Couture : mon premier manteau (Opium de Deer&Doe).
Bonjour, tout le monde !
Je suis très heureuse de vous retrouver sur le blog pour le tout premier article couture de l’année, qui tourne autour du projet, je pense, le plus ambitieux que j’ai réalisé jusqu’à maintenant. Il s’agit de mon tout premier manteau, que j’ai cousu grâce aux cours de couture collectif de la Mercerie Mimosa, terminé il y a quelques semaines et que j’avais hâte de vous présenter.
Je pense que pour beaucoup de couturiers et couturières qui débutent, le manteau est un sacré gros projet. En ce qui me concerne, j’avais vraiment envie d’un faire un à jour, avec plusieurs inspirations en tête. Parmi celles-ci, il y avait le manteau violet de Daphné, jouée par Sarah Michelle Gellar, dans le premier film Scooby-Doo. Enfant, j’avais flashé sur toute la garde-robe de ce personnage, car j’adore le violet. Me faire un maxi manteau dans cette couleur était donc une évidence pour moi.
Pour le patron, je suis partie sur le manteau Opium de chez Deer&Doe, une marque que je connaissais de nom car très populaire sur instagram. Je n’avais encore pas eu l’occasion de tester un de leurs patrons et j’ai eu un coup de cœur pour la coupe de ce manteau, qui a un côté rétro que j’aime beaucoup, qui peut se boutonner ou se porter avec une ceinture. Et les poches passepoilées sont un gros plus, le genre de petits détails qui font mouche.
Mon choix de tissu était conditionné par deux éléments : d’abord la couleur, qui devait être impérativement du violet, et par le type de tissu. Deer&Doe recommande plusieurs choix, notamment des lainages. J’ai trouvé mon bonheur chez Les coupons de Saint Pierre, avec cette très belle laine cardée un peu poilue, dans une teinte parfaite pour mon projet (plus disponible pour le moment). Pour la doublure, c’est aussi chez CSP que j’ai fait mes courses, en prenant une doublure noire toute simple. Je m’en suis tirée pour moins de 35 €, ce que je trouve vraiment abordable pour un manteau complet.
Je m’attendais à ce que la couture de ce manteau soit un challenge, comme c’était mon premier. C’est pour cela que j’ai décidé de le faire en cours collectifs, pour être supervisée pendant l’avancée du projet. Mais je dois tout de même avouer que je n’imaginais pas à quel point ce manteau serait difficile à faire.
En effet, j’ai rencontré de nombreux problèmes lors de la réalisation de ce manteau. Ce projet, certes ambitieux, mais qui me paraissait tout de même atteignable, s’est transformé en monstre qu’il m’a fallu presque trois mois pour finir. Et, en toute franchise, si je n’avais pas eu ma prof de couture, je n’y serais pas arrivée seule et j’aurais fini par tout jeter de frustration.
Les problèmes ont commencé dès la découpe des pièces. J’ai pu voir ce point sur d’autres blogs, mais j’ai trouvé difficile d’identifier clairement où couper pour les pièces pour les manches, la doublure n’étant pas la même que le tissu principal. Je n’ai pas trouvé que les indications étaient très claires pour trouver où couper.
Je m’en suis bien tirée pour la majeure partie des premières étapes. La pose des poches passepoilées a été plus facile que ce que j’imaginais, malgré l’épaisseur de mon lainage. Le rendu final est joli, je pense que cette touche dans le design est vraiment une bonne idée.
Par contre, les problèmes ont continué avec le col, la parmenture et avec la doublure. Je n’ai toujours pas, à ce jour, compris où ça a coincé avec la pose du col, mais je pense que nous avons dû faire et défaire le col au moins trois fois car après la parmenture installée, ça n’allait pas. Le col ne tombait pas correctement, j’avais des pointes étranges sur les épaules et sur le devant… Nous avons regardé plusieurs vidéos, plusieurs articles, pour comprendre d’où venait le problème. Même chose pour monter la doublure dans le manteau. J’avais des embus incroyables au niveau des épaules, le col ne tombait pas correctement, et pour fermer le manteau en bas, ça a été encore compliqué. Je n’ai pas trouvé les instructions collaient avec les illustrations d’accompagnement. Pour la doublure, j’ai encore une fois vu quelques retours sur des blogs qui mentionnaient que la façon de la poser n’était pas simple à suivre, donc je me suis sentie moins seule.
Honnêtement, si j’avais fait le manteau toute seule, je n’aurais pas douté du fait que ces problèmes venaient de moi, de mon côté débutante. Mais bon, avec Cathy, ma prof, on a quand même lu, relu, fait, et défait, vraiment beaucoup trop de fois pour que les problèmes ne viennent que de moi. En toute franchise, je pense que mon choix de tissu extérieur n’a pas aidé, car il était particulièrement épais, et toutes les versions que j’ai vues de ce manteau étaient dans des tissus plus fins. Mais franchement, si on a n’avait pas trouvé des vidéos YouTube et blogs détaillant plus clairement certaines étapes, on n’y serait pas arrivées. Je sais qu’il s’agit d’un manteau et que la difficulté du projet est indéniable, sauf que j’ai déjà cousu des choses plus compliquées, mais où les instructions étaient bien plus claires à suivre et comprendre. Pour moi, la partie col/parmenture manque de clarté.
Je suis quand même contente du résultat final, je porte mon manteau depuis quelques semaines et le tissu ultra épais, le col et les poches me protègent bien du froid. La coupe est chouette, un peu oversize, ce qui est bien quand on porte des gros pulls en laine comme moi. Je suis fière d’être arrivée au bout de ce projet titanesque !
Et voilà, c’est tout pour aujourd’hui. J’espère que cet article vous a plu, n’hésitez pas à me laisser un petit commentaire avec votre retour. Je vous retrouve dès la semaine prochaine avec un nouveau post, en attendant comme toujours prenez soin de vous 🙂
La Tricomtoise.