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Flax – Tin Can Knits.
Bonjour, tout le monde !
Je vous souhaite la bienvenue sur le blog pour un nouvel article. Au menu aujourd’hui : du tricot. J’ai récemment terminé un chouette petit pull que j’avais hâte de vous présenter. Il s’agit du Flax, de Tin Can Knits, un modèle particulièrement intéressant car il est accessible aux débutants, disponible en de nombreuses tailles et gratuit ! En espérant que ce post vous plaise, je vous souhaite une bonne lecture 🙂
Flax est un patron de Tin Can Knits, deux designeuses canadiennes dont les patrons se veulent à destination d’un maximum de personnes, avec un large panel de tailles pour vous permettre de tricoter aussi bien pour un enfant qu’un adulte. C’est le cas de Flax, un pull qui convient à tous les genres et à de très nombreuses tailles (je vous en reparle plus loin). J’étais tombée dessus lorsque je cherchais un pull à tricoter pour mon conjoint : j’avais fini par tricoter un autre modèle, mais celui-ci m’avait particulièrement plu.
Ce pull se tricote en circulaire, avec une construction raglan en top down. Le design est simple, essentiellement en jersey, mais avec un joli détail sur le milieu des manches : une bande de point mousse sur toute la longueur. C’est un chouette basique pour une garde-robe !
J’étais donc partie pour le tricoter pour mon conjoint, mais ce dernier étant un peu exigeant au niveau vestimentaire, j’ai eu l’idée de le faire une première fois, en taille bébé, pour lui donner un aperçu du rendu. Je sais que ce ne sera pas perdu, car je peux l’offrir, et en plus ce projet m’a permis d’utiliser des restes que j’avais en stock.
Pour cette version mini (6-12 mois), j’ai utilisé l’un des différents fils recommandés par Tin Can Knits pour ce projet, que j’avais en stock : le fil Gilliatt de chez De Rerum Natura, un fil mérinos que j’affectionne particulièrement. Il gonfle bien, est très agréable à tricoter, et il a un léger côté rustique que j’apprécie beaucoup. Il m’en restait d’un précédent projet, dans le coloris Pavot.
Flax est un pull très facile à réaliser. Les instructions sont, cependant, en anglais, je tenais à vous le préciser. Mais si vous êtes à l’aise avec la terminologie tricot en anglais, vous vous rendrez compte qu’il est vraiment simple à suivre. J’ai apprécié que des modifications soient proposées : par exemple pour réhausser le dos, ou pour faire des versions courtes ou longues au niveau du buste. Vous pouvez même facilement l’adapter pour des longueurs de manches différentes. De plus, il se tricote en aiguilles 4.5mm pour les côtes, 5mm pour le corps. Autant vous dire que ça monte assez vite !
J’ai beaucoup aimé tricoter ce pull. Il a, pour moi, de nombreux points forts : tout d’abord, je tenais à soulever le fait que ce patron est disponible dans des tailles allant du 0-6 mois au 6XL ! L’inclusivité dans les patrons n’étant pas aussi fréquente qu’on le voudrait, je trouve important de souligner quand c’est le cas.
Ensuite, ce projet est accessible aux débutants, si vous souhaitez vous lancer dans votre premier pull en circulaire ; les éléments techniques sont relativement simples. La quasi totalité du projet est en jersey, en aiguilles 5mm, ce qui en fait un pull aisément réalisable. Et, en plus, le patron est gratuit ! Que demander de plus?
Vous l’aurez compris, je suis très contente de ce petit projet, qui m’a convaincue d’en tricoter une version adulte pour mon amoureux dans les prochains mois. Que ce soit pour vous, un enfant ou un adulte, je ne peux que vous le recommander !
On se retrouve très vite pour un nouvel article, n’hésitez pas à me laisser un petit commentaire avec vos impressions ! En attendant, comme toujours, prenez soin de vous 🙂
La Tricomtoise.
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Couture : mon premier manteau (Opium de Deer&Doe).
Bonjour, tout le monde !
Je suis très heureuse de vous retrouver sur le blog pour le tout premier article couture de l’année, qui tourne autour du projet, je pense, le plus ambitieux que j’ai réalisé jusqu’à maintenant. Il s’agit de mon tout premier manteau, que j’ai cousu grâce aux cours de couture collectif de la Mercerie Mimosa, terminé il y a quelques semaines et que j’avais hâte de vous présenter.
Je pense que pour beaucoup de couturiers et couturières qui débutent, le manteau est un sacré gros projet. En ce qui me concerne, j’avais vraiment envie d’un faire un à jour, avec plusieurs inspirations en tête. Parmi celles-ci, il y avait le manteau violet de Daphné, jouée par Sarah Michelle Gellar, dans le premier film Scooby-Doo. Enfant, j’avais flashé sur toute la garde-robe de ce personnage, car j’adore le violet. Me faire un maxi manteau dans cette couleur était donc une évidence pour moi.
Pour le patron, je suis partie sur le manteau Opium de chez Deer&Doe, une marque que je connaissais de nom car très populaire sur instagram. Je n’avais encore pas eu l’occasion de tester un de leurs patrons et j’ai eu un coup de cœur pour la coupe de ce manteau, qui a un côté rétro que j’aime beaucoup, qui peut se boutonner ou se porter avec une ceinture. Et les poches passepoilées sont un gros plus, le genre de petits détails qui font mouche.
Mon choix de tissu était conditionné par deux éléments : d’abord la couleur, qui devait être impérativement du violet, et par le type de tissu. Deer&Doe recommande plusieurs choix, notamment des lainages. J’ai trouvé mon bonheur chez Les coupons de Saint Pierre, avec cette très belle laine cardée un peu poilue, dans une teinte parfaite pour mon projet (plus disponible pour le moment). Pour la doublure, c’est aussi chez CSP que j’ai fait mes courses, en prenant une doublure noire toute simple. Je m’en suis tirée pour moins de 35 €, ce que je trouve vraiment abordable pour un manteau complet.
Je m’attendais à ce que la couture de ce manteau soit un challenge, comme c’était mon premier. C’est pour cela que j’ai décidé de le faire en cours collectifs, pour être supervisée pendant l’avancée du projet. Mais je dois tout de même avouer que je n’imaginais pas à quel point ce manteau serait difficile à faire.
En effet, j’ai rencontré de nombreux problèmes lors de la réalisation de ce manteau. Ce projet, certes ambitieux, mais qui me paraissait tout de même atteignable, s’est transformé en monstre qu’il m’a fallu presque trois mois pour finir. Et, en toute franchise, si je n’avais pas eu ma prof de couture, je n’y serais pas arrivée seule et j’aurais fini par tout jeter de frustration.
Les problèmes ont commencé dès la découpe des pièces. J’ai pu voir ce point sur d’autres blogs, mais j’ai trouvé difficile d’identifier clairement où couper pour les pièces pour les manches, la doublure n’étant pas la même que le tissu principal. Je n’ai pas trouvé que les indications étaient très claires pour trouver où couper.
Je m’en suis bien tirée pour la majeure partie des premières étapes. La pose des poches passepoilées a été plus facile que ce que j’imaginais, malgré l’épaisseur de mon lainage. Le rendu final est joli, je pense que cette touche dans le design est vraiment une bonne idée.
Par contre, les problèmes ont continué avec le col, la parmenture et avec la doublure. Je n’ai toujours pas, à ce jour, compris où ça a coincé avec la pose du col, mais je pense que nous avons dû faire et défaire le col au moins trois fois car après la parmenture installée, ça n’allait pas. Le col ne tombait pas correctement, j’avais des pointes étranges sur les épaules et sur le devant… Nous avons regardé plusieurs vidéos, plusieurs articles, pour comprendre d’où venait le problème. Même chose pour monter la doublure dans le manteau. J’avais des embus incroyables au niveau des épaules, le col ne tombait pas correctement, et pour fermer le manteau en bas, ça a été encore compliqué. Je n’ai pas trouvé les instructions collaient avec les illustrations d’accompagnement. Pour la doublure, j’ai encore une fois vu quelques retours sur des blogs qui mentionnaient que la façon de la poser n’était pas simple à suivre, donc je me suis sentie moins seule.
Honnêtement, si j’avais fait le manteau toute seule, je n’aurais pas douté du fait que ces problèmes venaient de moi, de mon côté débutante. Mais bon, avec Cathy, ma prof, on a quand même lu, relu, fait, et défait, vraiment beaucoup trop de fois pour que les problèmes ne viennent que de moi. En toute franchise, je pense que mon choix de tissu extérieur n’a pas aidé, car il était particulièrement épais, et toutes les versions que j’ai vues de ce manteau étaient dans des tissus plus fins. Mais franchement, si on a n’avait pas trouvé des vidéos YouTube et blogs détaillant plus clairement certaines étapes, on n’y serait pas arrivées. Je sais qu’il s’agit d’un manteau et que la difficulté du projet est indéniable, sauf que j’ai déjà cousu des choses plus compliquées, mais où les instructions étaient bien plus claires à suivre et comprendre. Pour moi, la partie col/parmenture manque de clarté.
Je suis quand même contente du résultat final, je porte mon manteau depuis quelques semaines et le tissu ultra épais, le col et les poches me protègent bien du froid. La coupe est chouette, un peu oversize, ce qui est bien quand on porte des gros pulls en laine comme moi. Je suis fière d’être arrivée au bout de ce projet titanesque !
Et voilà, c’est tout pour aujourd’hui. J’espère que cet article vous a plu, n’hésitez pas à me laisser un petit commentaire avec votre retour. Je vous retrouve dès la semaine prochaine avec un nouveau post, en attendant comme toujours prenez soin de vous 🙂
La Tricomtoise.
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J’ai testé pour vous : un kit sac DIY de Cmacrea.
Bonjour, tout le monde !
C’est avec plaisir que je vous accueille sur le blog aujourd’hui pour vous parler de quelque chose que je voulais tester depuis longtemps. Il s’agit du tout premier projet que j’ai terminé cette année, une activité qui m’a occupée pendant une bonne après-midi : un sac à coudre entièrement à la main !
Je pense que vous avez déjà sûrement croisé ce type de kits, en boutique ou en salon, car plusieurs entreprises en proposent. Dans mon cas, c’est sur le stand de Cmacrea, découvert lors d’un salon consacré aux loisirs créatifs, que j’ai trouvé mon bonheur : j’avais déjà vu plusieurs fois leurs produits lors de manifestations précédentes, et j’étais à chaque fois intriguée par leurs kits pour réaliser des sacs par de la couture à la main. J’adore les sacs, j’adore les kits, et j’ai surtout eu un coup de cœur pour leurs différents designs. Ils ont en effet beaucoup de choix, des sacs super mimis et colorés aux sacoches neutres et plus classiques. Il y en a pour tous les goûts !
Cependant, je dois avouer que j’ai hésité plusieurs fois avant d’acheter l’un de ces kits : déjà car coudre à la main un tel accessoire me paraissait trop compliqué (malgré ce qu’on peut croire, j’ai tendance à manquer de patience), puis parce que j’étais un peu sceptique concernant la qualité du résultat final. Mais j’ai fini par craquer, trop curieuse de tenter l’expérience. J’ai choisi le modèle « Le temps des cerises », en bleu marine et blanc, car je trouvais le design très joli, avec sa petite taille parfaite pour mes trajets quotidiens pour aller au travail, pour lequel je n’ai besoin que de mon téléphone, de ma carte de transport et de quelques papiers. De plus, ce modèle va avec de nombreuses tenues que j’ai dans ma garde-robe, donc je savais que si j’étais satisfaite du résultat, je m’en servirais souvent.
Passons au contenu du kit : il comprend toutes les différentes pièces pour réaliser le sac, toutes pré-percées à l’avance, des aiguilles, du fil de maroquinerie et les éléments de finitions comme, dans mon cas, les petites boucles pour accrocher la anse. Les instructions sont disponibles en format vidéo, ce que je préfère, soit directement sur le site, soit sur YouTube ou encore par le biais d’un QR code. La seule chose qui n’est pas fournie dans le kit, c’est de la colle pour textile qui permet de bien fixer les nœuds de couture, mais on en trouve facilement dans le commerce. J’en avais sous la matin, un tube que j’avais trouvé à Cultura et qui a l’avantage de sécher assez rapidement. Parfait pour ne pas trop attendre entre chaque étape.
Pour ce qui est de la réalisation, j’ai été assez agréablement surprise car la couture a été au final plus simple à faire que ce que j’imaginais. C’est surtout un coup de main à prendre, car il faut travailler avec deux aiguilles que l’on croise, mais une fois que j’ai compris le fonctionnement, je m’en suis bien sortie. Au bout d’un moment, ça devient assez méditatif. Il faut prendre son temps pour avoir des coutures bien nettes et solides. Et comme les pièces sont déjà pré-percées, on suit facilement le chemin que doit prendre notre fil.
Les instructions vidéos sont claires, on y va étape par étape, et je n’ai pas eu de problèmes particuliers. J’ai apprécié le fait que les instructions insistent sur le fait de bien renforcer les points au début et à la fin de chaque couture. Et la colle pour textile aide vraiment à les solidifier. Je pense que ça aidera pour la longévité du sac. De plus, il me reste pas mal de fil : si jamais je dois faire des retouches, c’est possible.
Quand j’avais discuté avec les personnes du stand, on m’avait expliqué que les différents kits étaient de difficulté variable en fonction du travail à réaliser, mais que globalement ils restaient accessibles et je suis assez d’accord. Et je trouve que le résultat est largement à la hauteur de mes attentes : je suis agréablement surprise par ce que j’ai obtenu, mon sac est vraiment mignon et fait bien fini. Et en terme de qualité, reste à voir sur la durée, mais pour l’instant il tient bien la route. Je le porte tous les jours depuis presque deux semaines, il est vraiment parfait pour mes trajets quotidiens. Il y a trois petites poches, dont une avec une fermeture éclair, et la anse est ajustable.
Je suis très contente d’avoir sauté le pas et d’avoir testé un de ces kits, car non seulement le résultat est plus que satisfaisant, mais en plus j’ai passé un bon moment en le réalisant. Je pense que je testerai probablement un autre modèle, peut-être pour un plus gros sac. Sachez qu’il existe aussi des modèles conçus pour les enfants, à faire en famille. Une bonne idée d’activité !
Et voilà, j’espère que cet article vous plait ! J’espère vous présentez d’autres kits ou d’autres loisirs créatifs dans l’année, en tout cas n’hésitez pas à m’en conseiller en commentaire, je vous répondrai avec plaisir. On se retrouve très vite pour un nouvel article, en attendant comme toujours prenez soin de vous 🙂
La Tricomtoise.
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Le châle Jardin d’hiver – mon premier MKAL !
Très belle année 2024 !
Je vous souhaite de passer une année riche en bonheur, joie et créativité ! J’espère que vous avez passé de bonnes fêtes, que vous fêtiez Noël ou non. Je suis ravie de vous retrouver pour le tout premier article de 2024, après des vacances bien reposantes. Elles m’ont fait beaucoup de bien et j’ai pu avancer sur plusieurs chouettes projets tricot et couture. J’ai aussi été très gâtée par mes proches avec notamment des kits que j’ai hâte de vous présenter dans les prochains mois. Mais pour lancer ce mois de janvier, j’ai envie de vous parler que quelque chose de nouveau pour moi : un mystery knit along !
Les knit alongs sont très populaires sur Instagram et Ralvery, et si j’ai déjà participé à quelques KALs par le passé (notamment via le groupe Ravelry du podcast Fruity Knitting, qui en organise régulièrement), je n’avais jamais fait de version « mystère », avec des indices envoyés régulièrement par le ou la designer(euse). Une expérience que j’avais envie de tenter, ce que j’ai pu faire avec le châle Jardin d’hiver, pour un projet hivernal lancé par Christelle Nihoul (alias Christal LK Designs) en collaboration avec Natissea, que je ne vous présente plus. Pour l’occasion, Natissea avait concocté une box contenant tout ce qu’il faut pour tricoter le châle, en lin (gamme Linaé), et quelques surprises. Et, encore plus chouette, trois combos de couleurs étaient proposés.
Bien entendu le châle peut tout à fait se tricoter avec d’autres fils ou même d’autres fibres que celles proposées par Natissea, mais personnellement j’ai suivi le fil recommandé.
J’ai eu un coup de coeur pour l’ensemble Scortea, qui comprenait comme couleur principale le sublime Ecorce, un brun très foncé, un peu cacao, et comme couleurs contrastantes Café Latte, Pêche, Lagon et Ecru. L’ensemble de ces couleurs m’a plu car il m’a rappelé les premières fleurs qui poussent après l’hiver sur la terre humide. De plus, j’ai déjà beaucoup de châles et écharpes dans des couleurs très flash, donc partir sur une base plus neutre était un choix logique pour moi.
Le châle Jardin d’hiver est probablement l’un des plus ambitieux que j’ai pu tricoter jusqu’à présent. C’est mon premier design de Christelle, et je sais qu’elle aime incorporer des éléments assez techniques à ses créations, que ce soit dans le travail de couleurs, des motifs en dentelle… C’était très excitant de travailler ce châle, car sur ce même accessoire il y a beaucoup de variétés. Du point mousse, diverses côtes, de la mosaïque, de la dentelle… On ne s’ennuie pas. D’autant plus que le format de KAL en indices augmente le côté surprenant, on ne sait pas à quoi s’attendre d’un indice à l’autre. C’est très excitant de voir le châle prendre forme doucement, mais sûrement.
Un autre point fort de ce projet réside dans les finitions : j’ai opté pour un rabattage au crochet, que je crois pas avoir déjà fait, et dont le résultat termine parfaitement le châle. Nous avons également la possibilité d’utiliser les différents mini-écheveaux pour broder des motifs floraux. Je n’avais encore jamais brodé de la sorte un de mes tricots et je trouve l’idée excellente. Dans ce cas, les broderies permettent de renforcer davantage la thématique « jardin » : je suis partie sur des roses de couleurs et tailles variées, en les concentrant sur l’une des extrémités du châle, pour ne pas le surcharger.
Si le KAL est terminé, il est cependant toujours possible de tricoter ce châle. Je dirais qu’il est quand même assez complexe et conviendrait plutôt à quelqu’un qui a un niveau intermédiaire, en raison des motifs ajourés qui demandent concentration. Mais le résultat est à la hauteur du travail fourni !
Je suis vraiment très heureuse de mon châle que je trouve très élégant et soigné, surtout après un bon blocage qui a fait ressortir toutes ses particularités. J’ai adoré participer à ce KAL et je pense que j’en ferai d’autres à l’avenir.
J’espère que vous appréciez le résultat ! N’hésitez pas à me laisser un petit commentaire, je vous répondrai avec plaisir. On se retrouve vite pour un nouvel article, en attendant comme toujours prenez soin de vous 🙂
La Tricomtoise