• Couture,  Vetements

    Couture : je réalise mes premiers vêtements !

    Bonjour à tous !

    Je suis ravie de vous retrouver sur le blog pour un tout nouvel article. Avant d’entrer dans le vif du sujet du jour, je tenais à vous avertir que le concours spécial Un an du blog a démarré sur mon compte Instagram (@latricomtoise). N’hésitez pas à vous inscrire pour gagner l’un des deux lots disponibles, le concours est ouvert jusqu’au 15 août 2022.

    Vous le savez peut-être si vous suivez mon blog, j’apprends actuellement la couture. Je suis loin d’être une pro, mais je trouve beaucoup de plaisir dans cette activité. Pour l’instant, j’ai réalisé un bavoir, un tote-bag, et un lot de lingettes réutilisables. Motivée par mes premiers essais et par des amies couturières, j’ai décidé de me lancer dans la couture de mes premiers vêtements, à savoir deux jupes élastiquées.

    Dans ma garde-robe, je ne manque pas de robes, mais je suis un peu moins bien lotie en ce qui concerne les jupes. Il me semblait donc logique d’essayer de commencer par des jupes, non seulement car ça me paraissait plus facilement réalisable que des robes ou un chemisier, et aussi parce que ça me permettait de combler utilement un manque vestimentaire.

    Sur les conseils de Cathy de la Mercerie Mimosa, c’est vers la jupe élastiquée que je me suis tournée. Les deux jupes que je vous présente aujourd’hui sont basées sur un patron de L’atelier des gourdes, pour info !

    La première jupe, ou comment je n’ai pas été très fûtée.

    Pour ma première jupe, j’ai utilisé : un élastique argenté trouvée chez Mercerie Mimosa et du tissu vichy bleu qui vient du stock de ma belle-mère, qui coud aussi.

    On ne va pas se mentir, j’en ai vraiment bavé avec cette jupe. Les premières étapes se sont bien passées : la découpe du tissu, la couture des pièces, le surfilage au point zig-zag… Tout se déroulait sans accroc et j’avais même l’impression de m’en sortir comme une pro ! Il faut dire qu’avec le vichy, je me suis sentie aidée, les carreaux sont de très bons guides pour couper et coudre.

    Ce n’est que lorsqu’il a fallu poser l’élastique que les choses se sont corsées : déjà, j’étais restée sur du fil bleu marine, utilisé pour coudre mes pièces de tissu entre elles. Le fil bleu marine ressortait donc sur l’argenté de l’élastique, ce qui n’était pas forcément dérangeant, sauf que ma couture n’était pas, mais alors pas droite du tout. Et encore moins régulière ! Le rendu était loin d’être beau.

    Mon deuxième problème : j’avais un mal fou à coudre mon élastique sur le tube que formait ma jupe. Je trouvais le tissu difficile à manier de façon à ce qu’il reste droit.

    Et alors, le truc qui a fini de m’achever: j’avais beau recommencer encore et encore (cinq fois en tout), en tirant de toutes mes forces sur l’élastique, il me restait toujours beaucoup, beaucoup trop de tissu par rapport à mon élastique.

    Finalement, après un temps fou à m’acharner, j’ai décidé de tout mettre de côté et d’envoyer une vidéo (larmoyante, je vous l’accorde) à une de mes amies couturières (Sophie, si tu passes par là, tu as sauvé cette jupe) pour lui demander conseil et j’ai bien fait car elle a tout de suite vu que j’avais beaucoup trop de tissu. Un fait que, dans ma quête d’avoir beaucoup de volume, je n’avais pas vraiment réalisé.

    Sur ces conseils, j’ai donc défait mes coutures, aligné élastique et tissu, tiré tiré tiréééé sur mon élastique pour voir ce qu’il pouvait supporter comme tissu, et ensuite j’ai coupé l’excédent. J’ai tout recousu, j’ai changé mon fil bleu marine pour du blanc et j’ai posé l’élastique, ravie de voir que le fil ne se voyait pas du tout ainsi.

    Au final, je suis très contente de la jupe obtenue, qui m’a permis d’apprendre plein de choses, et surtout à ne pas m’emballer sur la quantité de tissu…

    La seconde jupe, cette fois c’était la bonne !

    Forte de ma première expérience et pour voir si j’avais bien appris de mes erreurs, je me suis lancée dans une seconde jupe. Le tissu, un super coton imprimé fraises de chez Dashwood Studio, vient comme l’élastique rose gold de la Mercerie Mimosa.

    Cette seconde réalisation a été bien plus simple à faire et j’en suis ravie ! J’ai commencé par mesurer la bonne quantité de tissu nécessaire, et eu envie de me challenger en ajoutant une petite poche plaquée qui, si elle n’est pas la perfection incarnée, est fonctionnelle et a eu le mérite de m’apprendre les bases de l’ajout d’une poche.

    Ensuite, j’ai ajouté l’élastique pendant que mon tissu était encore une bande et pas un tube: ça m’a grandement facilité la tâche. J’ai pu plus aisément tenir l’élastique et tirer dessus pendant que je le cousais sur le tissu. Cette technique m’a aussi permis de mettre l’élastique du premier coup, ce dont je n’étais pas peu fière ! Il ne me restait plus qu’à coudre les côtés et voilà !

    Ces deux premières expériences ont été pour moi l’occasion d’apprendre plusieurs choses très utiles. Déjà, des techniques pour poser des élastiques, prendre des mesures, faire des ourlets, faire une poche… Mais aussi, je me rends compte que comme pour le tricot, plus on pratique, plus on maîtrise. Et même si mes jupes ne sont pas parfaites, j’en suis très fière !

    J’ai hâte de poursuivre mes aventures en couture et j’espère que vous continuerez à les suivre ! On se retrouve très vite pour un nouvel article, en attendant comme toujours prenez soin de vous ! 🙂

    La Tricomtoise

  • Autres

    1 an de La Tricomtoise !

    Bonjour, tout le monde !

    Je suis très heureuse de vous retrouver aujourd’hui sur le blog pour un article un peu particulier : une célébration du premier anniversaire du blog !

    Le 7 juillet 2021, je postais mon tout premier article, sans vraiment savoir si j’arriverais à tenir avec régularité ce blog. Un an plus tard, il est temps de faire un petit bilan.

    J’ai ouvert ce blog avec beaucoup d’appréhension : en effet, j’ai eu une expérience passée avec un blog littéraire que j’ai tenu pendant plusieurs années et qui avait fini par me dépasser en terme d’investissement. J’avais peur de me lasser de La Tricomtoise très vite et surtout de ne rien avoir à vous proposer.

    Finalement, un an après, je me rends compte que mes craintes n’étaient pas fondés. Que ce soit sur le blog ou sur le compte Instagram de la Tricomtoise, je n’ai que des interactions positives et j’adore échanger avec vous. Le blog m’a aussi permis de me libérer créativement et me pousse à sortir de ma zone de confort pour chercher de nouvelles choses à vous proposer : je me suis mise aux chaussettes, au tricot circulaire, j’ai testé des techniques nouvelles…

    J’ai aussi eu envie de me lancer dans d’autres activités, comme le crochet ou la couture, et vous en parler me plait beaucoup. Même si ce blog reste avant tout un blog tricot, il me permet de m’exprimer sur tout ce que j’aime en loisirs créatifs. Les seules barrières qui existent sont les miennes.

    Ce blog m’a aussi motivée à sortir un patron, ce que je n’imaginais pas possible auparavant. J’ai rencontré pleins de chouettes personnes grâce au tricot, et c’est un vrai épanouissement.

    Qu’attendre alors de la suite?

    Déjà, je souhaite continuer à m’investir dans ce blog et dans le compte instagram: j’aimerais arriver à garder la même fréquence de publication car ce rythme me va bien. Je souhaite aussi poursuivre ma découverte et mon apprentissage plus intensif du tricot, car j’ai conscience d’avoir pleins de techniques à apprendre, c’est infini !

    Je vais également continuer de diversifier mon contenu, tant dans les techniques (couture, crochet, broderie) en gardant le tricot comme priorité, que dans les articles. J’ai récemment mis en place le « Bazar » et j’espère pouvoir trouver d’autres idées de contenu à vous proposer. Sur instagram, je m’amuse avec les reels.

    En tout cas, c’est avec bonheur que je vous retrouve chaque semaine sur le blog et j’espère continuer longtemps. Pour fêter l’anniversaire du blog, un concours arrivera dimanche sur le compte instagram !

    On se retrouve la semaine prochaine pour un nouvel article, en attendant comme toujours prenez soin de vous 🙂

    La Tricomtoise

  • Tricot,  Vetements

    Snow Drop Headband – Along avec Anna

    Bonjour à tous !

    J’espère que vous allez bien et que votre semaine se passe bien ! Me revoici après une petite semaine de « vacances » : mon déménagement s’est relativement bien passé et notre nouvel appartement prend forme, même s’il reste encore quelques travaux de dernière minute et des meubles à installer. Le plus gros est fait et j’en suis très contente. Je devrais même d’ici quelques semaines avoir une partie atelier dans l’une des chambres qui nous servira de bureau, j’ai hâte !

    En attendant, me revoici avec un petit article tricot. Car même pendant les cartons, j’ai essayé de continuer mes projets créatifs. Même s’ils n’ont pas beaucoup avancé pour certains…

    Un de mes objectifs, c’est de finir un maximum de pelotes et chutes qu’il me reste, avec en parallèle mes deux gros en-cours (le Margaret Beaufort et un pull). Les petits projets sont donc absolument parfaits pour finir les chutes.

    J’ai récemment terminé une nouvelle écharpe La Claudine pour ma maman et il me restait encore de la BB Mérinos de chez Fonty, assez pour faire un petit quelque chose. Je suis tombée sur Ravelry sur le patron gratuit d’un headband d’Along avec Anna, le Snow Drop, qui collait parfaitement à ce que je cherchais.

    Ce headband, parfait pour l’automne/hiver, présente un très joli motif qui ressort très bien grâce à la demi-côte anglaise : un point qui aide aussi à apporter du moelleux en plus d’une belle texture.

    Pour la réalisation, j’ai choisi l’option de deux pelotes de Mérinos pour utiliser mes fins de pelotes, mais il est également possible de partir sur un combo mohair/mérinos. Tricoter avec les deux fils de mérinos donnent un résultat bien dense et moelleux à la fois. Des aiguilles 4 sont recommandées et je suis partie là-dessus.

    Le patron se présente comme accessible aux débutants motivés. Je suis d’accord sur ce point : le motif peut paraître impressionnant ou compliqué, mais il est en réalité très simple à réaliser. Si vous maitrisez le point mousse, le point envers et que vous regardez un tuto rapide sur la demi-côte anglaise, ce heandband est très simple à réaliser ! En plus, le patron propose des instructions écrites rang par rang et un chart.

    Moi qui ne suis habituellement pas très fan des headbands (je préfère les bonnets et bérets), je suis très contente du résultat obtenu avec celui-ci, que je porterai aux jours plus frais. Si jamais vous cherchez un patron pour vous challenger en douceur si vous débutez, celui-ci est vraiment parfait.

    N’hésitez pas à me dire en commentaire si vous avez d’autres idées pour finir les pelotes ! Je vous retrouve la semaine prochaine pour un nouvel article et le concours des un an, en attendant prenez soin de vous 🙂

    La Tricomtoise