• Amigurumi,  Crochet

    Crochet Pokémon #1 : Ectoplasma.

    Bonjour, tout le monde !

    Soyez les bienvenus sur le blog pour un nouvel article. En ce moment, j’enchaîne (avec joie !) les projets terminés, car je me suis fixée un gros objectif pour la fin d’année : finir un maximum de projets qui traînent dans mes placards. J’ai, il y a quelques mois, eu la mauvaise idée de commencer beaucoup trop de choses en même temps. Histoire de faire de la place dans ma tête et dans mon atelier et pour commencer 2024 sur de nouvelles bases, je suis déterminée à avancer le plus possible sur ces projets dormants. Et notre sujet du jour, c’est un de ces projets.

    Il y a plusieurs mois, j’ai acheté le livre Pokémon Crochet, un ouvrage compilant une vingtaine de patrons de divers Pokémon. La promesse du livre : nous donner des bases pour ensuite réaliser tous les Pokémons qui existent. Grande fan de Pokémon depuis l’enfance, j’ai eu envie de tester ce livre et de vous en proposer une petite série sur le blog. Je ne sais pas encore si je ferai l’intégralité des Pokémon présents dans le livre, mais voici déjà le premier de cette série, qui se trouve être aussi le premier patron du livre.

    Il s’agit d’Ectoplasma, à savoir mon Pokémon préféré. J’adooooore Ectoplasma depuis que je suis petite : j’ai toujours eu une préférence pour le type Spectre et j’adore la puissance d’Ectoplasma. Son air un peu flippant lié à son côté rondouillard en font le parfait mélange de mignon et effrayant. J’étais donc très excitée de démarrer ce projet, en partant en plus sur une version XL : j’ai choisi en effet de faire une assez grande version.

    Il est recommandé un crochet de 2.5mm avec un fil coton, mais j’ai choisi de travailler en 4mm avec fil épais, le Guéret de chez Fonty que j’ai trouvé dans un violet parfait pour ce personnage. Déjà parce que je voulais un gros Ectoplasma, et également car je suis plus à l’aise avec des crochets un peu plus épais.

    Le livre est bien fait, avec différentes photos d’illustration pour chaque Pokémon et des instructions simples et claires. Il y a aussi une petite présentation des techniques utilisées en début de livre, avec des conseils pour réussir vos créations. Les Pokémon sont classés par difficulté.

    En ce qui me concerne, je dois avouer que j’ai mis du temps à terminer ce Pokémon: j’ai même fait une pause de plusieurs mois entre le début et la fin de ce projet. Je pense que ces difficultés de motivation viennent déjà de moi (j’ai un TDAH et j’ai parfois du mal à aller au bout de ce que j’entreprends, d’où mon objectif de finir un maximum de projets avant la fin de l’année), mais aussi du fait que le patron, bien que placé en 1ère position et classé comme « facile », n’est peut-être pas le plus évident pour commencer.

    Cette classification vient je pense des techniques utilisées qui sont relativement faciles : on crochete en maille simple, avec quelques augmentations et diminutions et les instructions sont, comme je l’ai dit plus haut, vraiment claires. En revanche, Ectoplasma comprend BEAUCOUP de petites parties : en plus du corps, des pattes et des oreilles, on doit aussi faire des doigts et orteils, une queue et tout un tas de petites cornes à coudre un peu partout. La multitude de petites pièces fait que ce projet était peut-être un peu too much pour moi pour une première. Mais j’ai fini par réussir à aller au bout.

    Ce que j’ai beaucoup aimé en revanche a été d’utiliser de la feutrine pour le visage. Je n’avais encore jamais fait ça (et ça se voit : mes mesures et ma découpe sont assez imprécises) mais je suis contente du résultat et d’avoir pu expérimenter avec cette matière. J’ai utilisé de la colle textile qui a très bien pris, facile d’utilisation.

    Je sais aussi que beaucoup de gens n’aiment pas la partie couture de ce genre de projet, dans mon cas, j’aime bien ça. J’ai apprécié voir mon Pokémon prendre forme au fur et à mesure que j’ajoutais les différentes pièces.

    Au final, le résultat me plait beaucoup malgré ces quelques défauts. Je sais que je ne suis pas une pro en crochet mais je suis heureuse de ce que j’ai accompli avec ce projet. Je pense qu’avoir pris un crochet plus gros et un fil plus épais a été une bonne décision car je suis plus à l’aise avec des crochets de taille moyenne. Avec le rembourrage, mon Ectoplasma est bien dodu !

    Pour la suite de ce petit « challenge' », je pense réaliser Rondoudou dans quelques temps (probablement début 2024): je pense qu’il sera plus simple à faire car il a l’air de nécessiter moins de couture, et je vous en parlerai bien sûr sur le blog !

    J’espère en tout cas que cet article vous plait, n’hésitez pas à me laisser un petit commentaire et je vous retrouve très vite pour un nouvel article ! Prenez soin de vous,

    La Tricomtoise

  • Tricot,  Vetements

    Le bonnet Calvin – Alice Hammer

    Bonjour à tous !

    J’espère que vous allez bien et que vous passez une belle semaine !

    Je suis très heureuse de vous retrouver aujourd’hui pour un nouvel article tricot. La semaine passée, je vous faisais découvrir le gilet Source des fées, issu de la dernière collaboration entre Alice Hammer et Fonty. Je vous annonçais avoir testé un autre modèle de cette collection et c’est ce dernier que je vous présente aujourd’hui : le bonnet Calvin.

    Ce joli bonnet au jacquard se tricote en circulaire, du bas vers le haut. Disponible en trois tailles pour s’adapter à différents tours de tête, il commence par une belle hauteur de côtes puis enchaîne trois bandes de jacquard avec un joli motif fleuri avant de terminer par une série de diminutions pour finir le bonnet.

    Le motif fleuri fait écho à un autre patron de la collection, le joli pull Sarah avec son yoke très printanier : je n’ai pas eu l’occasion de le tricoter pour le moment, mais il me fait très envie !

    Pour réaliser ce bonnet, vous pouvez bien entendu utiliser le fil de votre choix. Le fil recommandé est cependant le Nimbus, de chez Fonty, que j’ai découvert pour ce test (décidément, je commence à devenir une pro des différentes gammes de chez Fonty !). Le Nimbus est un fil ultra moelleux constitué de laine 100 % mérinos issue de deux espèces différentes. Cette gamme se distingue par son bel effet chiné qui apporte de la dimension aux coloris, ainsi que par sa douceur. C’est un fil que je trouve excellent pour du jacquard, car grâce les couleurs se fondent bien ensemble.

    Le bonnet Calvin est un projet que je trouve très adapté pour se lancer dans le travail des couleurs et le jacquard : alors oui, on a quatre couleurs à manipuler, mais comme on ne tricote pas plus de deux couleurs à la fois, ça reste très gérable. Les motifs sont en plus assez simples à réaliser, donc avec des marqueurs de mailles, on s’y retrouve sans trop de problème.

    Pour mon bonnet, j’ai tricoté la taille 3 pour mon conjoint (j’ai aussi tricoté un second bonnet en taille 2 pour un de mes cadeaux de Noël). J’ai choisi les coloris suivants :

    • 0701 comme couleur principale.
    • 0702, 0716, 0718 en couleurs contrastantes.

    J’ai vraiment adoré tricoter ce bonnet : j’adore, vous le savez, le jacquard, donc rien que ça, j’étais ravie. Le patron est très simple à suivre, le bonnet se tricote très vite. Je me répète, je trouve ce projet vraiment très bien pour commencer le jacquard. En plus en circulaire, on ne fait que de l’endroit (sauf pour les côtes). C’est rare que je tricote deux fois le même projet d’affilée, mais j’ai tellement aimé ce bonnet que je n’ai pas résisté à le voir une seconde fois !

    En tout cas, j’espère vous avoir donné envie de découvrir ce très beau modèle, parfait pour offrir et à décliner dans plein de coloris ! On se retrouve très vite pour un nouvel article, en attendant prenez soin de vous !

    La Tricomtoise

  • Tricot,  Vetements

    Margaret Beaufort – Alice Starmore

    Bonjour à tous !

    Je suis très heureuse de vous retrouver sur le blog pour un nouvel article, article que j’attendais depuis longtemps de vous proposer. Il s’agit tout bonnement de mon second projet tiré du livre Tudor Roses d’Alice Starmore, ma designeuse fétiche. En début d’année, je m’étais lancée dans le premier patron du livre, le Elizabeth Woodville, connu pour être un des plus simples de cette collection. Mon objectif étant de réaliser tous les patrons du livre, j’ai rapidement eu envie de me pencher sur une autre réalisation, et mon choix s’est finalement porté sur le Margaret Beaufort.

    Le Margaret Beaufort tire son nom d’une figure importante de l’histoire des Tudors, mais qui a tendance à être mise de côté par rapport aux éclatantes femmes d’Henry VIII, Mary Stuart ou Elizabeth I. Margaret Beaufort n’est autre que la mère d’Henry Tudor, futur Henry VII, premier roi de la dynastie des Tudors. Mariée et mère à tout juste 13 ans (!!!), Margaret a passé sa vie à manœuvrer habillement non seulement pour protéger sa vie et celle de son fils dans un royaume en pleine guerre de succession, mais aussi pour s’assurer que celui-ci accède au trône. Margaret est également connue pour avoir été la patronne de plusieurs artistes et pour son investissement dans le monde intellectuel, que ce soit en finançant des écoles ou en cherchant à promouvoir l’écriture et la lecture.

    Les différents portraits existant de Margaret Beaufort donnent l’image d’une femme sérieuse, austère, carrée. Alice Starmore explique que son souhait principal derrière ce design était de privilégier la simplicité, tout en gardant des détails élégants rappelant son statut. Sur certains portraits, on repère quelques points de référence : la coiffe au sommet triangulaire rappelle les motifs géométriques du gilet. Le haut de la tenue avec son col remonté et ses bordures se retranscrit plutôt bien dans le péplum en bas du gilet.

    Pour ce projet, j’ai tricoté une taille XL (un peu grande pour le coup, j’aurais pu faire la taille en dessous) avec de la Tartan 3 de chez Fonty, coloris 2033. Un fil que j’avais déjà utilisé pour un autre gilet dont je vous reparlerai plus tard et que j’aime beaucoup. J’ai suivi les instructions à la lettre, sans effectuer de changements, si ce n’est raccourcir comme toujours les manches (j’ai vraiment les bras courts!).

    La construction est plutôt simple. Le gilet se tricote en pièces séparées : le devant, deux dos, et les manches. Chaque partie commence par une bordure, ou péplum, qui donne un bel effet un peu arrondi. On joint les différentes pièces ensemble avant de travailler le col et les bordures. Le modèle peut être porté comme un gilet classique avec les boutons devant, ou alors derrière. J’ai choisi la seconde option car je trouvais l’idée originale, mais il n’y a pas de distinction réelle entre le dos et le devant, donc je peux le porter dans l’autre sens si je le souhaite ! J’ai utilisé des boutons que j’avais sous la main: je pense les changer pour d’autres qui colleront mieux au gilet plus tard.

    Ce que j’apprécie particulièrement avec ce modèle, c’est sa fausse complexité : avec les motifs, le péplum, le col, on pourrait croire que le filet est difficile à tricoter. J’ai été très surprise par la vitesse à laquelle j’ai pu le tricoter une fois que j’étais lancée. Les instructions sont très claires, très détaillées. C’est honnêtement un modèle très simple à faire. Il m’a fait penser, dans la construction et certaines techniques employées, au Elizabeth Woodville, et c’est un projet qui pourrait être accessible à des débutants qui maîtrisent bien les bases du tricot et voudraient un peu de challenge. Il ne faut pas se laisser impressionner par le nombre de diagrammes, car encore une fois les explications sont faciles à suivre.

    Je suis vraiment contente d’avoir terminé ce gilet. J’aurais aimé attaquer un troisième Alice Starmore cette année, mais je pense que je vais manquer de temps, ça attendra donc l’année prochaine !

    J’espère en tout cas que cet article vous plait, n’hésitez pas à me laisser un petit mot en commentaire ! On se retrouve très vite et en attendant, comme toujours, prenez soin de vous ! 🙂

    La Tricomtoise.

  • Tricot,  Vetements

    Snow Drop Headband – Along avec Anna

    Bonjour à tous !

    J’espère que vous allez bien et que votre semaine se passe bien ! Me revoici après une petite semaine de « vacances » : mon déménagement s’est relativement bien passé et notre nouvel appartement prend forme, même s’il reste encore quelques travaux de dernière minute et des meubles à installer. Le plus gros est fait et j’en suis très contente. Je devrais même d’ici quelques semaines avoir une partie atelier dans l’une des chambres qui nous servira de bureau, j’ai hâte !

    En attendant, me revoici avec un petit article tricot. Car même pendant les cartons, j’ai essayé de continuer mes projets créatifs. Même s’ils n’ont pas beaucoup avancé pour certains…

    Un de mes objectifs, c’est de finir un maximum de pelotes et chutes qu’il me reste, avec en parallèle mes deux gros en-cours (le Margaret Beaufort et un pull). Les petits projets sont donc absolument parfaits pour finir les chutes.

    J’ai récemment terminé une nouvelle écharpe La Claudine pour ma maman et il me restait encore de la BB Mérinos de chez Fonty, assez pour faire un petit quelque chose. Je suis tombée sur Ravelry sur le patron gratuit d’un headband d’Along avec Anna, le Snow Drop, qui collait parfaitement à ce que je cherchais.

    Ce headband, parfait pour l’automne/hiver, présente un très joli motif qui ressort très bien grâce à la demi-côte anglaise : un point qui aide aussi à apporter du moelleux en plus d’une belle texture.

    Pour la réalisation, j’ai choisi l’option de deux pelotes de Mérinos pour utiliser mes fins de pelotes, mais il est également possible de partir sur un combo mohair/mérinos. Tricoter avec les deux fils de mérinos donnent un résultat bien dense et moelleux à la fois. Des aiguilles 4 sont recommandées et je suis partie là-dessus.

    Le patron se présente comme accessible aux débutants motivés. Je suis d’accord sur ce point : le motif peut paraître impressionnant ou compliqué, mais il est en réalité très simple à réaliser. Si vous maitrisez le point mousse, le point envers et que vous regardez un tuto rapide sur la demi-côte anglaise, ce heandband est très simple à réaliser ! En plus, le patron propose des instructions écrites rang par rang et un chart.

    Moi qui ne suis habituellement pas très fan des headbands (je préfère les bonnets et bérets), je suis très contente du résultat obtenu avec celui-ci, que je porterai aux jours plus frais. Si jamais vous cherchez un patron pour vous challenger en douceur si vous débutez, celui-ci est vraiment parfait.

    N’hésitez pas à me dire en commentaire si vous avez d’autres idées pour finir les pelotes ! Je vous retrouve la semaine prochaine pour un nouvel article et le concours des un an, en attendant prenez soin de vous 🙂

    La Tricomtoise

  • Tricot

    Hearten de Kim Hargreaves – ou le gilet interminable.

    Bonjour à tous !

    Vous n’imaginez pas à quel point je suis heureuse de vous retrouver aujourd’hui pour un nouvel article. En effet, le projet que je vous propose de découvrir a occupé une grande partie de mes journées et de mes weekends ces dernières semaines, au point que je me demande si j’allais un jour arriver au bout.

    Il s’agit du gilet Hearten de Kim Hargreaves, une designeuse dont j’admire depuis longtemps le travail, découvert dans le podcast Fruity Knitting.

    Kim Hargreaves est connue pour ses collections de designs très élégants, aux détails soignés, présentés dans des livres aux photos minimalistes, visant à mettre en avant l’objet fini. Elle est très appréciée par de nombreuses tricoteuses à travers le monde et ses designs sont intemporels.

    J’avais repéré il y a déjà un moment son modèle de gilet court Hearten, présenté dans sa collection Calm. Le design est absolument sublime: ce gilet court, sans bouton, est orné de très beaux câbles sur tous ses panneaux, et agrémentés de point de riz. La construction du gilet, en pièces que l’on coud ensemble ensuite, incorpore directement la mise en forme pour obtenir un résultat ajusté et harmonieux.

    Devant me rendre à l’édition printemps de la Dapper Day de Disneyland Paris, j’ai décidé de tricoter pour ma tenue ce gilet, histoire d’aller avec ma tenue inspirée par le personnage de Thor. J’ai décidé la Cyclade à la Mercerie Mimosa, un très fil de chez Fonty. Ce fil écologique est constitué à 95% de laine recyclée et a ce côté un peu brut et collant de la laine que j’apprécie particulièrement et qui se prête bien aux tordades.

    Si vous me connaissez un peu, vous savez que je tricote assez vite et que je suis en général plutôt rapide pour réaliser des pulls ou des gilets. Mais ce projet a sincèrement été interminable pour moi. Si le dos et le devant se sont tricotés assez vite, j’ai cru que je ne viendrai jamais au bout des manches. Le combo torsades et point de riz est lent, très lent à tricoter. J’ai passé environ 125h sur ce gilet, sans doute mon travail le plus long à ce jour.

    Malgré cela et malgré le fait que j’étais pressée de le finir, j’ai fait mon maximum pour m’appliquer sur les finitions.

    Le résultat final est très beau: j’aime beaucoup les bordures en côtes qui apportent un côté très structuré au gilet, et la mise en forme général du vêtement. Les picots en bas des manches sont un détail raffiné qui ajoute à l’élégance générale. Et même si je n’ai pu le porter qu’une fois avant l’arrivée des grosses chaleurs, j’ai hâte de le ressortir à l’automne.

    Je pense que ce ne sera pas mon dernier Kim Hargreaves, même si je vais honnêtement enchaîner quelques projets moins compliqués et plus rapides ces prochaines semaines !

    J’espère en tout cas que ce petit post vous plait, n’hésitez pas à me laisser un commentaire, je vous lis toujours avec plaisir ! On se retrouve très vite pour un nouvel article, à très vite ! 🙂

    La Tricomtoise

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