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Punch Needle : mon premier essai !
Bonjour à tous !
J’espère que vous allez bien ! Je suis ravie de vous retrouver sur La Tricomtoise pour un nouvel article. Au menu du jour, pas de tricot, ni de crochet, ni de couture, mais une activité que j’ai découvert il y a quelques mois et que j’ai enfin pu tester : le punch needle !
Depuis plusieurs mois, le punch needle a le vent en poupe sur Instagram : j’ai souvent vu passer cette technique de broderie sur mon feed et elle m’intriguait. J’ai vu des gens faire des tapis, des sous-verres, des décorations, des coussins, le plus souvent avec une sorte de pistolet/agrafeuse ou, pour de plus petites pièces, une sorte de poinçon.
Bien évidemment, comme j’adore tester différents loisirs créatifs, surtout s’il y a de la laine dedans, le punch needle me donnait très envie. C’est en allant découvrir l’Atelier Pompon qui vient d’ouvrir à Dijon que je suis tombée sur de jolis kits pour débuter le punch needle. D’ailleurs, si vous avez l’occasion de passer à l’Atelier, n’hésitez pas: entre l’espace coworking où vous pouvez, contre un abonnement, tester différentes machines, la partie salon de thé et la boutique, il y a de quoi faire.
J’ai donc craqué sur un kit débutant de chez Kesi’Art, que je ne connaissais pas mais qui propose des kits sur différents loisirs créatifs (broderie, tricot, crochet, macramé…). On trouve aussi de la mercerie et de la papeterie sur leur site, ainsi que des tutoriels.
C’est le kit Monstera que j’ai choisi, car je trouvais le design joli et il ira bien dans la déco de notre appartement (j’ai prévu de l’accrocher quand la peinture sera faite).
Le kit est plutôt complet : il comprend tous les éléments nécessaires pour la réalisation, comme le tambour, le poinçon, les fils, le motif…Un petit fascicule d’explications nous montre pas à pas comment faire pour commencer. On se concentre, et on commence !
Qu’ai-je pensé de cette première expérience de Punch Needle?
Les points forts : déjà, j’ai bien aimé le format du kit, qui contient tout ce qu’il faut, dans un emballage qui limite au maximum les déchets. Le poinçon est de bonne qualité et propose plusieurs tailles de boucles, je sais que je vais pouvoir le ré-utiliser pour d’autres projets si je le souhaite. Le punch needle a un côté très relaxant, une fois qu’on a pris le coup de main, ça va assez vite. On se laisse même porter, c’est un peu méditatif ! Et je trouve, en tout cas pour ce kit débutant, que c’est une technique où il n’y a pas besoin de se concentrer pour obtenir un joli résultat. J’ai été assez surprise du rendu et sans être très précise, on a un beau résultat. J’ai mis plus que le temps indiqué sur la boîte (plutôt deux heures qu’une), mais j’ai adoré découvrir le punch needle !
Mes bémols : j’ai quelques petits bémols à soulever par rapport à ce kit. Déjà, mon tambour est défectueux : il manque, comme vous le voyez sur la photo, la molette pour le bloquer. J’ai pu tout de même le coincer et faire mon projet, mais c’est un peu dommage. Toujours sur le côté matériel, le feutre pour tracer le motif n’est honnêtement pas pratique du tout, sa pointe est très fine et sur une toile aussi lâche et avec des trous aussi gros, on ne voit pas le motif. Et, dernier bémol qui est pour moi le plus gros : j’aurais aimé que le tutoriel soit plus précis sur l’utilisation du poinçon. Il y a bien un QR code, qui ne marche pas, et je n’ai pas trouvé sur le site de Kesi’Art d’explications. Heureusement, j’au pu trouver sur YouTube des tutoriels, car j’ai pas du tout compris comment prendre l’outil en main et sur comment faire les points.
Au final, j’ai beaucoup aimé découvrir cette technique que je ne connaissais pas encore. Je pense que j’en referai à l’occasion car c’est très relaxant, et le concept est plutôt sympa !
Et vous, avez-vous déjà testé le punch needle? J’espère en tout cas que cet article vous plait, n’hésitez pas à me laisser un commentaire et je vous retrouve très vite pour un prochain post !
La Tricomtoise
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Commencer le tricot : mes 5 conseils pour se lancer.
Bonjour, tout le monde !
C’est avec plaisir que je vous retrouve aujourd’hui sur le blog pour un nouvel article. J’ai envie d’inaugurer une nouvelle série de posts, série que j’avais envie d’écrire depuis longtemps mais je m’étais dit qu’il existe déjà tellement de vidéos/podcasts/articles conseils autour du tricot que je n’avais pas grand chose à apporter. Et après réflexion, comme l’idée me trottait toujours en tête, pourquoi ne pas tenter cette série ?
Pour ce premier post, je vous propose de nous pencher sur les bases : débuter en tricot. Quand je rencontre des personnes qui ne tricotent pas mais que le tricot intrigue, j’entends souvent les mêmes remarques. « Le tricot, c’est difficile », « j’ai pas la patience », « je ne sais pas par quoi commencer ». Voyons donc mes conseils pour débuter en tricot, conseils amassés depuis mes propres débuts quand j’avais environ 8 ans !
1 – Choisir un premier projet à réaliser.
Lorsqu’on veut se lancer dans un nouveau loisir créatif, il n’est pas rare de se laisser emporter dans l’excitation et de s’éparpiller dans tous les sens. On peut avoir tendance à acheter d’un coup beaucoup de matériel parce qu’on a trop hâte de commencer, comme des aiguilles de toutes les tailles ou de la laine de toutes les couleurs, et très vite, on se retrouve submergé.
Beaucoup conseillent aussi de commencer par apprendre les bases du tricot (je vous en reparle un peu plus loin), avant de démarrer le moindre projet, mais je trouve que cette façon de faire peut vite se montrer décourageante pour certains : en effet, sans but final ou objet concret à finir, il n’est pas rare de se lasser et de laisser tomber les aiguilles.
Je vous encourage donc à choisir un premier projet pour vous lancer. Ce projet doit répondre à deux critères : ça doit vous plaire et ça doit rester réaliste.
Ce que j’entends par là, c’est qu’on recommande souvent de faire une écharpe au point mousse, c’est facile et tout droit. Sauf que c’est pas forcément très excitant. L’idée de tricoter une longue bande avec le même point ne fait pas toujours rêver. Mais d’un autre côté, il ne faut pas non plus faire l’erreur de vouloir tout de suite se lancer dans un pull en circulaire avec un point compliqué et du jacquard.
Choisissez un projet facile mais avec votre touche personnelle. Une écharpe au point mousse peut être une bonne idée si vous sélectionnez une couleur que vous adorez ou un fil qui change de couleur, par exemple, ou si vous faites des rayures. Ajoutez des franges ou des pompons de chaque côté. Des mitaines toutes simples en jersey avec des côtes ou quelques rangs au point mousse vous permettra de faire quelque chose assez rapidement et avec au moins deux variations de points.
Une fois que vous avez votre projet en tête, il ne vous reste plus qu’à acheter votre matériel. Se rendre en mercerie peut faire peur quand c’est la première fois, mais dites-vous que vous recevrez les conseils de professionnels qui aideront à choisir le bon fil et les bonnes aiguilles pour votre première réalisation !
2 – Découvrir les bases.
Vous avez choisi votre premier projet, vous avez votre matériel : que faire ensuite?
C’est le moment de vous lancer dans l’apprentissage des bases. Je vous recommande de prévoir un peu plus de fil que prévu pour votre projet pour vous laisser de quoi vous entraîner. L’objectif est simple, vous entraîner avant de vous jeter dans le grand bain. Regardez votre patron ou le tutoriel dont vous allez vous servir et notez ce que vous allez avoir besoin de faire pour votre projet. Par exemple, monter des mailles, tricoter à l’endroit, à l’envers, rabattre des mailles…
Et là, c’est parti, on s’entraîne ! Grâce à Youtube, vous avez des tutoriels sur absolument TOUTES les étapes possibles imaginables : je vous conseille donc de prendre vos aiguilles et de vous entrainer sur les techniques dont vous aurez besoin pour réaliser un petit carré ou deux. Ils vous permettront en plus de découvrir le monde merveilleux de l’échantillon et vous pourrez vous servir de ces carrés comme sous-verres ! Cette étape est très utile, non seulement pour vous faire découvrir les bases du tricot, mais aussi pour vous mettre en confiance pour votre projet !
3 – Faire du tricot un moment privilégié.
Maintenant que vous avez pu vous entraîner, il est temps de vous lancer dans votre réalisation. Pour cela, je vous conseille de dédier un moment dans votre journée uniquement à cette activité.
Il n’est pas simple aujourd’hui, entre le travail, le téléphone, la télévision, de se consacrer uniquement à une seule activité. On peut vite se laisser attirer par la tentation de scroller à l’infini sur les réseaux sociaux et si tricoter en regardant Netflix est possible, pour quelqu’un qui débute je recommande plutôt d’éviter les distractions et de vous concentrer sur votre tricot.
Bloquez vous un créneau dans la journée pour tricoter : pas besoin de partir sur des heures et des heures, mais 15 à 30mn par jour vous permettra d’avancer sur votre projet. En étant concentré sur votre projet, vous éviterez plus facilement les erreurs et vous pourrez également vous habituer au tricot. Il n’est en effet pas rare pour les débutants d’avoir mal aux doigts, soit parce que la tension est trop serrée, soit parce que les mains sont trop crispées ou encore parce vous utilisez des muscles que vous ne sollicitez peut-être pas ainsi habituellement !
Il est dit que le tricot a un côté méditatif, qui sait, vous allez peut-être vous découvrir un côté yogi !
4 – Ne pas hésiter à demander de l’aide.
Vous avez un doute sur un point technique? Vous avez remarqué une erreur et vous n’êtes pas sûr de comment y remédier? Pas de panique !
Même avec toute la concentration et la bonne volonté du monde, faire des erreurs est fréquent, même avec des années d’expérience. Et même si vous avez visionné quarante fois la même vidéo pour comprendre comment rabattre des mailles, il peut être difficile de bien saisir une technique. ça ne veut pas dire que vous êtes bêtes ou que vous n’arriverez jamais à tricoter, fort heureusement !
Que faire alors ? Premièrement, n’hésitez pas à chercher sur internet en premier lieu soit un autre tutoriel, ou un moyen de rattraper votre erreur : comme je l’ai dit plus haut, il existe tellement de tutoriels aujourd’hui que vous trouverez sûrement des explications qui vous parleront plus que d’autres. Et si vous coincez toujours, je vous recommande de vous tourner vers quelqu’un qui sait tricoter. Il peut s’agir d’un proche, de votre mercerie, ou vous pouvez également vous rendez dans un café ou apéro tricot. Ces rendez-vous sont de plus en plus nombreux et il n’y a pas besoin d’être un expert pour s’y rendre. Vous trouverez au contraire presque toujours à coup sûr une ou plusieurs personnes qui seront ravies de vous prêter main forte.
5 – Aller au bout de votre projet.
Terminons enfin par le conseil qui est selon moi le plus important : ne vous laissez pas décourager et allez au bout de votre projet. Même si vous faites des erreurs partout, que vos rangs ne sont pas réguliers ou que vous perdez des mailles, essayez de le finir. Pourquoi ?
Déjà, pour avoir la satisfaction du travail accompli. Vous aurez fini une pièce au tricot ! C’est un bel accomplissement, que votre réalisation soit parfaite ou non. Ensuite, si vous continuez le tricot, garder votre première pièce finie vous permettra de voir le chemin accompli et vos progrès !
J’espère que ce post aura donné envie à celles et ceux qui s’intéressent au tricot sans avoir osé l’essayer de se lancer ! Je vous retrouve très vite pour un nouvel article, en attendant comme toujours prenez soin de vous 🙂
La Tricomtoise
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Couture : le sac Georges, mon premier gros projet !
Bonjour à tous !
Je suis ravie de vous retrouver en cette nouvelle semaine pour un nouvel article, consacré aujourd’hui à mes aventures d’apprentissage de la couture. Vous le savez peut-être si vous suivez ce blog, mais j’ai récemment commencé à apprendre à coudre. Après quelques petits projets et deux jupes relativement simples, j’ai eu envie de me challenger et de partir sur quelque chose de plus conséquent.
En discutant avec les couturières de mon entourage, le sac Georges de Viny DIY est souvent ressorti comme un excellent projet pour un tel challenge. En effet, le sac propose d’explorer différentes textures, implique des sangles, des fermetures éclairs, des poches… tout en restant accessible aux débutants.
J’ai donc décidé de me lancer et de tenter un premier sac pour moi. En plus, mon papy s’appelait Georges: un signe !
Pour ce premier sac Georges, je suis partie sur un sac entièrement rose, une de mes couleurs préférées. J’ai acheté toutes les fournitures sur Mondial Tissus, en choisissant les éléments autour du jacquard floral que j’ai sélectionné en premier et dont je suis tombée amoureuse en le voyant.
La réalisation de ce sac commence par la découpe des pièces du patron. Un exercice que j’avais déjà fait par le passé mais sur un bavoir, donc avec moins de pièces et de tissus. Ensuite, on assemble l’extérieur du sac, en créant les poches et en installant les sangles. On fait la doublure et on ajoute la fermeture éclair, et enfin, on joint tout ensemble !
C’est vraiment lorsqu’on retourne le sac que tout prend forme et que la magie fait effet. Je doutais du résultat; finalement, j’ai été très bluffée.
Parmi les points positifs de ce projet, je retiens surtout :
- La clarté des instructions : le patron est vraiment un pas à pas illustré avec des photos présentant toutes les étapes. C’est très facile de s’y retrouver et de comprendre ce qu’on a à faire. C’est pour cela que je trouve que le patron est accessible aux débutants qui ont des notions de couture, en plus du fait que les points requis sont des points de base.
- J’ai pu apprendre/développer mes compétences : comme je débute la couture, j’apprécie particulièrement de pouvoir intégrer à mes projets de nouveaux aspects. Ici, j’ai pu tester de nouveaux tissus (le simili cuir, le jacquard) mais aussi des techniques que je ne connaissais pas. Par exemple, j’ai entoilé du tissu pour la première fois. J’ai posé des sangles, ce que je n’avais jamais fait. J’ai beaucoup aimé.
- On peut adapter le sac à toutes nos envies : pour ce premier sac, j’ai suivi les instructions et fournitures à la lettre. Cependant, il est possible de le modifier à l’envie, soit pour d’autres tissus, pour enlever ou ajouter des poches, mettre une bandoulière ou non… C’est vraiment un gros point fort !
Je suis très contente du résultat final, le sac est très pratique et joli. Il y a pas mal de défauts (la fermeture n’est pas très bien posée, par exemple; la doublure pourrait être plus nette). Mais je sais déjà que je vais en faire d’autres (ma maman m’en a demandé un). J’ai hâte !
J’espère en tout cas que cette présentation du sac Georges vous plait, n’hésitez pas à me laisser un petit commentaire !
On se retrouve très vite pour un nouvel article, en attendant comme toujours prenez soin de vous 🙂
La Tricomtoise
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Le pull Gogink – Marie Amélie Designs
Bonjour à tous,
Je suis très heureuse de vous retrouver sur le blog pour un tout nouvel article ! Aujourd’hui, je reviens enfin avec un article tricot un peu plus costaud, après plusieurs semaines à vous parler d’autres choses ou de projets plus petits.
Il faut dire qu’après avoir terminé mon gilet Hearten en mai, j’ai un mal fou à tricoter de grosses pièces. J’ai bien commencé le Margaret Beaufort de mon idole Alice Starmore, mais à part le dos, je n’ai pas avancé dessus depuis des semaines.
Je me suis rendue à l’évidence : j’étais en plein « burnout » tricot, ma concentration n’est plus au rendez-vous. J’ai un mal fou à travailler sur des projets qui demandent des motifs ou qui sont un peu trop techniques. Il me fallait donc des tricots plus rapides à réaliser, je me suis aussi beaucoup plongée dans le crochet et la couture, histoire de ne pas abandonner les loisirs créatifs, puis j’ai repris mes aiguilles pour un gros projet, que je savais cependant assez facile à réaliser.
Il s’agit du pull Gogink, un design de Marie Amélie Designs, acheté en kit chez Bouclelaine. J’avais adoré tricoté le Lustucru d’Alice Hammer avec du fil Bouclelaine, et j’ai donc eu envie de tester une autre de leurs gammes. Le kit du pull était proposé notamment avec la Mérinos-Angora SPORT (90% mérinos, 10% angora), alors j’ai sauté sur l’occasion. C’était en plus l’occasion pour moi de tester pour la première fois un patron de chez Marie Amélie Designs, que je ne connaissais pas encore.
La construction de ce pull est simple à comprendre. Les instructions sont d’ailleurs toutes très claires, ce que j’ai particulièrement apprécié. C’est un top down en circulaire, avec un très bel empiècement qui a un effet art déco (selon moi). Après l’empiècement, on met les manches en attente et on tricote le corps. On reprend ensuite les mailles en attente pour réaliser les manches, qui ont un joli effet bouffant.
J’ai choisi ce modèle car je trouvais le motif de l’empiècement très beau, et je ne suis pas déçue. Je trouve d’ailleurs que cet empiècement est un bon moyen de se lancer dans le jacquard car le motif est assez simple à suivre, et ne nécessite que deux couleurs. Je crois que c’est le premier jacquard que je réussis aussi bien et sans accroc !
Le pull comporte aussi énormément de jersey tout droit, donc c’est aussi parfait pour faire un tricot tranquille ! C’est vraiment un projet parfait si vous maitrisez les bases du tricot et que vous avez envie de vous lancer dans quelque chose d’un peu plus ambitieux.
J’ai tout de même réalisé quelques modifications par rapport au patron : j’ai raccourci le corps de 3cm et j’ai allongé les côtés de 7 à 10cm. Pour les manches, ayant de petits bras, j’ai là aussi raccourci l’ensemble. J’ai également ajouté Pollen dans les côtes afin de faire un rappel.
Globalement, je suis très contente de ce projet. Le résultat est à la hauteur de mes attentes et terminer un pull après plusieurs mois à galérer, ça fait plaisir. Mon bémol est que le pull est un peu trop ample à mon goût (je préfère les hauts plus près du corps, comme les coupes rétro), mais ça ne m’empêchera pas de le porter trèèès souvent cet automne et cet hiver !
En tout cas, j’espère vous avoir donné envie de tester ce beau pull !
Je vous retrouve très vite pour un nouvel article, en attendant comme toujours prenez soin de vous !
La Tricomtoise
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Le Bazar #2.
Bonjour à tous !
C’est avec grand plaisir que je vous retrouve aujourd’hui pour un second numéro du Bazar, mon petit rendez-vous dans lequel je vous présente de petits projets que je souhaite vous montrer mais qui ne nécessitent pas forcément un article complet.
Pour cette seconde édition, je vous propose du crochet et de la couture. Et pour les fanas de tricot, pas de panique : si tout va bien, je vous poste la semaine prochaine un article complet sur le pull que je tricote actuellement et qui devrait être terminé sous peu ! Sans plus attendre, découvrons les projets du jour.
1 – Des lingettes réutilisables pour la maison.
Commençons par un projet qui a été très facile et très rapide à réaliser : des lingettes réutilisables pour faire la poussière dans notre appartement. Avec la surface qui a triplé (on est passé de 25 à 80 mètres carrés, avec une loggia en plus), on a plus de choses à nettoyer. J’ai donc utilisé des restes de mon cours de couture spécial bavoir à la Mercerie Mimosa pour réaliser quatre lingettes réutilisables. Pour la réalisation, rien de plus simple : il m’a suffit d’épingler envers contre envers, de coudre la majeure partie de la lingette, puis de retourner le travail avant de finir ma couture. J’ai même surpiqué chaque lingette pour m’assurer qu’elles résistent au temps et à la machine à laver ! Un projet que j’ai bien aimé faire.
2 – Des sous-verres oursons au crochet.
Décidément, on peut en faire des choses avec une pelote ! Je vous l’ai dit dans mon article sur le Snowdrop Headband, mais il me restait encore pas mal de laine à utiliser. Histoire qu’elle ne soit pas perdue, je suis partie à la recherche d’un petit truc facile à réaliser. Ma maison et son équipement ont été encore une fois mon inspiration : il me fallait des sous-verres pour ne pas laisser de traces d’eau sur les tables. C’est sur un tutoriel vidéo de Springbbeans que j’ai jeté mon dévolu, pour crocheter de petites têtes d’oursons. Le niveau est plutôt accessible, et en doublant le fil on obtient d’un sous-verre qui reste bien en place. Super mignon et super rapide aussi, j’ai beaucoup aimé faire ces ours !
3 – Crochet toujours : une ceinture moutarde.
Je ne lâche plus mes crochets en ce moment. Pour faire une pause dans des projets tricots un peu longs à réaliser, le crochet est idéal. J’avais récemment besoin d’une ceinture moutarde, pour un look particulier mais aussi pour porter avec certaines de mes tenues. YouTube est encore une fois venu à ma rescousse avec un tutoriel en puff stitch de la chaine Easy Crochet. Je confirme, c’était easy à faire et comme c’est une ceinture assez fine, il ne m’a pas fallu longtemps pour la terminer. C’était ma première expérience d’une ceinture au crochet, mais j’en ferai sûrement d’autres à l’avenir !
4 – Les doudous avec des chutes de tissus.
Terminons cet article avec un quatrième et dernier projet, qui en compte en réalité deux : la couture de deux doudous faits avec des chutes de tissus qu’il me restait des deux jupes présentées récemment. Je me suis trouvée une jolie double gaze menthe chez Mercerie Mimosa pour faire la doublure, et j’ai utilisé un patron et tutoriel des Coutures d’Aurore pour faire le premier, avec les triangles et oreilles de lapin. Je voulais faire un second doudou identique, mais pas manque de tissu vichy, je suis partie en pleine improvisation pour faire un doudou ourson, avec des oreilles et des pattes. Travailler avec de la double-gaze était une nouvelle expérience, et il m’a fallu manipuler de petites pièces. Le résultat n’est pas parfait, ce n’est pas grave car j’en suis très contente !
Voici donc mon second Bazar ! N’hésitez pas à me laisser un petit commentaire pour me dire quel projet vous avez préféré et je vous retrouve très vite 🙂
La Tricomtoise