• Couture,  Vetements

    J’ai testé pour vous : 200 jupes à partir de 50 patrons.

    Bonjour, tout le monde !

    C’est avec grand plaisir que je vous retrouve aujourd’hui sur le blog pour un post spécial couture (et oui, ça faisait longtemps !). Je continue mon apprentissage de la couture et de me lancer dans des projets les plus variés possibles pour pouvoir découvrir des techniques nouvelles. Après avoir fait plusieurs hauts dernièrement, j’ai eu envie de me lancer dans un autre type de vêtement : une jupe !

    J’ai déjà eu l’occasion de coudre des jupes auparavant: j’en ai deux, deux jupes élastiquées que j’aime beaucoup (vivement les beaux jours que je puisse les sortir !). Mais j’avais envie de me lancer un challenge et de réaliser une jupe avec une construction un peu plus compliquée.

    Pour cela, j’ai sorti un livre que j’avais en stock depuis un moment : le livre 200 jupes à partir de 50 patrons, aux éditions Marie-Claire. Peut-être que vous vous en souviendrez, mais j’avais déjà eu l’occasion de vous présenter un autre livre cette collection, consacré aux robes et grâce auquel j’avais cousu ma première robe (et je pense en faire d’autres de cet ouvrage). J’étais donc très curieuse de tester la version jupe.

    On y trouve un large choix de jupes, de styles différents: droites, cercles, avec ou sans plis, portefeuille… Le livre est très fourni et les options (poches, ceinture, longueur…) permettent de faire une jupe qui correspond à vos envies.

    Mon choix s’est porté sur le modèle Lilly, version avec des plis. Je trouvais le modèle assez joli, les plis apportant une touche un peu moins stricte à cette jupe. Ce modèle avait plusieurs intérêts techniques : pose d’une fermeture (un point sur lequel je cherche toujours à m’améliorer), parmenture de jupe, faire des plis bien droits…

    J’ai pu profiter des cours collectifs de couture de la Mercerie Mimosa pour réaliser la majeure partie du projet. J’y ai aussi trouvé mon tissu, un très beau coton Dashwood Studio (l’imprimé « Night & Day »). Les motifs de lunes et de fleurs sur un joli fond bleu ont été un coup de cœur !

    Je ne vais pas vous mentir, la réalisation de cette jupe a été… Laborieuse. Je ne sais tout simplement pas comment j’aurais fait sans l’aide de Cathy. Le gros problème réside dans les instructions, très compliquées à suivre. Même à deux, nous avons dû nous y reprendre à plusieurs fois pour comprendre certaines étapes.

    Les problèmes ont commencé dès la préparation des pièces à décalquer et découper. Comme pour le livre sur les robes, les pièces sont disposées sur des planches, avec des codes couleurs pour les identifier. Sauf que trouver la pièces a été une véritable partie de « où est Charlie? », Charlie en moins. Comprendre quelles pièces découper, les identifier sur les planches, trouver le bon code couleur, en prenant en compte que certaines pièces sont utilisées pour plusieurs jupes… Un vrai casse-tête. Je suis même contente de ne pas avoir ajouté

    J’ai eu un peu de répit pour le découpage, très facile, et Cathy m’a fait manier la surjeteuse pour avoir un résultat ultra propre. Le haut de la jupe est assez simple à faire : les pinces, la couture des côtés, la fermeture éclair et la parmenture, j’ai globalement trouvé ces différentes étapes assez simples.

    La difficulté a été de coudre la partie basse de la jupe, celle qui comprend les plis. En effet, je me suis retrouvée avec une quantité assez spectaculaire de tissu en trop. Je devais normalement faire trois plis seulement, et même en ajoutant des plis supplémentaires et en utilisant les bons conseils de Cathy, nous avons dû couper presque deux panneaux complets de tissu. Heureusement, je vais pouvoir utiliser ce tissu pour autre chose, mais c’est dommage !

    Le résultat final est tout de même très chouette : je suis contente de la jupe, dont j’adore les plis. Le tissu est super joli, avec de beaux motifs, il a une très bonne tenue. Mais je suis tout de même assez frustrée par ce patron, en raison de tous les problèmes évoqués plus haut. Je me dis que si j’avais dû utiliser le livre seule, sans aide, il aurait été très difficile ou même impossible de m’en sortir. Je n’imagine même pas pour une personne totalement débutante ! Et les avis que j’ai trouvés sur internet vont dans le même sens. J’ai peur de tenter d’autres jupes de cet ouvrage !

    J’espère en tout cas que cet article vous plait, n’hésitez pas à me laisser un petit commentaire et je vous répondrai avec plaisir ! On se retrouve très vite et en attendant prenez soin de vous ! 🙂

    La Tricomtoise.

  • Tricot

    Fusilli – Alice Hammer.

    Bonjour, tout le monde !

    Une nouvelle semaine, un nouvel article ! C’est avec grand plaisir que je vous retrouve aujourd’hui pour vous présenter un projet que j’ai terminé il y a plusieurs semaines et qui vient tout juste de sortir : le très beau pull torsadé d’Alice Hammer, le Fusilli !

    Après le Lustucru, Alice continue sa collection de pulls nouilles avec une nouvelle pâte au menu : la Fusilli. Cette pâte tourbillonnante se transforme en un design de pull couvert de belles torsades. J’ai eu la chance de pouvoir tester ce patron avant sa sortie, voici mon petit retour.

    Lorsqu’Alice a lancé son appel au test, j’ai tout de suite sauté sur l’occasion. J’adore, j’adore, j’adoooore les torsades. J’ai l’impression qu’elles reviennent très à la mode depuis quelques années, ce qui me fait très plaisir : les torsades apportent beaucoup de dimension à un tricot, de texture, et elles peuvent se faire de tellement de façons différentes !

    Le Fusilli est un pull qui se tricote en circulaire : on commence par le bas du corps, en tricotant quelques centimètres de côtes avant d’aborder le motif en torsades. Ce motif peut paraître impressionnant, car Alice n’est pas allée dans la demi-mesure, on a de la torsade absolument partout, mais après quelques répétitions et avec quelques marqueurs, on finit par s’y retrouver. Faire des torsades en circulaires permet en plus d’éviter les rangs retours à l’envers, ce qui, je trouve, est une vraie économie de temps.

    Une fois le corps tricoté jusqu’aux emmanchures, on sépare le dos et le devant, qu’on tricote séparément (là, on est à plat : attention donc au changement de tension qui peut arriver). On joint les épaules, on tricote le col en côtes, et nous voilà partis pour les manches. On pique des mailles aux emmanchures pour les tricoter, elles aussi, en circulaire.

    Pour ce pull, Alice préconise l’utilisation de la Filcolana Peruvian, mais je me suis orientée vers un fil de chez Fonty, le 1880. Ce fil éthique a beaucoup de gonflant, une belle dimension qui met les torsades en valeur. J’ai choisi un coloris vert sapin, le 117, car j’ai assez peu de vêtements dans les verts alors que j’adore cette couleur.

    J’ai tricoté la taille XL et j’ai utilisé un peu plus de 10 pelotes. J’ai suivi le patron à la lettre, en changeant simplement de taille d’aiguilles quand je suis passée à plat, ma tension ayant un peu varié. J’ai également allongé les manches d’1,5cm car je voulais qu’elles soient un peu plus longues pour l’hiver.

    Je suis très heureuse d’avoir pu tester ce design et d’avoir pu tricoter ce pull car je l’adore. Il est vraiment très chaud, les torsades sont magnifiques. Je ne peux que vous conseiller de vous lancer dans ce projet si vous aussi vous aimez les torsades ! 🙂

    J’espère en tout cas que l’article du jour vous plait, n’hésitez pas à me laisser un petit commentaire 🙂 Je vous retrouve très vite en attendant, prenez soin de vous ! 🙂

    La Tricomtoise

  • Broderie,  Point de croix

    Broderie #1 : Mon expérience avec le point de croix !

    Bonjour, tout le monde !

    Je suis très heureuse de vous retrouver sur le blog La Tricomtoise pour un nouvel article consacré à un type de loisirs créatifs dont je n’avais pas encore vraiment parlé jusqu’à maintenant : la broderie.

    Vous l’aurez sûrement remarqué si vous venez régulièrement sur le blog, j’aime beaucoup tester tout un tas d’activités différentes. Si certaines sont de vraies passions que je pratique au quotidien (comme le tricot), il y en a d’autres que je fais plus ponctuellement mais que j’apprécie tout de même beaucoup, comme la broderie.

    Je suis loin d’être une experte en broderie; il y a énormément de façons de broder différentes et, comme le crochet ou le tricot, la broderie a connu ces dernières années un gros coup de jeune. Dans cette série d’articles autour de la broderie, je vous parlerai des différentes façons de broder que j’ai pu tester et de mon expérience.

    Commençons par la technique avec laquelle j’ai découvert la broderie, celle que je pratique depuis le plus longtemps : le point de croix! Je pense que nous avons tous et toutes une bonne idée de ce qu’est le point de croix, une forme de point compté avec un point réalisé en forme de croix, qui suit le plus souvent un diagramme. Le motif a un effet pixelisé, les croix formant de petits carrés.

    Quand on pense au point de croix, on pense souvent à celui de nos mamies et de nos mémés. Je crois qu’on a tous eu ou vu les fameux abécédaires au point de croix, et les immenses cadres représentant des paysages qui ont dû demander des heures et des heures de travail. Par rapport à d’autres types de broderie, j’ai l’impression que le point de croix souffre encore pas mal d’une image un peu vieillotte.

    Et pourtant, le point de croix peut être très moderne. Il suffit de faire un petit tour sur des boutiques en ligne comme Etsy pour trouver des grilles de point de croix dans tous les styles et pour tous les goûts. Pour des accessoires, pour décorer des vêtements ou pour réaliser des décorations, le point de croix a mille et unes utilités.

    J’ai découvert le point de croix quand j’étais petite. Comme pour le tricot, c’est une activité à laquelle j’ai été initiée par ma mamie, qui en faisait de temps en temps (et elle continue à en faire aujourd’hui). Je me souviens qu’elle avait des catalogues avec de nombreux modèles d’animaux, de fleurs, et je piochais dans ses bobines réaliser mes premiers travaux.

    Je n’ai malheureusement plus trace de mes premiers points de croix, mais j’ai le souvenir d’avoir fait des marque-pages, des pochons pour la lavande, et des petits tableaux décoratifs.

    Si je n’ai plus ces anciennes créations sous la main, je continue toujours de faire du point de croix de temps en temps. Je trouve que c’est un moyen assez simple de se mettre à la broderie et d’apprendre les bases, comme les épaisseurs de fils, suivre un diagramme, bien rentrer les débuts et fins de fils…

    Il existe plein de kits pour le point de croix, dans toutes les gammes de prix et de complexité. Le plus important est d’avoir le matériel de base, à savoir du fil, une toile, une aiguille et un tambour pour se lancer. Pour les plus débutants, il se vend même des toiles imprimées, pour suivre plus simplement encore le design.

    De mon côté, je fais désormais du point de croix surtout pour offrir (j’ai par exemple fait un cadre pour ma mamie, ou des marque-pages pour des proches), mais aussi pour customiser de façon originale certains accessoires.

    Une chose que j’aime beaucoup faire au point de croix, ce sont des patchs décoratifs que je couds ensuite sur mes sacs en tissu. Pour cela, j’utilise des toiles pour le point de croix classiques, car elles sont en générales très solides et elles ne s’abiment pas. Et pour les motifs, je me sers de grilles de pixel art qu’on trouve sur internet. Ces grilles sont très pratiques et peuvent aussi être utilisées pour faire du jacquard en tricot.

    Dans les exemples que je vous ai mis dans l’article, j’ai réalisé ces patchs pour un de mes tote bags dans lequel je transporte mon tricot quand je sors de chez moi. Il s’agit de deux Pokémons (Pikachu surfer et Ectoplasma), de Kero de Card Captor Sakura, et d’une chauve-souris trouvée sur internet.

    J’aime beaucoup ce genre de projets et le point de croix en général : le point de croix demande concentration, il a un côté très méditatif. On voit le dessins se former au fur et à mesure que notre aiguille avance, et le bruit de l’aiguille qui glisse dans la toile est plutôt relaxant.

    Ces patchs sont vraiment très chouettes et même s’ils prennent du temps à réaliser (surtout pour le fond), ils sont très faciles à faire. Si vous avez envie de vous lancer dans la broderie mais que vous ne savez pas par où commencer, le point de croix peut être un bon début.

    Et vous, faites-vous du point de croix? N’hésitez pas à me laisser vos retours sur la broderie en commentaire, et je vous répondrai avec plaisir !

    A très vite,

    La Tricomtoise.

  • Accessoires,  Tricot

    Le châle Hellébore.

    Bonjour, tout le monde !

    Soyez les bienvenus sur la Tricomtoise ! Je suis très heureuse de vous retrouver en cette nouvelle semaine pour vous présenter mon dernier projet tricot terminé, une première sur le blog : un châle. Et pas n’importe quel châle, le Hellébore.

    Si j’aime plutôt bien tricoter des écharpes, je dois avouer que les châles ne sont pas vraiment des choses que je réalise souvent. J’en ai déjà fait un au crochet il y a plusieurs années, et un au tricot, tout simple, pendant le premier confinement.

    Pour les fêtes, ma maman m’a offert le kit du Poséidon, un pull Alice Hammer en fil de chez Natissea , j’ai également reçu le patron du Hellébore : j’ai tout de suite craqué sur ce design, avec le très beau motif semis qui donne un effet ajouré élégant. Je n’ai donc pas hésité longtemps avant de craquer sur trois écheveaux de Pernelle de Natissea pour réaliser ce châle.

    Chez Natissea, on trouve plusieurs gammes de fibres végétales, comme du coton, du lin ou du chanvre. Pour le Hellébore, deux fils sont recommandés: le Linaé (un mélange lin/coton) et le Pernelle, un fil 100% chanvre. Mon choix s’est porté sur la Pernelle, car j’avais vraiment envie de tester du chanvre.

    Vous le savez peut-être : j’ai une grande passion pour le violet, alors j’ai craqué pour un très beau coloris lavande.

    Le châle se construit facilement : on incorpore des augmentations tous les deux rangs pour créer l’amplitude du châle et le motif semis se tricote sur huit rangs simples à mémoriser. On termine ensuite par une très belle bordure ajourée. Cette bordure permet de finir le châle en beauté tout en rabattant les mailles.

    J’ai énormément aimé tricoter ce châle. Rien que la couleur m’enchantait, j’adore ce type de violet. Moi qui n’avais jamais travaillé du chanvre, ça a été une bonne découverte : c’est très différent de la laine, tant dans l’élasticité du fil que dans le toucher. J’aime beaucoup le résultat, très naturel et léger. J’ai hâte de voir comme le chanvre va évoluer dans le temps !

    Je pense que ce châle conviendrait bien à une personne débutantes qui a de bonnes bases, car le patron est très clair, entre les diagrammes et les explications écrites.

    En ce qui me concerne, j’ai réalisé un changement assez significatif dans ce châle, à savoir la bordure. Je pense que comme j’ai tricoté mon châle un peu trop lâche sur le début (honnêtement, ça ne se voit pas) et du coup j’ai « gaspillé » par mal de fil, donc arrivée au moment de faire la bordure, je me suis rendue compte qu’il ne me serait pas possible de faire le motif recommandé. Et comme j’ai une patience frôlant le zéro (et comme je n’avais pas très envie de laisser mon châle en attente trop longtemps), plutôt que de recommander un écheveau pour finir correctement, j’ai décidé d’improviser.

    J’ai fait six rangs au point mousse en continuant les augmentations établies précédemment sur les rangs endroits, puis j’ai réalisé un rabattage au point picot pour garder quand même un peu de fantaisie.

    Mais je sais que je referai un autre Hellébore pour offrir, et cette fois je ferai la bordure du patron car elle est vraiment très belle.

    J’espère en tout cas vous avoir donné envie de tester ce joli châle ou des fibres végétales ; de mon côté j’ai deux autres projets avec des fils Natissea à vous présenter dans les prochains mois, j’ai vraiment eu un coup de cœur !

    A très vite et prenez soin de vous !

    La Tricomtoise.

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