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Cinch-It Dress – Charm Patterns de Gertie.
Bonjour tout le monde !
J’espère que vous allez bien et que vous passez un bel été. Je suis ravie de vous retrouver sur le blog après deux semaines de vacances, pendant lesquelles j’ai pu me reposer, mais aussi coudre, tricoter et créer. Pour la reprise, je vous propose de découvrir un projet que j’ai cousu pendant mes vacances, une jolie robe assez significative pour moi. En espérant que cet article vous plaise, je vous souhaite une bonne lecture ! 🙂
Si vous me suivez sur ce blog ou Instagram, vous savez que j’affectionne tout particulièrement les patrons de Charm Patterns by Gertie, avec leur inspiration ultra vintage. J’ai pu réaliser un grand nombre de robes et vêtements avec ces patrons et je n’ai pour l’instant pas été déçue. Cette fois, mon choix s’est orienté vers un patron que je n’avais pas encore eu l’occasion de tester, une robe nommée la « Cinch-It Dress« , en référence à sa coupe ultra évasée qui s’adapte à votre morphologie avec soit une ceinture ou l’ajout de smocks directement sur la robe.
Cette coupe change des silhouettes habituellement très cintrées de Gertie, mais m’a attirée car il se trouve qu’en ce moment et pour les prochains mois, j’ai besoin d’un peu plus d’espace dans mes vêtements et pour cause : j’attends un bébé ! Si pour l’instant je rentre encore à peu près dans la plupart de mes vêtements, j’ai envie et besoin d’anticiper avec quelques coutures un peu plus amples. Cette robe était donc parfaite pour un premier projet grossesse.
Pour l’occasion, j’ai décidé d’utiliser une jolie viscose crêpe que j’ai trouvée sur les Coupons de Saint-Pierre en promo (10 € les trois mètres, une affaire). Très fluide, ce tissu violet avec de belles fleurs noires a su m’attirer par son motif et sa légèreté est un vrai bonus pour une robe estivale, qui peut facilement être portée en mi-saison avec des collants et un gilet. 3 mètres, c’est pile ce qu’il fallait pour ce projet, ça tombait bien !
La réalisation de cette robe a été assez facile. Comme toujours chez Gertie, on a plusieurs options de manches, de cols, de poches, ce qui permet de personnaliser à fond votre robe. Dans mon cas, je suis partie sur une version simple, avec des manches courtes évasées, sans col ni poches, et sans l’option de smocker la taille. J’ai tendance à faire les versions les plus simples la première fois que je me lance dans un patron, car ça me permet de bien appréhender les étapes.
La partie la plus fastidieuse a été la découpe des pièces, car même si elles ne sont pas nombreuses, elles sont particulièrement grandes. Sur mon tissu un peu glissant, il a fallu prendre son temps ! Mais ensuite, j’ai été très agréablement surprise par la facilité à coudre cette robe, qui est vraiment un modèle assez accessible. Sa coupe évasée permet de l’enfiler sans avoir besoin de fermeture éclair, ce qui facilite le montage. J’ai pu me concentrer sur les finitions, notamment sur l’encolure avec son effet « keyhole » qui se ferme par un bouton.
Il ne m’a pas fallu longtemps pour coudre cette robe et je suis honnêtement ravie du résultat : non seulement le tissu est superbe et se prête bien à cette silhouette à cintrer soi-même, mais en plus le rendu est à la hauteur de mes attentes. Je suis à l’aise dans la robe, tout en ayant quelque chose qui correspond à mon style et que je pourrais porter jusqu’à la fin de ma grossesse et en post-partum. La partie couture a été ultra simple, vraiment je songe déjà à me recoudre cette robe dans un autre tissu !
Je suis très contente d’illustrer cet article par de belles photos réalisées par ma belle-sœur avec beaucoup de talent pour un petit shooting maternité. Le rendu est plus que superbe !
Si vous cherchez une robe ample ajustable facilement et rapide à coudre, qui peut se décliner avec plusieurs options, je vous recommande sans hésiter ce modèle. J’en suis plus que satisfaite et la porter est un vrai plaisir !
J’espère que cet article vous a plu, n’hésitez pas à me laisser un petit commentaire avec votre retour et je vous répondrai avec plaisir. On se retrouve très vite pour un nouvel article, en attendant prenez soin de vous ! 🙂
La Tricomtoise
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Waft – Kim Hargreaves
Bonjour, tout le monde !
Je suis ravie de vous retrouver sur le blog pour un nouvel article tricot, avec enfin un nouveau projet fini ! J’ai l’impression de ne pas avoir terminé de tricot depuis des siècles, alors je suis très heureuse de vous présenter un joli gilet tout juste tombé de mes aiguilles. Il s’agit d’un modèle d’une designeuse que j’aime beaucoup, Kim Hargreaves, dont j’ai déjà réalisé trois designs par le passé. En espérant que cet article vous plaise, je vous souhaite une bonne lecture ! 🙂
Waft est l’un des différents patrons présents dans la collection capsule Calm de Kim Hargreaves, une collection axée sur des basiques confortables et neutres, destinés à aller avec tout, et sur des modèles élégants avec de belles torsades. Plusieurs modèles sont conçus pour être tricoté en mohair ou fil similaire, comme Waft, gilet aérien et doudou.
Waft est un gilet à la coupe ample et longue, qui se compose de deux pièces pour le devant, d’un dos et de manches mi-longues. Des bordures en point mousse serrées contrastent avec un jersey légèrement ajouré, résultat obtenu en travaillant avec deux tailles d’aiguilles (4mm sur l’endroit, 8mm sur l’envers). Des diminutions et rabattages sur les différentes pièces permettent d’obtenir une coupe un peu plus flatteuse sur les épaules qu’en travaillant en carrés ou rectangles à assembler. Avec le mohair, l’idée est d’avoir un gilet facile à enfiler lors de soirées de printemps fraîches ou en hiver pour un peu plus de chaleur.
Je me suis orientée vers ce projet pour deux raisons : déjà, comme j’ai pu vous le dire dans de précédents articles, j’ai peu de gilets dans ma garde-robe tricot, et je m’étais lancée un objectif d’en tricoter quelques uns pour étoffer un peu ma collection. Ensuite, je n’ai que très peu tricoté du mohair dans ma vie. J’ai fait une petite cape de mi-saison pour moi, un pull pour ma mère, une Sophie Shawl et un accessoire cheveux pour moi, mais c’est tout. En plus de 20 ans de tricot, c’est peu, au final. J’avais donc envie de me faire un joli projet mohair à porter.
Pour le fil, j’ai complétement craqué sur un combo trouvé à la Mercerie Mimosa pendant les soldes, un rose très peps, presque néon, avec un gris foncé qui contraste bien. Les deux couleurs sont issues de la gamme Kid Silk 5 de chez Gepard, que je n’avais pas encore eu l’occasion de travailler. Ce fil 75% mohair 25% soie est très doux, glissant, avec un rendu léger et soyeux. Mais surtout, sa particularité est de pouvoir se tricoter dans un large panel de tailles d’aiguilles (3mm à 8mm, de mémoire) sans avoir besoin d’être doublé, ce que j’ai trouvé génial. Car au final, pas besoin d’avoir deux fois plus de fil pour un projet, ce qui le rend moins couteux (ce qui n’est pas rien avec du mohair).
Comme la plupart des designs de Kim Hargreaves, Waft se tricote à plat, impliquant un peu de couture. Dans le cas précis de ce modèle, cela se comprend d’autant plus que nous devons alterner entre deux tailles d’aiguilles, du 4mm pour les rangs endroits et du 8mm pour les rangs envers, créant un beau jersey aérien.
J’ai été très agréablement surprise par la vitesse à laquelle j’ai tricoté ce gilet. Il faut dire que j’enchaîne des projets petites aiguilles en ce moment (3mm en moyenne), donc passer sur quelque chose d’un peu plus large m’a fait du bien. J’ai travaillé le dos, puis les devants et enfin les manches, toujours en commençant par une bordure en point mousse très serrée, en 3mm, qui permet de bien structurer le vêtement. Pour mon jersey, j’ai décidé de faire des rayures en alternant mes deux couleurs tous les 10 rangs, ce que j’aime beaucoup car je trouve le combo très réussi.
L’assemblage s’est bien passé, même si j’avoue que ça ne me manque par de devoir coudre mes tricots comme ça (vive le circulaire). Je n’ai pas fait de modifications significatives par rapport au patron, si ce n’est que j’ai un peu raccourci le corps (environ 7-8cm) car je ne souhaitais pas quelque chose de trop long. Après un bon blocage, mon mohair est superbe et mes bandes de point mousse sont bien régulières.
Je suis hyper fan du résultat obtenu. Le gilet est super joli et colle bien à mes attentes. Je peux l’associer avec beaucoup de mes vêtements, et j’adore les couleurs de ce fil. En parlant de ça, c’était ma première tentative avec ce fil Gepard que je ne peux que recommander, car c’est une bonne découverte. Il m’en reste assez pour tricoter un autre projet, j’ai hâte de le faire car je sais d’avance que ce sera un plaisir à tricoter.
Et voilà, c’est tout pour aujourd’hui ! Je suis ravie de vous avoir présenté ce projet que j’ai beaucoup aimé tricoter. J’ai hâte de le sortir de mon placard quand les températures seront plus fraîches. N’hésitez pas à me laisser un petit commentaire avec votre avis, je vous répondrai avec plaisir. On se retrouve très vite pour un nouvel article, en attendant prenez soin de vous ! 🙂
La Tricomtoise.
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Envies tricot 2024 – Mon bilan de mi-année.
Bonjour, tout le monde !
Je suis très heureuse de vous retrouver sur le blog pour un nouvel article. La moitié de l’année s’est écoulée, déjà, alors j’ai eu envie de faire un petit point sur mes envies tricot 2024, présentées dans un article il y a quelques mois. L’idée est de voir si ces envies se sont concrétisées et si j’ai pu avancer dessus au cours de ce début 2024. En espérant que cet article vous plaise, je vous souhaite une bonne lecture ! 🙂
1 – Faire plus de jacquard.
Première envie de la liste : faire plus de jacquard. C’est vraiment une technique que j’adore mais il est vrai que j’en faisais au final assez peu. Et je pense que j’ai relevé le défi au la main, puisque depuis le début de l’année, je me suis beaucoup amusée avec le jacquard.
Tout d’abord, en réalisant deux pulls hivernaux : le Nocturnal Jumper et le Lisboa Sweater (j’avais eu la chance de faire ce dernier pour un test). Je vous ai parlé de ces deux pulls sur le blog, donc si vous suivez mes posts, vous savez que je les adore. J’ai pu découvrir la Alpakka Ull de Sandnes Garn, dont je suis tombée amoureuse et que j’ai énormément aimé travailler sur ces projets.
Je suis aussi sortie de ma zone de confort, avec du jacquard chaussettes, sur un projet que je vous présenterai prochainement car il n’est pas tout à fait fini. Mais aussi et surtout en me lançant dans le jacquard en crochet, une grande nouveauté 2024 pour moi. Je vous ai parlé du fanion tête de mort pour mon père et du Cat Lady Bag récemment, deux bons exemples.
Bref, vous l’aurez compris, je m’éclate avec le jacquard et je compte bien continuer comme ça !
2 – Avancer dans Tudor Roses.
Un de mes « goals » tricot à long terme est de réaliser tous les patrons du livre Tudor Roses d’Alice Starmore, un projet qui dure depuis déjà quelques années et qui va s’étendre encore dans le temps, car il s’agit mine de rien de patrons assez complexes.
J’ai un peu avancé sur ce projet, puisque j’ai terminé, non sans mal, mon Elizabeth I après des mois de galère. Je suis bien contente de l’avoir fini et d’être passée à autre chose. Dans mon article précédent, je parlais de faire un autre design, possiblement le Anne of Cleves, cette année. J’aimerais bien concrétiser cela, peut-être en fin d’année si tout va bien. J’espère tenir ce but !
3 – Garnir ma garde-robe en tricots d’été.
Depuis que je me suis mise ces dernières années au tricot estival, je m’amuse beaucoup à réaliser des hauts et tops pour les beaux jours. Je commence à avoir pas mal de modèles, mais j’avais envie de continuer à étoffer ma petite collection de hauts.
Et je m’y tiens : j’ai depuis fini un débardeur, mon Float de Kim Hargreaves que j’aime beaucoup (techniquement fini en décembre 2023, mais quand même), ainsi qu’un t-shirt, le Lil Daisy Tee, parfait pour le printemps. Je suis également en train de tester un autre top estival, un joli débardeur, que j’ai hâte de vous présenter prochainement !
Avec ça, je continue de pouvoir porter du tricot toute l’année, pour mon plus grand bonheur ! 🙂
4 – Me faire des gilets.
En faisant un point sur ma garde-robe tricot, je me suis rendue compte que j’avais énormément de pulls, pas mal de tops, mais quasiment aucun gilet. J’ai tendance à graviter vers les modèles de pulls, et moins de cardigans et gilets, ce à quoi j’ai décidé de remédier cette année.
Pari pour l’instant tenu, avec un premier gilet mi-saison, le Carantec, terminé il y a quelques mois et que je porte régulièrement. Un modèle à manches mi-longues que j’aime énormément. J’ai tout récemment commencé un autre gilet, plus approprié pour l’automne et l’hiver, que je vous présenterai lorsqu’il sera fini. Et qui me permettra d’avoir assez bien rempli cet objectif !
Et voilà, c’est tout pour aujourd’hui. J’espère que cet article vous a plu, n’hésitez pas à me laisser un petit commentaire avec vos retours car je vous réponds toujours avec plaisir. On se retrouve bientôt pour un nouvel article, en attendant comme toujours prenez soin de vous 🙂
La Tricomtoise.
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Je me prends pour le Docteur Frankenstein : petite robe d’été improvisée.
Bonjour, tout le monde !
Je suis très heureuse de vous retrouver sur le blog pour un nouvel article, avec au programme un peu de couture. L’été s’installe enfin et avec lui des envies de robes estivales. J’ai récemment acheté plusieurs tissus chez Les Coupons de St Pierre pour divers projets, dont de la déco pour la maison, mais aussi de quoi me faire quelques robes. Parmi ces tissus, j’avais choisi un vichy orange avec l’idée de m’en faire une petite robe légère pour les jours chauds. Je vous propose de découvrir le résultat aujourd’hui ! En espérant que cet article vous plaise, je vous souhaite une bonne lecture ! 🙂
Pour cet objectif de robe d’été, je vous avoue que je n’avais pas de patrons particuliers en tête, mais j’ai eu une envie de combiner plusieurs patrons que j’aime particulièrement en y ajoutant également des éléments bonus. Je me suis donc glissée dans la peau du Docteur Frankenstein pour créer mon petit monstre sur mesure.
Pour le bas, je savais que je voulais un maximum d’amplitude et de mouvements. La jupe Stanwyck de chez Charm Patterns s’est vite imposée : en plus d’un volume parfait, c’est une jupe d’une grande simplicité à réaliser. Je l’ai déjà combinée à des hauts pour transformer la jupe en robe, donc je savais que c’était possible.
J’ai choisi d’utiliser, pour le haut de la robe, un patron d’un livre de couture « 200 robes à partir de 20 patrons » que j’avais déjà travaillé par deux fois. J’aime beaucoup celui-ci, avec son encolure ronde, ses pinces poitrine et dos. Tout comme la Stanwyck, je connais bien ce patron, qui est un jeu d’enfant à assembler.
Enfin, j’avais une folle envie de manches avec plein de volume, dans lesquels me sentir à l’aise. J’ai improvisé avec mon reste de tissu, découpant deux grandes formes de cloches, à froncer sur le dessus, pour obtenir le résultat voulu.
Concernant le tissu, il s’agit d’un polyviscose imprimé vichy, avec des assez gros carreaux, oranges et blancs. J’ai opté pour trois mètres, ce qui est parfait pour faire une robe avec beaucoup d’amplitude sur la jupe. La matière est assez légère, plutôt respirante, et certains des carreaux ont un léger fini un peu brillant que je trouve chouette. En revanche, il n’a aucune élasticité, ce qui a été un peu un problème sur ce projet (je vous en reparle après). Je ne suis pas une grande fan du orange d’habitude, mais moi qui adore le vichy, j’ai décidé de me laisser tenter par cette couleur vitaminée.
Passons à l’étape fun maintenant, la réalisation de cette robe. Après avoir découpé toutes mes pièces, j’ai commencé par coudre la jupe, ne laissant que la couture dos à faire ensuite. Comme je connais ce patron et que je savais que ça tomberait bien en terme de longueur, j’en ai profité pour faire de suite mon ourlet. J’ai ensuite réalisé les pinces pour le haut, que j’ai assemblé, avant de le coudre à la jupe. J’ai froncé et cousu mes manches au corps, et enfin j’ai posé ma fermeture éclair et cousu la couture dos.
Comme j’avais déjà cousu ces patrons par le passé, j’ai été honnêtement plutôt rapide pour réaliser la totalité de la robe. Je pensais honnêtement en avoir pour plus de temps, mais j’ai aussi su utiliser l’expérience que je commence désormais à avoir en optimisant mon temps en travaillant les étapes ensemble. Par exemple, pour le haut, j’ai fait toutes les pinces en premier, et après avoir cousu les différentes pièces pour le haut et le bas, j’ai fait mes finitions zig-zag toutes d’un coup. Je trouve que ça m’a permis d’économiser du temps et d’être plus efficace, et je dois avouer être très contente d’arriver à faire ce genre de choses par moi-même maintenant.
Le résultat final me plait beaucoup dans l’ensemble, malgré un petit bémol. Dans les points positifs, je suis assez surprise d’aimer à ce point le orange, mais au final, j’adore. Je suis très contente du volume pour la jupe et pour les manches, c’est exactement ce que j’avais en tête. Le tissu tourne bien et malgré le fait qu’il soit légèrement transparent, on ne voit rien en dessous. Je suis contente de voir mes progrès et d’être capable d’improviser une robe de la sorte.
Par contre, j’ai été assez surprise de me rendre compte que j’étais bien serrée à la poitrine, au point de devoir faire des ajustements de sous-vêtements. J’ai pourtant utilisé la même taille que pour les robes précédemment cousues avec ce patron, dans lesquelles je suis pourtant bien, et même assez à l’aise. J’ai repassé tout mon parcours couture plusieurs fois, mais impossible de trouver où j’ai pu faire une erreur. Je pense donc que vu la raideur du tissu, j’aurais dû prévoir un poil plus large, ce que je n’ai pas pensé à faire.
Mais à l’exception de ce bémol, je suis très satisfaite de cette robe qui va m’accompagner tout au long de l’été. ça me donne encore plus envie de tenter des choses dans des couleurs que je ne porte pas souvent.
Et voilà, c’est tout pour aujourd’hui ! J’espère que cet article vous plait, n’hésitez pas à me laisser un petit commentaire avec vos retours, je vous réponds toujours avec plaisir. On se retrouve bientôt pour un nouveau post, en attendant prenez soin de vous !
La Tricomtoise.
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Study Hall Dress – Charm Patterns by Gertie.
Bonjour, tout le monde !
Je suis très heureuse de vous retrouver aujourd’hui sur le blog pour un article couture, afin de vous présenter l’une de mes dernières réalisations. Si vous suivez mon blog ou mon compte Instagram, vous aurez déjà sûrement remarqué que j’ai plutôt tendance à avoir un style inspiration retro, un mélange d’années 40-50 avec un peu de moderne. Ce qui se reflète dans mes choix tricot mais surtout couture, privilégiant des pièces qui correspondent à ces styles. C’est cependant une autre décennie qui m’a inspirée pour une récente session couture : les années 60.
J’ai toujours beaucoup aimé les différents looks des années 60, principalement le style Mod britannique ou le style iconique de Priscilla Presley. Mais je n’ai jamais vraiment trop osé porter des vêtements de cette décennie. Peut-être pour une question de zone de confort ! J’ai fini par décider de sauter le pas lorsque Gertie, derrière Charm Patterns (que j’aime beaucoup, vous le savez) a sorti une robe courte à la coupe très 60s, nommée Study Hall.
La robe se présente comme une robe à la coupe légèrement trapèze, qui comprend de belles « princess seams », coutures arrondies qui forment la poitrine et se fondent ici dans deux énormes poches. Comme toujours chez Gertie, la customisation est au rendez-vous : plusieurs longueurs pour la jupe, option de rajouter un col, manches courtes ou longues… Sans compter le fait que la robe peut avoir un style ultra différent selon le tissu que vous choisissez : un look cottagecore avec un lin uni, ou un rendu encore plus 60s avec un imprimé floral funky, par exemple.
C’est cette seconde option qui m’a fait envie : j’adore les couleurs, j’adore les imprimés, et tant qu’à jouer la carte retro, autant y aller à fond. La Mercerie Mimosa à Dijon a une fois de plus fait mon bonheur : j’y ai trouvé un super tissu imprimé tulipes avec du rose, de l’orange, du blanc, du vert, délicieusement kitsch à souhait, parfait pour ce projet. La robe, contrairement à la plupart des patrons de Gertie qui sont habituellement très gourmands en terme de métrage, nécessite moins de 3m de tissu selon les options choisies et selon la taille (j’ai utilisé environ 2m pour ma version hackée sans poches).
Pour ma version, le motif étant assez chargé, j’ai décidé de faire simple, en n’ajoutant pas de col. J’ai opté pour la version courte, avec les manches longues (qui arrivent au niveau du coude), car j’ai envie d’une pièce mi-saison à porter en fin d’été et au printemps. J’ai également décidé de faire l’impasse sur les poches, un élément phare de la robe, car j’avais peu de temps pour coudre la robe avant de partir en vacances et comme je savais qu’elles allaient me prendre du temps pour être impeccables, j’ai préféré hacker le patron en modifiant légèrement quelques pièces pour transformer l’ensemble. C’est quelque chose que je n’aurais clairement pas fait à mes débuts, mais sur ce patron je me suis sentie assez confiante pour le faire.
Comme il s’agit d’un patron Patreon, disponible uniquement par cette plateforme, j’ai trouvé que les explications étaient un peu plus minimalistes que les patrons disponibles habituellement sur le site de Gertie. ça part du principe qu’on connait déjà certaines techniques et même les explications techniques sont bien moins détaillées que j’en ai l’habitude avec elle. J’avoue que ça m’a un peu déstabilisée car certaines étapes étaient un peu compliquées à comprendre, mais au final je m’en suis pas trop mal sortie.
La principale difficulté était de bien réussir les coutures arrondies, qui donnent toute la tenue à la robe. Ayant déjà fait des princess seams par le passé, je ne m’en suis pas trop mal tirée : le bon plan est de prendre son temps, de bien faire des crans propres et d’aller doucement pour réussir ses arrondis.
Pour le reste, c’est un modèle assez simple et le résultat correspond tout à fait à ce que je voulais, à savoir une robe mi-saison funky et confortable. Je pense la refaire dans d’autres tissus, peut-être plus épais, mais je vois bien cette pièce comme un basique qui peut se décliner de tout un tas de façons. Dans mon cas, je l’ai portée plusieurs fois depuis que je l’ai finie et je l’aime beaucoup. Le motif est vraiment super, il rend trop bien sur la robe et j’en suis fan !
Et voilà, c’est tout pour aujourd’hui ! J’espère que cet article vous a plu, n’hésitez pas à me laisser un petit commentaire, je vous réponds toujours avec plaisir. On se retrouve la semaine prochaine pour un nouveau post, en attendant comme toujours prenez soin de vous 🙂
La Tricomtoise.
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Good Old Raglan – Twisted Knitwear.
Hello, tout le monde !
Soyez les bienvenus sur la Tricomtoise pour un nouvel article tricot ! Je suis très heureuse de vous partager un projet récemment terminé, qui change un peu de ce que je vous propose d’habitude puisqu’il s’agit d’un pull taille mini. En effet, j’ai tricoté du 6-9mois, ce qui ne m’arrive pas souvent ! Je suis actuellement en plein dans un processus pour vider mes restes de pelotes mais aussi de tissus, et j’en profite pour notamment faire du tricot bébé, pour offrir à des ami(e)s. L’occasion pour moi de tester, en format mini, des patrons que je ne ferais pas forcément autrement. En espérant que cet article vous plaise, je vous souhaite une bonne lecture ! 🙂
Pour ce premier petit projet, j’ai eu envie de faire un pull mi-saison, en utilisant des restes de fils Damya de chez Natissea que j’avais d’un précédent tricot. Avec sa couleur bleu marine, mon fil se prêtait bien à une marinière, et je suis donc partie à la recherche du patron idéal. Je suis tombée par hasard sur Ravelry sur le pull Good Old Raglan de Twisted Knitwear, une designeuse que je n’avais pas encore eu l’occasion de découvrir. Twisted Knitwear a une vingtaine de patrons à son actif, principalement des basiques avec des touches celtiques. Il existe également une version cardigan de ce pull.
Le Good Old Raglan est un pull pour enfant, dans une grande variété de tailles (du 0-3 mois au 10 ans). Gratuit et téléchargeable directement depuis Ravelry, c’est, comme son nom l’indique, un classique pull avec une construction raglan, en top down. Il se tricote sur des aiguilles circulaires, en aiguilles 4mm pour le corps et 3.5 pour les côtes, ce qui en fait un projet assez rapide à faire. Il se prête à plusieurs types de fils, que ce soit de la laine, des mélanges ou encore, comme dans mon cas, du fil végétal, tant que votre échantillon colle bien.
Je suis donc partie sur mon Damya bleu marine, avec l’idée de faire des petites rayures en utilisant là aussi des restes, cette fois de Linaé en écru. J’ai choisi la taille 3, soit 6-9 mois. J’ai déjà travaillé le Damya plusieurs fois et c’est un fil que j’aime bien, car il a un beau drapé et tient chaud tout en laissant respirer.
Le patron est assez simple à suivre, avec une construction très classique de raglan et la possibilité de le customiser facilement : unicolore, des rayures, broderie, vous pouvez vraiment faire ce que vous voulez avec cette base. J’ai trouvé qu’il y avait des petits éléments techniques intéressants, comme par exemple les rangs raccourcis pour relever la nuque, ce qu’on ne trouve pas forcément souvent dans des vêtements pour enfants. Cela permet de bosser les German Short Rows et ça donne une finition un peu plus poussée.
Comme beaucoup de pulls top down, on tricote donc le raglan avant de séparer les manches du corps. On tricote le corps, puis on récupère les manches. En jersey, ce projet est finalement pas loin du zéro cerveau et j’ai apprécié le tricoter car easy, breezy, lemon squeezy. Entre deux projets plus intenses, ça fait du bien !
J’ai respecté les instructions à la lettre, sauf pour les manches où j’ai décidé de faire des manches mi-longues (au coude), pour garder le côté mi-saison. J’ai tricoté les rayures comme recommandé, et même si j’ai deux qualités de fils différentes, il n’y a pas de grosses différences à l’œil. J’ai bien bloqué avec un lavage et un coup de fer à repasser doux, comme je le fais toujours avec les fils végétaux. Et le résultat est top !
C’est exactement ce que je voulais, une petite marinière qui va avec tout et qui est un chouette basique pour une petite garde-robe. Le patron tient ses promesses et je ne peux que vous le recommander (attention cependant, il est en anglais).
Et voilà, c’est tout pour aujourd’hui, j’espère que ce petit article vous plait ! On se retrouve très vite pour un nouvel article, en attendant comme toujours prenez soin de vous 🙂
La Tricomtoise.
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Lil’Daisy Tee – Lily & Stitch – Knit.
Bonjour, tout le monde !
Je suis très heureuse de vous retrouver sur le blog pour un tout nouvel article consacré au tricot. Après quelques semaines où j’ai un peu traîné sur mes projets, j’ai retrouvé mon mojo et je carbure. J’ai pu terminer et commencer plusieurs projets sympa, dont celui du jour : un nouveau haut pour le printemps et l’été. En espérant que cet article vous plaise, je vous souhaite une bonne lecture ! 🙂
Pour les fêtes de fin d’année, j’ai reçu un kit en collaboration entre Natissea et Lily & Stitch – Knit pour un projet qui me faisait de l’œil depuis longtemps : le t-shirt Lil’Daisy Tee. Ce t-shirt, qui se tricote de préférence en fibres végétales (les fils recommandés sont le Pernelle et le Linaé de Natissea) et qui est aussi depuis quelques temps disponible en version longue, se tricote en top down, avec des augmentations en raglan, une construction que j’aime particulièrement pour les hauts.
Plusieurs détails originaux viennent lui apporter son look unique. Tout d’abord, on retrouve à différents endroits stratégiques (les côtés, le long des raglans et avant les côtes manches et corps) un joli point ajouré très simple à réaliser et qui lui donne une belle finition. Mais surtout, ce sont deux rangées de volants, sous le col, qui marquent ce design et l’habillent.
C’est ma maman qui a choisi le fil et sa couleur : le Pernelle en framboise, que j’affectionne particulièrement (j’ai déjà un débardeur dans cette couleur, que j’adore). La Pernelle est un fil chanvre que j’ai déjà pas mal tricoté, que je connais donc bien et que je trouve très bien pour l’été car il est très respirant. Je suis partie sur la taille 2XL pour accommoder mon tour de poitrine. Les aiguilles recommandées pour ce projet sont des 3mm, si l’échantillon correspond. Pour avoir déjà tricoté de la Pernelle à plusieurs reprises, je ne suis pas passée par la case échantillon car je savais que je n’allais pas avoir de problèmes sur ce front : par contre, si vous vous lancez dans du végétal pour al première fois, je vous recommande d’échantillonner.
C’est mon deuxième modèle de Lily & Stitch – Knit. J’avais en effet pu tester le Lisboa il y a quelques mois (que j’adore). Dans ce patron, j’y retrouve ce que j’ai aimé dans le Lisboa : les explications sont ultra claires, faciles à suivre et il y a des petits éléments de challenge pour les tricoteuses aguerries comme moi. Ici, c’est de bien réussir la reprise des mailles pour les volants, mais les explications (accompagnées de vidéos) permettent de s’en sortir sans problème. Les petits détails comme les ajourés et les côtes torses me plaisent énormément.
Le t-shirt se tricote en 3mm, ce qui permet de donner un beau drapé au Pernelle, mais même si on a beaucoup de jersey, les ajourés sont là pour nous garder concentré. J’ai adoré tricoter les volants et je trouve que l’ensemble est vraiment soigné, les finitions sont belles. Pour le blocage, comme je le fais souvent avec les fibres végétales, un lavage doux en machine et un petit coup de fer à repasser et hop, on est good !
Pour ma version, j’ai donc tricoté la taille 2XL. Je n’ai pas fait de modifications par rapport au patron, par contre j’ai choisi des longueurs assez courtes : je suis plutôt partisane des coupes crop comme je porte beaucoup de jupes et pantalons taille haute. Pour les manches, je suis aussi restée sur des manches courtes. Elles ont un léger effet ballon que j’adore.
Je n’ai rencontré aucun problème technique sur ce projet que j’ai beaucoup aimé. Je suis hyper contente de l’avoir fini à temps pour en profiter dans les prochaines semaines et je sais que je vais pouvoir l’assortir à plein de vêtements dans ma garde-robe.
J’espère vous avoir donné envie de tricoter ce haut vraiment super chouette. En tout cas je suis conquise et j’ai hâte de le porter davantage. N’hésitez pas à me laisser un petit commentaire avec votre retour, je vous réponds toujours avec plaisir. On se retrouve très vite pour un nouvel article, en attendant comme toujours prenez soin de vous ! 🙂
La Tricomtoise.
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True Blood Sewing : je me couds la garde-robe de Sookie Stackhouse #3 – I will rise up.
Bonjour, tout le monde !
Je suis ravie de vous retrouver sur le blog après quelques jours de vacances pour moi, qui m’ont fait le plus grand bien. J’en ai profité pour beaucoup me reposer, faire des visites (nous sommes partis en Grèce) et également tricoter. Me voilà donc de retour pour un nouveau post couture, le troisième de ma série inspirée par l’univers de True Blood. Il y a quelques semaines, je vous présentai une première robe tout droit sortie de la garde-robe de Sookie Stackhouse. J’ai récemment réalisé une seconde robe, que je vous propose de découvrir aujourd’hui !
Attention : si vous n’avez jamais vu True Blood et que vous souhaitez regarder la série, quelques spoilers peuvent se cacher dans cet article. Vous êtes prévenus !
Pour cette seconde couture, c’est un épisode de la saison 2 qui a été ma source d’inspiration. La seconde saison se passe en partie à Dallas, où Sookie, Bill et Eric se rendent pour tenter de tirer Godric, le vampire shérif de la zone, des griffes de la Fellowship of the Sun, une organisation religieuse anti-vampires. Dans cette saison, j’ai craqué pour plusieurs tenues (dont la robe imprimée bandana que Sookie porte dans l’un des premiers épisodes), mais celle qui nous intéresse aujourd’hui est tirée de l’épisode 9, intitulé I will rise up. Dans une scène très émouvante entre Godric et Sookie, cette dernière arbore une robe en vichy rouge et blanc, avec un joli corsage et des petites bretelles.
Plusieurs éléments ont attiré mon attention dans cette robe : déjà, je raffole du vichy, c’est un motif que j’aime beaucoup. La coupe de la robe étant plutôt légère et estivale, et essayant d’étoffer ma garde-robe pour les jours chauds, ce projet me paraissait parfait. J’ai trouvé à la Mercerie Mimosa le tissu idéal pour ce projet, un très beau vichy ultra léger et souple, rouge et rose pâle, un combo sur lequel j’ai craqué.
Pour ce qui est du patron, j’ai décidé de repartir sur le même que pour ma première robe, à savoir la Norma Dress : je vous rassure, je n’ai pas prévu de faire TOUTES les robes de ce projet avec ce même patron, mais pour le coup, je trouvais qu’il s’y prêtait bien, notamment pour le corsage. J’avais tellement aimé le résultat de la première robe que je n’ai pas hésité longtemps avant de repartir là-dessus. Sa construction est parfaite pour la robe de Sookie : corsage à fronces, un pan sous la poitrine et une jupe avec un peu de volume.
Comme pour la première robe, la réalisation a été simple et assez rapide. La partie la plus longue a été de découper toutes les pièces, assez nombreuses, du corsage, mais j’ai une fois de plus décidée de faire une jupe avec des fronces, surtout que j’avais beaucoup de tissus : donc malgré le fait qu’il était un peu transparent, avec les fronces il y a beaucoup de volume et on ne voit rien à travers. Comme je savais ce que je faisais, j’ai été plus rapide et moins hésitante.
La seule différence notable par rapport à ma première version est que j’ai décidé de faire une jupe très longue, qui m’arrive aux chevilles. J’ai toujours préféré les robes assez longues (mi-mollets en général), et j’ai fait encore plus long cette fois. Pas forcément pour coller à la robe de Sookie qui est plutôt courte, mais parce que je trouvais que le côté fluide du tissu fonctionnait très bien avec une robe estivale.
Au final, je suis ultra fan de cette robe. J’adore le patron, que je trouve très flatteur, le motif est trop cool, les couleurs superbes, et elle correspond vraiment à ce que j’avais en tête. Je l’ai déjà portée plusieurs fois depuis que je l’ai finie : je ne m’en lasse pas du tout. Ce sera sans aucun doute la robe de mon été !
Et voilà, c’est tout pour aujourd’hui. J’espère que cet article vous plait, n’hésitez pas à me laisser un petit commentaire avec votre retour, je vous réponds toujours avec plaisir. On se retrouve rapidement pour un nouvel article, en attendant comme toujours prenez soin de vous ! 🙂
La Tricomtoise
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Tudor Roses – Elizabeth I d’Alice Starmore.
Bonjour, tout le monde !
Je suis très heureuse de vous accueillir sur le blog pour un nouvel article, un article que je ne pensais pas écrire un jour tellement le projet du jour a été laborieux, mais j’en suis enfin arrivée à bout. C’est mon tout dernier pull que je vous propose de découvrir aujourd’hui, le troisième d’une collection que j’adore : Tudor Roses d’Alice Starmore, une de mes designeuses préférées.
Tudor Roses est une collection de douze patrons (principalement des hauts) inspirée par les femmes marquantes de l’histoire des Tudors. J’ai déjà réalisé deux gilets de cette collection : le Elizabeth Woodville et le Margaret Beaufort, que je porte régulièrement. J’avais pour projet d’en faire deux par an (mais c’était sans compter le pull dont je vais vous parler aujourd’hui), ce que je n’ai pas tenu; mais j’aimerais beaucoup faire tous les patrons du livre.
Pour ma troisième réalisation, j’ai choisi une autre Elizabeth, Elizabeth I, attiré par le motif élégant que l’on retrouve sur le devant et le dos du pull. Ce pull, comme presque tous les patrons Alice Starmore, se tricote en pièces que l’on coud ensuite ensemble : cette technique permet de mieux façonner la pièce et de lui donner plus de structure. On y trouve des manches très longues, avec un bout légèrement incurvé, comme pour le corps (cet effet est obtenu en tricotant des rangs raccourcis). Des mailles torses placées stratégiquement apportent une touche encore plus structurée sur les différentes pièces. Un motif de losanges se répète sur le bas des manches, du corps, et sur le col. Et bien entendu, le gros point fort du pull se situe dans ce triangle de motif obtenu avec divers points, de l’ajouré, des nœuds, de la texture.
Le pull n’est disponible qu’en quatre tailles, un point que je trouve un peu dommage, car on est loin de l’inclusivité que j’apprécie en tricot. Certains patrons du livre proposent plus de choix, mais honnêtement, c’est pas trop ça. Personnellement, j’ai dû m’orienter sur la plus grande taille (XL), puisque c’était celle qui correspondait le plus à mes mensurations – le pull est pensé pour être près du corps, donc c’est à prendre en compte si jamais vous souhaitez plus d’aisance positive. Tout est tricoté en aiguilles 3mm, à l’exception du col, qui se fait sur des aiguilles circulaires 2.75mm. Le fil préconisé est un 2 ply, je suis partie sur la gamme mérinos de Knitting for Olive en coloris Artichoke Purple, qui me paraissait bien coller au rendu souhait en raison de sa légèreté et de son beau drapé.
Passons maintenant à la partie compliqué de ce projet : la réalisation. J’ai commencé ce pull en novembre ou décembre 2022, super motivée à l’idée de tricoter un autre Alice Starmore, d’autant plus que j’adore mes gilets réalisées jusqu’alors. Mais j’ai rencontré plus d’un problème avec ce projet. Tout d’abord, alors que j’avançais bien sur le devant, j’ai été obligée de mettre le pull en pause car je commençais à ressentir des douleurs au niveau de l’un de mes poignets lorsque je tricotais le panneau décoratif. Mes aiguilles droites assez rigides en 3mm et le motif complexe me rendaient la tâche tout simplement trop ardue. J’ai dû passer quelques temps sur d’autres tricots le temps que ça s’arrange.
Quand j’ai enfin terminé mon devant, j’ai voulu attaquer une manche : mais passées les étapes intéressantes, je me suis retrouvée à tricoter une mer de jersey en aller-retour… C’était, très honnêtement, incroyablement ennuyeux. Je n’ai jamais eu beaucoup de patience, et pourtant c’était la première fois que j’avais envie d’abandonner un projet tricot.
Au cours des mois qui ont suivi, j’ai tour à tour repris puis abandonné ce projet plus d’une fois. Puis en septembre 2023, j’ai décidé de me forcer à tricoter au moins une heure par semaine ce pull. C’est peu, mais ça me permettait d’avancer quand même petit à petit. J’ai fini par finir les deux manches, et j’ai aussi fait des ajustements pour le dos afin de me faciliter la tâche : j’ai décidé de ne pas tricoter le panneau décoratif et de rester tout en jersey afin d’éviter les potentielles douleurs que j’avais ressenties en tricotant le devant. Je n’ai aussi pas eu le courage de faire le motif de losanges. Je me suis tout simplement simplifiée les choses, mon objectif étant d’arriver au bout.
La partie finition a été assez simple mais un peu longue aussi, notamment pour ce qui est de la couture et des mille et uns fils à rentrer. Cependant, je n’avais pas cousu depuis longtemps un tricot (je fais principalement du circulaire maintenant) et je m’en suis pas mal sortie. Le blocage a été crucial : il a bien permis de lisser mon jersey de façon uniforme, les différents motifs ressortent bien, tout comme les formes incurvées dont je vous parlais plus haut. Je pense cependant faire un second blocage pour le col, qui roulotte un peu trop à mon goût.
Au final, même si j’en ai vraiment bavé avec ce pull que j’ai mis un an et demi à finir (du jamais vu pour moi), je suis très heureuse d’être allée au bout et de l’avoir fini. Même si j’ai dû faire des modifications pour être sûre de le finir, j’en suis très satisfaite. Ce projet a surtout été pour moi l’occasion de réaliser que j’avais vraiment besoin d’un minimum de challenge pour apprécier tricoter un projet, que ce soit un motif, des finitions, des couleurs, ou autre. Le jersey interminable en 3mm uniforme, surtout en aller-retour, ce n’est clairement pas fait pour moi.
J’ai déjà prévu de faire un autre projet de cette collection, qui sera plus challengeant et devrait me motiver davantage. Je vous en reparlerai évidemment le moment venu !
J’espère en tout cas que cet article vous a plu. Je trouvais important de vous parler de ce pull, au-delà de la partie objet fini, pour vous montrer que parfois, même si un tricot traîne des mois et des mois, on peut arriver à le finir. N’hésitez pas à me laisser un petit commentaire, je vous réponds toujours avec plaisir. A très vite et prenez soin de vous ! 🙂
La Tricomtoise
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Barbara Bodice – Charm Patterns.
Hello, tout le monde !
Soyez les bienvenus sur la Tricomtoise ! Je suis très heureuse de vous retrouver sur le blog pour un nouvel article couture afin de vous présenter un de mes récents projets, une robe parfaite pour les beaux jours pour laquelle j’ai pu tester un autre patron de chez Charm Patterns. Bon, il faut bien l’avouer, je vais devoir attendre encore un peu avant d’en profiter pleinement car le printemps se fait désirer, mais j’espère que cet article vous plaira 🙂 Bonne lecture !
Le Barbara Bodice est un patron de chez Charm Patterns, disponible via leur Patreon (ils sortent régulièrement des patrons exclusifs à cette plateforme). Vous l’aurez peut-être compris grâce au nom, mais il s’agit d’un patron inspiré par le film Barbie sorti l’an passé. Ce corsage peut facilement être utilisé pour une robe, une combinaison, ou un ensemble estival. On y trouve des éléments clés de Charm Patterns, à savoir une construction près du corps, grâce à des pièces qui lui donnent beaucoup de maintien, et une touche rétro unique. Sa particularité réside dans les deux options proposées pour les bretelles : bretelles spaghetti à nouer, ou bretelles plus épaisses avec des fronces.
Pour ma version, j’ai décidé de partir sur une robe. J’avais en stock un joli tissu fleuri qui m’avait été offert par une amie et qui me paraissait idéal pour ce projet, d’autant plus que j’avais en tête de porter la robe lors d’un week-end entre amis au Château de Versailles. Les patrons de Charm Patterns ont la particularité de pouvoir, un peu comme des Lego, s’assembler les uns avec les autres : par exemple, je pouvais coudre ce haut avec la jupe Stanwyck, que je vous ai déjà présentée, ou d’autres jupes de leur collection. Mais comme j’avais une quantité de tissu limitée et pour être sûre de ne pas manquer, j’ai décidé de faire ma technique fétiche : un long rectangle qu’on fronce avant de l’attacher au haut !
La réalisation du corsage n’a pas été particulièrement compliquée. Je pense que j’ai bénéficié du fait que j’avais déjà cousu des patrons de ce style chez Charm Patterns, ce qui m’a aidé pour la couture. Pour une très bonne tenue, il comprend plusieurs pièces lui donner cette construction assez ferme. Ceci est renforcé par le fait qu’il soit doublé (j’ai pu utilisé des restes d’un autre projet pour l’occasion). Je connaissais déjà la majeure partie des techniques utilisées, ce qui en a fait un projet assez facile à mes yeux.
Je suis partie sur l’option bretelles larges : je peux difficilement faire l’impasse sur les soutiens-gorge, alors les bretelles spaghettis, j’ai tendance à les éviter. J’avoue que j’ai un peu galéré sur la partie à froncer car la surface avec laquelle travailler était vraiment petite. Mes bretelles ne sont pas niquel, mais elles font l’affaire.
J’ai aussi dû ruser pour la jupe. Comme je vous le disais plus haut, j’avais une quantité limité de tissu pour travailler ma jupe, et comme je ne suis pas très fan des jupes et robes un peu courtes, j’ai décidé de ne pas faire d’ourlet, pour économiser deux centimètres de longueur. A la place, j’ai posé du biais tout le long du bas de ma jupe, afin de la finir tout en gardant sa longueur. Le biais choisi étant dans les couleurs de la robe, je trouve que ça va plutôt bien ensemble !
Le résultat final me plait vraiment beaucoup. Malgré le côté doublé du corsage, sa coupe en fait un vêtement parfait pour le printemps et l’été. La réalisation est plutôt simple et j’aime l’idée de pouvoir le refaire, mais en format combinaison. Tout repose tout de même sur de bonnes mesures, comme souvent avec Charm Patterns. Je sais que je reporterai cette robe lorsque le printemps sera vraiment là !
Et voilà, c’est tout pour aujourd’hui ! J’espère que cet article vous plait, n’hésitez pas à me laisser un petit commentaire avec votre retour, je vous réponds toujours avec plaisir. On se retrouve bientôt pour un nouveau post, en attendant comme toujours prenez soin de vous ! 🙂
La Tricomtoise