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Amelia – Sanne Bjerregaard
Bonjour, tout le monde !
J’espère que vous allez bien et que vous passez une belle semaine. Je suis ravie de vous retrouver sur le blog en ce mois de septembre qui débute (courage à celles et ceux pour qui ça a été la reprise, d’ailleurs), avec un petit article tricot. Encore une fois, c’est un projet layette que j’ai à vous montrer, mais promis, le blog ne va pas se transformer en site spécial bébé, j’ai d’autres projets adultes à vous présenter dans les prochaines semaines. En espérant que cet article vous plaise, je vous souhaite une bonne lecture ! 🙂
Dans la quête de petits tricots pour habiller mon bébé, je suis tombée sur Ravelry sur un patron de gilet gratuit, le Amelia de Sanne Bjerregaard. Ce joli gilet est disponible en plusieurs tailles, allant du 3 mois au 2 ans, et existe en anglais, ainsi qu’en allemand et danois. Modèle en jersey, il comprend une construction raglan mise en valeur par un jeu d’ajourés, des côtes torses (ma passion : j’adore les côtes torses, je trouve qu’elles font plus propres que des côtes classiques), et une rangée de point mousse entre les côtes et le corps qui apporte du contraste (dans le patron, il est même suggéré de tricoter cette partie avec un fil contrastant pailleté). J’ai trouvé le modèle très mignon et parfait pour finir un reste de mérinos Knitting for Olive que j’avais encore en stock.
Le patron se tricote du col vers le bas, avec une construction donc raglan, qui permet d’augmenter régulièrement le nombre de mailles. On sépare le corps des manches, et on finit par une bande de boutonnage de chaque côté. Une construction très classique mais qui a fait ses preuves !
Pour ma version, j’ai décidé de partir sur une taille 9 mois avec quelques modifications. J’ai travaillé avec un joli mérinos de Knitting for Olive que vous reconnaîtrez peut-être car c’est un reste de mon pull Elizabeth I. Il m’en restait pas beaucoup et j’ai donc modifié le gilet pour en faire une version manches courtes, qui se prête bien à la mi-saison, période à laquelle mon bébé devrait pouvoir mettre ce petit gilet. J’ai aussi choisi de faire l’impasse sur les bandes de boutonnage en les remplaçant par une finition i-cord de chaque côté. Je voulais que ce soit un vêtement facile à enlever et enfiler, surtout pour la fin du printemps ou le début de l’automne, donc je n’ai pas voulu m’encombrer par des boutons.
Ma version est donc un peu différente du patron, mais colle aussi à ce que j’aime en tricot, à savoir l’adapter à des situations ou morphologies particulières. On garde tout de même la construction et les touches particulières et je suis très contente du résultat final. C’était un projet un peu long car tricoté à plat sur des aiguilles 3 mm (et je crois que je suis traumatisée par ce fil après avoir mis mille ans à finir mon Elizabeth I) mais le rendu est à la hauteur de mes attentes.
J’ai beaucoup aimé tricoter ce projet qui rejoint la petite pile de tricots que j’ai déjà finis pour mon bébé. J’ai hâte de lui faire porter ! En tout cas n’hésitez pas à me laisser un petit avis sur cet article, je vous répondrai avec plaisir. A très vite !
La Tricomtoise.
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Waft – Kim Hargreaves
Bonjour, tout le monde !
Je suis ravie de vous retrouver sur le blog pour un nouvel article tricot, avec enfin un nouveau projet fini ! J’ai l’impression de ne pas avoir terminé de tricot depuis des siècles, alors je suis très heureuse de vous présenter un joli gilet tout juste tombé de mes aiguilles. Il s’agit d’un modèle d’une designeuse que j’aime beaucoup, Kim Hargreaves, dont j’ai déjà réalisé trois designs par le passé. En espérant que cet article vous plaise, je vous souhaite une bonne lecture ! 🙂
Waft est l’un des différents patrons présents dans la collection capsule Calm de Kim Hargreaves, une collection axée sur des basiques confortables et neutres, destinés à aller avec tout, et sur des modèles élégants avec de belles torsades. Plusieurs modèles sont conçus pour être tricoté en mohair ou fil similaire, comme Waft, gilet aérien et doudou.
Waft est un gilet à la coupe ample et longue, qui se compose de deux pièces pour le devant, d’un dos et de manches mi-longues. Des bordures en point mousse serrées contrastent avec un jersey légèrement ajouré, résultat obtenu en travaillant avec deux tailles d’aiguilles (4mm sur l’endroit, 8mm sur l’envers). Des diminutions et rabattages sur les différentes pièces permettent d’obtenir une coupe un peu plus flatteuse sur les épaules qu’en travaillant en carrés ou rectangles à assembler. Avec le mohair, l’idée est d’avoir un gilet facile à enfiler lors de soirées de printemps fraîches ou en hiver pour un peu plus de chaleur.
Je me suis orientée vers ce projet pour deux raisons : déjà, comme j’ai pu vous le dire dans de précédents articles, j’ai peu de gilets dans ma garde-robe tricot, et je m’étais lancée un objectif d’en tricoter quelques uns pour étoffer un peu ma collection. Ensuite, je n’ai que très peu tricoté du mohair dans ma vie. J’ai fait une petite cape de mi-saison pour moi, un pull pour ma mère, une Sophie Shawl et un accessoire cheveux pour moi, mais c’est tout. En plus de 20 ans de tricot, c’est peu, au final. J’avais donc envie de me faire un joli projet mohair à porter.
Pour le fil, j’ai complétement craqué sur un combo trouvé à la Mercerie Mimosa pendant les soldes, un rose très peps, presque néon, avec un gris foncé qui contraste bien. Les deux couleurs sont issues de la gamme Kid Silk 5 de chez Gepard, que je n’avais pas encore eu l’occasion de travailler. Ce fil 75% mohair 25% soie est très doux, glissant, avec un rendu léger et soyeux. Mais surtout, sa particularité est de pouvoir se tricoter dans un large panel de tailles d’aiguilles (3mm à 8mm, de mémoire) sans avoir besoin d’être doublé, ce que j’ai trouvé génial. Car au final, pas besoin d’avoir deux fois plus de fil pour un projet, ce qui le rend moins couteux (ce qui n’est pas rien avec du mohair).
Comme la plupart des designs de Kim Hargreaves, Waft se tricote à plat, impliquant un peu de couture. Dans le cas précis de ce modèle, cela se comprend d’autant plus que nous devons alterner entre deux tailles d’aiguilles, du 4mm pour les rangs endroits et du 8mm pour les rangs envers, créant un beau jersey aérien.
J’ai été très agréablement surprise par la vitesse à laquelle j’ai tricoté ce gilet. Il faut dire que j’enchaîne des projets petites aiguilles en ce moment (3mm en moyenne), donc passer sur quelque chose d’un peu plus large m’a fait du bien. J’ai travaillé le dos, puis les devants et enfin les manches, toujours en commençant par une bordure en point mousse très serrée, en 3mm, qui permet de bien structurer le vêtement. Pour mon jersey, j’ai décidé de faire des rayures en alternant mes deux couleurs tous les 10 rangs, ce que j’aime beaucoup car je trouve le combo très réussi.
L’assemblage s’est bien passé, même si j’avoue que ça ne me manque par de devoir coudre mes tricots comme ça (vive le circulaire). Je n’ai pas fait de modifications significatives par rapport au patron, si ce n’est que j’ai un peu raccourci le corps (environ 7-8cm) car je ne souhaitais pas quelque chose de trop long. Après un bon blocage, mon mohair est superbe et mes bandes de point mousse sont bien régulières.
Je suis hyper fan du résultat obtenu. Le gilet est super joli et colle bien à mes attentes. Je peux l’associer avec beaucoup de mes vêtements, et j’adore les couleurs de ce fil. En parlant de ça, c’était ma première tentative avec ce fil Gepard que je ne peux que recommander, car c’est une bonne découverte. Il m’en reste assez pour tricoter un autre projet, j’ai hâte de le faire car je sais d’avance que ce sera un plaisir à tricoter.
Et voilà, c’est tout pour aujourd’hui ! Je suis ravie de vous avoir présenté ce projet que j’ai beaucoup aimé tricoter. J’ai hâte de le sortir de mon placard quand les températures seront plus fraîches. N’hésitez pas à me laisser un petit commentaire avec votre avis, je vous répondrai avec plaisir. On se retrouve très vite pour un nouvel article, en attendant prenez soin de vous ! 🙂
La Tricomtoise.
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La Source des Fées, une veste Alice Hammer.
Bonjour à tous !
Je suis très heureuse de vous retrouver aujourd’hui sur le blog, pour un article que j’avais hâte d’écrire. Au cours des derniers mois, j’ai pu participer à deux nouveaux tests pour une de mes designeuses préférées, Alice Hammer. Ils font partie d’une toute nouvelle collection de sept nouveaux modèles sortis en collaboration avec les filatures Fonty. Ces différents modèles, pour tous les niveaux et les goûts, sont mis en valeur par les multiples gammes des filatures. Je vous présenterai prochainement le second test mais commençons d’abord par le premier auquel j’ai participé, celui de la veste Source des Fées.
Gilet très versatile qui s’accorde avec tous les styles, la Source des Fées combine des motifs géométriques et des finitions élégantes grâce aux bordures dents de chat sur les poignets, le bas, le col et les devants.
Le fil recommandé pour ce projet (et celui que j’ai utilisé) est le Tartan 3 de chez Fonty, un très beau fil cardé. 100% laine, ce fil est très lumineux et agréable à porter, avec un beau rendu au niveau de la couleur grâce à son effet un peu « tweed ».
J’ai réalisé ce gilet pour ma maman, car lorsque je l’ai vu, j’ai tout de suite su qu’il lui plairait. J’ai choisi le coloris 2007, un très beau vieux rose qui se marie à beaucoup de choses dans sa garde-robe. C’est elle qui prend la pose sur les photos de cet article pour le mettre en valeur et je trouve qu’il lui va très bien ! J’ai adoré tricoter pour ma maman.
J’ai tricoté la taille XL pour elle, et j’ai utilisé environ 12 pelotes.
C’est avec ce gilet que j’ai découvert le fil Tartan 3 : je l’ai tellement aimé, tant à tricoter que pour son rendu, que j’ai ensuite décidé de me faire un gilet avec, le fameux Margaret Beaufort d’Alice Starmore que je vous ai présenté dans un précédent article.
Ce que je préfère dans ce gilet : sa construction, très différente de ce que j’ai pu tester jusqu’à présent. On commence par des pattes d’épaule qui apportent de la structure au gilet. C’est à partir de ces pattes, en relevant des mailles, qu’on tricote le dos et les devants. On tricote ensuite les manches, et enfin on relève des mailles pour la bande de boutonnage. Ce gilet s’adresse selon moi à des tricoteurs qui maîtrisent non seulement les bases mais qui sont aussi à l’aise avec les grilles. Il ne faut pas avoir peur d’un peu de challenge ! Mais le résultat en vaut la peine.
J’espère en tout cas vous avoir donné envie de découvrir cette nouvelle collection Alice Hammer x Fonty et ses différents modèles. Je vous retrouve la semaine prochaine pour découvrir le second projet de cette collection que j’ai pu testé, en attendant n’hésitez pas à me laisser un petit commentaire !
On se retrouve très vite, prenez soin de vous 🙂
La Tricomtoise
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Margaret Beaufort – Alice Starmore
Bonjour à tous !
Je suis très heureuse de vous retrouver sur le blog pour un nouvel article, article que j’attendais depuis longtemps de vous proposer. Il s’agit tout bonnement de mon second projet tiré du livre Tudor Roses d’Alice Starmore, ma designeuse fétiche. En début d’année, je m’étais lancée dans le premier patron du livre, le Elizabeth Woodville, connu pour être un des plus simples de cette collection. Mon objectif étant de réaliser tous les patrons du livre, j’ai rapidement eu envie de me pencher sur une autre réalisation, et mon choix s’est finalement porté sur le Margaret Beaufort.
Le Margaret Beaufort tire son nom d’une figure importante de l’histoire des Tudors, mais qui a tendance à être mise de côté par rapport aux éclatantes femmes d’Henry VIII, Mary Stuart ou Elizabeth I. Margaret Beaufort n’est autre que la mère d’Henry Tudor, futur Henry VII, premier roi de la dynastie des Tudors. Mariée et mère à tout juste 13 ans (!!!), Margaret a passé sa vie à manœuvrer habillement non seulement pour protéger sa vie et celle de son fils dans un royaume en pleine guerre de succession, mais aussi pour s’assurer que celui-ci accède au trône. Margaret est également connue pour avoir été la patronne de plusieurs artistes et pour son investissement dans le monde intellectuel, que ce soit en finançant des écoles ou en cherchant à promouvoir l’écriture et la lecture.
Les différents portraits existant de Margaret Beaufort donnent l’image d’une femme sérieuse, austère, carrée. Alice Starmore explique que son souhait principal derrière ce design était de privilégier la simplicité, tout en gardant des détails élégants rappelant son statut. Sur certains portraits, on repère quelques points de référence : la coiffe au sommet triangulaire rappelle les motifs géométriques du gilet. Le haut de la tenue avec son col remonté et ses bordures se retranscrit plutôt bien dans le péplum en bas du gilet.
Pour ce projet, j’ai tricoté une taille XL (un peu grande pour le coup, j’aurais pu faire la taille en dessous) avec de la Tartan 3 de chez Fonty, coloris 2033. Un fil que j’avais déjà utilisé pour un autre gilet dont je vous reparlerai plus tard et que j’aime beaucoup. J’ai suivi les instructions à la lettre, sans effectuer de changements, si ce n’est raccourcir comme toujours les manches (j’ai vraiment les bras courts!).
La construction est plutôt simple. Le gilet se tricote en pièces séparées : le devant, deux dos, et les manches. Chaque partie commence par une bordure, ou péplum, qui donne un bel effet un peu arrondi. On joint les différentes pièces ensemble avant de travailler le col et les bordures. Le modèle peut être porté comme un gilet classique avec les boutons devant, ou alors derrière. J’ai choisi la seconde option car je trouvais l’idée originale, mais il n’y a pas de distinction réelle entre le dos et le devant, donc je peux le porter dans l’autre sens si je le souhaite ! J’ai utilisé des boutons que j’avais sous la main: je pense les changer pour d’autres qui colleront mieux au gilet plus tard.
Ce que j’apprécie particulièrement avec ce modèle, c’est sa fausse complexité : avec les motifs, le péplum, le col, on pourrait croire que le filet est difficile à tricoter. J’ai été très surprise par la vitesse à laquelle j’ai pu le tricoter une fois que j’étais lancée. Les instructions sont très claires, très détaillées. C’est honnêtement un modèle très simple à faire. Il m’a fait penser, dans la construction et certaines techniques employées, au Elizabeth Woodville, et c’est un projet qui pourrait être accessible à des débutants qui maîtrisent bien les bases du tricot et voudraient un peu de challenge. Il ne faut pas se laisser impressionner par le nombre de diagrammes, car encore une fois les explications sont faciles à suivre.
Je suis vraiment contente d’avoir terminé ce gilet. J’aurais aimé attaquer un troisième Alice Starmore cette année, mais je pense que je vais manquer de temps, ça attendra donc l’année prochaine !
J’espère en tout cas que cet article vous plait, n’hésitez pas à me laisser un petit mot en commentaire ! On se retrouve très vite et en attendant, comme toujours, prenez soin de vous ! 🙂
La Tricomtoise.
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Hearten de Kim Hargreaves – ou le gilet interminable.
Bonjour à tous !
Vous n’imaginez pas à quel point je suis heureuse de vous retrouver aujourd’hui pour un nouvel article. En effet, le projet que je vous propose de découvrir a occupé une grande partie de mes journées et de mes weekends ces dernières semaines, au point que je me demande si j’allais un jour arriver au bout.
Il s’agit du gilet Hearten de Kim Hargreaves, une designeuse dont j’admire depuis longtemps le travail, découvert dans le podcast Fruity Knitting.
Kim Hargreaves est connue pour ses collections de designs très élégants, aux détails soignés, présentés dans des livres aux photos minimalistes, visant à mettre en avant l’objet fini. Elle est très appréciée par de nombreuses tricoteuses à travers le monde et ses designs sont intemporels.
J’avais repéré il y a déjà un moment son modèle de gilet court Hearten, présenté dans sa collection Calm. Le design est absolument sublime: ce gilet court, sans bouton, est orné de très beaux câbles sur tous ses panneaux, et agrémentés de point de riz. La construction du gilet, en pièces que l’on coud ensemble ensuite, incorpore directement la mise en forme pour obtenir un résultat ajusté et harmonieux.
Devant me rendre à l’édition printemps de la Dapper Day de Disneyland Paris, j’ai décidé de tricoter pour ma tenue ce gilet, histoire d’aller avec ma tenue inspirée par le personnage de Thor. J’ai décidé la Cyclade à la Mercerie Mimosa, un très fil de chez Fonty. Ce fil écologique est constitué à 95% de laine recyclée et a ce côté un peu brut et collant de la laine que j’apprécie particulièrement et qui se prête bien aux tordades.
Si vous me connaissez un peu, vous savez que je tricote assez vite et que je suis en général plutôt rapide pour réaliser des pulls ou des gilets. Mais ce projet a sincèrement été interminable pour moi. Si le dos et le devant se sont tricotés assez vite, j’ai cru que je ne viendrai jamais au bout des manches. Le combo torsades et point de riz est lent, très lent à tricoter. J’ai passé environ 125h sur ce gilet, sans doute mon travail le plus long à ce jour.
Malgré cela et malgré le fait que j’étais pressée de le finir, j’ai fait mon maximum pour m’appliquer sur les finitions.
Le résultat final est très beau: j’aime beaucoup les bordures en côtes qui apportent un côté très structuré au gilet, et la mise en forme général du vêtement. Les picots en bas des manches sont un détail raffiné qui ajoute à l’élégance générale. Et même si je n’ai pu le porter qu’une fois avant l’arrivée des grosses chaleurs, j’ai hâte de le ressortir à l’automne.
Je pense que ce ne sera pas mon dernier Kim Hargreaves, même si je vais honnêtement enchaîner quelques projets moins compliqués et plus rapides ces prochaines semaines !
J’espère en tout cas que ce petit post vous plait, n’hésitez pas à me laisser un commentaire, je vous lis toujours avec plaisir ! On se retrouve très vite pour un nouvel article, à très vite ! 🙂
La Tricomtoise
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Tudor Roses #1 – Elizabeth Woodville
Bonjour, tout le monde !
Je suis ravie de vous retrouver pour un nouvel article sur la Tricomtoise, un article qui me tient particulièrement à cœur car je vais aujourd’hui vous parler d’un projet qui faisait partie de ma liste d’objectifs 2022.
Je vous ai parlé déjà plusieurs fois de mon admiration pour le travail d’Alice Starmore et également de son livre de patrons, Tudor Roses, que j’ai eu la chance de recevoir à Noël avec un kit pour réaliser le Elizabeth Woodville, premier patron du livre. En vous présentant le livre, j’ai annoncé le fait que j’aimerais réaliser chacun des modèles, même si cela allait me prendre du temps (probablement plusieurs années). Mais voici déjà le premier !
Je vous avoue que me lancer dans un design d’Alice Starmore me faisait un peu peur, car je sais qu’elle utilise des techniques peu communes et que ses réalisations sont en général d’un niveau plutôt élevé. J’ai donc choisi ce projet de gilet en particulier car j’avais vu sur des reviews qu’il était plutôt simple à tricoter.
Elizabeth Woodville fut reine consort d’Angleterre suite à son mariage avec Edward IV, premier roi de la dynastie des York (l’une des deux familles à s’opposer pendant la Guerre des Deux-Roses) et elle donna naissance à plusieurs enfants dont deux garçons qui auraient été tués par décision de Richard III, avide de pouvoir.
Les modèles présentés dans Tudor Roses s’inspirent des personnalités réelles derrière les noms des patrons. Dans le cas d’Elizabeth Woodville, les quelques portraits d’elle montrent bien les influences utilisées par Alice Starmore: vous verrez en effet que la forme du col est reprise, les détails aux poignets sont similaires et la taille est marquée.
La construction de ce gilet est relativement simple. On commence par tricoter les différentes pièces séparément (le dos, les devants, les manches), avant de joindre l’ensemble, d’ajouter le col et de faire les bandes de boutonnages et les dernières finitions. Tout se tricote en jersey, avec des augmentations et diminutions stratégiques qui donnent sa forme si flatteuse au gilet.
Ce sont surtout les petits détails qui nécessitent une attention particulière dans ce projet. Les bordures picot sont assez simples à réaliser quand on a pris le coup de main, mais j’ai dû prendre mon temps pour les appliquer sur les devants avant de réaliser les bandes de boutonnage.
Pour ce projet, j’ai utilisé la Hebridean 2 ply d’Alice Starmore, en Witchflower pour la couleur principale, et en Whin comme couleur de contraste. J’ai beaucoup aimé travailler avec cette laine qui a un côté un peu rustique. Ce que j’ai trouvé surprenant, c’est sa capacité à garder la chaleur malgré la finesse du fil !
Pour les boutons, j’ai trouvé chez mes beaux-parents qui ont une sacrée collection des boutons similaires à ceux du modèle, et qui sont assez standards et donc faciles à remplacer au besoin.
Il s’agit sans aucun doute de l’un des plus beaux modèles que j’ai pu réaliser dans ma vie. Le rendu est superbe, la coupe flatteuse, les finitions sont élégantes. Je l’avais dit dans ma review du livre, mais je le répète ici: les patrons sont très, très détaillés et ils se lisent facilement. La quantité de détails et la précision des indications est unique !
J’ai déjà hâte de me lancer dans mon prochain Alice Starmore, même si je n’ai pas encore choisi le patron. Bien sûr, je vous en parlerai le moment voulu !
En tout cas j’espère que ce premier article vous plait, n’hésitez pas à me laisser un petit commentaire, et on se retrouve très vite !
La Tricomtoise
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Mon premier gilet : le cardigan Indian Summer.
Bonjour, tout le monde !
Tout d’abord, je tiens à vous souhaiter une excellente année 2022, en espérant qu’elle vous apporte beaucoup de bonheur et que vos projets se concrétisent ! Cette année qui démarre est pour moi une assez grosse étape, car je vais déménager dans quelques mois avec mon compagnon pour devenir propriétaires et je vais également fêter mes 30 ans; mais j’ai déjà hâte de découvrir ce que 2022 me réserve.
Pour ce premier article de l’année et après quelques publications plus variées en décembre, je vous invite à découvrir mon dernier projet tricot terminé. Il s’agit non seulement du dernier tricot que j’ai fait en 2021, mais aussi du tout premier gilet que je réalise, un accomplissement dont je ne suis pas peu fière.
Si vous me suivez régulièrement, vous savez sans doute que je suis une grande fan d’1 ou 2 mailles et que j’adore tricoter aussi bien sa laine que ses patrons. Il y a quelques mois, en salon, j’avais craqué pour un kit, un modèle de cardigan présenté sur son stand, que je trouvais tout simplement superbe: le Indian Summer. Un beau gilet agrémenté de torsades à des endroits stratégiques et aux finitions en i-cord soignées. Un challenge pour moi, car je n’avais encore jamais tenté de faire un gilet.
Voici les informations techniques de ce projet:
- Patron: Indian Summer – 1 ou 2 mailles. Dans mon cas, j’ai tricoté la taille L.
- Fil utilisé : la Scandaleuse, trois écheveaux, en Mimosa – 1 ou 2 mailles.
- Boutons marguerite – 9 boutons, achetés chez Mercerie Mimosa.
Ce projet représentait un vrai défi pour moi. Je l’ai dit, je n’avais déjà jamais tricoté de gilet, mais en plus de ça il y avait plusieurs techniques que je n’avais encore jamais utilisées: le montage de mailles provisoire, le i-cord, ou encore le raglan. Toutes ces méthodes étaient des nouveautés et comme j’adore apprendre de nouvelles choses lorsque je tricote, j’étais ravie !
L’un des gros avantages de ce patron, c’est le fait qu’il est accompagné de plusieurs vidéos explicatives qui montrent dans le détail les différentes techniques. J’ai vraiment apprécié avoir cette aide car ça m’a été très utile à plusieurs moments !
Mais malgré ces nouvelles techniques à apprendre, ce gilet se tricote vraiment facilement. La torsade a peut-être l’air compliquée, cependant ce n’est qu’une impression et on retient très vite comment elle fonctionne. C’est un projet avec lequel on ne s’ennuie pas et qui demande d’explorer plein de techniques: on tricote en circulaire les manches, à plat le corps. On fait des torsades, des jetés, on crée des boutonnières.
La Scandaleuse, le fil recommandé pour ce patron et que j’ai déjà utilisé pour d’autres projets, est juste un bonheur à tricoter. C’est un mélange de kid mohair, de mérinos et de soie, ce qui lui confère non seulement des qualités en terme de chaleur, mais aussi de légèreté et le rendu est super souple et agréable à porter. J’ai choisi le colori Mimosa car j’adore les couleurs vives et que je me vois bien porter cette couleur soleil en automne et en hiver pour égayer un peu.
Sans nul doute, mon étape préférée a été celle de la bordure en i-cord: ça prend un peu de temps pour tout faire mais le résultat final est super net et précis.
Je suis très fière de ce gilet et j’adore le porter. Et je crois qu’il inaugure ma période cardigan, car j’ai deux autres projets de gilets qui sont en préparation et dont j’ai hâte de vous parler…
En tout cas, j’espère que ce premier article de 2022 vous plait, n’hésitez pas à me laisser un petit message si vous le souhaitez, je vous réponds avec plaisir.
On se retrouve très vite pour un nouvel article et prenez soin de vous !
La Tricomtoise