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Amelia – Sanne Bjerregaard
Bonjour, tout le monde !
J’espère que vous allez bien et que vous passez une belle semaine. Je suis ravie de vous retrouver sur le blog en ce mois de septembre qui débute (courage à celles et ceux pour qui ça a été la reprise, d’ailleurs), avec un petit article tricot. Encore une fois, c’est un projet layette que j’ai à vous montrer, mais promis, le blog ne va pas se transformer en site spécial bébé, j’ai d’autres projets adultes à vous présenter dans les prochaines semaines. En espérant que cet article vous plaise, je vous souhaite une bonne lecture ! 🙂
Dans la quête de petits tricots pour habiller mon bébé, je suis tombée sur Ravelry sur un patron de gilet gratuit, le Amelia de Sanne Bjerregaard. Ce joli gilet est disponible en plusieurs tailles, allant du 3 mois au 2 ans, et existe en anglais, ainsi qu’en allemand et danois. Modèle en jersey, il comprend une construction raglan mise en valeur par un jeu d’ajourés, des côtes torses (ma passion : j’adore les côtes torses, je trouve qu’elles font plus propres que des côtes classiques), et une rangée de point mousse entre les côtes et le corps qui apporte du contraste (dans le patron, il est même suggéré de tricoter cette partie avec un fil contrastant pailleté). J’ai trouvé le modèle très mignon et parfait pour finir un reste de mérinos Knitting for Olive que j’avais encore en stock.
Le patron se tricote du col vers le bas, avec une construction donc raglan, qui permet d’augmenter régulièrement le nombre de mailles. On sépare le corps des manches, et on finit par une bande de boutonnage de chaque côté. Une construction très classique mais qui a fait ses preuves !
Pour ma version, j’ai décidé de partir sur une taille 9 mois avec quelques modifications. J’ai travaillé avec un joli mérinos de Knitting for Olive que vous reconnaîtrez peut-être car c’est un reste de mon pull Elizabeth I. Il m’en restait pas beaucoup et j’ai donc modifié le gilet pour en faire une version manches courtes, qui se prête bien à la mi-saison, période à laquelle mon bébé devrait pouvoir mettre ce petit gilet. J’ai aussi choisi de faire l’impasse sur les bandes de boutonnage en les remplaçant par une finition i-cord de chaque côté. Je voulais que ce soit un vêtement facile à enlever et enfiler, surtout pour la fin du printemps ou le début de l’automne, donc je n’ai pas voulu m’encombrer par des boutons.
Ma version est donc un peu différente du patron, mais colle aussi à ce que j’aime en tricot, à savoir l’adapter à des situations ou morphologies particulières. On garde tout de même la construction et les touches particulières et je suis très contente du résultat final. C’était un projet un peu long car tricoté à plat sur des aiguilles 3 mm (et je crois que je suis traumatisée par ce fil après avoir mis mille ans à finir mon Elizabeth I) mais le rendu est à la hauteur de mes attentes.
J’ai beaucoup aimé tricoter ce projet qui rejoint la petite pile de tricots que j’ai déjà finis pour mon bébé. J’ai hâte de lui faire porter ! En tout cas n’hésitez pas à me laisser un petit avis sur cet article, je vous répondrai avec plaisir. A très vite !
La Tricomtoise.
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Tudor Roses – Elizabeth I d’Alice Starmore.
Bonjour, tout le monde !
Je suis très heureuse de vous accueillir sur le blog pour un nouvel article, un article que je ne pensais pas écrire un jour tellement le projet du jour a été laborieux, mais j’en suis enfin arrivée à bout. C’est mon tout dernier pull que je vous propose de découvrir aujourd’hui, le troisième d’une collection que j’adore : Tudor Roses d’Alice Starmore, une de mes designeuses préférées.
Tudor Roses est une collection de douze patrons (principalement des hauts) inspirée par les femmes marquantes de l’histoire des Tudors. J’ai déjà réalisé deux gilets de cette collection : le Elizabeth Woodville et le Margaret Beaufort, que je porte régulièrement. J’avais pour projet d’en faire deux par an (mais c’était sans compter le pull dont je vais vous parler aujourd’hui), ce que je n’ai pas tenu; mais j’aimerais beaucoup faire tous les patrons du livre.
Pour ma troisième réalisation, j’ai choisi une autre Elizabeth, Elizabeth I, attiré par le motif élégant que l’on retrouve sur le devant et le dos du pull. Ce pull, comme presque tous les patrons Alice Starmore, se tricote en pièces que l’on coud ensuite ensemble : cette technique permet de mieux façonner la pièce et de lui donner plus de structure. On y trouve des manches très longues, avec un bout légèrement incurvé, comme pour le corps (cet effet est obtenu en tricotant des rangs raccourcis). Des mailles torses placées stratégiquement apportent une touche encore plus structurée sur les différentes pièces. Un motif de losanges se répète sur le bas des manches, du corps, et sur le col. Et bien entendu, le gros point fort du pull se situe dans ce triangle de motif obtenu avec divers points, de l’ajouré, des nœuds, de la texture.
Le pull n’est disponible qu’en quatre tailles, un point que je trouve un peu dommage, car on est loin de l’inclusivité que j’apprécie en tricot. Certains patrons du livre proposent plus de choix, mais honnêtement, c’est pas trop ça. Personnellement, j’ai dû m’orienter sur la plus grande taille (XL), puisque c’était celle qui correspondait le plus à mes mensurations – le pull est pensé pour être près du corps, donc c’est à prendre en compte si jamais vous souhaitez plus d’aisance positive. Tout est tricoté en aiguilles 3mm, à l’exception du col, qui se fait sur des aiguilles circulaires 2.75mm. Le fil préconisé est un 2 ply, je suis partie sur la gamme mérinos de Knitting for Olive en coloris Artichoke Purple, qui me paraissait bien coller au rendu souhait en raison de sa légèreté et de son beau drapé.
Passons maintenant à la partie compliqué de ce projet : la réalisation. J’ai commencé ce pull en novembre ou décembre 2022, super motivée à l’idée de tricoter un autre Alice Starmore, d’autant plus que j’adore mes gilets réalisées jusqu’alors. Mais j’ai rencontré plus d’un problème avec ce projet. Tout d’abord, alors que j’avançais bien sur le devant, j’ai été obligée de mettre le pull en pause car je commençais à ressentir des douleurs au niveau de l’un de mes poignets lorsque je tricotais le panneau décoratif. Mes aiguilles droites assez rigides en 3mm et le motif complexe me rendaient la tâche tout simplement trop ardue. J’ai dû passer quelques temps sur d’autres tricots le temps que ça s’arrange.
Quand j’ai enfin terminé mon devant, j’ai voulu attaquer une manche : mais passées les étapes intéressantes, je me suis retrouvée à tricoter une mer de jersey en aller-retour… C’était, très honnêtement, incroyablement ennuyeux. Je n’ai jamais eu beaucoup de patience, et pourtant c’était la première fois que j’avais envie d’abandonner un projet tricot.
Au cours des mois qui ont suivi, j’ai tour à tour repris puis abandonné ce projet plus d’une fois. Puis en septembre 2023, j’ai décidé de me forcer à tricoter au moins une heure par semaine ce pull. C’est peu, mais ça me permettait d’avancer quand même petit à petit. J’ai fini par finir les deux manches, et j’ai aussi fait des ajustements pour le dos afin de me faciliter la tâche : j’ai décidé de ne pas tricoter le panneau décoratif et de rester tout en jersey afin d’éviter les potentielles douleurs que j’avais ressenties en tricotant le devant. Je n’ai aussi pas eu le courage de faire le motif de losanges. Je me suis tout simplement simplifiée les choses, mon objectif étant d’arriver au bout.
La partie finition a été assez simple mais un peu longue aussi, notamment pour ce qui est de la couture et des mille et uns fils à rentrer. Cependant, je n’avais pas cousu depuis longtemps un tricot (je fais principalement du circulaire maintenant) et je m’en suis pas mal sortie. Le blocage a été crucial : il a bien permis de lisser mon jersey de façon uniforme, les différents motifs ressortent bien, tout comme les formes incurvées dont je vous parlais plus haut. Je pense cependant faire un second blocage pour le col, qui roulotte un peu trop à mon goût.
Au final, même si j’en ai vraiment bavé avec ce pull que j’ai mis un an et demi à finir (du jamais vu pour moi), je suis très heureuse d’être allée au bout et de l’avoir fini. Même si j’ai dû faire des modifications pour être sûre de le finir, j’en suis très satisfaite. Ce projet a surtout été pour moi l’occasion de réaliser que j’avais vraiment besoin d’un minimum de challenge pour apprécier tricoter un projet, que ce soit un motif, des finitions, des couleurs, ou autre. Le jersey interminable en 3mm uniforme, surtout en aller-retour, ce n’est clairement pas fait pour moi.
J’ai déjà prévu de faire un autre projet de cette collection, qui sera plus challengeant et devrait me motiver davantage. Je vous en reparlerai évidemment le moment venu !
J’espère en tout cas que cet article vous a plu. Je trouvais important de vous parler de ce pull, au-delà de la partie objet fini, pour vous montrer que parfois, même si un tricot traîne des mois et des mois, on peut arriver à le finir. N’hésitez pas à me laisser un petit commentaire, je vous réponds toujours avec plaisir. A très vite et prenez soin de vous ! 🙂
La Tricomtoise
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Mara – Yarnflakes.
Bonjour, tout le monde !
Je suis très heureuse de vous retrouver sur le blog pour parler d’un nouveau projet, tout juste tombé de mes aiguilles. Il s’agit d’un châle que j’ai tricoté pour ma maman en utilisant (comme pour le pull présenté la semaine passée) des restes d’un ancien projet. En espérant que cet article vous plaise, je vous souhaite une bonne lecture ! 🙂
En tricot, j’ai tendance à avoir deux projets maximum en cours : un gros tricot, type pull ou gilet, et un petit tricot, comme des chaussettes ou une écharpe. Et j’achète très peu de pelotes en avance, sans savoir ce que je vais tricoter avec. Malgré tout, je commence à avoir un petit stash qui s’accumule, ce qui me stresse un peu car ce genre de choses peut vite m’envahir. Alors en ce moment, j’essaie de vider ce stash en utilisant ce qu’il me reste dans mon bac à laines pour divers projets.
Il y a quelques mois, j’ai tricoté en test un joli pull de Marianne Mugnier, que j’ai offert à ma maman (le Apremont). Il m’en restait deux pelotes de Knitting for Olive, gamme Merino, en coloris Autumn. J’ai donc proposé à ma maman de lui faire un petit châle dans ce coloris, à porter avec son pull, ce qu’elle a accepté avec plaisir.
Mon choix s’est porté sur une sortie récente, le Mara d’Audrey Borrego, alias Yarnflakes. Un joli projet facilement modulable, qui peut se faire aussi bien en fil fin pour une écharpe légère qu’en grosse épaisseur pour un maxi châle doudou.
Mara se présente comme une écharpe/châle triangulaire, avec une très belle texture obtenue grâce à du point mousse, des côtes, du jersey, et un petit motif ajouré simple à réaliser. Des augmentations et diminutions régulières permettent d’obtenir sa forme, tandis qu’un i-cord inclus dans le patron permet d’obtenir une très belle finition bien propre.
Comme je l’ai dit plus haut, il est facile de moduler la taille et la longueur de ce projet en fonction de la quantité de fil que vous avez. Le patron comprend plusieurs options : une version petite, une version grande, et des explications pour adapter votre patron à votre métrage. Je suis partie sur cette dernière option, de façon très simple. J’avais deux pelotes, j’ai donc simplement commencé les diminutions lorsque je suis arrivée pas très loin de ma première pelote, en prenant soin de stopper à la fin d’une répétition du motif.
Le motif, d’ailleurs, se retient facilement après quelques répétitions. J’ai adoré voir le motif devenir de plus en plus grand à mesure que celles-ci se succédaient ! En terme de difficulté, je pense que si vous êtes un débutant motivé et que vous maîtrisez bien vos bases, le châle est accessible. En plus, il permet de travailler différentes techniques : point mousse, i-cord, jeté, augmentations, diminutions… Et le résultat est vraiment à la hauteur.
J’ai travaillé en aiguilles 3.5 mais vous pouvez également adapter le patron à une autre taille d’aiguilles sans aucun problème.
La grande nouveauté pour moi sur ce projet a été de tester une autre façon de bloquer mon tricot. En général, je ne bloque pas forcément mes châles et écharpes, sauf si le motif ou la fibre utilisée le nécessite. Dans le cas de ce châle, malgré l’i-cord, mes bords roulaient sur eux-mêmes, un petit blocage s’imposait. Normalement, je bloque à l’eau, mais cette fois j’ai utilisé… un fer à repasser.
Attention, le fer à repasser, c’est très dangereux sur un tricot en fonction de votre fibre. Si les fibres végétales le supportent plutôt bien, sur de la laine ce n’est pas vraiment recommandé. J’ai voulu tenter l’expérience après avoir lu quelques posts sur le sujet, car bloquer un châle à l’eau et devoir attendre le séchage, ça ne me motivait pas trop. La technique est relativement simple : j’ai mis mon fer à chauffer sur le réglage laine et j’ai utilisé une pattemouille épaisse entre mon tricot et le fer pour protéger mon tricot. J’ai pris le temps de bien aplatir mon projet, mais je ne suis jamais restée trop longtemps sur la fibre.
J’ai été agréablement surprise par le résultat, car non seulement c’était rapide, mais en plus mon châle a pris la forme que je voulais lui donner sans problème. Je pense que j’utiliserai à nouveau cette technique sur des petits projets !
J’ai hâte d’offrir le châle à ma maman prochainement, car je suis sûre qu’elle l’appréciera. En tout cas, si vous cherchez un projet à tricoter, je ne peux que vous le recommander : en plus, le patron est gratuit. En ce qui me concerne, je suis ravie du résultat.
Je vous retrouve la semaine prochaine pour un nouvel article, en attendant n’hésitez pas à me laisser un petit commentaire avec vos retours, je vous répondrai avec plaisir. Prenez soin de vous 🙂
La Tricomtoise
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Float, de Kim Hargreaves.
Bonjour, tout le monde !
Je suis très heureuse de vous retrouver sur le blog pour l’avant-dernier article de cette année 2023, l’occasion pour moi de vous présenter mon dernier projet tricot terminé. Alors que les températures donnent plutôt envie de tricoter des grosses chaussettes, des écharpes et des pulls, j’ai passé les dernières semaines à travailler sur… un débardeur !
Il s’agit d’un design de Kim Hargreaves, une créatrice dont j’ai déjà pu vous parler sur le blog, puisque j’ai déjà tricoté deux de ses patrons, tous les deux issus de la collection Calm : Hearten, un cardigan court, et Canva, un pull de mi-saison avec un motif ajouré sur les manches et le corps. Comme je l’ai dit dans mon précédent article, un de mes objectifs pour les mois à venir est de garnir ma garde-robe estivale, et le débardeur Float, lui aussi issu de cette même collection, me paraissait être un ajout parfait à mes tricots d’été.
Float est un design simple et épuré : ce débardeur se tricote normalement à plat, avec un col en v très profond qui peut se porter aussi bien sur la poitrine que sur le dos, en fonction de vos goûts. Tricoté en jersey, il arbore des détails en point mousse sur le bas du corps, les emmanchures et le col qui permettent de finir proprement le débardeur. Un basique parfait pour l’été, donc.
Pour ma version, je suis partie sur un combo de deux fils différents, dans trois coloris. Tout d’abord, un très beau fil de chez Holst Garn, dont j’ai récupéré deux pelotes par une de mes amies (que je remercie car c’est grâce à elle que j’ai eu l’idée de tricoter ce débardeur), l’une en coloris Tawny Owl, un joli beige/brun clair, et l’autre en géranium, un rose vibrant. J’ai complété par un reste d’Autumn de chez Knitting for Olive, dans la gamme mérinos, que j’avais du pull Apremont. J’ai principalement utilisé cette dernière couleur pour le haut du corps, l’incorporant juste avant la séparation entre le devant et le dos. Je trouve que les trois couleurs vont bien ensemble, elles me rappellent un peu les glaces en pot bicolore de mon enfance, vanille chocolat et vanille fraise. Un souvenir d’été qui se marie bien à ce débardeur !
J’ai réalisé quelques modifications par rapport au design original.
Tout d’abord, j’ai travaillé en aiguilles 2.75 au lieu de 3mm pour des questions d’échantillon. J’ai aussi légèrement raccourci le corps, de 2cm, car je préfère que mes hauts ne soient pas trop longs (je porte souvent des pantalons ou shorts taille haute).
Ensuite, comme je l’ai indiqué plus haut, ce débardeur se tricote normalement à plat, du bas vers le haut, avec une couture sur les côtés qui s’arrêtent à quelques centimètres du bord pour laisser une ouverture sur le bas. J’ai préféré passer sur du circulaire une fois ces centimètres tricotés, joignant ainsi mon devant et mon dos. Cette technique m’a permis d’être plus rapide, comme je n’avais qu’à tricoter constamment à l’endroit, et d’éviter la partie couture.
Un autre point technique sur lequel j’ai fait un changement: au lieu de faire des coutures d’épaule pour les bretelles, j’ai fait un rabattage à trois aiguilles pour un fini un peu plus propre.
Mes rayures ont été travaillées en changeant de couleur tous les huit rangs. Malgré le fait que j’ai utilisé deux fils différents, sur le résultat final la différence est imperceptible, car mon échantillon est sensiblement le même sur les deux fils et même au toucher on ne s’en rend pas vraiment compte.
J’ai beaucoup aimé tricoter ce débardeur et je suis très heureuse du résultat final, car c’est exactement ce que je souhaitais : un haut simple, léger, qui ira avec ce que j’ai déjà dans ma garde-robe et qui a une petite touche fun avec les rayures de couleurs. Le patron est accessible aux débutants et permet d’obtenir une pièce bien finie, un basique qui va dans tous les placards. Il me montre aussi la versatilité de Kim Hargreaves, ne serait-ce que sur cette seule collection : sur les trois projets, j’ai fait non seulement trois types de vêtements différents (un pull, un gilet et un débardeur), mais ils sont en très variés, avec un projet comprenant des torsades et une construction avancée, un pull ajouré et un débardeur en jersey épuré. J’aime beaucoup cette variété !
Et voilà, c’est tout pour aujourd’hui. J’espère que ce projet vous a plu, n’hésitez pas à me laisser un petit commentaire avec vos retours. On se retrouve très vite pour un nouvel article, en attendant comme toujours prenez soin de vous !
La Tricomtoise.
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Apremont – Marianne Munier.
Bonjour, tout le monde !
Me voici, me voilà, avec un nouveau pull tout juste tombé de mes aiguilles ! Soyez les bienvenus sur le blog pour un nouvel article tricot: aujourd’hui nous allons nous pencher sur l’une de mes toutes dernières réalisations, un joli pull automnal tricoté pour un test pour Marianne Munier. Il s’agit du pull Apremont, et je remercie Marianne de m’avoir fait confiance sur ce test. N’hésitez pas à me laisser votre retour sur ce projet en commentaire et je vous souhaite d’avance une bonne lecture ! 🙂
C’est la toute première fois que je tricote un design de Marianne: j’ai découvert son travail il y a quelques mois grâce aux kits sortis avec Natissea pour certains de ces récents patrons. J’ai eu un coup de cœur en voyant l’appel au test car j’ai tout de suite su qu’Apremont plairait beaucoup à ma maman. Ce que j’aime beaucoup dans le travail de Marianne, c’est que ses pièces sont de jolis tricots à porter facilement au quotidien, toujours agrémentés de détails qui leur apportent une touche raffinée, notamment par des motifs placés à des endroits stratégiques. J’ai prévu de me faire son cardigan Carantec pour le printemps prochain, car je pense qu’il irait bien dans ma garde-robe.
Apremont est lui aussi un beau pull parfait pour tous les jours, et surtout pour l’automne et l’hiver qui approche grâce au combo recommandé de mérinos et mohair qui lui apporte moelleux, douceur et chaleur. Le design, majoritairement en jersey, porte sur le devant en jersey envers de belles torsades en miroir entre la gauche et la droite du pull. Les répétitions de torsades en quinconce donnent, je trouve, un bel effet de cascade.
Pour ce qui est de la construction, ce pull est un top down, qui se tricote en réalisant à plat dos et devant séparément. Les deux pans se rejoignent ensuite sous l’emmanchure pour alors tricoter le corps en circulaire. Pour les manches, on relève des mailles le long de l’emmanchure et on travaille là aussi en circulaire jusqu’à atteindre la longueur souhaitée. Le pull est fini sur le col, les manches et le corps par des côtes. On tricote en aiguilles 4mm, ce qui fait que le tricot avance assez vite.
Au niveau technique, le pull est relativement simple à réaliser, grâce aux instructions claires. Et si les torsades sont le devant font un effet maxi wahou, n’ayez pas peur, elles se tricotent très bien aussi. Je pense que c’est d’ailleurs un projet parfait pour une personne qui aimerait tenter ses premières torsades. Les répétitions se retiennent vite.
En ce qui me concerne, j’ai tricoté la taille 48 pour ma maman. J’ai utilisé les fils recommandés, deux gammes de chez Knitting for Olive: le Merino et le Soft Silk Mohair. Je vous avoue que j’ai eu un peu de mal à commencer mon test car si je voulais avoir la même couleur pour les deux fils, il aurait fallu m’armer de patience. En effet, plusieurs des coloris que ma maman avait choisi étaient indisponibles dans l’une ou l’autre de ces gammes. On a fini par faire un combo : Autumn (un brun orangé, un peu rouille) pour le Merino, et Caramel (qui porte bien son nom) pour le Soft Silk Mohair. Tricotés ensemble, ces deux fils donnent au pull un joli côté un peu chiné. J’avais déjà travaillé la gamme Merino sur un pull que je n’ai toujours pas fini, mais c’était la première fois que je travaillais la Soft Silk Mohair. J’ai beaucoup aimé tricoter ce fil, qui est très doux, et qui se fond bien au mérinos.
J’ai respecté les instructions du patron, en apportant quelques modifications pour adapter le pull à la morphologie de ma maman. Tout d’abord, j’ai raccourci un peu le corps, qui était un peu trop long, d’environ 4cm. Cela m’a aussi permis de m’arrêter sur une répétition de torsades complète. J’ai également arrêté les diminutions pour les bras arrivée à 44 mailles, car je n’étais pas très loin de la longueur à atteindre, et j’avais peur que la manche soit trop serrée en continuant les diminutions.
Pour les côtes, je suis partie sur des aiguilles 2.75mm, et j’ai décidé de n’utiliser que le mérinos pour apporter une petite différence par rapport au corps. Je ne regrette pas cette décision du tout.
En tout cas, je suis très heureuse du résultat final. Comme je l’ai dit plus haut, je pense que pull sera parfait pour les personnes qui se lancent dans les torsades, grâce aux explications et au motif qui se retient facilement.
J’espère que cet article vous a plu ! J’ai beaucoup aimé réaliser ce test pour ma maman et j’espère qu’elle portera ce joli pull tout doux cet hiver. Encore un grand merci à Marianne pour sa confiance et je vous remercie d’avance pour vos retours sur cet article. On se retrouve très vite pour un nouveau post, en attendant comme toujours prenez soin de vous 🙂
La Tricomtoise.