape fun maintenant, la réalisation de cette robe. Après avoir découpé toutes mes pièces, j’ai commencé par coudre la jupe, ne laissant que la couture dos à faire ensuite. Comme je connais ce patron et que je savais que ça tomberait bien en terme de longueur, j’en ai profité pour faire de suite mon ourlet. J’ai ensuite réalisé les pinces pour le haut, que j’ai assemblé, avant de le coudre à la jupe. J’ai froncé et cousu mes manches au corps, et enfin j’ai posé ma fermeture éclair et cousu la couture dos.
Comme j’avais déjà cousu ces patrons par le passé, j’ai été honnêtement plutôt rapide pour réaliser la totalité de la robe. Je pensais honnêtement en avoir pour plus de temps, mais j’ai aussi su utiliser l’expérience que je commence désormais à avoir en optimisant mon temps en travaillant les étapes ensemble. Par exemple, pour le haut, j’ai fait toutes les pinces en premier, et après avoir cousu les différentes pièces pour le haut et le bas, j’ai fait mes finitions zig-zag toutes d’un coup. Je trouve que ça m’a permis d’économiser du temps et d’être plus efficace, et je dois avouer être très contente d’arriver à faire ce genre de choses par moi-même maintenant.
Le résultat final me plait beaucoup dans l’ensemble, malgré un petit bémol. Dans les points positifs, je suis assez surprise d’aimer à ce point le orange, mais au final, j’adore. Je suis très contente du volume pour la jupe et pour les manches, c’est exactement ce que j’avais en tête. Le tissu tourne bien et malgré le fait qu’il soit légèrement transparent, on ne voit rien en dessous. Je suis contente de voir mes progrès et d’être capable d’improviser une robe de la sorte.
Par contre, j’ai été assez surprise de me rendre compte que j’étais bien serrée à la poitrine, au point de devoir faire des ajustements de sous-vêtements. J’ai pourtant utilisé la même taille que pour les robes précédemment cousues avec ce patron, dans lesquelles je suis pourtant bien, et même assez à l’aise. J’ai repassé tout mon parcours couture plusieurs fois, mais impossible de trouver où j’ai pu faire une erreur. Je pense donc que vu la raideur du tissu, j’aurais dû prévoir un poil plus large, ce que je n’ai pas pensé à faire.
Mais à l’exception de ce bémol, je suis très satisfaite de cette robe qui va m’accompagner tout au long de l’été. ça me donne encore plus envie de tenter des choses dans des couleurs que je ne porte pas souvent.
Et voilà, c’est tout pour aujourd’hui ! J’espère que cet article vous plait, n’hésitez pas à me laisser un petit commentaire avec vos retours, je vous réponds toujours avec plaisir. On se retrouve bientôt pour un nouveau post, en attendant prenez soin de vous !
La Tricomtoise.