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Poséidon – Alice Hammer.
Bonjour, tout le monde !
Soyez les bienvenu(e)s sur le blog pour un nouvel article ! Je suis très contente de vous retrouver aujourd’hui pour vous présenter l’un de mes derniers projets terminés, un pull que j’avais envie de réaliser depuis sa sortie. Il s’agit d’un modèle de l’une de mes designeuses préférées, Alice Hammer, à savoir le pull Poséidon. J’espère que cet article vous plaira et je vous souhaite d’avance une bonne lecture !
Si vous avez déjà visité mon blog, vous savez que je suis vraiment fan du travail d’Alice. J’ai eu la chance de tester plusieurs designs pour elle, et je tricote aussi d’autres de ses modèles régulièrement. J’apprécie chez Alice le fait que ses créations sont toujours faciles à porter au quotidien mais tout en comprenant des éléments originaux qui en font des pièces uniques. C’est exactement ce qui m’a attiré dans le pull Poséidon, qui se démarque par ses motifs de losanges sur l’ensemble du corps et sur une bande le long des manches.
Ma maman m’a offert pour les fêtes le kit pour réaliser ce très beau pull. S’il peut se tricoter avec différentes qualités et plusieurs types de fibres, il s’agit initialement d’un kit en collaboration avec Natissea, donc en fibres végétales. J’ai arrêté de compter le nombre de projets faits en fils végétaux cette année, mais jusqu’à présent je n’avais tricoté que des accessoires ou hauts d’été. J’étais donc ravie de pouvoir me faire cette fois un pull manches longues pour la mi-saison; l’automne s’installe et c’est exactement le genre de vêtements dont j’ai besoin en ce moment.
Le fil recommandé pour ce projet est le coton Malva, que j’ai déjà pu tester pour un autre projet (le Sintara de Yarnflakes). J’ai laissé carte blanche à ma maman pour la couleur et elle a sélectionné le coloris Café Latte, un joli neutre entre le brun léger et le beige, très automnal donc. Ce coton se tricote facilement, j’aime beaucoup son toucher et son drapé souple.
Pour ce qui est de la construction, le Poséidon se tricote en top down, en circulaire. On commence par une petite originalité, à savoir tricoter des fausses pattes de boutonnages avant de monter le dos et le devant séparément. L’ensemble est ensuite joint, avec des mailles relevées pour les manches. On tricote ainsi en circulaire, en réalisant régulièrement des augmentations style raglan. Le motif apparait immédiatement sur tout le corps, et sur une bande verticale au centre de chacune des manches. La grille du motif se retient très vite, et après quelques répétitions on finit par ne plus avoir besoin de trop regarder le patron. On sépare le corps des manches pour les tricoter séparément, et on termine avec des côtes le corps, les manches et le col.
Les aiguilles recommandées sont 4mm pour le corps, 3mm pour les côtes. Personnellement, je suis partie sur du 3.75 pour le corps, juste parce que je sais que j’ai tendance à tricoter mon coton un peu plus lâche, et je ne regrette pas car mon motif est bien défini, et j’ai un super drapé.
Comme à chaque fois avec Alice, les explications du patron sont très claires. Je n’ai rencontré aucun problème lors de la réalisation de ce pull sur le plan technique, qui monte assez vite. La satisfaction de voir les motifs apparaître les uns après les autres a été aussi un gros boost pour moi. Mon coup de cœur initial pour ce design s’est confirmé en avançant dans mon tricot. Un truc tout bête, mais le fait d’avoir une belle ligne de mailles envers entre chaque panneau du motif me plait énormément. Le pull a une belle texture, le côté géométrique est très élégant.
A l’exception de la taille d’aiguilles, je n’ai fait qu’une modification à ce projet, à savoir, comme souvent, de raccourcir les manches. C’est une modification que je dois faire sur presque tous mes pulls ou gilets car j’ai des bras pas forcément très longs. J’ai arrêté tout de même le motif à un endroit qui ne casse pas trop l’harmonie avant les côtes. Egalement, il est possible de coudre des boutons sur la fausse patte de boutonnage, ce que je n’ai pas encore fait car je suis un peu indécise sur les boutons à utiliser.
Franchement, je suis ultra heureuse de ce pull. Que ce soit le pull fini ou le processus de tricot en lui-même, c’est un projet dont je suis très satisfaite. Je suis séduite par le coloris neutre qui me change de mes habituels mille et une couleurs, et le coton léger et chaud à la fois me permettra de profiter souvent de ce Poséidon. En terme de difficulté, il est plutôt accessible, donc si vous tricoter en circulaire, n’hésitez pas à le tenter !
J’espère en tout cas que cet article vous plait, n’hésitez pas à me laisser un petit commentaire avec vos retours, je vous réponds toujours avec plaisir ! On se retrouve bientôt avec un nouvel article et en attendant comme toujours prenez soin de vous 🙂
La Tricomtoise
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Visite de la Galerie Dior.
Bonjour, tout le monde !
C’est avec grand plaisir que je vous retrouve cette semaine sur le blog pour un article un peu particulier, qui reste dans les thématiques que j’aborde habituellement puisque nous allons parler de couture. Mais attention, pas de n’importe quelle couture : de haute couture. Il y a quelques mois, je vous avais présenté l’exposition temporaire Couturissime consacrée à Mugler, mon couturier préféré. Cette fois, c’est le travail d’un autre grand couturier que je vous propose de découvrir : Christian Dior.
En juillet, lors d’un séjour parisien entre amies, j’ai eu l’occasion de pouvoir visiter la Galerie Dior, située à proximité des Champs Elysées, et qui accueille une collection incroyable dans un cadre absolument unique. La Galerie est entièrement dédiée à l’œuvre de Christian Dior et de ses différents successeurs, avec l’objectif de mettre en valeur le travail d’exception des ateliers Dior.
La présentation de la collection est réalisée avec un très grand soin et de très belles mises en scène. On sent que le moindre détail est soigneusement réfléchi. Elle s’étend sur plusieurs étages, en commençant par une présentation de la famille et de l’enfance de Christian Dior. Je ne connaissais pas le passé industriel de son père, c’était très intéressant de voir dans quel contexte il a pu grandir et quelles ont pu être ses influences.
Chacune des différentes salles est décorée en suivant un univers très particulier, présentant différentes créations de la maison Dior, que ce soit Christian ou ses successeurs. Comme je le mentionnais plus haut, tout a été bien pensé pour offrir le plus bel écrin qui soit aux créations : les couleurs de chacune des salles, les décorations, la lumière… Si vous avez déjà vu des photos de la Galerie Dior sur instagram ou internet, je pense que vous avez déjà vu l’escalier avec les vitrines remplies de robes, sacs et chaussures en dégradés arc-en-ciel, ou l’incroyable salle avec une lumière changeant pour donner l’illusion d’une journée et d’une nuit qui s’écoulent. Vraiment, c’est sublime.
Ce que j’ai beaucoup aimé au-delà du soin apporté à la mise en scène a été les explications et éléments techniques derrière les créations : apprendre pourquoi certaines lignes ou certaines coupes ont été choisis, la qualité des matériaux sélectionnés… Et également avoir un aperçu du travail en coulisse, que ce soit par des croquis ou la présentation de toiles, mais aussi (gros point fort) la présence d’artisans qui font des démonstrations. C’est un point que j’ai particulièrement adoré, car ça permet de voir littéralement les dessous de la créations. On n’imagine pas tout le temps et le travail qui va dans la création d’un vêtement de haute couture, tous les corps de métier qui participent, et toutes les techniques qui permettent de faire une tenue.
J’ai vraiment été soufflée par cette exposition et ne peux que vous la recommander, même si vous n’êtes pas forcément connaisseur/connaisseuse de Christian Dior. La qualité de la présentation sublime les vêtements qui sont des pièces uniques. Pouvoir les admirer sous tous les angles est incroyable. L’entrée est payante (11 € dans mon souvenir) et il faut mieux réserver à l’avance.
Sur ces dernières photos, j’espère vous avoir donné envie de visiter la Galerie Dior si vous allez sur Paris. N’hésitez pas à me laisser un petit message, je vous répondrai avec plaisir. En attendant le prochain article, comme toujours prenez soin de vous ! 🙂
La Tricomtoise
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C’est la rentrée ! Mes envies créatives pour ce second semestre 2023.
Bonjour, tout le monde !
Et voilà, ça y est, la rentrée vient de passer. Tout doucement, je commence à me mettre dans mon ambiance préférée, celle de l’automne (même si les fortes chaleurs des derniers jours n’aident clairement pas!). Cette période de l’année est aussi l’occasion pour moi de me poser un peu et de réfléchir à ce que j’aimerais accomplir pour les prochains mois, pour bien finir l’année. Au niveau créatif, vous vous en doutez, les idées fusent toujours ! Voici donc une petite liste de ce que je voudrais réaliser d’ici décembre 2023. Je vous souhaite une belle lecture ! 🙂
1 – Tricot : en finir avec mon en-cours interminable.
Commençons avec le tricot et un objectif qui me parait un peu insurmontable, mais que je suis déterminée à tenir : celui de terminer mon pull Elizabeth I, un design d’Alice Starmore tiré de la collection Tudor Roses. J’ai commencé fin décembre 2022 ce très beau pull, sobre avec des détails très élégants (un plastron agrémenté d’un motif délicat, des manches s’évasant vers le bas…). Il est très, très, TRES rare pour moi de trainer des projets tricot pendant plusieurs mois. Je suis du genre à avoir grand maximum deux projets en même temps, et je finis toujours ce que je commence assez vite. Malheureusement, avec ce pull et pour la première fois de ma vie de tricoteuse, j’ai beaucoup de mal à me motiver.
Tout d’abord, j’ai été obligée de faire une pause en début d’année sur ce projet en raison d’une douleur au niveau du poignet droit, rien de catastrophique, mais travailler le motif torsadé sur des aiguilles 3mmm était difficile. Une fois la douleur passée, j’ai eu du mal à reprendre ce projet, terminant tout de même une manche et le devant. Malheureusement, d’autres projets plus motivants ont détourné mon attention de ce pull essentiellement constitué de jersey monochrome. J’ai recommencé il y a quelques semaines à y travailler (je suis actuellement sur la seconde manche). Je sais que je ne tiendrai pas mon souhait initial de faire deux projets Tudor Roses par an, car ma to-do liste jusqu’à la fin de l’année est bien remplie, cependant je souhaite vraiment finir au moins ce pull en 2023.
2 – Couture : réaliser mon premier manteau.
Qui dit rentrée, dit reprise des cours de couture ! Je n’ai pas arrêté de coudre cet été, sauf que les cours de couture sont pour moi l’occasion de me lancer dans des challenges techniques plus poussés, car encadrée par ma super prof, Cathy de la Mercerie Mimosa de Dijon.
Pour cette reprise, j’ai décidé de commencer par un gros, gros challenge : mon premier manteau. L’hiver approche, et je vais me séparer du manteau qui me suit depuis plusieurs années, car depuis que j’ai emménagé à Dijon, j’ai réalisé qu’il ne se prêtait pas vraiment à l’hiver ici. C’est un joli manteau rétro, en lainage très épais, qui m’arrive à mi-mollet et qui a une belle capuche avec de la fausse fourrure. Il est très beau, mais quand je le porte, avec mes pulls en laine, j’ai tout simplement beaucoup trop chaud.
Mon nouveau manteau sera donc fait main. Mon inspiration me vient, comme presque toujours, de mon enfance : je vais tenter de reproduire le manteau violet porté par Sarah Michelle Gellar dans le film Scooby-Doo, dans lequel elle incarne Daphne. Une coupe un peu 70s, dans un très beau violet. Je vous reparlerai de ce projet en détails dans un futur article, mais je suis heureuse de l’avoir commencé !
3 – Teinture : me lancer dans une première expérience.
Depuis quelques temps, j’ai l’impression de voir de plus en plus de personnes apprendre à filer ou teindre du fil. Des activités qui m’attirent beaucoup, qui permettent de travailler le fil autrement, et qui ont l’air passionnantes. J’aimerais beaucoup me lancer dans ce type d’activités : en tant que tricoteuse, je trouve ça génial de pouvoir explorer tout ce qui est impliqué dans la production du fil qu’on utilise.
Pour ce qui est de la teinture, je suis tombée un peu par hasard sur un petit kit pour teindre de la laine ou du textile chez Sostrene Grene. Ce petit kit de teinture végétale comprend tout ce qu’il faut pour réaliser une teinture à la maison. J’ai choisi le coloris violet, avec l’idée de teindre de quoi me faire un Sophie Shawl. Je ne sais pas du tout ce que ce projet donnera, je vous ferai un petit compte rendu sur le blog. En tout cas, de ce que j’ai lu des instructions, ça a l’air assez long à faire, mais j’ai hâte de tester ça !
4 – Divers : réaliser mes décorations saisonnières.
Nous sommes depuis quelques mois propriétaires de l’appartement dans lequel nous habitons depuis plus d’un an. Alors, maintenant que nous sommes officiellement chez nous, j’ai envie de réaliser un de mes grands rêves : celui de faire des décorations saisonnières.
J’ai déjà commencé un peu pour les fêtes de fin d’année et le printemps, mais je souhaite continuer. J’ai commencé ma décoration automnale, avec une petite couronne et des citrouilles faites maison. J’ai d’autres projets à réaliser, et j’espère continuer à me motiver ainsi. Je vous présenterai sans doute mes réalisations dans un futur article bazar.
5 – Préparer mes cadeaux maisons de fins d’année !
On termine avec un autre gros projet : celui de commencer bientôt mes cadeaux de fins d’année maison. J’ai pris l’habitude depuis quelques années de faire des petits cadeaux faits maison à mes proches et je compte continuer. Cette année, je leur ai proposé des gros plaids en couture bien chauds. Tout le monde a choisi son motif, et je vais pouvoir attaquer bientôt !
Et voilà, j’espère que ce petit article vous plait ! N’hésitez pas à me laisser un petit commentaire avec vos petits projets pour la fin de l’année. Je vous retrouve très vite pour un nouvel article, en attendant comme toujours prenez soin de vous 🙂
La Tricomtoise
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Verona de paulaine.ch
Bonjour, tout le monde !
Soyez les bienvenus sur le blog pour un nouvel article ! C’est avec plaisir que je vous retrouve aujourd’hui pour vous présenter un projet un peu particulier, puisqu’il s’agit d’un cadeau réalisé pour ma maman : un joli haut en brioche, parfait pour la saison estivale.
Depuis plusieurs années maintenant, je tricote pour ma maman. Je lui ai déjà réalisé plusieurs accessoires et gilets, et j’adore tricoter pour elle. Déjà parce que ça me fait plaisir de la gâter par le biais de mon activité préférée, mais aussi parce que ça me donne l’occasion de tester des designs variés. On a des goûts assez différents au niveau vestimentaire, même si on apprécie toutes les deux les couleurs, alors elle me permet de découvrir de nouveaux patrons. Ma garde-robe de tricot devient également de plus en plus envahissante, alors j’essaie de me trouver de nouveaux modèles pour porter mes réalisations.
Récemment, ma maman a eu un coup de cœur pour un modèle sorti par paulaine.ch , le t-shirt Verona. Comme son nom l’indique, ce design est inspiré par la ville de Vérone et son architecture. Ce haut est parfait pour le printemps et l’été : il se présente avec une belle encolure carrée, des épaules tombantes, et une coupe courte. coupe qui permet de l’associer avec une jupe, un jean, ou de même l’enfiler par dessus une robe pour une soirée un peu plus fraiche. Pour le tricoter, il est conseillé de privilégier des fils d’été, comme du coton ou du lin.
J’ai suivi les recommandations en choisissant le Linaé de chez Natissea : vous le savez maintenant, j’adore les fils Natissea. Entre les fibres utilisées et les coloris, je me régale toujours. Le Linaé est un très beau fil qui a un tombé fluide et qui se prête bien aux hauts légers. Ma maman a choisi le coloris Orchidée pour son t-shirt. Une très belle couleur.
Passons à la réalisation du t-shirt : en parcourant les instructions, j’ai été assez impressionnée par le nombre de techniques employées. Il y avait pas mal de choses que je n’avais encore jamais testées, notamment le point brioche, qui faisait depuis longtemps partie de ma liste de techniques à apprendre. Mais gros point fort pour moi : les instructions du patron sont bien claires. Chaque étape est bien détaillée, les parties techniques sont accompagnées de vidéos qui permettent de bien voir ce qu’on doit faire. Les vidéos sont tout aussi précises que les instructions écrites. Un détail également, mais que j’ai beaucoup aimé car ce n’est pas toujours le cas : chaque taille est identifiée par les instructions écrites par un code couleur. Une excellente idée pour bien s’y retrouver.
Le Verona est un t-shirt parfait à tricoter si comme moi vous n’aimez pas les trucs trop répétitifs : la construction permet d’explorer différentes techniques, on ne s’ennuie pas. On a de la brioche à plat, en circulaire, un motif pour le plastron, du semi-remaillage, du montage provisoire, de l’i-cord… Franchement, j’ai adoré. On a des finitions hyper soignées, et il s’agit selon moi d’un des plus beaux tricots que j’ai pus faire jusqu’à maintenant sur le plan technique.
Par rapport aux instructions, j’ai collé au patron. Ma seule modification a été d’allonger un peu le corps, de quelques centimètres, à la demande de ma maman. C’était la première fois que je travaillais en brioche, et j’ai adoré. C’était de la brioche monochrome, mais le patron existe également en bicolore. J’ai été agréablement surprise par la facilité avec laquelle la brioche se tricote, aussi bien à plat qu’en circulaire. C’est un coup de main à prendre, donc si vous n’avez jamais eu l’occasion d’en faire je vous recommande de travailler sur un échantillon avant.
Je suis vraiment super contente du résultat, tout comme ma maman qui a pu porter le t-shirt cet été et me confirme qu’il est très agréable. Le lin laisse bien respirer, ce qui est parfait quand il fait chaud.
J’espère que cet article vous plait, n’hésitez pas à me laisser un petit commentaire ! On se retrouve très vite pour un nouveau post, en attendant comme toujours prenez soin de vous 🙂
La Tricomtoise.
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Real Easy Raglan, round 2 : version Pokémon !
Bonjour, tout le monde !
Voilà plus d’un mois que je ne vous avais pas posté un article 100% tricot, entre les vacances et mes derniers posts qui portaient sur d’autres sujets. Alors je suis plus que ravie de vous proposer aujourd’hui de découvrir un de mes tous derniers projets terminés, un pull ultra coloré et fun que j’ai pris beaucoup de plaisir à tricoter. Je vous souhaite d’avance une bonne lecture 🙂
Pour ce nouveau projet, je suis partie d’un patron que je connaissais déjà. Il s’agit du Real Easy Raglan, un pull que je vous ai déjà présenté sur le blog il y a quelques mois, lorsque j’ai tricoté une première version pour mon compagnon. Ce patron de Maker Maker est parfait si vous voulez un bon pull basique dans votre garde-robe ou si vous débutez le tricot en circulaire. Avec ses instructions simples, précises et claires, je le trouve vraiment très bien, si vous tricotez en anglais. J’ai tendance à préférer pour moi les pulls avec de la texture ou des éléments originaux (manches bouffantes, rangs raccourcis, pinces poitrine…), mais c’est ce modèle que j’ai choisi de tricoter lorsque j’ai craqué pour une collection de chez Bulbe Bizarre dont le thème a été un gros coup de cœur. Car pour pouvoir mettre en avant toutes les couleurs et nuances des fils, partir sur un basique me paraissait une bonne idée. De plus, ce patron peut facilement se décliner pour s’adapter à vos envies.
Mais revenons-en à Bulbe Bizarre ! Je voyais passer depuis un moment sur Instagram les superbes fils de Bulbe Bizarre, avec ses coloris super fun et originaux. Je pense que vous l’avez compris en suivant mon blog ou mon compte instagram, la couleur, c’est mon truc. J’adore porter des vêtements colorés, des motifs, des rayures. Ce n’était qu’une question de temps avant que je ne craque pour ses fils.
C’est lors de l’annonce d’une collection spéciale Pokémon que j’ai officiellement (vous me pardonnerez l’expression) craqué mon slip. Pokémon, je vous en ai déjà parlé sur le blog, a une place toute particulière dans mon cœur. Je fais partie de la génération des enfants qui ont découvert Pokémon lors de l’arrivée de l’anime et des jeux en France. Je joue toujours à ma Game Boy Color et je garde précieusement ma peluche Pikachu.
La collection comprenait trois coloris aux noms des trois starters de la première génération : Bulbizarre, Salamèche et Carapuce. Il y a avait aussi un coloris bonus pour le kit chaussettes, mais je me suis concentrée sur les starters. J’ai été séduite par les couleurs vives des fils, qui reprennent assez bien les nuances des différents Pokémon. J’ai commandé un écheveau de chaque coloris avec en tête l’idée de m’en faire un pull.
Depuis un moment, je tricote pas mal de projets qui nécessitent d’être concentrée et de réfléchir un peu, donc j’avais envie d’un projet tricot zéro prise de tête. C’est pour cela que je suis partie sur le Real Easy Raglan, car il est vraiment simple à suivre, on est dans une mer de jersey. Afin de pouvoir avoir les trois coloris, des rayures s’imposaient : tous les dix ronds, je changeais de couleur.
J’ai tricoté en aiguilles 3mm pour les côtes et 3.75 pour le corps. J’ai fait quelques modifications par rapport au patron de base, tricoté en taille XL : tout d’abord, j’ai raccourci les manches pour en faire des manches courtes, au niveau du coude. Un petit effet bouffant, en faisant des diminutions avant les côtes, ajoute un peu de volume. Pour le corps, je l’ai raccourci de quelques centimètres, et j’ai également augmenté la longueur des côtes pour obtenir environ 9cm.
Je suis très contente du résultat obtenu. J’aurais aimé que le pull soit un poil plus près du corps pour un effet plus rétro (j’aurais pu tricoter la taille L pour cela, mais j’avais peur que ce soir trop serré : au final, j’aurais pu), mais à l’exception de ce point, je trouve que le pull est exactement comme je l’imaginais. Les couleurs sont super vives et le fil est top à tricoter !
J’espère que cet article et le pull vous plait, n’hésitez pas à me laisser un commentaire. On se retrouve très vite pour un nouvel article, en attendant prenez soin de vous ! 🙂
La Tricomtoise
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Le Labyrinthe Tim Burton – retour sur l’exposition.
Bonjour, tout le monde !
Je suis très heureuse de vous retrouver aujourd’hui pour un article un peu spécial, qui ne portera pas sur le tricot ou la couture, mais sur une exposition qui vient tout juste de se terminer à Paris : il s’agit de l’exposition « Tim Burton, le Labyrinthe », qui s’est récemment tenu à la Villette. J’en avais parlé sur mon instagram au moment de ma visite, sans vous dévoiler le contenu de l’exposition, et j’attendais qu’elle s’achève pour vous faire, comme pour l’exposition Mugler, un petit retour. J’espère que l’idée vous plaira ! Bonne lecture à vous ! 🙂
Organisée à la Villette, l’exposition s’est tenue du 19 mai au 20 août. Ce n’est pas la première exposition consacrée à Tim Burton à avoir lieu en France, en effet la Cinémathèque lui avait déjà rendu hommage il y a maintenant plusieurs années (en 2012 ! J’avais pu y aller, c’était un très bel événement). Cette fois, une mise en scène différente, et assez originale, proposait de découvrir le travail du réalisateur : un labyrinthe.
Je me suis rendue à l’exposition avec mon conjoint, qui aime bien Tim Burton, mais sans plus. De mon côté, sans être une fan absolue comme j’ai pu l’être plus jeune, j’apprécie énormément son univers et j’avais vraiment envie de découvrir l’exposition, dont le concept me plaisait beaucoup: le visiteur était invité à découvrir le travail du réalisateur en passant de salle en salle comme dans un labyrinthe, avec des portes à choisir. Certaines salles, sur ses œuvres majeures, étaient obligatoires (on tombait forcément dessus), d’autres nécessitaient d’emprunter une porte spécifique. Ce qui fait qu’il n’était pas possible de voir toutes les salles, à moins de prendre un billet un peu plus cher.
Je vous avoue qu’on a vu pas mal d’avis très négatifs en ligne avant de faire la visite, ce qui nous a fait un peu peur, mais vraiment nous avons beaucoup aimé notre découverte du labyrinthe. Déjà l’extérieur nous a mis dans l’ambiance : une sorte de chapiteau façon cirque creepy, très chouette ! Le visuel est le gros point fort de l’exposition. Chacune des salles propose une immersion dans un univers précis, par des projections ou décorations murales, des ambiances sonores et bien sûr des pièces exposées : beaucoup de dessins de Tim Burton, mais aussi et surtout des reproductions de personnages cultes dans les tenues des films. Edward, Jack, Sally, les personnages d’Alice au pays des merveilles ou encore Willy Wonka.
J’ai beaucoup aimé le fait de pouvoir voyager d’un univers à l’autre et d’être plongée dans les films que je connais si bien. Voir les costumes de près était un vrai plus. J’ai pu admirer tous les détails, par exemple sur la robe de la Reine de coeur, ou sur celui du Chapelier Fou. Je ne fais pas de cosplays, mais je n’ai pas pu m’empêcher aux cosplayers qui ont dû beaucoup aimé cet élément de la visite. On pouvait faire tout le tour des différents personnages pour les voir sous tous les angles, c’était top !
L’exposition mêlait très bien différents aspects de la carrière de Tim Burton, que ce soit son travail de réalisateur, mais aussi d’écriture, de dessin… Ce par le biais des petits textes explicatifs ou par les illustrations ou vidéos exposées.
Nous avions pris le billet classique, donc on savait que nous ne pourrions pas faire toutes les salles (il est bien précisé à l’entrée que nous ne pouvons pas retourner en arrière), mais nous sommes tombés sur un staff super sympa qui nous a laissé voir deux salles que nous n’avions pas vues. C’était vraiment très gentil de leur part !
Personnellement, pour avoir fait cette exposition et celle de la Cinémathèque, je trouve objectivement que celle de la Cinémathèque était plus complète et plus dense. En revanche, j’ai beaucoup aimé le côté très ludique et surprenant de cette version : ne pas savoir ce qu’on va trouver dans la salle suivante, c’était chouette.
Notre visite a duré un peu plus d’une heure, le temps de tout lire, faire des photos, choisir les pièces. Nous avons tous les deux beaucoup aimé. Vraiment une belle exposition qui nous a plu à tous les deux !
J’espère que ce petit article vous a plu, on se retrouve dès la semaine prochaine pour parler de tricot. En attendant comme toujours prenez soin de vous et n’hésitez pas à me dire si vous avez pu voir l’exposition !
A très vite,
La Tricomtoise
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La couverture des familles, bilan !
Bonjour, tout le monde !
Je suis ravie de vous retrouver aujourd’hui pour un nouvel article un peu spécial, le bilan de la réalisation de ma version de la Couverture des familles de la Fabrique By Esther. Pendant plusieurs mois, j’ai essayé de vous proposer des petits articles pour vous montrer l’avancée de cette couverture au crochet parfaite pour utiliser des restes de pelotes, et maintenant qu’elle est finie, j’avais envie de vous proposer un bilan de ce projet. En espérant que l’article vous plaise, je vous souhaite une bonne lecture !
Lorsque je suis tombée sur le challenge organisé par La Fabrique By Esther (alors la Fabrique de Pins), sur instagram, j’ai tout de suite été emballée par le principe. Réaliser un carré au crochet par semaine, avec des points différents, voilà une chouette idée. Le résultat (52 carrés, soit un an de crochet) promettait une couverture de belle taille. En plus, ce projet présentait deux avantages non négligeables à mes yeux.
Tout d’abord, l’opportunité pour moi de découvrir de nouveaux points au crochet et de m’améliorer dans ce loisir créatif. Si j’aime faire du crochet, je reconnais aussi n’y être pas franchement très bonne. Depuis que je pratique le crochet, je fais toujours un peu le même type de points ou de projets. C’était l’occasion parfaite d’explorer le crochet autrement.
Ensuite, pouvoir utiliser des fins de pelotes qui trainent dans mes placards. Comme tout le monde, je me retrouve régulièrement avec des restes après mes projets, dont je ne sais pas toujours quoi faire. Avec 52 carrés à réaliser, je savais que j’allais faire du vide dans mon stock !
Je ne vais pas revenir en détails sur les différents points utilisés pour cette couverture car j’ai pu vous faire des articles dessus au fur et à mesure de mon avancée. Mais si je dois faire un bilan au niveau technique, je dois dire que le gros point fort a été pour moi d’explorer le crochet et de tester plein de choses que je ne connaissais pas. La seule chose que je n’ai pas réussi a été de tester le crochet en mode jacquard avec plusieurs couleurs, car malgré quelques tentatives, je n’y suis pas arrivée. Je pense que j’ai besoin d’un cours physique pour ça. En revanche, je remarque quand même que mon niveau s’est amélioré progressivement. Ma tension est meilleure que lorsque j’ai commencé et j’arrive mieux à compter mes points et mes rangs. J’ai découvert des points sympas, que j’espère exploiter dans de futurs projets.
Pour ce qui est de mon second espoir, celui de vider mon stock, ça a été une réussite absolue. Je n’ai pas cherché à faire quelque chose de coordonner en terme de couleurs, j’ai surtout utilisé ce que j’avais dans mes placards. J’ai pu finir une quantité assez impressionnante de pelotes, et me faire de la place. Et j’apprécie d’avoir des petits souvenirs des différents projets que j’ai pus tricoter par le passé. En regardant la couverture, je me rappelle de ce que j’ai fait, de quand…
Une fois les carrés terminés, je suis passée à l’assemblage. Je suis partie sur une méthode que j’aime bien pour faire un assemblage quasi invisible au crochet, celui de joindre mes carrés avec un fil de couture, très fin mais solide. Cette méthode me vient de vêtements vintage au crochet que j’ai pus voir et dont la couture était réalisée ainsi. C’est au moment de l’assemblage que je me suis aussi rendue compte d’un vrai problème : j’ai perdu une partie de mes carrés (sept) que je ne suis toujours pas parvenue à retrouver. Je pense que j’ai égaré ces carrés lorsque j’ai déménagé l’été dernier. Ils doivent bien être quelque part, mais où? J’ai donc fait sans. Pour finir, j’ai ajouté une bordure pour un fini bien propre.
Même s’il manque des carrés, même si le résultat n’est pas parfait et que je suis loin d’être une experte en crochet, je suis très heureuse du résultat obtenu. La couverture qui est désormais la propriété de Tao, notre petit chat à trois pattes, est pleine de couleurs. C’est un challenge que je n’étais pas sûre de terminer : y être arrivée est une belle satisfaction.
Et voilà, j’espère que cet article vous plait ! N’hésitez pas à me laisser un petit commentaire et à me dire si vous aussi, vous avez participé à ce projet. On se retrouve très vite, en attendant prenez soin de vous 🙂
La Tricomtoise.
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Barbie : mes tenues pour voir le film !
Bonjour, tout le monde !
Je suis très heureuse de vous retrouver aujourd’hui après quinze jours d’absence (petites vacances estivales)! Pour cette reprise, quoi de mieux que de la couleur et du fun? A moins de vivre dans une grotte, vous avez sans aucun doute entendu parler de la sortie du film Barbie, qui fait un carton en France et à l’international. J’ai attendu ce film avec impatience pendant des mois, au point de préparer non pas une, ni même deux, ni même trois, mais quatre tenues qui en sont inspirées. Aujourd’hui, je vous propose d’en découvrir trois (la quatrième n’est pas encore complétement finie). En espérant que cet article vous plaise, je vous souhaite une bonne lecture !
1 – Hi Barbie !
Pour commencer, voici la tenue que j’ai portée lorsque je suis allée voir l’avant-première du film. Il faisait particulièrement chaud à ce moment-là (plus que maintenant, c’est sûr), et j’avais initialement prévu de porter une tenue inspirée par le look cowboy que l’on voit dans le film. Mais ce look ne se prêtait pas à la météo, j’ai eu honnêtement peur de dégouliner de sueur avant même d’arriver au cinéma, et j’ai donc décidé quelques jours avant de porter une autre tenue que je souhaitais réaliser à un moment ou à un autre : il s’agit d’une tenue inspirée par le look de plage en vichy rose portée par Barbie, avec son joli effet cœur dans le dos.
Pour ma version, je suis restée sur du vichy rose, et sur un esprit plage, avec une combinaison tirée du patron Jane Set de chez Charm Patterns by Gertie. Ce patron, déjà présenté dans un précédent article, est vraiment top en raison des multiples options qu’il propose. Je suis partie sur la version combi-short, en effectuant quelques modifications. Tout d’abord, pour les bretelles, j’ai décidé de les remplacer par des bretelles nœuds, plus faciles à ajuster selon moi. Pour le bas, comme il est beaucoup plus court que ce que j’ai l’habitude de porter, il a fallu trouver un moyen d’allier confort, pratique et esthétique. D’où le short, avec lequel je suis plus à l’aise qu’une minijupe. Mais pour garder la référence au look dont je m’inspire, j’ai rajouté par dessus une petite jupe amovible, qui se ferme sur le côté par un nœud.
Personnellement, j’ai beaucoup ce look. Le résultat est très rétro, tout en gardant le côté Barbie. Un succès donc !
2 – Suburban Shopper Barbie.
Pour mon second look, je l’ai préparé pour une occasion spéciale : je suis retournée voir le film avec mon amie Sophie et nous avons donc décidé de réaliser des tenues basées sur des vraies Barbie. Elle a choisi Poodle Parade Barbie et de mon côté, j’ai sélectionné ma Barbie préférée : la Suburban Shopper. Il se trouve que j’ai en ma possession une reproduction de cette robe, sortie par la marque Unique Vintage il y a quelques années. Je l’adore mais malheureusement, après plusieurs années à la porter, elle commence à montrer des signes de fatigue. Je suis donc repartie de cette base pour ma création, en utilisant le patron de la robe Night & Day de chez Charm Patterns by Gertie. J’avais déjà cousu une première fois cette robe, au succès un peu mitigé. Une première tentative qui m’a permis de faire des ajustements sur cette seconde version : cousue en coton bleu épais des Coupons de Saint Pierre, cette robe utilise la taille 14 pour le haut, et la taille 16 pour la jupe. J’ai ainsi obtenu un haut bien plus ajusté que précédemment, même si je pense que je peux encore la modifier un peu pour un résultat encore plus optimal. Cette robe m’a également permis de tester un élément encore inexploré de ma machine, à savoir ses points de broderie décoratifs. C’était mon premier essai, donc un peu irrégulier (il faut trouver le bon rythme pour entrainer le tissu) mais honnêtement je suis contente du résultat !
3 – I’m just Ken.
Pour finir, je ne pouvais pas passer à côté de l’occasion de coudre un look Ken. Grande fan de Ryan Gosling depuis des années, j’ai adoré sa prestation dans le film. Tout comme Barbie, il a droit à des looks fabuleux. Evidemment, faire son manteau Mojo Dojo Casa House, c’était un peu too much, alors je suis partie sur un look mélangeant plusieurs scènes du film. Déjà, pour le bas, j’ai repris mon jean taille haute que j’adore et qui fait écho à l’ensemble total jean porté par Ken dans le film. Pour le haut, en plus d’un joli t-shirt Barbie, je me suis cousue une blouse Cali de chez Treize Coquelicot (oui, encore, promis c’est la dernière pour un moment) inspirée de la tenue plage de Ken, avec ses rayures. J’ai utilisé ma chute de ma robe Suburban Shopper pour la majorité de la blouse, avec une partie rose pour le haut du dos. Pour encore plus de rose, j’ai utilisé des boutons roses et des rubans décoratifs pour le bas des manches et de la blouse. J’adore le look qui fait très 80/90, et c’est très confortable !
Et voilà, c’est tout pour aujourd’hui ! J’espère que cet article vous plait, n’hésitez pas à me laisser un petit commentaire avec vos impressions. Je vous retrouve très vite pour un nouvel article, en attendant prenez soin de vous ! 🙂
La Tricomtoise.
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Ananke – Yarnflakes.
Bonjour à tous !
Soyez les bienvenu(e)s sur La Tricomtoise pour un nouvel article. Je suis très heureuse de vous retrouver aujourd’hui pour vous présenter un nouveau projet récemment terminé, dans le cadre d’un test pour la designeuse Yarnflakes. C’est mon deuxième test pour Yarnflakes, après il y a quelques mois le t-shirt Sintara. Cette fois encore, il s’agit d’un haut parfait pour le printemps et même l’été, un débardeur portant le nom d’Ananke. Je vous laisse découvrir ma version en espérant que l’article vous plaise ! 🙂
Ananke est un débardeur à bretelles qui se tricote du bas vers le haut, en deux temps : on commence par tricoter en circulaire, avec une belle bande d’un motif chevron qui fait son originalité et qui est plus simple à réaliser qu’il n’y parait. On poursuit en jersey jusqu’à l’emmanchure où on divise alors le travail pour tricoter devant et dos séparément. Le top comprend également des pinces pour la poitrine, une finition en i-cord pour l’emmanchure, le col et les bretelles, et un col en V. Destiné à être porté quand il fait chaud, il est recommandé d’utiliser des fils appropriés, comme du coton, du lin…
Personnellement, j’ai décidé de rester sur une valeur sûre, du chanvre, en travaillant à nouveau la Pernelle de chez Natissea, en coloris Framboise. C’est mon troisième projet en Pernelle de l’année, mais j’adore ce fil qui est super agréable à porter lorsqu’il fait chaud. Je suis partie sur le coloris Framboise car je le trouve magnifique. Le tombé de la Pernelle sur ce débardeur est top, car très fluide, mais le motif ressort très bien avec ce fil.
Pour ma version, j’ai utilisé environ 700m de Pernelle, soit 3.5 écheveaux. J’ai tricoté la taille 6, parfaite pour moi car le débardeur tombe bien, un peu lâche sans être trop baggy : je pense que c’est dû au choix du fil car la plupart des versions des autres testeuses sont plus près du corps. Nous avons utilisé des fils assez différents, donc n’hésitez pas à aller voir les résultats sur Ravelry !
J’ai énormément aimé tricoter ce projet. Déjà parce que, comme vous le savez si vous suivez mon blog, je suis en train d’étoffer ma garde-robe printemps-été en tricot, donc ce projet est parfait pour cet objectif. Le design est vraiment très sympa, avec la bande en chevron. J’ai légèrement modifié cette bande en enlevant une des répétitions – il s’agit de ma seule modification par rapport au patron.
Ce que j’aime beaucoup chez Yarnflakes et qu’on retrouve aussi dans ce patron, c’est l’attention aux détails, et particulièrement aux finitions : par exemple, le patron propose d’inclure des pinces poitrines pour avoir un débardeur plus ajusté. Ayant une assez forte poitrine, j’ai beaucoup aimé ce détail subtil mais qui permet d’avoir un tombé un peu plus flatteur.
Gros coup de cœur aussi pour la finition des bords en i-cord, que ce soit pour les bretelles, le col ou l’emmanchure. J’ai jusqu’à maintenant travaillé l’i-cord en l’appliquant après coup sur mes tricots, pour faire des finitions propres; c’était la première fois que je le travaillais en même temps, et j’adore le résultat, très propre. Je pense que pour les prochaines fois que j’utiliserai cette technique, j’essaierai de tricoter un peu moins serré. Un coup de main à prendre, mais le résultat est top !
Autre point fort: le fait de pouvoir essayer le tricot en cours de route pour ajuster au mieux les bretelles. j’ai ainsi pu juger facilement du bon endroit où les arrêter.
En somme, je suis très contente du résultat. J’ai porté le débardeur plusieurs fois depuis que je l’ai terminé et je suis vraiment trop bien dedans. Je ne peux que vous le recommander !
J’espère en tout cas que cet article vous plait ! On se retrouve dans deux semaines (je prends une petite semaine de vacances la semaine prochaines) pour un nouvel article, en attendant comme toujours prenez soin de vous 🙂
La Tricomtoise
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Lake Reed – Sidispinnt
Bonjour à tous !
Je suis ravie de vous retrouver aujourd’hui sur le blog pour un nouvel qui, si je suis honnête, n’est pas vraiment de saison. En effet, avec les chaleurs du moment, l’hiver nous parait loin, tout comme le froid. Ce n’est pas tellement la période des bonnets, mais j’ai tricoté il y a déjà un petit moment mon bonnet pour l’hiver prochain, que je vous propose de découvrir dans cet article.
Le Lake Reeds est un bonnet désigné par Sidispinnt, une designeuse qui propose sur Ravelry de nombreux patrons de pulls et accessoires divers et variés. On y trouve beaucoup de torsades et de motifs texturés élégants. J’ai découvert son travail grâce au podcast Fruity Knitting, que j’adore, et dans lequel Madeleine présentait sa version du Lake Reed. J’ai aussitôt eu un coup de coeur pour ce bonnet.
Le patron est disponible gratuitement sur Ravelry – le design est un élégant combo de torsades encadrées par des côtes torses. Il se marie bien avec de nombreux styles et peut plaire à bon nombre. La construction est assez classique : on commence par le bas du bonnet, avec une bonne longueur de côtes pour l’élasticité et un bon maintien du bonnet. Une fois la longueur obtenue, on passe sur les motifs à répéter jusqu’aux diminutions.
Pour ma version, j’ai utilisé les trois quarts d’une pelote de MSW sport de chez Yarn by Simone en Pink Lady For Ever, qu’il me restait de mon pull tricoté récemment. J’adore la couleur et avec les jours gris l’hiver, je me suis dit qu’un rose éclatant comme celui-ci apporterait du peps.
Je vous avoue qu’en voyant le motif, j’ai d’abord cru qu’il serait compliqué à réaliser, surtout sur une petite surface comme un bonnet, mais pas du tout. Il est beaucoup plus simple qu’il n’en a l’air. Tricoté en 5mm, le bonnet monte aussi très vite. C’est un projet parfait pour utiliser des restes de pelote.
En ce qui me concerne, j’ai fait quelques modifications au bonnet pour l’adapter à ma tête (comme il est taille unique, c’est un paramètre à prendre en compte). Déjà, j’ai raccourci la bande de côtes de 2cm, soit 8cm au lieu de 10, tout simplement car j’ai un front pas forcément très haut et des lunettes géantes, donc avec un rebord trop long, ça m’aurait posé problème. De même, j’ai tricoté une partie en mois sur les répétitions du motif principal, car je voulais un bonnet plutôt ajusté : avec les indications du patron, l’effet sur moi aurait été plutôt celui d’un bonnet un peu slouchy, mais je n’aime pas ça du tout.
Comme je l’ai indiqué plus haut, le patron est gratuit et disponible sur Ravelry, en anglais ou en allemand. Selon moi, ce projet est top si vous voulez vous mettre au tricot en anglais. Car en plus d’être assez facile à tricoter (les torsades sont honnêtement assez simple pour un résultat très élaboré), le patron couvre de nombreuses techniques : les côtes, les torsades gauche/droite, les côtes torses, les diminutions… En un projet, vous couvrez pas mal de choses, ce que je trouve vraiment bien !
Pour ce qui est du résultat, je suis honnêtement très contente de ce bonnet. Il est ultra moelleux grâce à la laine mais aussi au motif qui lui apporte une belle dimension, et les torsades sont vraiment belles. Je sais que j’aurai plaisir à le sortir cet hiver, il est super agréable à porter. Je ne peux que vous recommander ce patron si vous cherchez un bonnet à tricoter pour cet hiver !
J’espère en tout cas que cet article vous plait, n’hésitez pas à me laisser votre retour en commentaire, je vous réponds toujours avec plaisir. On se retrouve très vite pour un nouvel article, en attendant prenez soin de vous.
La Tricomtoise.