-
Ma première banane – Ma petite mercerie.
Bonjour, tout le monde !
Je suis très heureuse de vous retrouver sur le blog pour un nouvel article. Si vous êtes fréquemment sur Instagram, vous aurez sans doute vu passer de nombreuses bananes cousues dans toutes les couleurs et toutes les tailles. La banane est indéniablement devenue un incontournable, mais je n’avais jamais vraiment eu envie de m’en faire une, étant plutôt team sac en bandoulière. Mais j’ai récemment reçu une petite commande de ma maman, qui avait envie d’une banane pour sa fête. Je me suis donc pliée avec plaisir à cet exercice et je vous propose de découvrir aujourd’hui le résultat. En espérant que cet article vous plaise, je vous souhaite une bonne lecture ! 🙂
Il est assez facile de trouver des tutoriels et patrons pour réaliser des bananes sur internet ; j’ai choisi de faire la version de Ma Petite Mercerie, car plusieurs de mes amies l’ont utilisée, avec succès, grâce au pas à pas détaillé et à la vidéo explicative disponible sur YouTube. Cette banane en particulier est disponible en deux tailles : la classique et une version XXL. Ma maman a choisi la version classique, qui mesure un peu plus d’une trentaine de centimètres.
Pour le tissu, j’ai respecté les choix de ma maman : un velours vieux rose pour l’extérieur, un coton gris perle pour l’intérieur. La sangle est elle aussi grise avec des paillettes rose gold, qui vont bien avec la boucle et la petite étiquette qu’elle voulait. On complète avec une fermeture éclair et le tour est joué ! Dans mon cas, j’ai trouvé l’intégralité des fournitures à la Mercerie Mimosa, à Dijon : si vous habitez dans les environs et que vous voulez faire une banane, on y trouve tout ce qu’il faut !
J’avoue que j’appréhendais un peu la réalisation de cette banane, sans vraiment savoir pourquoi. Je pense que c’est parce que même si j’ai déjà eu l’occasion de faire des accessoires, j’ai très peu travaillé avec des sangles ou boucles, j’avais donc un peu peur de cette étape.
Au final, j’ai beaucoup aimé coudre la banane. Je me suis servie de la vidéo de Ma Petite Mercerie, que j’ai trouvée très bien faite dans son ensemble, avec des explications claires (même si j’aurais aimé un peu plus de détails sur certains moments, comme la fameuse installation de la boucle : je me suis trompée et j’ai dû aller voir un autre tuto pour y arriver) et bien illustrées. C’était globalement une réalisation assez facile et rapide (il ne m’a fallu qu’une après-midi pour faire toute la partie couture), et je pense que si vous avez des notions de couture, vous devriez pouvoir vous en sortir, l’étape la plus compliquée étant la pose de la fermeture éclair proprement sur l’arrondi.
Le résultat est vraiment top et correspond à ce que le patron promet. Ma mère est ravie de sa banane et je suis très satisfaite du résultat aussi, qui fait bien soigné. La possibilité de pouvoir personnaliser à l’infini sa banane, entre les choix de tissus, de couleurs, de sangles et des différents éléments est un vrai plus. Mon seul bémol est que le patron recommande 1m de sangle, que je trouve un peu limité si vous avez de la poitrine ou si vous avez une bonne carrure. Dans le cas de ma maman, ça passe, mais j’aurais tendance à prendre plus 1m20 ou 30 si je devais refaire ce projet.
En parlant de le refaire, je me tâte désormais à faire une seconde banane, cette fois pour moi. Je trouve l’idée d’avoir ses affaires accessibles facilement devant soi très pratique, et avec un bébé bientôt là, ça peut être pas mal du tout !
En tout cas, si la banane fever vous tente, je vous recommande ce patron sans hésiter car il tient ses promesses !
J’espère en tout cas que cet article vous plait, n’hésitez pas à me laisser un petit commentaire avec votre retour, je vous répondrai avec plaisir. On se retrouve très vite pour un nouveau post, en attendant comme toujours prenez soin de vous 🙂
La Tricomtoise.
-
Le Bazar #13.
Bonjour, tout le monde!
Soyez les bienvenus sur la Tricomtoise pour un nouvel article. Au menu du jour, un petit Bazar : dans ces articles, je vous présente des petits projets que j’ai pus réaliser mais pour lesquels un article complet n’aurait pas trop d’intérêt. Pour ce 13ème numéro (déjà !), je vous propose de la couture et du crochet. En espérant que cet article vous plaise, je vous souhaite une bonne lecture !
Couture : le sac Big Coup de cœur de Le Dressing de Cindy.
Si vous faites de la couture et que vous passez du temps sur les réseaux sociaux, vous connaissez sans aucun doute le Dressing de Cindy. Depuis plusieurs mois, elle propose régulièrement, en plus de son contenu couture habituel, des patrons gratuits de vêtements. Mais en ce qui me concerne, c’est un accessoire qui a attiré mon attention : le sac Big Coup de Cœur, qui porte parfaitement son nom en raison de sa forme et de sa taille. Patron lui aussi gratuit, il comprend plusieurs options (froufrous, poche plaquée en forme de cœur) pour le customiser selon vos envies.
Pour ma version, j’ai choisi de partir sur un duo très girly : un velours côtelé vieux rose et un coton blanc avec des petits motifs de cœurs rouges pour rester dans le thème. J’ai acheté mes fournitures à la Mercerie Mimosa et j’ai utilisé le coton pour la doublure et la poche plaquée. C’est un projet assez intuitif et simple à réaliser, qui nécessite de bien travailler les arrondis pour être sûr d’avoir la plus belle forme possible.
J’ai ajouté un petit bouton décoratif et un ruban avec mon coton pour l’accessoiriser un peu et j’adore le résultat final. Je me sers beaucoup de ce sac car mine de rien, on peut y mettre pas mal de choses et il est en plus vraiment chouette, une belle pièce !
Crochet : Amigurumi.
Lorsqu’on parle de crochet, je dois dire que j’aime particulièrement faire des amigurumi, même si j’en fais peu souvent. Faire de petits personnages me plaît beaucoup, surtout quand il s’agit de Pokémon ou personnages que j’apprécie. C’est le cas de l’ours Rilakkuma, personnage de San-X, dont j’adore le côté super chill. Il y a plusieurs mois, j’ai trouvé lors d’un salon de loisirs créatifs un kit pour réaliser ce personnage en crochet, en partenariat avec So Croch. Le petit plus : il arbore une tenue qualifiée de parisienne, avec une petite casquette et une salopette trop mignonne.
Le kit est très complet, avec un vrai crochet (un plus : souvent ce genre de kits contient des crochets en plastique mous pas très pratiques), des marqueurs, les différents fils, du rembourrage et les instructions. Je me suis beaucoup amusée sur ce projet, et je suis assez fan du résultat, notamment de la peluche en elle-même : j’ai bien travaillé ma tension et je le trouve très mignon. Je suis un peu moins satisfaite de la salopette, car elle est très grande (ça ne se voit pas forcément sur la photo). Je pense que c’est car j’ai pas mal relâché ma tension, les indications conseillant de ne pas travailler trop serré. Mais malgré ce léger bémol, je suis conquise et je recommande ce kit sans hésitation.
Crochet : une décoration mortelle !
Pour conclure, je voulais vous montrer un récent projet crochet que j’ai beaucoup aimé faire. Mon père, grand fan de hard rock et de métal, est connu dans notre famille pour ses mille et uns accessoires tête de mort. Bagues, colliers, t-shirts, mugs, décorations, du moment qu’il y a une tête de mort, il est content. J’ai donc eu envie de lui faire une petite surprise maison pour la fête des pères, avec cette décoration murale en crochet.
Je suis tombée sur le patron via Pinterest et j’ai vu plusieurs tutoriels différents. J’ai suivi celui-ci et je suis partie sur un combo assez fun, noir et blanc cassé en Hamilton Tweed de BC Garn, que je n’avais pas encore eu l’occasion de tester. J’ai bien fait attention à ma tension pour un résultat optimal, et après blocage j’ai rajouté une sangle et des franges.
Mon père a adoré et je suis personnellement ravie du résultat que je trouve super marrant. En crochet de 5mm ça donne quand même une bonne taille, et c’était au final assez rapide à faire. Franchement sympa !
Et voilà, c’est tout pour aujourd’hui ! J’espère que ces trois petits objets vous plaisent, n’hésitez pas à me laisser un commentaire avec votre réalisation préférée, je vous répondrai avec plaisir. On se retrouve très vite pour un nouvel article, en attendant comme toujours prenez soin de vous !
La Tricomtoise
-
Le châle Hellébore.
Bonjour, tout le monde !
Soyez les bienvenus sur la Tricomtoise ! Je suis très heureuse de vous retrouver en cette nouvelle semaine pour vous présenter mon dernier projet tricot terminé, une première sur le blog : un châle. Et pas n’importe quel châle, le Hellébore.
Si j’aime plutôt bien tricoter des écharpes, je dois avouer que les châles ne sont pas vraiment des choses que je réalise souvent. J’en ai déjà fait un au crochet il y a plusieurs années, et un au tricot, tout simple, pendant le premier confinement.
Pour les fêtes, ma maman m’a offert le kit du Poséidon, un pull Alice Hammer en fil de chez Natissea , j’ai également reçu le patron du Hellébore : j’ai tout de suite craqué sur ce design, avec le très beau motif semis qui donne un effet ajouré élégant. Je n’ai donc pas hésité longtemps avant de craquer sur trois écheveaux de Pernelle de Natissea pour réaliser ce châle.
Chez Natissea, on trouve plusieurs gammes de fibres végétales, comme du coton, du lin ou du chanvre. Pour le Hellébore, deux fils sont recommandés: le Linaé (un mélange lin/coton) et le Pernelle, un fil 100% chanvre. Mon choix s’est porté sur la Pernelle, car j’avais vraiment envie de tester du chanvre.
Vous le savez peut-être : j’ai une grande passion pour le violet, alors j’ai craqué pour un très beau coloris lavande.
Le châle se construit facilement : on incorpore des augmentations tous les deux rangs pour créer l’amplitude du châle et le motif semis se tricote sur huit rangs simples à mémoriser. On termine ensuite par une très belle bordure ajourée. Cette bordure permet de finir le châle en beauté tout en rabattant les mailles.
J’ai énormément aimé tricoter ce châle. Rien que la couleur m’enchantait, j’adore ce type de violet. Moi qui n’avais jamais travaillé du chanvre, ça a été une bonne découverte : c’est très différent de la laine, tant dans l’élasticité du fil que dans le toucher. J’aime beaucoup le résultat, très naturel et léger. J’ai hâte de voir comme le chanvre va évoluer dans le temps !
Je pense que ce châle conviendrait bien à une personne débutantes qui a de bonnes bases, car le patron est très clair, entre les diagrammes et les explications écrites.
En ce qui me concerne, j’ai réalisé un changement assez significatif dans ce châle, à savoir la bordure. Je pense que comme j’ai tricoté mon châle un peu trop lâche sur le début (honnêtement, ça ne se voit pas) et du coup j’ai « gaspillé » par mal de fil, donc arrivée au moment de faire la bordure, je me suis rendue compte qu’il ne me serait pas possible de faire le motif recommandé. Et comme j’ai une patience frôlant le zéro (et comme je n’avais pas très envie de laisser mon châle en attente trop longtemps), plutôt que de recommander un écheveau pour finir correctement, j’ai décidé d’improviser.
J’ai fait six rangs au point mousse en continuant les augmentations établies précédemment sur les rangs endroits, puis j’ai réalisé un rabattage au point picot pour garder quand même un peu de fantaisie.
Mais je sais que je referai un autre Hellébore pour offrir, et cette fois je ferai la bordure du patron car elle est vraiment très belle.
J’espère en tout cas vous avoir donné envie de tester ce joli châle ou des fibres végétales ; de mon côté j’ai deux autres projets avec des fils Natissea à vous présenter dans les prochains mois, j’ai vraiment eu un coup de cœur !
A très vite et prenez soin de vous !
La Tricomtoise.