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Book Review : Barbie – The World Tour (Margot Robbie, Andrew Mukamal).
Bonjour, tout le monde !
Je suis très heureuse de vous retrouver aujourd’hui pour un tout nouvel article. Cette semaine, c’est une présentation d’un livre que je vous propose, celle d’un ouvrage sorti il y a quelques mois et que j’ai tout bonnement adoré. Il s’agit du livre Barbie – The World Tour, une anthologie des différents looks portés par Margot Robbie lors des avant-premières et du press tour du film Barbie, sorti l’été dernier. En grande fan de Barbie le jouet iconique et de ce film, j’ai été intriguée par ce livre qui ravira les fans de la célèbre poupée mais aussi de mode. En espérant que cet article vous plaise, je vous souhaite une bonne lecture ! 🙂
Sorti il y a quelques mois, Barbie – The World Tour est un beau livre inspiré par le film Barbie, sorti en 2023. Mais il ne s’agit pas d’un livre sur les coulisses du film, son développement et le tournage. En effet, ce livre porte sur un aspect très particulier de l’univers de ce blockbuster, à savoir la tournée presse et les avant-premières qui ont rythmées les semaines précédents sa sortie. Margot Robbie y avait brillé par ses très nombreuses tenues incroyables référençant des Barbies cultes. Ces tenues ont été le fruit d’une collaboration entre Andrew Mukamal, styliste, Margot Robbie et de nombreuses maisons de haute couture comme Chanel, Versace, Gaultier, Balmain… Le livre y rend hommage, décortiquant à travers des photos sublimes les différents looks, analysant vêtements, chaussures et accessoires, en laissant la parole aux maisons pour expliquer leur vision de Barbie. C’est aussi l’occasion de rendre un bel hommage à Mattel en juxtaposant Margot Robbie à côté des Barbies ayant servies d’inspiration, grâce aux clichés de Craig McDean.
Parmi ces différents looks, on trouve la Barbie Solo in the Spotlight, poupée sortie en 1960, avec laquelle Margot Robbie a fait sensation à Los Angeles ; pour ce look, c’est Schiaparelli qui s’est chargé de l’incroyable robe en sequin noir bordé de tulle et décorée d’une rose. Versace a contribué à reproduire l’iconique Day to Night de 1984, avec son tailleur professionnel rose bonbon qui se transforme en tenue de soirée. La maison Vivienne Westwood, connue pour ses collections uniques, a proposé une interprétation somptueuse de la Enchanted Evening de 1960, avec une sublime robe rose avec des gants blancs interminables.
La Totally Hair, Barbie iconique, dans une robe Emilio Pucci et avec une coiffure de folie, la douce Gay Parisienne avec sa robe à pois, ou encore une robe à rayures Hervé Leger qui évoque la toute première Barbie et son maillot légendaire, voilà encore quelques autres looks à découvrir dans ce livre.
Louboutin et Manolo Blahnik, pour les chaussures, sont également mis en avant : on sent que tous les looks ont été étudiés soigneusement pour aller chercher le petit détail unique qui transformerait chaque tapis rouge en un look mémorable. Par exemple, le téléphone personnalisé strassé pour le Day to Night.
Si vous avez déjà fait un petit tour sur le blog ou sur mon Instagram, vous savez sans doute que je suis une grande fan de Barbie. Je collectionne les Barbie Vintage, et j’ai adoré le film, qui m’a inspiré plusieurs tenues. La sortie de ce livre m’a donc plus qu’intriguée : je l’ai acheté dès sa sortie pour le découvrir.
Je n’ai pas été déçue : j’ai d’abord eu un énorme coup de cœur pour la présentation des différents looks, avec des photos qui mêlent l’élégance des Barbie Vintage à une touche moderne. L’effet collage avec les différents rendus (dessins, photos, peintures…) est très bien fait et donne l’impression de plonger dans le carnet d’un styliste ou designer. C’était sûrement le but recherché !
J’ai beaucoup aimé tout le soin apporté à la présentation des différentes tenues : le choix des différentes inspirations, le découpage des looks en détails, et la variété des maisons qui ont participé. Je trouve que ça rappelle bien ce qu’était Barbie, initialement : avant de pouvoir tout faire et d’être de tous les métiers, Barbie était une fashion model. Ce qui est bien représenté avec les Barbie plus anciennes et chics; mais les différentes évolutions de Barbie le sont aussi.
Le livre est une vraie pépite pour les yeux : même après l’avoir longuement parcouru plusieurs fois, je découvre encore et toujours des petits détails que je n’avais pas vus avant. Franchement, il me donne envie de voir d’autres ouvrages du même genre; par exemple, j’adorerais voir publié un livre présentant l’incroyable travail de Law Roach avec Zendaya.
Je ne peux que vous le recommander, que vous voyiez fan de Barbie ou de mode, car ce livre est une vraie merveille qui s’intègre parfaitement à ma collection.
Et voilà, c’est tout pour aujourd’hui ! J’espère que cet article vous plait, n’hésitez pas à me laisser un petit commentaire avec votre retour. On se retrouve très vite pour un nouvel article, en attendant comme toujours prenez soin de vous 🙂
La Tricomtoise.
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True Blood Sewing : je me couds la garde-robe de Sookie Stackhouse #3 – I will rise up.
Bonjour, tout le monde !
Je suis ravie de vous retrouver sur le blog après quelques jours de vacances pour moi, qui m’ont fait le plus grand bien. J’en ai profité pour beaucoup me reposer, faire des visites (nous sommes partis en Grèce) et également tricoter. Me voilà donc de retour pour un nouveau post couture, le troisième de ma série inspirée par l’univers de True Blood. Il y a quelques semaines, je vous présentai une première robe tout droit sortie de la garde-robe de Sookie Stackhouse. J’ai récemment réalisé une seconde robe, que je vous propose de découvrir aujourd’hui !
Attention : si vous n’avez jamais vu True Blood et que vous souhaitez regarder la série, quelques spoilers peuvent se cacher dans cet article. Vous êtes prévenus !
Pour cette seconde couture, c’est un épisode de la saison 2 qui a été ma source d’inspiration. La seconde saison se passe en partie à Dallas, où Sookie, Bill et Eric se rendent pour tenter de tirer Godric, le vampire shérif de la zone, des griffes de la Fellowship of the Sun, une organisation religieuse anti-vampires. Dans cette saison, j’ai craqué pour plusieurs tenues (dont la robe imprimée bandana que Sookie porte dans l’un des premiers épisodes), mais celle qui nous intéresse aujourd’hui est tirée de l’épisode 9, intitulé I will rise up. Dans une scène très émouvante entre Godric et Sookie, cette dernière arbore une robe en vichy rouge et blanc, avec un joli corsage et des petites bretelles.
Plusieurs éléments ont attiré mon attention dans cette robe : déjà, je raffole du vichy, c’est un motif que j’aime beaucoup. La coupe de la robe étant plutôt légère et estivale, et essayant d’étoffer ma garde-robe pour les jours chauds, ce projet me paraissait parfait. J’ai trouvé à la Mercerie Mimosa le tissu idéal pour ce projet, un très beau vichy ultra léger et souple, rouge et rose pâle, un combo sur lequel j’ai craqué.
Pour ce qui est du patron, j’ai décidé de repartir sur le même que pour ma première robe, à savoir la Norma Dress : je vous rassure, je n’ai pas prévu de faire TOUTES les robes de ce projet avec ce même patron, mais pour le coup, je trouvais qu’il s’y prêtait bien, notamment pour le corsage. J’avais tellement aimé le résultat de la première robe que je n’ai pas hésité longtemps avant de repartir là-dessus. Sa construction est parfaite pour la robe de Sookie : corsage à fronces, un pan sous la poitrine et une jupe avec un peu de volume.
Comme pour la première robe, la réalisation a été simple et assez rapide. La partie la plus longue a été de découper toutes les pièces, assez nombreuses, du corsage, mais j’ai une fois de plus décidée de faire une jupe avec des fronces, surtout que j’avais beaucoup de tissus : donc malgré le fait qu’il était un peu transparent, avec les fronces il y a beaucoup de volume et on ne voit rien à travers. Comme je savais ce que je faisais, j’ai été plus rapide et moins hésitante.
La seule différence notable par rapport à ma première version est que j’ai décidé de faire une jupe très longue, qui m’arrive aux chevilles. J’ai toujours préféré les robes assez longues (mi-mollets en général), et j’ai fait encore plus long cette fois. Pas forcément pour coller à la robe de Sookie qui est plutôt courte, mais parce que je trouvais que le côté fluide du tissu fonctionnait très bien avec une robe estivale.
Au final, je suis ultra fan de cette robe. J’adore le patron, que je trouve très flatteur, le motif est trop cool, les couleurs superbes, et elle correspond vraiment à ce que j’avais en tête. Je l’ai déjà portée plusieurs fois depuis que je l’ai finie : je ne m’en lasse pas du tout. Ce sera sans aucun doute la robe de mon été !
Et voilà, c’est tout pour aujourd’hui. J’espère que cet article vous plait, n’hésitez pas à me laisser un petit commentaire avec votre retour, je vous réponds toujours avec plaisir. On se retrouve rapidement pour un nouvel article, en attendant comme toujours prenez soin de vous ! 🙂
La Tricomtoise
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Tudor Roses – Elizabeth I d’Alice Starmore.
Bonjour, tout le monde !
Je suis très heureuse de vous accueillir sur le blog pour un nouvel article, un article que je ne pensais pas écrire un jour tellement le projet du jour a été laborieux, mais j’en suis enfin arrivée à bout. C’est mon tout dernier pull que je vous propose de découvrir aujourd’hui, le troisième d’une collection que j’adore : Tudor Roses d’Alice Starmore, une de mes designeuses préférées.
Tudor Roses est une collection de douze patrons (principalement des hauts) inspirée par les femmes marquantes de l’histoire des Tudors. J’ai déjà réalisé deux gilets de cette collection : le Elizabeth Woodville et le Margaret Beaufort, que je porte régulièrement. J’avais pour projet d’en faire deux par an (mais c’était sans compter le pull dont je vais vous parler aujourd’hui), ce que je n’ai pas tenu; mais j’aimerais beaucoup faire tous les patrons du livre.
Pour ma troisième réalisation, j’ai choisi une autre Elizabeth, Elizabeth I, attiré par le motif élégant que l’on retrouve sur le devant et le dos du pull. Ce pull, comme presque tous les patrons Alice Starmore, se tricote en pièces que l’on coud ensuite ensemble : cette technique permet de mieux façonner la pièce et de lui donner plus de structure. On y trouve des manches très longues, avec un bout légèrement incurvé, comme pour le corps (cet effet est obtenu en tricotant des rangs raccourcis). Des mailles torses placées stratégiquement apportent une touche encore plus structurée sur les différentes pièces. Un motif de losanges se répète sur le bas des manches, du corps, et sur le col. Et bien entendu, le gros point fort du pull se situe dans ce triangle de motif obtenu avec divers points, de l’ajouré, des nœuds, de la texture.
Le pull n’est disponible qu’en quatre tailles, un point que je trouve un peu dommage, car on est loin de l’inclusivité que j’apprécie en tricot. Certains patrons du livre proposent plus de choix, mais honnêtement, c’est pas trop ça. Personnellement, j’ai dû m’orienter sur la plus grande taille (XL), puisque c’était celle qui correspondait le plus à mes mensurations – le pull est pensé pour être près du corps, donc c’est à prendre en compte si jamais vous souhaitez plus d’aisance positive. Tout est tricoté en aiguilles 3mm, à l’exception du col, qui se fait sur des aiguilles circulaires 2.75mm. Le fil préconisé est un 2 ply, je suis partie sur la gamme mérinos de Knitting for Olive en coloris Artichoke Purple, qui me paraissait bien coller au rendu souhait en raison de sa légèreté et de son beau drapé.
Passons maintenant à la partie compliqué de ce projet : la réalisation. J’ai commencé ce pull en novembre ou décembre 2022, super motivée à l’idée de tricoter un autre Alice Starmore, d’autant plus que j’adore mes gilets réalisées jusqu’alors. Mais j’ai rencontré plus d’un problème avec ce projet. Tout d’abord, alors que j’avançais bien sur le devant, j’ai été obligée de mettre le pull en pause car je commençais à ressentir des douleurs au niveau de l’un de mes poignets lorsque je tricotais le panneau décoratif. Mes aiguilles droites assez rigides en 3mm et le motif complexe me rendaient la tâche tout simplement trop ardue. J’ai dû passer quelques temps sur d’autres tricots le temps que ça s’arrange.
Quand j’ai enfin terminé mon devant, j’ai voulu attaquer une manche : mais passées les étapes intéressantes, je me suis retrouvée à tricoter une mer de jersey en aller-retour… C’était, très honnêtement, incroyablement ennuyeux. Je n’ai jamais eu beaucoup de patience, et pourtant c’était la première fois que j’avais envie d’abandonner un projet tricot.
Au cours des mois qui ont suivi, j’ai tour à tour repris puis abandonné ce projet plus d’une fois. Puis en septembre 2023, j’ai décidé de me forcer à tricoter au moins une heure par semaine ce pull. C’est peu, mais ça me permettait d’avancer quand même petit à petit. J’ai fini par finir les deux manches, et j’ai aussi fait des ajustements pour le dos afin de me faciliter la tâche : j’ai décidé de ne pas tricoter le panneau décoratif et de rester tout en jersey afin d’éviter les potentielles douleurs que j’avais ressenties en tricotant le devant. Je n’ai aussi pas eu le courage de faire le motif de losanges. Je me suis tout simplement simplifiée les choses, mon objectif étant d’arriver au bout.
La partie finition a été assez simple mais un peu longue aussi, notamment pour ce qui est de la couture et des mille et uns fils à rentrer. Cependant, je n’avais pas cousu depuis longtemps un tricot (je fais principalement du circulaire maintenant) et je m’en suis pas mal sortie. Le blocage a été crucial : il a bien permis de lisser mon jersey de façon uniforme, les différents motifs ressortent bien, tout comme les formes incurvées dont je vous parlais plus haut. Je pense cependant faire un second blocage pour le col, qui roulotte un peu trop à mon goût.
Au final, même si j’en ai vraiment bavé avec ce pull que j’ai mis un an et demi à finir (du jamais vu pour moi), je suis très heureuse d’être allée au bout et de l’avoir fini. Même si j’ai dû faire des modifications pour être sûre de le finir, j’en suis très satisfaite. Ce projet a surtout été pour moi l’occasion de réaliser que j’avais vraiment besoin d’un minimum de challenge pour apprécier tricoter un projet, que ce soit un motif, des finitions, des couleurs, ou autre. Le jersey interminable en 3mm uniforme, surtout en aller-retour, ce n’est clairement pas fait pour moi.
J’ai déjà prévu de faire un autre projet de cette collection, qui sera plus challengeant et devrait me motiver davantage. Je vous en reparlerai évidemment le moment venu !
J’espère en tout cas que cet article vous a plu. Je trouvais important de vous parler de ce pull, au-delà de la partie objet fini, pour vous montrer que parfois, même si un tricot traîne des mois et des mois, on peut arriver à le finir. N’hésitez pas à me laisser un petit commentaire, je vous réponds toujours avec plaisir. A très vite et prenez soin de vous ! 🙂
La Tricomtoise