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« My heart belongs to Daddy » : Je me tricote le pull de Marilyn Monroe #1.
Bonjour, tout le monde !
Je suis très heureuse de vous retrouver aujourd’hui pour démarrer avec vous une nouvelle série d’articles sur le blog. Sur mon compte Instagram, je partage régulièrement des inspirations issues de la pop culture pour de futurs projets de couture et de tricot. L’un de ces projets est de me tricoter une version d’un pull porté par Marilyn Monroe dans le film Let’s Make Love (Le Milliardaire en français); et comme je vous présente d’habitude mes projets quand ils sont finis, je me suis dit qu’il pourrait être sympa de changer un peu de vous présenter le processus de réalisation de ce pull ! J’espère en tout cas que l’idée vous plaira !
Le pull dont je m’inspire :
Une de mes grandes passions, c’est l’histoire d’Hollywood, de sa création à aujourd’hui. Je m’intéresse plus particulièrement à son âge d’or et à ses grandes stars, dont Marilyn Monroe fait évidemment partie. J’aime énormément cette actrice, connue pour ses films cultes mais aussi pour ses tenues iconiques. Je pense que son nom seul suffit à évoquer dans vos esprits son image en robe blanche volant au dessus d’une bouche de métro, ou alors dans ses tenues éblouissantes de Gentlemen Prefer Blondes. Mais pour ce projet, c’est un pull qui a attiré mon regard.
Dans le film Let’s Make Love, réalisé par le célèbre George Cukor (My Fair Lady, A Star Is Born…) et sorti en 1960, Marilyn incarne Amanda Dell, une actrice qui se fait courtiser par un milliardaire joué par Yves Montand. L’une des scènes les plus cultes du film est un numéro musical dans lequel Marilyn chante le morceau « My Heart Belongs to Daddy« , vêtue d’un collant et d’un pull en tricot.
C’est ce pull en question que je souhaite me tricoter. Penchons-nous un peu plus sur ce pull. Pour plus d’informations sur le tournage et la création de ce pull, je vous invite à consulter cet excellent article que j’ai trouvé en faisant mes recherches.
Le pull est un un pull long, pas loin du pull robe, avec un col bateau et des manches trois-quarts. Le pull est assez loose mais semble comprendre des ajustements pour marquer la taille. Les motifs sont nombreux et il existe peu de photos de bonne qualité pour vraiment les voir en détails.
Cependant, on voit bien des côtes pour le corps, le col bateau et les bordures des manches; un panneau central a l’air d’être tricoté en point de riz ou en nid d’abeilles, avec plusieurs pans de câbles sur les côtés. Ces motifs sont repris sur les manches.
J’ai évidemment fait un petit tour sur Ravelry pour voir s’il existait des patrons proches de ce pull. Deux ont particulièrement attiré mon attention :
- Le Marilyn Monroe Cable Sweater de Kathleen Lawton-Trask.
- Le Flettegenser Marilyn Monroe de Tine Solheim.
Les deux patrons se rapprochent pas mal du pull original, même si je trouve le second plus proche que le premier (par exemple avec le col bateau, qu’on ne trouve pas dans le premier, ou la coupe générale). Cependant, je pense que mon choix va s’orienter sur le modèle de Kathleen Lawton-Trask : d’abord, le patron est en anglais, tandis que le second est en norvégien uniquement.
Quand j’en ai parlé sur Instagram, des personnes m’ont suggérée de le traduire : malheureusement, je ne me sens pas les capacités de le faire, surtout qu’en tricot des erreurs de traduction peuvent être un problème. De plus, le premier patron a, sur Ravelry, des retours de personnes qui ont tricoté le modèle. Ce n’est pas le cas du modèle de Tine Solheim, donc je ne peux pas non plus m’appuyer sur des retours de tricoteurs et tricoteuses. Mais je ne suis pas totalement décidée pour l’instant.
La prochaine étape pour moi sera de choisir le fil : je vous en parlerai dans un prochain post, car je pense que la recherche de la bonne couleur sera intéressante aussi.
J’espère en tout cas que cet article vous plait, n’hésitez pas à me laisser un petit message ! Je vous dis à très vite et en attendant prenez soin de vous 🙂
La Tricomtoise.
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Mes dernières chaussettes et mes astuces pour réussir votre paire !
Bonjour, tout le monde !
Il y a quelques jours, j’ai terminé une nouvelle paire de chaussettes. Depuis que j’ai appris à en faire il y a un peu plus de deux ans, c’est devenu une vraie passion : j’ai réalisé plus d’une dizaine de paires pour moi, et une pour mon conjoint. Mais même si j’ai de quoi être « chaussettée » tous les jours de la semaine, je ne résiste jamais à me faire une paire supplémentaire de temps à autre.
Cette paire a été réalisée avec le Club Mystère de février 2023 du Bruit des aiguilles, pour lequel j’ai craqué en raison des couleurs mais aussi parce qu’il portait sur un film que j’adore, Blade Runner 2049. La star étant clairement le choix des couleurs, je n’ai pas voulu surcharger les chaussettes avec un motif supplémentaire. J’ai donc opté pour des chaussettes toe-up avec un talon et un haut dans la couleur contrastante. Ma seule fantaisie a été de faire une bordure picot, car j’aime beaucoup ce genre de finitions pour les chaussettes.
Les chaussettes, ça peut faire peur, et les débuts peuvent être un peu compliqués. Voici donc mes conseils pour arriver à faire une belle paire ; attention, je ne suis pas non plus une experte, mais la pratique m’a permis d’acquérir quelques compétences qui pourront vous être utiles !
1 – Toe-up ou top-down?
Pour tricoter des chaussettes, deux options se présentent : toe-up (à partir des orteils) ou top-down (à partir de la cheville). Ces deux options ont chacune leurs avantages.
Pour la chaussette top-down, le gros point fort est qu’on peut commencer directement par la cheville et donc avoir un nombre de mailles plus important avec lequel travailler au début. Si vous avez du mal à manipuler les aiguilles fines et peu de mailles, ça peut être un bon moyen de vous lancer.
La technique toe-up a comme atout, je trouve, de permettre une meilleure gestion de la longueur et de mieux placer le talon.
J’ai commencé à tricoter des chaussettes en top-down, et ce n’est qu’après plusieurs paires que je me suis lancée dans le toe-up. Et honnêtement, je trouve que cette technique est beaucoup plus facile pour faire de belles chaussettes. Je vous recommande particulièrement cette vidéo de Clo Tricots pour le montage des mailles; d’ailleurs, toute sa série sur la réalisation des chaussettes toe-up est excellente.
2 – Bien choisir son fil et ses aiguilles.
Ce conseil suivant peut paraître évident, mais pour avoir déjà discuté avec des tricoteurs et tricoteuses en galère sur des chaussettes, je pense qu’un point sur le choix du fil est important. Alors oui, techniquement vous pouvez tricoter des chaussettes avec toutes sortes de fils, cependant je vous recommande de vous orienter vers un fil spécifiquement fait pour tricoter des chaussettes. De nombreuses marques et créateurs indépendants en proposent; l’avantage de ces fils réside dans leur composition qui permet d’avoir un fil plus robuste et qui tiendra mieux dans le temps et qui, en général, ne se dédouble et se tricote très bien. C’est important, encore une fois, quand on tricote sur des petites aiguilles.
En parlant d’aiguilles, d’ailleurs, comme pour le type de construction, on a différentes écoles : aiguilles double-pointes, aiguilles circulaires en magic loop ou même mini aiguilles circulaires. J’ai pu tester ces différentes versions, sauf les mini aiguilles circulaires qui me semblent vraiment idéales pour ce genre de projets. Ma préférence va au magic loop par rapport aux double-pointes, principalement parce que je trouve que la manipulation est plus simple. Et en plus je trouve qu’il est plus facile d’essayer vos chaussettes sur des aiguilles circulaires que des double-pointes.
3 – Trouver la bonne longueur.
Quand on tricote des chaussettes, il peut être difficile de trouver les bonnes mesures pour son pied.
D’abord, penchons nous sur la taille de la largeur du pied. Les chaussettes sont le plus souvent à tricoter avec une aisance négative et la plupart des patrons offrent plusieurs tailles (en général petit, moyen et grand) pour la largeur du pied. Pour prendre la meilleure mesure possible, je vous recommande d’utiliser un mètre de couture et de faire le tour de votre pied là où il est le plus large, soit en général le coup de pied, ce qui vous donnera la meilleure mesure possible.
Pour la longueur, je vous recommande d’essayer votre chaussette (d’où l’utilité des aiguilles circulaires) et de passer à l’étape du talon lorsque vous arriverez, en longueur, à peu près au milieu de votre malléole.
4 – Quel talon choisir ?
Parlons talons justement. Alors là, vous avez l’embarras du choix, il y a mille et une façon de faire des talons. Renforcés, avec des rangs raccourcis, après-coup, œil de perdrix…
Pour ce qui est talons après-coup, cette technique est vraiment chouette mais nécessite de couper votre projet, ce qui peut être intimidant s’il s’agit de votre première paire. Je vous inciterais à plutôt privilégier une technique simple pour commencer, ma préférée étant encore une fois celle de Clo Tricots utilisant les rangs raccourcis.
J’espère que cet article vous a plu ! Comme je l’ai dit plus haut, je ne suis pas l’experte absolue des chaussettes, mais j’espère que ces quelques conseils vous seront utiles. Je vous retrouve très vite pour un nouvel article, en attendant prenez soin de vous 🙂
La Tricomtoise.
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Je débute en tricot et je veux m’améliorer, comment faire ?
Bonjour à tous !
Je suis très heureuse de vous retrouver aujourd’hui sur le blog pour un nouveau post à destination des tricoteurs et tricoteuses débutants. Depuis plusieurs mois, j’essaie de vous donner dans des articles spécifiques des trucs et astuces pour vous lancer dans le tricot. Pour continuer dans cette thématique, j’ai envie de répondre à une question qu’on me pose souvent : « je connais les bases en tricot, mais je ne sais pas comment faire pour m’améliorer? ».
Il est vrai qu’il peut être parfois un peu compliqué, une fois qu’on a commencé un nouveau loisir, de parfois trouver comment dépasser le stade des premiers apprentissages. Et c’est d’ailleurs une question qui ne concerne pas que les débutants, mais aussi les tricoteurs plus avancés ; d’expérience, il y a souvent eu des moments où j’avais l’impression de « stagner » dans mes connaissances. Alors bien sûr, il est tout à fait possible de faire du tricot sans vouloir devenir expert dans les points, les techniques de montage ou rabattage ! Mais si progresser vous intéresse, voici quelques façons de vous aider (et ça vient d’une personne qui apprend constamment en tricot, je n’aurai jamais la prétention de me dire experte).
- Inclure une nouvelle technique dans chaque nouveau projet.
Commençons par une astuce assez simple à mettre en œuvre mais qui peut vous permettre d’apprendre beaucoup. Que vous soyez débutant ou plus confirmé, chercher de nouvelles techniques est une bonne façon de développer vos talents en tricot. Il peut être difficile de savoir par quoi commencer, donc voici quelques pistes.
Evidemment, la première chose qui me vient à l’esprit, c’est de tester des nouveaux points; sur YouTube vous avez l’embarras du choix, sans compter les « bibles » de points disponibles sur internet et en librairie. Vous pouvez aussi vous lancer dans les torsades, ou des techniques de colourwork. Pour les aspects plus techniques, cherchez différentes façons de monter ou rabattre des mailles, de faire des augmentations et diminutions.
Un type de projets vraiment génial pour apprendre pleins de techniques qui vous seront utiles pour tout : les chaussettes. Entre les différents cast-on, rabattages et talons, elles sont une vraie petite mine de techniques.
- Participer à des KALs.
Si le mot KAL ne vous dit rien, c’est l’abréviation de « knit along », un chouette concept de tricot en groupe (très souvent virtuel) qui permet aux participants de tricoter ensemble. Souvent, les knit alongs tournent autour d’un modèle particulier, ou parfois autour d’un thème (écharpes, châles…), voir d’un designer spécifique. Ravelry regorge de ce genre de KALs, tout comme Instagram.
L’avantage du KAL, c’est qu’il vous permet de pouvoir échanger avec d’autres tricoteurs et tricoteuses sur l’avancée de votre projet. L’ambiance est généralement très bienveillante, et on apprend beaucoup en lisant les expériences des autres, soit parce que vous pourrez y trouver des astuces, des techniques que vous ne connaissez pas, ou parce que ça peut vous aider à régler des problèmes que vous rencontrer dans votre tricot. C’est aussi un bon moyen de s’initier aux adaptations de patrons, ce qu’on ose pas toujours faire quand on débute, mais qui peuvent être très intéressantes (par exemple, changer l’encolure, une partie de la construction, de la taille…).
Les KAL ont souvent des dates de fin, qui restent en général souples et assez loin, mais d’autres n’en ont pas, ce qui peut éviter le côté « pression ». J’ai déjà participé à quelques KALs, c’est vraiment une chouette expérience !
- S’inscrire à un test.
Dans le même genre que les KALs, les tests sont également quelque chose que je vous recommande. Depuis que j’ai commencé à participer à des tests, j’ai remarqué que je me suis beaucoup améliorée.
Déjà, les tests permettent de vraiment apprendre à bien lire un patron et ses consignes, chose que parfois j’ai encore du mal à faire (j’ai tendance à survoler les instructions parfois, clairement pas toujours une bonne idée).
Tout comme les KALs, vous avez avec les tests l’occasion de pouvoir tricoter en groupe, et donc d’échanger sur vos interrogations et progrès. Le designer intervient également directement !
Pour les débutants, pas de panique : il existe des tests accessibles aux personnes qui se lancent, et même si pour le coup, les deadlines sont plus importantes à tenir que pour les KALs, les délais sont plutôt longs.
- Découvrir des ateliers tricot.
Enfin, je termine par un conseil que j’ai déjà donné dans les précédents articles mais qui reste toujours valable, celui de participer, si vous le pouvez, à des ateliers tricots. Les merceries en proposent souvent, mais il y a de plus en plus de clubs tricot qui s’organisent. Si le virtuel n’est pas pour vous un moyen efficace d’apprendre, ce type d’événements est parfait !
Et voilà, j’espère que cet article vous sera utile ! Je vous invite à me laisser un commentaire avec vos autres suggestions et je vous dis à très vite pour un nouvel article 🙂
La Tricomtoise
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Le Bazar #6.
Bonjour, tout le monde !
Soyez les bienvenus sur La Tricomtoise ! Je suis très heureuse de vous retrouver pour une nouvelle semaine et donc un nouvel article. Au menu du jour, je vous propose le sixième numéro du Bazar, dans lequel je présente plusieurs petits projets réalisés récemment mais pour lesquels un article complet ne serait pas forcément pertinent. En espérant que ce post vous plaise, je vous souhaite une bonne lecture !
Couture : une robe d’été ultra facile et légère !
Dans le dernier bazar, je vous présentais un petit débardeur tout simple, tiré d’un numéro d’Elena couture, que j’ai réalisé avec un peu de viscose et de biais pour les beaux jours. J’avais beaucoup aimé ce patron car non seulement il est super simple, mais en plus il est très rapide à coudre. Je savais que j’allais réutiliser ce patron pour d’autres créations, ce que j’ai déjà fait. Il me manque dans ma garde-robe des robes super légères pour l’été, les jours devenant de plus en plus chauds. J’ai donc utilisé un tissu Lise Tailor trouvé à la Mercerie Mimosa pour réaliser une robe d’été sur la base de ce patron, en allongeant et évasant un peu la coupe. J’ai aussi modifié un peu l’encolure pour faire un V plutôt qu’un col circulaire, et je suis très contente du résultat !
Couture : un top « patchwork » et chauve-souris.
Il y a plusieurs mois, lors d’un salon de loisirs créatifs, j’ai acheté plusieurs coupons de tissus avec des imprimés de chauves-souris et de lunes. Je ne savais par forcément ce que j’allais en faire, mais j’avais eu un coup de cœur pour ces tissus. Après plusieurs mois de réflexion, j’ai fini par sélectionner une partie de ces tissus pour me faire un haut. Comme je n’avais pas assez de chaque coupon, j’ai fait un peu de « patchwork » pour les assembler. J’ai utilisé le patron d’une robe, pour ne me servir que du haut, pour réaliser ce top avec pleins de choix détails. J’ai surpiqué un peu partout, j’ai mis une fermeture éclair orangée, du biais, bref, je me suis beaucoup amusée avec ce top !
Tricot : un gilet pour bébé.
La layette et le tricot pour bébés/enfants, je vous avoue que je n’y connais pas grand-chose. J’ai eu l’occasion de faire quelques petites choses pour offrir (des pulls et surtout des couvertures), mais honnêtement c’est très rare que je fasse du tricot bébé. Mais j’ai récemment trouvé ce petit projet de gilet pour bébé, qui est le No-sew top de marianna mel sur Ravelry (le patron est en anglais mais très simple à suivre, je pense qu’il est assez facile à comprendre si vous le traduisez). J’ai tricoté une taille 6 mois, et c’est un projet super rapide à faire et très bien pour utiliser des restes de pelotes car il ne faut pas une énorme quantité de fil. Il me reste à lui mettre des boutons, mais j’aime beaucoup le résultat.
Des boutons uniques !
On termine cet article par des créations que je voulais vous montrer depuis longtemps, des boutons en céramique que j’ai pus faire lors d’un atelier par l’Atelier Noma organisé à la Mercerie Mimosa. L’objet de l’atelier était de créer des boutons en céramique, et nous avions pour cela le choix de plusieurs couleurs, tailles et formes différentes. C’était ma première expérience et j’ai énormément manipuler cette matière et en apprendre davantage sur le modelage. J’ai choisi de faire des boutons en forme de fleurs (deux tailles et versions différentes), dans un jaune orangé très seventies. C’était vraiment une super expérience et il me faut maintenant trouver un beau projet sur lequel utiliser ces boutons !
J’espère que ce petit article bazar vous a plu, n’hésitez pas à me laisser un petit commentaire avec vos retours ! Pour plus de photos des différents éléments, je vous invite à me suivre sur Instagram 🙂 Je vous dis à très vite et prenez soin de vous ! 🙂
La Tricomtoise