-
Mara – Yarnflakes.
Bonjour, tout le monde !
Je suis très heureuse de vous retrouver sur le blog pour parler d’un nouveau projet, tout juste tombé de mes aiguilles. Il s’agit d’un châle que j’ai tricoté pour ma maman en utilisant (comme pour le pull présenté la semaine passée) des restes d’un ancien projet. En espérant que cet article vous plaise, je vous souhaite une bonne lecture ! 🙂
En tricot, j’ai tendance à avoir deux projets maximum en cours : un gros tricot, type pull ou gilet, et un petit tricot, comme des chaussettes ou une écharpe. Et j’achète très peu de pelotes en avance, sans savoir ce que je vais tricoter avec. Malgré tout, je commence à avoir un petit stash qui s’accumule, ce qui me stresse un peu car ce genre de choses peut vite m’envahir. Alors en ce moment, j’essaie de vider ce stash en utilisant ce qu’il me reste dans mon bac à laines pour divers projets.
Il y a quelques mois, j’ai tricoté en test un joli pull de Marianne Mugnier, que j’ai offert à ma maman (le Apremont). Il m’en restait deux pelotes de Knitting for Olive, gamme Merino, en coloris Autumn. J’ai donc proposé à ma maman de lui faire un petit châle dans ce coloris, à porter avec son pull, ce qu’elle a accepté avec plaisir.
Mon choix s’est porté sur une sortie récente, le Mara d’Audrey Borrego, alias Yarnflakes. Un joli projet facilement modulable, qui peut se faire aussi bien en fil fin pour une écharpe légère qu’en grosse épaisseur pour un maxi châle doudou.
Mara se présente comme une écharpe/châle triangulaire, avec une très belle texture obtenue grâce à du point mousse, des côtes, du jersey, et un petit motif ajouré simple à réaliser. Des augmentations et diminutions régulières permettent d’obtenir sa forme, tandis qu’un i-cord inclus dans le patron permet d’obtenir une très belle finition bien propre.
Comme je l’ai dit plus haut, il est facile de moduler la taille et la longueur de ce projet en fonction de la quantité de fil que vous avez. Le patron comprend plusieurs options : une version petite, une version grande, et des explications pour adapter votre patron à votre métrage. Je suis partie sur cette dernière option, de façon très simple. J’avais deux pelotes, j’ai donc simplement commencé les diminutions lorsque je suis arrivée pas très loin de ma première pelote, en prenant soin de stopper à la fin d’une répétition du motif.
Le motif, d’ailleurs, se retient facilement après quelques répétitions. J’ai adoré voir le motif devenir de plus en plus grand à mesure que celles-ci se succédaient ! En terme de difficulté, je pense que si vous êtes un débutant motivé et que vous maîtrisez bien vos bases, le châle est accessible. En plus, il permet de travailler différentes techniques : point mousse, i-cord, jeté, augmentations, diminutions… Et le résultat est vraiment à la hauteur.
J’ai travaillé en aiguilles 3.5 mais vous pouvez également adapter le patron à une autre taille d’aiguilles sans aucun problème.
La grande nouveauté pour moi sur ce projet a été de tester une autre façon de bloquer mon tricot. En général, je ne bloque pas forcément mes châles et écharpes, sauf si le motif ou la fibre utilisée le nécessite. Dans le cas de ce châle, malgré l’i-cord, mes bords roulaient sur eux-mêmes, un petit blocage s’imposait. Normalement, je bloque à l’eau, mais cette fois j’ai utilisé… un fer à repasser.
Attention, le fer à repasser, c’est très dangereux sur un tricot en fonction de votre fibre. Si les fibres végétales le supportent plutôt bien, sur de la laine ce n’est pas vraiment recommandé. J’ai voulu tenter l’expérience après avoir lu quelques posts sur le sujet, car bloquer un châle à l’eau et devoir attendre le séchage, ça ne me motivait pas trop. La technique est relativement simple : j’ai mis mon fer à chauffer sur le réglage laine et j’ai utilisé une pattemouille épaisse entre mon tricot et le fer pour protéger mon tricot. J’ai pris le temps de bien aplatir mon projet, mais je ne suis jamais restée trop longtemps sur la fibre.
J’ai été agréablement surprise par le résultat, car non seulement c’était rapide, mais en plus mon châle a pris la forme que je voulais lui donner sans problème. Je pense que j’utiliserai à nouveau cette technique sur des petits projets !
J’ai hâte d’offrir le châle à ma maman prochainement, car je suis sûre qu’elle l’appréciera. En tout cas, si vous cherchez un projet à tricoter, je ne peux que vous le recommander : en plus, le patron est gratuit. En ce qui me concerne, je suis ravie du résultat.
Je vous retrouve la semaine prochaine pour un nouvel article, en attendant n’hésitez pas à me laisser un petit commentaire avec vos retours, je vous répondrai avec plaisir. Prenez soin de vous 🙂
La Tricomtoise
-
Le châle Jardin d’hiver – mon premier MKAL !
Très belle année 2024 !
Je vous souhaite de passer une année riche en bonheur, joie et créativité ! J’espère que vous avez passé de bonnes fêtes, que vous fêtiez Noël ou non. Je suis ravie de vous retrouver pour le tout premier article de 2024, après des vacances bien reposantes. Elles m’ont fait beaucoup de bien et j’ai pu avancer sur plusieurs chouettes projets tricot et couture. J’ai aussi été très gâtée par mes proches avec notamment des kits que j’ai hâte de vous présenter dans les prochains mois. Mais pour lancer ce mois de janvier, j’ai envie de vous parler que quelque chose de nouveau pour moi : un mystery knit along !
Les knit alongs sont très populaires sur Instagram et Ralvery, et si j’ai déjà participé à quelques KALs par le passé (notamment via le groupe Ravelry du podcast Fruity Knitting, qui en organise régulièrement), je n’avais jamais fait de version « mystère », avec des indices envoyés régulièrement par le ou la designer(euse). Une expérience que j’avais envie de tenter, ce que j’ai pu faire avec le châle Jardin d’hiver, pour un projet hivernal lancé par Christelle Nihoul (alias Christal LK Designs) en collaboration avec Natissea, que je ne vous présente plus. Pour l’occasion, Natissea avait concocté une box contenant tout ce qu’il faut pour tricoter le châle, en lin (gamme Linaé), et quelques surprises. Et, encore plus chouette, trois combos de couleurs étaient proposés.
Bien entendu le châle peut tout à fait se tricoter avec d’autres fils ou même d’autres fibres que celles proposées par Natissea, mais personnellement j’ai suivi le fil recommandé.
J’ai eu un coup de coeur pour l’ensemble Scortea, qui comprenait comme couleur principale le sublime Ecorce, un brun très foncé, un peu cacao, et comme couleurs contrastantes Café Latte, Pêche, Lagon et Ecru. L’ensemble de ces couleurs m’a plu car il m’a rappelé les premières fleurs qui poussent après l’hiver sur la terre humide. De plus, j’ai déjà beaucoup de châles et écharpes dans des couleurs très flash, donc partir sur une base plus neutre était un choix logique pour moi.
Le châle Jardin d’hiver est probablement l’un des plus ambitieux que j’ai pu tricoter jusqu’à présent. C’est mon premier design de Christelle, et je sais qu’elle aime incorporer des éléments assez techniques à ses créations, que ce soit dans le travail de couleurs, des motifs en dentelle… C’était très excitant de travailler ce châle, car sur ce même accessoire il y a beaucoup de variétés. Du point mousse, diverses côtes, de la mosaïque, de la dentelle… On ne s’ennuie pas. D’autant plus que le format de KAL en indices augmente le côté surprenant, on ne sait pas à quoi s’attendre d’un indice à l’autre. C’est très excitant de voir le châle prendre forme doucement, mais sûrement.
Un autre point fort de ce projet réside dans les finitions : j’ai opté pour un rabattage au crochet, que je crois pas avoir déjà fait, et dont le résultat termine parfaitement le châle. Nous avons également la possibilité d’utiliser les différents mini-écheveaux pour broder des motifs floraux. Je n’avais encore jamais brodé de la sorte un de mes tricots et je trouve l’idée excellente. Dans ce cas, les broderies permettent de renforcer davantage la thématique « jardin » : je suis partie sur des roses de couleurs et tailles variées, en les concentrant sur l’une des extrémités du châle, pour ne pas le surcharger.
Si le KAL est terminé, il est cependant toujours possible de tricoter ce châle. Je dirais qu’il est quand même assez complexe et conviendrait plutôt à quelqu’un qui a un niveau intermédiaire, en raison des motifs ajourés qui demandent concentration. Mais le résultat est à la hauteur du travail fourni !
Je suis vraiment très heureuse de mon châle que je trouve très élégant et soigné, surtout après un bon blocage qui a fait ressortir toutes ses particularités. J’ai adoré participer à ce KAL et je pense que j’en ferai d’autres à l’avenir.
J’espère que vous appréciez le résultat ! N’hésitez pas à me laisser un petit commentaire, je vous répondrai avec plaisir. On se retrouve vite pour un nouvel article, en attendant comme toujours prenez soin de vous 🙂
La Tricomtoise
-
Sophie Shawl – Petite Knit.
Bonjour, tout le monde !
Je suis très heureuse de vous retrouver aujourd’hui sur le blog pour vous présenter l’un de mes récents projets terminés, un châle que vous avez très certainement déjà vu sur les réseaux sociaux (tout comme sa petite sœur l’écharpe) : le Sophie Shawl de Petite Knit. J’avais initialement prévu de vous en parler un peu plus tard, mais, comme je l’expliquerai un peu plus loin, mais finalement avec l’automne enfin là, c’est le moment parfait pour vous présenter ce projet. Je vous souhaite une bonne lecture ! 🙂
Je ne sais pas s’il est bien utile de présenter Petite Knit, une designeuse très populaire, dont je vois très régulièrement les créations passer sur les réseaux sociaux. Parmi ses patrons les plus appréciés, la Sophie Scarf arrive en tête : il y a quelques mois, je ne pouvais pas ouvrir Instagram sans voir un post d’une tricoteuse ou d’un tricoteur sur cette écharpe fine. Personnellement, je dois bien avouer que même si je la trouvais mignonne, elle ne m’a jamais vraiment trop tentée, car j’ai tendance à préférer les grosses écharpes et les gros châles. Si je peux donner l’impression d’être engloutie sous un tas de laine, ça me va.
C’est pour cela que j’ai été davantage attirée par la version châle, le Sophie Shawl : plus large, plus longue, elle me paraissait aussi plus moelleuse et doudou, parfaite pour l’automne et l’hiver. Tricotée dans un fil dense et moelleux, je me voyais bien enveloppée dedans.
J’ai craqué pour ce design à l’origine pour un projet de teinture dont je vous reparlerai un peu plus loin. Je cherchais quelque chose de simple à tricoter, de rapide, et d’assez neutre. Je pense que ces adjectifs correspondent assez bien à ce châle.
En effet, le design se distingue par sa simplicité: le châle est tricoté en point mousse, souligné par une très belle finition en i-cord qui permet d’obtenir cette effet de cordon tout le long du châle. Je dois bien avouer avoir une certaine attirance pour l’i-cord comme finition : très facile à faire, cette bordure fait son petit effet. Elle permet de ne pas avoir les bords assez irréguliers du point mousse, et de fondre les augmentations et diminutions requises pour ce châle pour obtenir sa forme de triangle arrondi. Et en prenant soin de ne pas trop serrer votre i-cord, la bordure garde une belle élasticité qui colle bien avec le point mousse.
C’est aussi un châle rapide à tricoter. Trois tailles sont disponibles (j’ai personnellement choisi la plus grande), et on utilise des aiguilles 5mm pour la réalisation. Donc ça monte vite. C’est le genre de tricot qui se fait assez bien en regardant un film ou une série.
Pour ce qui est du fil, je suis partie sur la Gilliatt de chez De Rerum Natura, un très beau fil mérinos à l’effet un peu rustique et naturel. J’ai acheté trois pelotes de ce fil, en coloris sel. C’était la première fois que j’utilisais ce fil pour le tricoter (j’en avais déjà pris pour un projet crochet) et j’ai beaucoup aimé son rendu très rebondi et moelleux. Il fait du châle une belle enveloppe bien chaude. Il m’a fallu environ 2,25 pelotes pour tricoter la plus grande taille.
Ce choix de coloris risque de vous surprendre si vous me connaissez, car j’ai plutôt tendance à graviter vers des couleurs vives, dans les roses, bleus et violets. C’est parce que j’ai prévu de teindre ce châle avec de la teinture végétale achetée chez Sostrene Grene, un petit kit qui a l’air simple d’utilisation. Cependant, j’avoue que n’ayant jamais tentée de teindre, et ayant eu des retours assez contradictoires sur le fait de teindre mon châle déjà tricoté, j’hésite un peu. Pour l’instant, je le porte ainsi, même si je ne suis pas habituée aux couleurs neutres, et je me laisse le temps de la réflexion !
En tout cas, je vous recommande ce patron sans hésiter si vous cherchez un châle facile à tricoter, adapté aux débutants, ou neutre. Je suis très contente du mieux et je ne regrette pas de l’avoir réalisé.
Et voilà, c’est tout pour aujourd’hui ! J’espère que cet article vous plait, n’hésitez pas à me laisser un petit commentaire avec votre retour. Et si vous vous y connaissez en teinture, je prends vos conseils. On se retrouve très vite, en attendant comme toujours prenez soin de vous 🙂
La Tricomtoise
-
Le châle Hellébore.
Bonjour, tout le monde !
Soyez les bienvenus sur la Tricomtoise ! Je suis très heureuse de vous retrouver en cette nouvelle semaine pour vous présenter mon dernier projet tricot terminé, une première sur le blog : un châle. Et pas n’importe quel châle, le Hellébore.
Si j’aime plutôt bien tricoter des écharpes, je dois avouer que les châles ne sont pas vraiment des choses que je réalise souvent. J’en ai déjà fait un au crochet il y a plusieurs années, et un au tricot, tout simple, pendant le premier confinement.
Pour les fêtes, ma maman m’a offert le kit du Poséidon, un pull Alice Hammer en fil de chez Natissea , j’ai également reçu le patron du Hellébore : j’ai tout de suite craqué sur ce design, avec le très beau motif semis qui donne un effet ajouré élégant. Je n’ai donc pas hésité longtemps avant de craquer sur trois écheveaux de Pernelle de Natissea pour réaliser ce châle.
Chez Natissea, on trouve plusieurs gammes de fibres végétales, comme du coton, du lin ou du chanvre. Pour le Hellébore, deux fils sont recommandés: le Linaé (un mélange lin/coton) et le Pernelle, un fil 100% chanvre. Mon choix s’est porté sur la Pernelle, car j’avais vraiment envie de tester du chanvre.
Vous le savez peut-être : j’ai une grande passion pour le violet, alors j’ai craqué pour un très beau coloris lavande.
Le châle se construit facilement : on incorpore des augmentations tous les deux rangs pour créer l’amplitude du châle et le motif semis se tricote sur huit rangs simples à mémoriser. On termine ensuite par une très belle bordure ajourée. Cette bordure permet de finir le châle en beauté tout en rabattant les mailles.
J’ai énormément aimé tricoter ce châle. Rien que la couleur m’enchantait, j’adore ce type de violet. Moi qui n’avais jamais travaillé du chanvre, ça a été une bonne découverte : c’est très différent de la laine, tant dans l’élasticité du fil que dans le toucher. J’aime beaucoup le résultat, très naturel et léger. J’ai hâte de voir comme le chanvre va évoluer dans le temps !
Je pense que ce châle conviendrait bien à une personne débutantes qui a de bonnes bases, car le patron est très clair, entre les diagrammes et les explications écrites.
En ce qui me concerne, j’ai réalisé un changement assez significatif dans ce châle, à savoir la bordure. Je pense que comme j’ai tricoté mon châle un peu trop lâche sur le début (honnêtement, ça ne se voit pas) et du coup j’ai « gaspillé » par mal de fil, donc arrivée au moment de faire la bordure, je me suis rendue compte qu’il ne me serait pas possible de faire le motif recommandé. Et comme j’ai une patience frôlant le zéro (et comme je n’avais pas très envie de laisser mon châle en attente trop longtemps), plutôt que de recommander un écheveau pour finir correctement, j’ai décidé d’improviser.
J’ai fait six rangs au point mousse en continuant les augmentations établies précédemment sur les rangs endroits, puis j’ai réalisé un rabattage au point picot pour garder quand même un peu de fantaisie.
Mais je sais que je referai un autre Hellébore pour offrir, et cette fois je ferai la bordure du patron car elle est vraiment très belle.
J’espère en tout cas vous avoir donné envie de tester ce joli châle ou des fibres végétales ; de mon côté j’ai deux autres projets avec des fils Natissea à vous présenter dans les prochains mois, j’ai vraiment eu un coup de cœur !
A très vite et prenez soin de vous !
La Tricomtoise.