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Farandole des petits pieds – Même les anges tricotent.
Bonjour, tout le monde !
Je suis très heureuse de vous retrouver sur le blog pour un nouvel article, qui risque d’être assez court, pour vous parler d’un petit projet que j’ai terminé il y a quelques semaines. Vous le savez sans doute si vous suivez le blog ou mon compte Instagram, j’attends un petit garçon qui devrait arriver dans quelques semaines et je m’amuse beaucoup du coup à lui préparer une garde-robe pour son arrivée. Je couds beaucoup, ce dont je vous reparlerai dans un prochain article, et je lui tricote des petites choses.
Après un bonnet que j’ai terminé il y a peu et plusieurs pulls et gilets, c’est cette fois à une paire de chaussettes que j’ai décidé de m’attaquer. Comme le bonnet, les chaussettes font partie des incontournables tricot en layette. Il existe de nombreux modèles, donc j’avais l’embarras du choix !
J’ai craqué pour la Farandole des petits pieds de Même les anges tricotent, un patron très complet qui comprend six modèles différents, dans plusieurs tailles différentes, allant du 0 à 12 mois et plus, de quoi chausser bébé un moment. Les modèles sont variés, allant du jersey simple aux chaussettes texturées, torsadées, bref, originales.
Ce type de projets est vraiment très bien pour utiliser des restes de pelotes, notamment de fils à chaussettes. C’est ce que j’ai choisi d’utiliser pour mon projet, avec le fil à chaussettes du Bruit des aiguilles dans le coloris Barbie, avec lequel je m’étais fait des chaussettes il y a quelques mois. Il m’en reste encore et j’ai décidé de tricoter le premier modèle, le plus simple, du patron.
Il s’agit d’un modèle en jersey, qui se tricote en top down. Il est préconisé d’utiliser des aiguilles 2.5, je suis partie sur du 2.75. Les chaussettes peuvent se tricoter en double pointe ou en aiguilles circulaires Magic loop (selon ce que vous préférez). Je suis partie sur cette seconde technique.
Le patron est très clair et bien expliqué : j’ai apprécié le fait que les chaussettes ont toute une structure similaire, avec des subtilités selon les modèles. La construction est simple, se suit facilement. Je me suis beaucoup amusée à tricoter cette petite paire qui a été rapide à faire (à noter si vous cherchez un cadeau rapide à faire pour une naissance!). Je n’ai rencontré aucun problème lors de la réalisation, étant habituée au Magic loop, ce qui m’a beaucoup aidé.
Le résultat est ultra moi, j’adore les couleurs et le rendu. De belles chaussettes bien chaudes que je trouve ultra mignonnes. Il me reste encore beaucoup de fil, donc je pense que je tricoterai les autres modèles en plus grande taille pour l’avenir.
Si vous cherchez un projet rapide et facile pour une naissance, je vous conseille sans hésiter ces chaussettes !
J’espère que ce petit article rapide vous plaît, n’hésitez pas à me laisser un petit commentaire, je vous répondrai avec plaisir ! On se retrouve très vite pour un nouvel article, en attendant prenez soin de vous !
La Tricomtoise.
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Classic Ribbed Hat – Purl Soho.
Bonjour, tout le monde !
Je suis très heureuse de vous retrouver sur le blog pour un nouveau post tricot. En ce moment, j’enchaîne les projets et termine pas mal de choses, dont, vous avez pu le voir, des petites affaires pour mon bébé qui arrive dans quelques semaines. C’est le cas du petit accessoire que je vais vous présenter aujourd’hui, un joli petit bonnet bien chaud pour l’accompagner dans ses premiers mois de vie. En espérant que cet article vous plaise, je vous souhaite une bonne lecture !
Le bonnet est sans aucun doute l’un des accessoires les plus tricotés pour les bébés, avec les chaussons et les moufles. J’ai déjà pu lui en tricoter un, le Little Knot, mais je tenais à lui en faire un second, histoire de varier ses tenues. C’est mon amie Cathy de la Mercerie Mimosa à Dijon qui m’a donné le bon prétexte pour m’y mettre, en m’offrant lors de la dernière édition de Laine à l’Est une pelote de fil angora du Toupet de Panpan.
Ultra doux, ce fil angora se prête bien aux projets layette mais aussi pour les adultes, et j’étais d’abord partie sur une paire de chaussons avant de finalement me décider pour un bonnet. Une pelote pèse en moyenne 25g, pour environ 104 mètres de fil, parfait donc un ce type de petit tricot. Cathy m’a choisi un coloris bleu absolument superbe, le coloris Natier, et j’avais hâte de tricoter ce fil.
Je suis donc partie en quête du patron idéal pour mon bonnet. Je voulais un modèle simple et épuré, afin de mettre en avant la beauté du fil et son moelleux. J’ai jeté mon dévolu sur un modèle gratuit, en anglais, de Purl Soho que j’ai trouvé sur Ravelry.
Il s’agit du Classic Ribbed Hat, un modèle unisexe disponible dans de nombreuses tailles, aussi bien pour les nourrissons que pour les adultes. Il se tricote du bas vers le haut, sur des aiguilles circulaires en 3.25mm, et le patron comprend plusieurs options, à savoir pour faire un bonnet uni, rayé ou bicolore.
Pour ma version, je suis partie sur la version unie, en taille « baby », soit la plus petite taille. Tout en côtes, ce bonnet a un rendu ultra classique qui va à tout le monde. Les instructions sont disponibles sur le site de Purl Soho, en anglais, et elles sont simples à suivre et claires. La seule subtilité est de bien convertir les mesures, données en pouces, à nos bons vieux centimètres.
J’ai trouvé que c’était un projet ultra facile et intuitif, qui montait très vite (la taille bébé aide, évidemment) pour un résultat qui était celui que je cherchais, à savoir un bonnet classique qui va avec tout. J’ai adoré tricoter le fil du Toupet de Panpan, super moelleux, très fluide et au joli tombé. Il est super chaud, ce que je voulais pour mon bébé. Très élastique grâce aux côtes, il sera très confortable pour mon petit. Bref, j’ai adoré travailler ce fil, et je réfléchis déjà à un futur projet pour l’utiliser.
Je vois bien ce bonnet en version adulte pour le papa, qui aime beaucoup les accessoires classiques dans ce genre. Un incontournable que je vous recommande si vous cherchez un bonnet passe-partout !
C’est un article un peu court car je n’ai pas grand chose de particulier à vous dire sur ce projet simple. J’espère en tout cas que ce petit projet vous plaît, n’hésitez pas à me laisser un commentaire auquel je vous répondrai avec plaisir !
On se retrouve très vite pour un nouvel article, en attendant comme toujours prenez soin de vous !
La Tricomtoise.
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Ruguo – Xiaowei Design.
Bonjour, tout le monde !
Je suis ravie de vous retrouver sur le blog pour un nouvel article, pour vous y présenter un de mes derniers projets finis. Après plusieurs tricots bébé, cette fois c’est un gilet pour moi que j’ai terminé. Il s’agit de mon tout premier design par Xiaowei Design, via un kit en collaboration avec Natissea. Nommé Ruguo, ce gilet m’a attiré par son style élégant aux détails soignés. En espérant que cet article vous plaise, je vous souhaite une bonne lecture !
Ruguo est l’un des nombreux designs proposés par Xiaowei Design. Il se tricote de haut en bas, sans couture, en allers-retours pour le corps et en circulaire pour les manches. Disponible dans sept tailles, le gilet est principalement en jersey, avec des détails uniques qui lui apporte un côté sophistiqué : une belle bande d’encolure en côtes, un col en V, un point texturé en bas du corps et des manches légèrement bouffantes. Le détail que j’ai le plus aimé, en plus du point texturé qui est une torsade qui se répète sur l’endroit et l’envers du travail (un travail assez minutieux donc), ce sont les quatre boutons qui permettent de fermer le gilet. Je trouve que ça donne au gilet un côté un peu rétro, comme j’adore.
Le fil conseillé pour ce gilet est la qualité Damya de chez Natissea, un fil végétal composé de 55% de chanvre et 45% de coton. C’est un fil que j’ai déjà eu l’occasion de travailler par le passé, notamment sur un autre gilet, le Carantec. Je l’aime beaucoup car je le trouve assez dense avec un beau tombé et il se prête bien aux jeux de textures ou motifs. Ma maman, qui m’a offert le kit pour mon anniversaire, a choisi la couleur Ciel : un excellent choix, je trouve la couleur absolument sublime, douce et lumineuse.
Pour ma version, je suis partie sur la taille 5 : habituellement, j’aurais tricoté la taille en dessous, qui correspond davantage à mes mensurations, mais avec ma grossesse j’ai préféré tailler un peu plus grand pour être sûre que le gilet m’aille.
C’était ma première réalisation de Xiaowei Design et j’ai beaucoup aimé tricoter ce gilet. J’ai apprécié le fait qu’il contienne quelques petits challenges techniques, notamment avec la bande d’encolure et le point texturé. J’ai apprécié la construction soignée. Le corps se tricote en aiguilles 4mm, avec les côtes en 3.5mm. Ca donne une belle densité au tricot, et un beau drapé.
Dans l’ensemble, j’ai suivi les instructions à la lettre, sans modification particulière, à l’exception de la longueur des manches et du buste. En effet, j’ai un buste assez court et des bras de hobbit, ce sont des modifications que je suis souvent amenée à faire. J’ai donc réduit le nombre de répétitions pour le point texturé pour m’assurer que le buste ne soit pas trop long et j’ai pu essayer mon gilet régulièrement pour essayer les manches pour déterminer leur longueur idéale.
Les instructions sont claires, même s’il faut être un peu concentré sur les calculs pour les augmentations. Ce gilet s’adresse plutôt aux personnes qui ont un niveau intermédiaire mais il est faisable !
Après blocage, et les finitions, j’ai cousu les boutons : j’ai choisi quatre jolis boutons dorés que j’ai trouvés dans le stock de ma belle-mère, et qui apporte une touche vintage supplémentaire à l’ensemble. Je suis très contente du résultat final. Le gilet, comme vous pouvez le voir sur les photos, est un peu loose par rapport à ce que je porte normalement, en raison du fait que j’ai tricoté la taille au dessus de ce que je fais normalement : je pense que j’aurais pu rester sur la taille 4 au final car le gilet est ample, mais le résultat me plaît quand même beaucoup. J’ai pu porter le gilet plusieurs fois depuis que je l’ai fini et j’en suis fan. Il est chaud et confortable, et se porte bien avec une robe, un pantalon…
Je suis ravie d’ajouter ce gilet à ma collection et je vous retrouve très vite pour un nouvel article. En attendant, n’hésitez pas à me laisser un petit commentaire, je vous répondrai avec plaisir. D’ici la semaine prochaine, prenez soin de vous !
La Tricomtoise.
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Patsy Blouse – Charm Patterns by Gertie.
Bonjour, tout le monde !
Je suis très heureuse de vous retrouver aujourd’hui sur le blog pour un nouvel article couture, pour vous présenter ce qui est, à ce jour, un de mes projets les plus ambitieux : une chemise, ma toute première (mais pas la dernière !). Mais attention, pas n’importe quelle chemise : tant qu’à faire, je voulais mettre le paquet avec une chemise façon cow-boy / western, colorée et avec tout un tas de petits détails sympas. En espérant que cet article vous plaise, je vous souhaite une bonne lecture !
Depuis que j’ai commencé la couture, j’ai pu coudre plusieurs hauts, principalement des blouses plutôt amples et des débardeurs. Je voulais donc me lancer un défi, celui de coudre une chemise. Ce vêtement est souvent reconnu pour être technique, on peut moins cacher ses boulettes, et comme je n’en avais pas dans ma garde-robe, ça m’a donné envie de m’y mettre. J’ai profité des cours de couture que je prends pour m’attaquer à ce projet, histoire de pouvoir être supervisée dans les étapes compliquées.
Comme souvent, j’ai trouvé mon bonheur dans la collection de patrons de Charm Patterns, dont, vous le savez si vous suivez le blog, je suis très fan. Je couds régulièrement leurs patrons, qui collent bien à mon style. C’est la Patsy Blouse qui a attiré mon attention : cette chemise western correspondait à mes critères partiellement cités plus haut, à savoir une coupe retro, des détails accrocheurs et une touche country pour me donner l’impression d’être Dolly Parton.
Les patrons Charm Patterns comprennent toujours de nombreuses variantes : plusieurs cols, poches plaquées, manches courtes, longues ou bouffantes, bref, il y a de quoi s’amuser. J’ai choisi de partir sur une version manches longues avec col classique et les « western overlays », ces pièces de tissu contrastant sur le devant, le dos et les manches. On peut aussi rajouter des franges, ce que je ferai peut être sur une future version.
Je suis partie sur la taille 14, celle que je fais habituellement et qui correspondait à ma taille au moment de commencer ce projet (depuis, mon corps a changé puisque je suis enceinte, je ne rentre que difficilement dedans !). Comme c’était ma première chemise, j’ai voulu rester dans la simplicité question tissus : on peut la réaliser dans de nombreux tissus, du satin, de la viscose, ou de la soie, mais c’est sur du coton que je me suis positionnée. C’est un tissu plus simple à coudre que ceux que j’ai mentionnés avant, donc pour une première sur un vêtement challengeant, ça me paraissait plus sûr. J’ai jeté mon dévolu sur un joli coton violet (une de mes couleurs préférées) et, pour le tissu contrastant, une belle viscose rose de chez Lise Tailor. Avec son imprimé floral, je la trouvais juste trop chouette ! Les boutons marguerites étaient donc parfaits pour finir l’ensemble.
Je me suis beaucoup amusée sur la partie couture de cette chemise. J’ai trouvé que c’était effectivement un vêtement technique, mais les explications, comme toujours chez Charm Patterns, sont claires et bien détaillées. J’étais contente de la faire en cours pour être sûre de travailler proprement, et j’ai adoré soigner les détails et finitions. Mes parties préférées ont été la couture des western overlays, les finitions des manches et l’apprentissage de nouvelles techniques (par exemple, les pinces poissons, que je ne connaissais pas et que j’ai trouvées super pour la construction et apporter de la structure de la chemise). Le col m’a donné un peu de fil à retordre dans la pose, mais au final on y est arrivé !
Dans l’ensemble, cette chemise est pour moi plus qu’une réussite. Elle correspond exactement à mes attentes et je la trouve super funky. Je suis contente d’avoir appris de nouvelles techniques et d’avoir pu, en prenant le temps, améliorer mes compétences couture en travaillant mes finitions, un de mes objectifs 2024.
J’ai hâte de pouvoir la porter l’année prochaine, puisque pour l’instant avec ma grossesse je ne rentre pas dedans. Cette chemise me donne envie de continuer dans les projets complexes et de me lancer plus de défis.
En tout cas, j’espère que cette chemise vous plaît, tout comme cet article. N’hésitez pas à me laisser un petit commentaire avec votre retour, je vous répondrai comme toujours avec plaisir ! On se retrouve bientôt pour un nouvel article, en attendant comme toujours prenez soin de vous !
La Tricomtoise .
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Lil Kimonos – Lili comme tout
Bonjour, tout le monde !
Je suis très heureuse de vous retrouver aujourd’hui pour un nouvel article sur le blog. Je vous avais récemment promis plus de tricots adultes, qui arrivent, je vous l’assure, mais c’est encore un petit projet layette que je souhaite vous montrer cette semaine. Il est vrai que je m’amuse beaucoup à tricoter pour mon bébé qui arrive dans quelques mois, ce qui a mine de rien pas mal d’avantages (il aura de quoi être habillé toute l’année, ça monte vite et ça fait baisser mon stock de restes !). J’ai récemment fini un joli petit gilet façon kimono, que je vous invite à découvrir. En espérant que cet article vous plaise, je vous souhaite une bonne lecture ! 🙂
Le Lil Kimonos est un patron double de la designeuse Lili comme tout, bien connue des fans de tricots, comprenant une petite brassière façon kimono et une paire de chaussons assortis. Disponible notamment sur Ravelry, le patron s’étend du grand prématuré au 24 mois. De quoi couvrir tout un tas de petits bébés ou, si c’est votre truc, des petits poupons. Il est recommandé d’utiliser un fil de type DK, ce qui en fait une parure parfaite pour l’hiver.
Pour ma réalisation, j’ai choisi de ne faire que le kimono en lui-même, en taille 12 mois, pour m’assurer que mon petit bonhomme pourra le porter à l’automne/hiver prochain. J’ai utilisé des petits écheveaux qu’une de mes amies avait dans son stash et dont elle ne se servait pas (malheureusement, je n’ai pas la référence : on est sur du pure laine). Comme il y a avait trois couleurs, des rayures se sont naturellement imposées, avec des manches complétement jaunes pour le côté peps.
Le construction du kimono est très simple. On travaille en top-down, avec un système d’augmentations régulières qui permet de donner de l’amplitude au vêtement. Une jolie finition façon i-cord est intégrée au patron, avec des arrondis qui permettent de lui donner une belle forme bien propre. C’est le genre de finitions simples mais efficaces que j’adore pour les vêtements !
Pour la fermeture, des boutonnières sont créées, permettant d’y insérer des liens, des rubans, du biais. On peut aussi facilement faire des modifications pour mettre des boutons à la place. Les manches, mises en attente le temps de finir le corps, peuvent être tricotées en allers-retours, ou en circulaire, ce que j’ai choisi de faire.
Comme je l’ai dit plus haut, on travaille avec un fil type DK, avec des aiguilles 4mm, ce qui en fait un projet qui monte vite. On a un chouette contraste de textures entre le corps, en point mousse, et les manches, en jersey. C’est un projet qui est accessible aux débutants qui ont des bases de tricot : si vous savez tricoter endroit, envers et faire des augmentations, c’est un projet assez simple à faire !
En ce qui me concerne, je suis très contente du résultat obtenu. J’ai beaucoup aimé travailler ce kimono, j’ai trouvé le patron et ses explications claires à suivre. Même sur la taille 12 mois, j’ai été rapide, et je trouve le rendu avec les petits rubans très chouettes (même si j’ai coupé les miens trop courts pour le coup). C’est le genre de vêtements qu’on peut facilement enfiler sur tout et qui tient bien chaud.
L’association du gris, blanc et jaune fonctionne assez bien et je trouve le résultat super mignon. J’ai déjà hâte de voir mon petit avec ! Je n’ai rencontré aucune difficulté à la réalisation du patron, et il peut s’ajuster facilement en longueur pour s’adapter aux mensurations de celui qui le porte. C’est un vêtement mixte, qui peut aller à tout le monde. Je le vois bien aussi en version estivale, dans un fil plus léger (du coton peut-être ?).
En tout cas, je suis ravie du résultat et je ne peux que recommander ce patron pour vos propres besoins ou pour offrir. C’est un chouette vêtement et j’espère qu’il vous plaît aussi!
On se retrouve très vite pour un nouvel article. En attendant n’hésitez pas à me laisser un petit commentaire, je vous répondrai avec plaisir. On se retrouve la semaine prochaine pour un nouvel article, prenez soin de vous !
La Tricomtoise
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Tricot : mes projets de fin d’année.
Bonjour, tout le monde !
Je suis très heureuse de vous retrouver sur le blog pour un nouvel article. La rentrée est passée et me voilà à penser aux projets que je vais tricoter pour la fin d’année. J’ai quelques en-cours (une couverture de restes au long cours, un gilet presque fini et un pull complexe pour les moments où j’ai envie de réfléchir), mais j’avais envie de vous présenter les tricots que je compte (et espère !) tricoter d’ici fin décembre. Avec mon congé maternité qui approche, j’essaie de prévoir de quoi m’occuper ! En espérant que cet article vous plaise, je vous souhaite une bonne lecture ! 🙂
Voilà un petit moment que je n’ai pas tricoté un pull pour moi, me consacrant plutôt à des gilets et des hauts d’été, ou des pulls pour le bébé. C’est donc sans hésitation que j’ai choisi de prendre le temps de me faire au moins un pull cet hiver. J’ai trouvé le modèle parfait dans ma bibliothèque Ravelry, le Hyphen de Yarnflakes. Vous savez que j’aime beaucoup cette designeuse et ce modèle en particulier me fait de l’œil depuis un moment. Ce pull se distingue par son motif au jacquard présent à plusieurs endroits : l’encolure, le bas du corps et le bas des manches (le genre de rappels que j’adore). Il se tricote en jersey, en aiguilles 3 et 3.5mm. J’ai profité de la présence de Bouclelaine au salon Laine à l’Est, où j’étais récemment, pour acheter le fil recommandé. Il s’agit de la qualité Ouessant, un fil fingering qui fait partie des gammes que je n’ai pas encore testées chez eux. Mon choix de coloris est assez surprenant si vous connaissez mon amour pour les couleurs (j’ai demandé à un de mes frères de me conseiller pour sortir de ma zone de confort) : je suis partie sur Belette, un très beau brun, pour ma couleur principale, et sur Abricot, un superbe orange, pour ma couleur contrastante. Un ensemble automnal qui ira bien dans ma garde-robe qui manque un peu de pulls neutres.
Bon, autant je vous parlais de faire dans le neutre juste avant, autant pour ce second projet, je suis partie un peu en free-style en terme de choix de couleurs. Toujours à Laine à l’Est, j’ai craqué pour un kit chez La Fabrique Poveda, que je rêvais de tester depuis un moment. Il s’agit d’un kit pour sa collaboration avec Encre Violette sur le débardeur Golspie, au look un peu seventies et écossais. J’avais flashé sur ce modèle à sa sortie, mais le voir en exposition m’a convaincue de le tricoter. J’ai pris ce qu’il faut dans la gamme Dima, un fil sport, avec une explosion de couleurs : du rose pétant, du rose clair, du vert et du jaune… Préparez-vous, ça va décoller la rétine !
Classic Ribbed Hat – Purl Soho
Passons maintenant aux accessoires, car j’ai l’ambition d’en réaliser plusieurs dans les prochaines semaines. J’ai sélectionné deux bonnets. Tout d’abord, un modèle gratuit de chez Purl Soho, le Classic Ribbed Hat. Ce patron, disponible dans de nombreuses tailles, est on ne peut plus classique. Il se tricote en rond, en 3 et 3.25mm, et j’ai prévu d’en faire la version la plus petite, spécialement pour les bébés, pour mon petit de décembre. Mon amie Cathy de la Mercerie Mimosa m’a offert une superbe pelote d’Angora de chez Le Toupet de Panpan lors de Laine à l’Est, qui sera parfait pour l’occasion, pour lui faire un maxi bonnet ultra doux et moelleux. Je pense que ce sera un projet rapide à faire et j’ai hâte de m’y mettre !
On reste dans les bonnets avec encore un modèle simple, cette fois pour moi : le Oslo de Petite Knit, version mohair. Je n’avais pas prévu de me faire un bonnet cette année, puisque j’avais mon Lake Reed rose que j’adorais, mais malheureusement je l’ai perdu il y a quelques mois. Me voilà donc sans bonnet pour l’hiver. J’ai décidé d’utiliser mes restes de Kid Silk Mohair 5 de chez Gepard pour me faire ce bonnet ultra classique de chez Petite Knit. Je ne sais pas encore si je pars sur une version unie ou à rayures, mais ce bonnet sera en tout cas le bienvenu sur ma tête cet hiver…
Farandole des Petits Pieds – Même les Anges tricotent
On termine cet article avec un dernier petit projet, ou plutôt plusieurs petits projets : des chaussettes pour El Bebito. J’ai déjà pas mal de petites chaussettes pour lui, offertes ou récupérées via nos familles, mais j’aimerais quand même lui tricoter quelques paires. Il ne faut pas oublier qu’il sera un bébé d’hiver, donc couvrir ses extrémités est important. L’avantage de ce patron, c’est qu’il comprend en réalité plusieurs modèles différents. En plus, c’est le moyen parfait de faire baisser les restes de pelotes à chaussettes de mon stock. Je ne sais pas encore si je ferai tous les modèles, mais j’espère en faire quelques-uns !
Et voilà, c’est tout pour aujourd’hui ! J’espère que cet article vous plait, n’hésitez pas à me laisser un petit commentaire avec vos retours et, si vous aussi avez des plans tricots pour la fin d’année, votre petite sélection. Je vous répondrai avec plaisir ! On se retrouve la semaine prochaine pour un nouvel article, en attendant comme toujours prenez soin de vous ! 🙂
La Tricomtoise.
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Cinch-It Dress – Charm Patterns de Gertie.
Bonjour tout le monde !
J’espère que vous allez bien et que vous passez un bel été. Je suis ravie de vous retrouver sur le blog après deux semaines de vacances, pendant lesquelles j’ai pu me reposer, mais aussi coudre, tricoter et créer. Pour la reprise, je vous propose de découvrir un projet que j’ai cousu pendant mes vacances, une jolie robe assez significative pour moi. En espérant que cet article vous plaise, je vous souhaite une bonne lecture ! 🙂
Si vous me suivez sur ce blog ou Instagram, vous savez que j’affectionne tout particulièrement les patrons de Charm Patterns by Gertie, avec leur inspiration ultra vintage. J’ai pu réaliser un grand nombre de robes et vêtements avec ces patrons et je n’ai pour l’instant pas été déçue. Cette fois, mon choix s’est orienté vers un patron que je n’avais pas encore eu l’occasion de tester, une robe nommée la « Cinch-It Dress« , en référence à sa coupe ultra évasée qui s’adapte à votre morphologie avec soit une ceinture ou l’ajout de smocks directement sur la robe.
Cette coupe change des silhouettes habituellement très cintrées de Gertie, mais m’a attirée car il se trouve qu’en ce moment et pour les prochains mois, j’ai besoin d’un peu plus d’espace dans mes vêtements et pour cause : j’attends un bébé ! Si pour l’instant je rentre encore à peu près dans la plupart de mes vêtements, j’ai envie et besoin d’anticiper avec quelques coutures un peu plus amples. Cette robe était donc parfaite pour un premier projet grossesse.
Pour l’occasion, j’ai décidé d’utiliser une jolie viscose crêpe que j’ai trouvée sur les Coupons de Saint-Pierre en promo (10 € les trois mètres, une affaire). Très fluide, ce tissu violet avec de belles fleurs noires a su m’attirer par son motif et sa légèreté est un vrai bonus pour une robe estivale, qui peut facilement être portée en mi-saison avec des collants et un gilet. 3 mètres, c’est pile ce qu’il fallait pour ce projet, ça tombait bien !
La réalisation de cette robe a été assez facile. Comme toujours chez Gertie, on a plusieurs options de manches, de cols, de poches, ce qui permet de personnaliser à fond votre robe. Dans mon cas, je suis partie sur une version simple, avec des manches courtes évasées, sans col ni poches, et sans l’option de smocker la taille. J’ai tendance à faire les versions les plus simples la première fois que je me lance dans un patron, car ça me permet de bien appréhender les étapes.
La partie la plus fastidieuse a été la découpe des pièces, car même si elles ne sont pas nombreuses, elles sont particulièrement grandes. Sur mon tissu un peu glissant, il a fallu prendre son temps ! Mais ensuite, j’ai été très agréablement surprise par la facilité à coudre cette robe, qui est vraiment un modèle assez accessible. Sa coupe évasée permet de l’enfiler sans avoir besoin de fermeture éclair, ce qui facilite le montage. J’ai pu me concentrer sur les finitions, notamment sur l’encolure avec son effet « keyhole » qui se ferme par un bouton.
Il ne m’a pas fallu longtemps pour coudre cette robe et je suis honnêtement ravie du résultat : non seulement le tissu est superbe et se prête bien à cette silhouette à cintrer soi-même, mais en plus le rendu est à la hauteur de mes attentes. Je suis à l’aise dans la robe, tout en ayant quelque chose qui correspond à mon style et que je pourrais porter jusqu’à la fin de ma grossesse et en post-partum. La partie couture a été ultra simple, vraiment je songe déjà à me recoudre cette robe dans un autre tissu !
Je suis très contente d’illustrer cet article par de belles photos réalisées par ma belle-sœur avec beaucoup de talent pour un petit shooting maternité. Le rendu est plus que superbe !
Si vous cherchez une robe ample ajustable facilement et rapide à coudre, qui peut se décliner avec plusieurs options, je vous recommande sans hésiter ce modèle. J’en suis plus que satisfaite et la porter est un vrai plaisir !
J’espère que cet article vous a plu, n’hésitez pas à me laisser un petit commentaire avec votre retour et je vous répondrai avec plaisir. On se retrouve très vite pour un nouvel article, en attendant prenez soin de vous ! 🙂
La Tricomtoise
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Waft – Kim Hargreaves
Bonjour, tout le monde !
Je suis ravie de vous retrouver sur le blog pour un nouvel article tricot, avec enfin un nouveau projet fini ! J’ai l’impression de ne pas avoir terminé de tricot depuis des siècles, alors je suis très heureuse de vous présenter un joli gilet tout juste tombé de mes aiguilles. Il s’agit d’un modèle d’une designeuse que j’aime beaucoup, Kim Hargreaves, dont j’ai déjà réalisé trois designs par le passé. En espérant que cet article vous plaise, je vous souhaite une bonne lecture ! 🙂
Waft est l’un des différents patrons présents dans la collection capsule Calm de Kim Hargreaves, une collection axée sur des basiques confortables et neutres, destinés à aller avec tout, et sur des modèles élégants avec de belles torsades. Plusieurs modèles sont conçus pour être tricoté en mohair ou fil similaire, comme Waft, gilet aérien et doudou.
Waft est un gilet à la coupe ample et longue, qui se compose de deux pièces pour le devant, d’un dos et de manches mi-longues. Des bordures en point mousse serrées contrastent avec un jersey légèrement ajouré, résultat obtenu en travaillant avec deux tailles d’aiguilles (4mm sur l’endroit, 8mm sur l’envers). Des diminutions et rabattages sur les différentes pièces permettent d’obtenir une coupe un peu plus flatteuse sur les épaules qu’en travaillant en carrés ou rectangles à assembler. Avec le mohair, l’idée est d’avoir un gilet facile à enfiler lors de soirées de printemps fraîches ou en hiver pour un peu plus de chaleur.
Je me suis orientée vers ce projet pour deux raisons : déjà, comme j’ai pu vous le dire dans de précédents articles, j’ai peu de gilets dans ma garde-robe tricot, et je m’étais lancée un objectif d’en tricoter quelques uns pour étoffer un peu ma collection. Ensuite, je n’ai que très peu tricoté du mohair dans ma vie. J’ai fait une petite cape de mi-saison pour moi, un pull pour ma mère, une Sophie Shawl et un accessoire cheveux pour moi, mais c’est tout. En plus de 20 ans de tricot, c’est peu, au final. J’avais donc envie de me faire un joli projet mohair à porter.
Pour le fil, j’ai complétement craqué sur un combo trouvé à la Mercerie Mimosa pendant les soldes, un rose très peps, presque néon, avec un gris foncé qui contraste bien. Les deux couleurs sont issues de la gamme Kid Silk 5 de chez Gepard, que je n’avais pas encore eu l’occasion de travailler. Ce fil 75% mohair 25% soie est très doux, glissant, avec un rendu léger et soyeux. Mais surtout, sa particularité est de pouvoir se tricoter dans un large panel de tailles d’aiguilles (3mm à 8mm, de mémoire) sans avoir besoin d’être doublé, ce que j’ai trouvé génial. Car au final, pas besoin d’avoir deux fois plus de fil pour un projet, ce qui le rend moins couteux (ce qui n’est pas rien avec du mohair).
Comme la plupart des designs de Kim Hargreaves, Waft se tricote à plat, impliquant un peu de couture. Dans le cas précis de ce modèle, cela se comprend d’autant plus que nous devons alterner entre deux tailles d’aiguilles, du 4mm pour les rangs endroits et du 8mm pour les rangs envers, créant un beau jersey aérien.
J’ai été très agréablement surprise par la vitesse à laquelle j’ai tricoté ce gilet. Il faut dire que j’enchaîne des projets petites aiguilles en ce moment (3mm en moyenne), donc passer sur quelque chose d’un peu plus large m’a fait du bien. J’ai travaillé le dos, puis les devants et enfin les manches, toujours en commençant par une bordure en point mousse très serrée, en 3mm, qui permet de bien structurer le vêtement. Pour mon jersey, j’ai décidé de faire des rayures en alternant mes deux couleurs tous les 10 rangs, ce que j’aime beaucoup car je trouve le combo très réussi.
L’assemblage s’est bien passé, même si j’avoue que ça ne me manque par de devoir coudre mes tricots comme ça (vive le circulaire). Je n’ai pas fait de modifications significatives par rapport au patron, si ce n’est que j’ai un peu raccourci le corps (environ 7-8cm) car je ne souhaitais pas quelque chose de trop long. Après un bon blocage, mon mohair est superbe et mes bandes de point mousse sont bien régulières.
Je suis hyper fan du résultat obtenu. Le gilet est super joli et colle bien à mes attentes. Je peux l’associer avec beaucoup de mes vêtements, et j’adore les couleurs de ce fil. En parlant de ça, c’était ma première tentative avec ce fil Gepard que je ne peux que recommander, car c’est une bonne découverte. Il m’en reste assez pour tricoter un autre projet, j’ai hâte de le faire car je sais d’avance que ce sera un plaisir à tricoter.
Et voilà, c’est tout pour aujourd’hui ! Je suis ravie de vous avoir présenté ce projet que j’ai beaucoup aimé tricoter. J’ai hâte de le sortir de mon placard quand les températures seront plus fraîches. N’hésitez pas à me laisser un petit commentaire avec votre avis, je vous répondrai avec plaisir. On se retrouve très vite pour un nouvel article, en attendant prenez soin de vous ! 🙂
La Tricomtoise.
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Envies tricot 2024 – Mon bilan de mi-année.
Bonjour, tout le monde !
Je suis très heureuse de vous retrouver sur le blog pour un nouvel article. La moitié de l’année s’est écoulée, déjà, alors j’ai eu envie de faire un petit point sur mes envies tricot 2024, présentées dans un article il y a quelques mois. L’idée est de voir si ces envies se sont concrétisées et si j’ai pu avancer dessus au cours de ce début 2024. En espérant que cet article vous plaise, je vous souhaite une bonne lecture ! 🙂
1 – Faire plus de jacquard.
Première envie de la liste : faire plus de jacquard. C’est vraiment une technique que j’adore mais il est vrai que j’en faisais au final assez peu. Et je pense que j’ai relevé le défi au la main, puisque depuis le début de l’année, je me suis beaucoup amusée avec le jacquard.
Tout d’abord, en réalisant deux pulls hivernaux : le Nocturnal Jumper et le Lisboa Sweater (j’avais eu la chance de faire ce dernier pour un test). Je vous ai parlé de ces deux pulls sur le blog, donc si vous suivez mes posts, vous savez que je les adore. J’ai pu découvrir la Alpakka Ull de Sandnes Garn, dont je suis tombée amoureuse et que j’ai énormément aimé travailler sur ces projets.
Je suis aussi sortie de ma zone de confort, avec du jacquard chaussettes, sur un projet que je vous présenterai prochainement car il n’est pas tout à fait fini. Mais aussi et surtout en me lançant dans le jacquard en crochet, une grande nouveauté 2024 pour moi. Je vous ai parlé du fanion tête de mort pour mon père et du Cat Lady Bag récemment, deux bons exemples.
Bref, vous l’aurez compris, je m’éclate avec le jacquard et je compte bien continuer comme ça !
2 – Avancer dans Tudor Roses.
Un de mes « goals » tricot à long terme est de réaliser tous les patrons du livre Tudor Roses d’Alice Starmore, un projet qui dure depuis déjà quelques années et qui va s’étendre encore dans le temps, car il s’agit mine de rien de patrons assez complexes.
J’ai un peu avancé sur ce projet, puisque j’ai terminé, non sans mal, mon Elizabeth I après des mois de galère. Je suis bien contente de l’avoir fini et d’être passée à autre chose. Dans mon article précédent, je parlais de faire un autre design, possiblement le Anne of Cleves, cette année. J’aimerais bien concrétiser cela, peut-être en fin d’année si tout va bien. J’espère tenir ce but !
3 – Garnir ma garde-robe en tricots d’été.
Depuis que je me suis mise ces dernières années au tricot estival, je m’amuse beaucoup à réaliser des hauts et tops pour les beaux jours. Je commence à avoir pas mal de modèles, mais j’avais envie de continuer à étoffer ma petite collection de hauts.
Et je m’y tiens : j’ai depuis fini un débardeur, mon Float de Kim Hargreaves que j’aime beaucoup (techniquement fini en décembre 2023, mais quand même), ainsi qu’un t-shirt, le Lil Daisy Tee, parfait pour le printemps. Je suis également en train de tester un autre top estival, un joli débardeur, que j’ai hâte de vous présenter prochainement !
Avec ça, je continue de pouvoir porter du tricot toute l’année, pour mon plus grand bonheur ! 🙂
4 – Me faire des gilets.
En faisant un point sur ma garde-robe tricot, je me suis rendue compte que j’avais énormément de pulls, pas mal de tops, mais quasiment aucun gilet. J’ai tendance à graviter vers les modèles de pulls, et moins de cardigans et gilets, ce à quoi j’ai décidé de remédier cette année.
Pari pour l’instant tenu, avec un premier gilet mi-saison, le Carantec, terminé il y a quelques mois et que je porte régulièrement. Un modèle à manches mi-longues que j’aime énormément. J’ai tout récemment commencé un autre gilet, plus approprié pour l’automne et l’hiver, que je vous présenterai lorsqu’il sera fini. Et qui me permettra d’avoir assez bien rempli cet objectif !
Et voilà, c’est tout pour aujourd’hui. J’espère que cet article vous a plu, n’hésitez pas à me laisser un petit commentaire avec vos retours car je vous réponds toujours avec plaisir. On se retrouve bientôt pour un nouvel article, en attendant comme toujours prenez soin de vous 🙂
La Tricomtoise.
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Je me prends pour le Docteur Frankenstein : petite robe d’été improvisée.
Bonjour, tout le monde !
Je suis très heureuse de vous retrouver sur le blog pour un nouvel article, avec au programme un peu de couture. L’été s’installe enfin et avec lui des envies de robes estivales. J’ai récemment acheté plusieurs tissus chez Les Coupons de St Pierre pour divers projets, dont de la déco pour la maison, mais aussi de quoi me faire quelques robes. Parmi ces tissus, j’avais choisi un vichy orange avec l’idée de m’en faire une petite robe légère pour les jours chauds. Je vous propose de découvrir le résultat aujourd’hui ! En espérant que cet article vous plaise, je vous souhaite une bonne lecture ! 🙂
Pour cet objectif de robe d’été, je vous avoue que je n’avais pas de patrons particuliers en tête, mais j’ai eu une envie de combiner plusieurs patrons que j’aime particulièrement en y ajoutant également des éléments bonus. Je me suis donc glissée dans la peau du Docteur Frankenstein pour créer mon petit monstre sur mesure.
Pour le bas, je savais que je voulais un maximum d’amplitude et de mouvements. La jupe Stanwyck de chez Charm Patterns s’est vite imposée : en plus d’un volume parfait, c’est une jupe d’une grande simplicité à réaliser. Je l’ai déjà combinée à des hauts pour transformer la jupe en robe, donc je savais que c’était possible.
J’ai choisi d’utiliser, pour le haut de la robe, un patron d’un livre de couture « 200 robes à partir de 20 patrons » que j’avais déjà travaillé par deux fois. J’aime beaucoup celui-ci, avec son encolure ronde, ses pinces poitrine et dos. Tout comme la Stanwyck, je connais bien ce patron, qui est un jeu d’enfant à assembler.
Enfin, j’avais une folle envie de manches avec plein de volume, dans lesquels me sentir à l’aise. J’ai improvisé avec mon reste de tissu, découpant deux grandes formes de cloches, à froncer sur le dessus, pour obtenir le résultat voulu.
Concernant le tissu, il s’agit d’un polyviscose imprimé vichy, avec des assez gros carreaux, oranges et blancs. J’ai opté pour trois mètres, ce qui est parfait pour faire une robe avec beaucoup d’amplitude sur la jupe. La matière est assez légère, plutôt respirante, et certains des carreaux ont un léger fini un peu brillant que je trouve chouette. En revanche, il n’a aucune élasticité, ce qui a été un peu un problème sur ce projet (je vous en reparle après). Je ne suis pas une grande fan du orange d’habitude, mais moi qui adore le vichy, j’ai décidé de me laisser tenter par cette couleur vitaminée.
Passons à l’étape fun maintenant, la réalisation de cette robe. Après avoir découpé toutes mes pièces, j’ai commencé par coudre la jupe, ne laissant que la couture dos à faire ensuite. Comme je connais ce patron et que je savais que ça tomberait bien en terme de longueur, j’en ai profité pour faire de suite mon ourlet. J’ai ensuite réalisé les pinces pour le haut, que j’ai assemblé, avant de le coudre à la jupe. J’ai froncé et cousu mes manches au corps, et enfin j’ai posé ma fermeture éclair et cousu la couture dos.
Comme j’avais déjà cousu ces patrons par le passé, j’ai été honnêtement plutôt rapide pour réaliser la totalité de la robe. Je pensais honnêtement en avoir pour plus de temps, mais j’ai aussi su utiliser l’expérience que je commence désormais à avoir en optimisant mon temps en travaillant les étapes ensemble. Par exemple, pour le haut, j’ai fait toutes les pinces en premier, et après avoir cousu les différentes pièces pour le haut et le bas, j’ai fait mes finitions zig-zag toutes d’un coup. Je trouve que ça m’a permis d’économiser du temps et d’être plus efficace, et je dois avouer être très contente d’arriver à faire ce genre de choses par moi-même maintenant.
Le résultat final me plait beaucoup dans l’ensemble, malgré un petit bémol. Dans les points positifs, je suis assez surprise d’aimer à ce point le orange, mais au final, j’adore. Je suis très contente du volume pour la jupe et pour les manches, c’est exactement ce que j’avais en tête. Le tissu tourne bien et malgré le fait qu’il soit légèrement transparent, on ne voit rien en dessous. Je suis contente de voir mes progrès et d’être capable d’improviser une robe de la sorte.
Par contre, j’ai été assez surprise de me rendre compte que j’étais bien serrée à la poitrine, au point de devoir faire des ajustements de sous-vêtements. J’ai pourtant utilisé la même taille que pour les robes précédemment cousues avec ce patron, dans lesquelles je suis pourtant bien, et même assez à l’aise. J’ai repassé tout mon parcours couture plusieurs fois, mais impossible de trouver où j’ai pu faire une erreur. Je pense donc que vu la raideur du tissu, j’aurais dû prévoir un poil plus large, ce que je n’ai pas pensé à faire.
Mais à l’exception de ce bémol, je suis très satisfaite de cette robe qui va m’accompagner tout au long de l’été. ça me donne encore plus envie de tenter des choses dans des couleurs que je ne porte pas souvent.
Et voilà, c’est tout pour aujourd’hui ! J’espère que cet article vous plait, n’hésitez pas à me laisser un petit commentaire avec vos retours, je vous réponds toujours avec plaisir. On se retrouve bientôt pour un nouveau post, en attendant prenez soin de vous !
La Tricomtoise.