Accessoires
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La couverture des familles, bilan !
Bonjour, tout le monde !
Je suis ravie de vous retrouver aujourd’hui pour un nouvel article un peu spécial, le bilan de la réalisation de ma version de la Couverture des familles de la Fabrique By Esther. Pendant plusieurs mois, j’ai essayé de vous proposer des petits articles pour vous montrer l’avancée de cette couverture au crochet parfaite pour utiliser des restes de pelotes, et maintenant qu’elle est finie, j’avais envie de vous proposer un bilan de ce projet. En espérant que l’article vous plaise, je vous souhaite une bonne lecture !
Lorsque je suis tombée sur le challenge organisé par La Fabrique By Esther (alors la Fabrique de Pins), sur instagram, j’ai tout de suite été emballée par le principe. Réaliser un carré au crochet par semaine, avec des points différents, voilà une chouette idée. Le résultat (52 carrés, soit un an de crochet) promettait une couverture de belle taille. En plus, ce projet présentait deux avantages non négligeables à mes yeux.
Tout d’abord, l’opportunité pour moi de découvrir de nouveaux points au crochet et de m’améliorer dans ce loisir créatif. Si j’aime faire du crochet, je reconnais aussi n’y être pas franchement très bonne. Depuis que je pratique le crochet, je fais toujours un peu le même type de points ou de projets. C’était l’occasion parfaite d’explorer le crochet autrement.
Ensuite, pouvoir utiliser des fins de pelotes qui trainent dans mes placards. Comme tout le monde, je me retrouve régulièrement avec des restes après mes projets, dont je ne sais pas toujours quoi faire. Avec 52 carrés à réaliser, je savais que j’allais faire du vide dans mon stock !
Je ne vais pas revenir en détails sur les différents points utilisés pour cette couverture car j’ai pu vous faire des articles dessus au fur et à mesure de mon avancée. Mais si je dois faire un bilan au niveau technique, je dois dire que le gros point fort a été pour moi d’explorer le crochet et de tester plein de choses que je ne connaissais pas. La seule chose que je n’ai pas réussi a été de tester le crochet en mode jacquard avec plusieurs couleurs, car malgré quelques tentatives, je n’y suis pas arrivée. Je pense que j’ai besoin d’un cours physique pour ça. En revanche, je remarque quand même que mon niveau s’est amélioré progressivement. Ma tension est meilleure que lorsque j’ai commencé et j’arrive mieux à compter mes points et mes rangs. J’ai découvert des points sympas, que j’espère exploiter dans de futurs projets.
Pour ce qui est de mon second espoir, celui de vider mon stock, ça a été une réussite absolue. Je n’ai pas cherché à faire quelque chose de coordonner en terme de couleurs, j’ai surtout utilisé ce que j’avais dans mes placards. J’ai pu finir une quantité assez impressionnante de pelotes, et me faire de la place. Et j’apprécie d’avoir des petits souvenirs des différents projets que j’ai pus tricoter par le passé. En regardant la couverture, je me rappelle de ce que j’ai fait, de quand…
Une fois les carrés terminés, je suis passée à l’assemblage. Je suis partie sur une méthode que j’aime bien pour faire un assemblage quasi invisible au crochet, celui de joindre mes carrés avec un fil de couture, très fin mais solide. Cette méthode me vient de vêtements vintage au crochet que j’ai pus voir et dont la couture était réalisée ainsi. C’est au moment de l’assemblage que je me suis aussi rendue compte d’un vrai problème : j’ai perdu une partie de mes carrés (sept) que je ne suis toujours pas parvenue à retrouver. Je pense que j’ai égaré ces carrés lorsque j’ai déménagé l’été dernier. Ils doivent bien être quelque part, mais où? J’ai donc fait sans. Pour finir, j’ai ajouté une bordure pour un fini bien propre.
Même s’il manque des carrés, même si le résultat n’est pas parfait et que je suis loin d’être une experte en crochet, je suis très heureuse du résultat obtenu. La couverture qui est désormais la propriété de Tao, notre petit chat à trois pattes, est pleine de couleurs. C’est un challenge que je n’étais pas sûre de terminer : y être arrivée est une belle satisfaction.
Et voilà, j’espère que cet article vous plait ! N’hésitez pas à me laisser un petit commentaire et à me dire si vous aussi, vous avez participé à ce projet. On se retrouve très vite, en attendant prenez soin de vous 🙂
La Tricomtoise.
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Lake Reed – Sidispinnt
Bonjour à tous !
Je suis ravie de vous retrouver aujourd’hui sur le blog pour un nouvel qui, si je suis honnête, n’est pas vraiment de saison. En effet, avec les chaleurs du moment, l’hiver nous parait loin, tout comme le froid. Ce n’est pas tellement la période des bonnets, mais j’ai tricoté il y a déjà un petit moment mon bonnet pour l’hiver prochain, que je vous propose de découvrir dans cet article.
Le Lake Reeds est un bonnet désigné par Sidispinnt, une designeuse qui propose sur Ravelry de nombreux patrons de pulls et accessoires divers et variés. On y trouve beaucoup de torsades et de motifs texturés élégants. J’ai découvert son travail grâce au podcast Fruity Knitting, que j’adore, et dans lequel Madeleine présentait sa version du Lake Reed. J’ai aussitôt eu un coup de coeur pour ce bonnet.
Le patron est disponible gratuitement sur Ravelry – le design est un élégant combo de torsades encadrées par des côtes torses. Il se marie bien avec de nombreux styles et peut plaire à bon nombre. La construction est assez classique : on commence par le bas du bonnet, avec une bonne longueur de côtes pour l’élasticité et un bon maintien du bonnet. Une fois la longueur obtenue, on passe sur les motifs à répéter jusqu’aux diminutions.
Pour ma version, j’ai utilisé les trois quarts d’une pelote de MSW sport de chez Yarn by Simone en Pink Lady For Ever, qu’il me restait de mon pull tricoté récemment. J’adore la couleur et avec les jours gris l’hiver, je me suis dit qu’un rose éclatant comme celui-ci apporterait du peps.
Je vous avoue qu’en voyant le motif, j’ai d’abord cru qu’il serait compliqué à réaliser, surtout sur une petite surface comme un bonnet, mais pas du tout. Il est beaucoup plus simple qu’il n’en a l’air. Tricoté en 5mm, le bonnet monte aussi très vite. C’est un projet parfait pour utiliser des restes de pelote.
En ce qui me concerne, j’ai fait quelques modifications au bonnet pour l’adapter à ma tête (comme il est taille unique, c’est un paramètre à prendre en compte). Déjà, j’ai raccourci la bande de côtes de 2cm, soit 8cm au lieu de 10, tout simplement car j’ai un front pas forcément très haut et des lunettes géantes, donc avec un rebord trop long, ça m’aurait posé problème. De même, j’ai tricoté une partie en mois sur les répétitions du motif principal, car je voulais un bonnet plutôt ajusté : avec les indications du patron, l’effet sur moi aurait été plutôt celui d’un bonnet un peu slouchy, mais je n’aime pas ça du tout.
Comme je l’ai indiqué plus haut, le patron est gratuit et disponible sur Ravelry, en anglais ou en allemand. Selon moi, ce projet est top si vous voulez vous mettre au tricot en anglais. Car en plus d’être assez facile à tricoter (les torsades sont honnêtement assez simple pour un résultat très élaboré), le patron couvre de nombreuses techniques : les côtes, les torsades gauche/droite, les côtes torses, les diminutions… En un projet, vous couvrez pas mal de choses, ce que je trouve vraiment bien !
Pour ce qui est du résultat, je suis honnêtement très contente de ce bonnet. Il est ultra moelleux grâce à la laine mais aussi au motif qui lui apporte une belle dimension, et les torsades sont vraiment belles. Je sais que j’aurai plaisir à le sortir cet hiver, il est super agréable à porter. Je ne peux que vous recommander ce patron si vous cherchez un bonnet à tricoter pour cet hiver !
J’espère en tout cas que cet article vous plait, n’hésitez pas à me laisser votre retour en commentaire, je vous réponds toujours avec plaisir. On se retrouve très vite pour un nouvel article, en attendant prenez soin de vous.
La Tricomtoise.
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Le Bazar #8
Bonjour, tout le monde !
Je suis très heureuse de vous retrouver aujourd’hui pour un nouvel article Bazar ! Dans le Bazar, je vous montre toutes les créations sur lesquelles j’ai travaillées mais pour lesquelles il me serait compliqué de faire un article complet. J’ai été assez productive ces dernières semaines et j’ai réalisé par mal de petites choses qui méritent bien leur place dans ce post. Vous y trouverez de la couture, du crochet et de la broderie, bref un chouette programme ! Bonne lecture à vous 🙂
Crochet : un nouveau béret fraise pour les beaux jours !
Dans un des tous premiers articles publiés sur le blog, je vous présentais un béret au crochet dans des fils rouge et vert, avec des détails de broderie pour en faire une fraise (mon fruit préféré !). C’est un couvre-chef que je porte très régulièrement depuis que je l’ai fait et que j’adore. J’ai donc récemment décidé d’en faire un second, dans un autre coloris, un rose plus clair. Comme pour le premier béret, j’ai tout simplement fait un cercle de plus en plus grand au crochet, avant de faire des rangs droits et quelques rangs de diminutions pour obtenir la forme voulue. J’ai ajouté des feuilles et la tige, aussi au crochet, avant de finir par les graines en broderie. En fil, j’ai utilisé du coton Malva de chez Natissea et le résultat me plait beaucoup !
Crochet : une couverture ultra colorée.
J’ai récemment terminé un autre projet au crochet, un projet que j’ai travaillé pendant plusieurs : une couverture en granny squares, un grand classique du crochet. Pour utiliser mes restes de pelotes de fils à chaussettes (et j’en avais plein : j’ai eu une grosse frénésie de chaussettes l’année dernière), j’ai eu l’idée de réaliser cette couverture très colorée. Elle n’est pas très grande mais de la bonne taille pour se couvrir les jambes pendant les soirées encore un peu fraiches en ce moment. La fabrication est très simple : j’ai assemblé les granny squares avant de faire une bordure dans une couleur plus sobre, qui contraste bien avec les roses, verts et bleus de la couverture. Et en plus, cette couverture a bien vidé mon stock de chutes :).
Couture : une couverture, encore !
Passons à la couture, mais avec cette fois encore une couverture. Celle-ci, pour le coup, est un cadeau de naissance que j’ai cousu pour Cathy, notre formidable mercière de la Mercerie Mimosa, qui a accouché récemment. Le tissu dinosaures trop mignon a été doublé avec un tissu bleu tout doux, avec même un petit coin pour ranger un doudou ou une tétine. C’est Cathy qui m’enseigne la couture depuis plusieurs mois, ça me tenait à cœur de lui faire un petit cadeau pour ce très bel événement !
Couture : un tablier cupcakes so rétro.
Si vous me suivez sur instagram, vous avez sûrement vu passer ce tableau rétro trop chouette que j’ai récemment fini. Il vous a beaucoup plu, ce qui m’a fait très plaisir. Mon inspiration : les tabliers années 50, qui ont souvent des fronces, des découpes et des détails comme des rubans. J’ai acheté le tissu cupcakes lors d’un salon et il se prêtait parfaitement à ce projet. Je ne vous en dis pas plus pour le moment car on m’a demandé de préparer un débrief complet de sa réalisation, que je vous partagerai ici avec plaisir ! En tout cas, entre les fronces, les plis, et les rubans, j’ai adoré ce projet et j’adore me servir du tablier.
Broderie : upcycling à la sauce groovy.
Je termine ce bazar avec un de mes derniers projets, que j’adore : un upcycling d’une trousse de toilette. J’avais dans mes tiroirs cette trousse de toilette que je n’utilisais pas et qui manquait un peu de peps. Le chouette imprimé wavy violet lui donnait un coté 70s sympa, ce qui a été mon inspiration pour lui donner une seconde vie. Avec des chutes de tissu fleuri orange lui aussi très fun, j’ai d’abord cousu des poches sur les côtés de la trousse. J’ai ensuite utilisé un kit de broderie Make me stitch x Marie Albertucci au motif parfait (un roller aux couleurs flashs) pour agrémenter ma trousse. La broderie, j’en fais peu mais j’aime beaucoup : le kit comprend tout ce dont on a besoin, avec le motif imprimé sur un adhésif qui se dissout dans l’eau. Je trouve le résultat très fun et cette trousse a désormais bonne place dans mon atelier, remplie de mes bobines de fils de couture. Décidément, un upcycling réussi !
Et voilà, j’espère que cet article vous a plu ! N’hésitez pas à me laisser un petit commentaire avec le projet que vous avez préféré. On se retrouve très vite pour un nouvel article, et en attendant prenez soin de vous !
La Tricomtoise.
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Le châle Hellébore.
Bonjour, tout le monde !
Soyez les bienvenus sur la Tricomtoise ! Je suis très heureuse de vous retrouver en cette nouvelle semaine pour vous présenter mon dernier projet tricot terminé, une première sur le blog : un châle. Et pas n’importe quel châle, le Hellébore.
Si j’aime plutôt bien tricoter des écharpes, je dois avouer que les châles ne sont pas vraiment des choses que je réalise souvent. J’en ai déjà fait un au crochet il y a plusieurs années, et un au tricot, tout simple, pendant le premier confinement.
Pour les fêtes, ma maman m’a offert le kit du Poséidon, un pull Alice Hammer en fil de chez Natissea , j’ai également reçu le patron du Hellébore : j’ai tout de suite craqué sur ce design, avec le très beau motif semis qui donne un effet ajouré élégant. Je n’ai donc pas hésité longtemps avant de craquer sur trois écheveaux de Pernelle de Natissea pour réaliser ce châle.
Chez Natissea, on trouve plusieurs gammes de fibres végétales, comme du coton, du lin ou du chanvre. Pour le Hellébore, deux fils sont recommandés: le Linaé (un mélange lin/coton) et le Pernelle, un fil 100% chanvre. Mon choix s’est porté sur la Pernelle, car j’avais vraiment envie de tester du chanvre.
Vous le savez peut-être : j’ai une grande passion pour le violet, alors j’ai craqué pour un très beau coloris lavande.
Le châle se construit facilement : on incorpore des augmentations tous les deux rangs pour créer l’amplitude du châle et le motif semis se tricote sur huit rangs simples à mémoriser. On termine ensuite par une très belle bordure ajourée. Cette bordure permet de finir le châle en beauté tout en rabattant les mailles.
J’ai énormément aimé tricoter ce châle. Rien que la couleur m’enchantait, j’adore ce type de violet. Moi qui n’avais jamais travaillé du chanvre, ça a été une bonne découverte : c’est très différent de la laine, tant dans l’élasticité du fil que dans le toucher. J’aime beaucoup le résultat, très naturel et léger. J’ai hâte de voir comme le chanvre va évoluer dans le temps !
Je pense que ce châle conviendrait bien à une personne débutantes qui a de bonnes bases, car le patron est très clair, entre les diagrammes et les explications écrites.
En ce qui me concerne, j’ai réalisé un changement assez significatif dans ce châle, à savoir la bordure. Je pense que comme j’ai tricoté mon châle un peu trop lâche sur le début (honnêtement, ça ne se voit pas) et du coup j’ai « gaspillé » par mal de fil, donc arrivée au moment de faire la bordure, je me suis rendue compte qu’il ne me serait pas possible de faire le motif recommandé. Et comme j’ai une patience frôlant le zéro (et comme je n’avais pas très envie de laisser mon châle en attente trop longtemps), plutôt que de recommander un écheveau pour finir correctement, j’ai décidé d’improviser.
J’ai fait six rangs au point mousse en continuant les augmentations établies précédemment sur les rangs endroits, puis j’ai réalisé un rabattage au point picot pour garder quand même un peu de fantaisie.
Mais je sais que je referai un autre Hellébore pour offrir, et cette fois je ferai la bordure du patron car elle est vraiment très belle.
J’espère en tout cas vous avoir donné envie de tester ce joli châle ou des fibres végétales ; de mon côté j’ai deux autres projets avec des fils Natissea à vous présenter dans les prochains mois, j’ai vraiment eu un coup de cœur !
A très vite et prenez soin de vous !
La Tricomtoise.
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Quand le tricot s’invite chez les sorciers #5 : les mitaines Dueling Class
Bonjour, tout le monde !
Je suis ravie de vous retrouver aujourd’hui sur le blog pour reprendre notre petite série autour des tricots inspirés par Harry Potter. Je vous avais laissé en décembre sur une jolie paire de mitaines et c’est à nouveau avec des mitaines que je poursuis cette série.
Je vous ai déjà parlé plusieurs fois du livre de tricot Harry Potter, que j’ai utilisé plus d’une fois. C’est dans ce livre que j’ai trouvé un projet qui m’intriguait: les Dueling Class Mittens, réalisées avec des perles.
Comme le nom l’indique, cette paire de mitaines s’inspire des cours de duel que l’on voit à Poudlard, plus particulièrement dans Harry Potter et la Chambre des Secrets. Dans le film, Harry et Drago Malefoy s’entraînent à l’art du duel sur une plateforme sur laquelle est représentée une frise des différentes phases de la lune, motif qui a inspiré cette paire de mitaines.
Je vous l’avais dit, un de mes objectifs 2022 était d’apprendre à utiliser des perles dans mon tricot et ce modèle me paraissait être un bon moyen de me lancer, malgré un motif assez long à réaliser pour débuter.
Informations techniques:
- Fil utilisé : deux pelotes de BB Mérinos de chez Fonty, teinte 0889, achetées à la Mercerie Mimosa à Dijon. J’ai choisi ce joli bleu qui me rappelait la couleur des uniformes de Beauxbâtons.
- Aiguilles: 2mm.
- Perles : environ 1600 perles dorées trouvées sur Amazon.
La réalisation de ces mitaines est plus facile qu’il n’y parait, en revanche il faut quand même s’armer de patience. On commence par enfiler la moitié des perles (environ 800 donc) sur la pelote, ce qui prend honnêtement du temps, surtout si on veut le faire en une fois.
Mais une fois cette étape faite, le travail est relativement facile, puisque la mitaine est tricotée intégralement en point mousse, en partant de l’avant-bras, avec quelques rangs de diminution qui permettent d’obtenir des mitaines qui épousent bien la forme de votre avant-bras. Il suffit ensuite de suivre la grille fournie pour tricoter les 235 rangs du motif. Le début est assez long, car vous avez une grande quantité de perles sur votre fil qui peut vous gêner pour tricoter, mais avec encore de la patience et en les faisant glisser au fur et à mesure, on prend l’habitude. Et plus on avance dans le travail, moins on a de perles, et donc ça va plus vite !
Travailler avec des aiguilles de 2mm permet d’obtenir un beau rendu avec des mailles serrées, parfait pour s’assurer que les perles ne se baladent pas partout. Et pour la finition, une couture invisible !
J’ai tout de même quelques remarques sur ces mitaines, qui peuvent vous être utiles si vous projetez de les tricoter.
Tout d’abord, les mitaines sont proposées en taille unique, ce que je trouve un peu dommage car on peut vite se retrouver avec des mitaines trop serrées ou trop larges. Je vous conseille donc de regarder les mensurations indiquées pour évaluer si vous devez ajuster le nombre de mailles de chaque côté du motif pour obtenir quelque chose qui vous aille, mais j’aurais bien aimé que cet élément soit pris en compte dans le patron. Ensuite, faites bien attention: droite et gauche ne se tricotent pas de la même façon – je n’ai pas eu ce problème mais j’ai vu plusieurs personnes l’indiquer sur Ravelry; pour le coup, le patron précise bien la marche à suivre pour chaque mitaine.
Enfin, mon dernier petit problème concerne les instructions pour le tricot des perles. Je trouve les instructions proposées pas très claires en terme de compréhension, je ne sais pas si ça vient d’un problème de rédaction ou de traduction. On nous invite en effet à utiliser du fil et une aiguille à coudre pour attraper chaque perle déjà enfilée sur le fil à tricoter pour pousser la perle contre le tricot; alors qu’il suffit simplement de placer la perle avec les doigts, sans devoir manipuler une aiguille à coudre et sans perdre du temps. C’est un peu dommage mais ça rejoint ce que j’avais déjà pu dire sur les problèmes rencontrés avec ce livre qui n’est pas toujours très limpide pour les instructions.
Mais malgré ces quelques points négatifs, je suis très contente du résultat obtenu. C’est un projet en plus assez rapide et le motif est plus simple qu’il n’y parait, pour un très beau rendu. En plus de ça, j’ai adoré travailler avec la BB Mérinos !
Avez-vous déjà tricoté avec des perles? N’hésitez pas à me laisser vos impressions en commentaire et je vous retrouve très vite pour un nouvel article !
Prenez soin de vous,
La Tricomtoise
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L’écharpe feuille, le parfait petit accessoire rétro !
Bonjour, tout le monde !
Je suis ravie de vous retrouver sur le blog pour un nouvel article. Aujourd’hui, je vous propose de découvrir un accessoire que j’ai tricoté tellement de fois que je pourrais même le réaliser les yeux fermés : l’écharpe feuille.
Depuis que je porte des vêtements vintage/rétro (cinq ans environ), j’ai pu voir ce type d’écharpes un peu partout et même s’il est tout à fait possible de la porter avec une tenue moderne, elle ajoute aux tenues retro un vrai petit plus. Le site Free Vintage Patterns propose même un patron de 1953: c’est vous dire si ce modèle est intemporel !
C’est en janvier 2020 que j’ai tricoté ma première écharpe feuille, alors que j’étais tombée sur une vidéo YouTube très détaillée et très claire de Cassie Tricote (d’ailleurs, je vous recommande fortement sa chaîne, car ses tutoriels sont vraiment chouettes !). J’ai utilisé de la laine lilas en acrylique que j’avais en stock (impossible cependant de vous dire d’où elle vient, je ne prenais pas note comme aujourd’hui de ce que j’utilisais).
Comme je ne connaissais pas encore la façon de tricoter cette écharpe, j’ai décidé de travailler entièrement au point mousse, mais il est possible d’utiliser d’autres points, comme le point de riz qui marche très bien sur ce type de projet.
J’aime énormément cette écharpe que je porte depuis au début du printemps, lorsqu’il fait encore un peu frais. Depuis, c’est un modèle que je tricote de temps en temps, avec des variantes sur les points, la taille des feuilles, la longueur de l’écharpe… Il est facile de faire des modifications pour la mettre à votre goût !
Il existe plusieurs tutoriels pour réaliser une écharpe similaire, mais je vous recommande vraiment celle de Cassie Tricote :
C’est un projet facile à réaliser et qui se tricote en plus assez rapidement (je mets quelques heures en général pour une écharpe de taille moyenne). L’écharpe nécessite en plus peu de fil, donc si vous avez une ou deux pelotes en trop après un projet, c’est parfait !
Personnellement, j’adore cette écharpe et j’aime beaucoup la tricoter pour faire des cadeaux. C’est un peu mon « go-to » pour faire un petit cadeau personnalisé. N’hésitez pas à me laisser un petit commentaire pour m’indiquer quel est votre tricot préféré à offrir !
J’espère en tout cas que ce petit article vous plait, et je vous retrouve très vite pour un prochain article 🙂
Prenez soin de vous,
La Tricomtoise
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Opération Petits Bonnets Innocent et Petits Frères des Pauvres : encore quelques jours pour participer !
Bonjour, tout le monde !
Je suis heureuse de vous retrouver en cette nouvelle semaine pour un article bien particulier. Attention, je précise avant tout qu’il ne s’agit pas d’une pub, d’un partenariat ou autre, mais juste d’un partage d’une initiative que je trouve belle.
Vous le savez, tricoter est une de mes passions. J’essaie d’y consacrer chaque jour au moins deux heures, le soir, car je trouve dans cette activité un moyen de me détendre et de m’évader tout en réalisant quelque chose de mes mains. J’adore tricoter pour moi, pour mes proches, pour faire des cadeaux ou pour ajouter des pièces uniques à ma garde-robe, mais j’aime aussi énormément pouvoir mêler tricot et altruisme.
Vous connaissez sans doute la marque Innocent, avec leurs jus de fruits et smoothies colorés, son petit logo auréolé et ses bouteilles faciles à reconnaître. Et vous avez peut-être déjà remarqué que l’hiver, ces fameuses bouteilles sont souvent décorés d’un petit bonnet en laine: avec ou sans pompon, unis ou à rayures, de toutes les couleurs, en forme d’animaux…
Ces petits bonnets ne sont pas juste là pour faire joli, non, ils ont une utilité bien réelle.
Depuis 15 ans, Innocent invite les tricoteurs débutants ou confirmés à réaliser des bonnets pour coiffer les boissons du matin, et pour chaque bouteille à bonnet, un don de 20 centimes est reversé par Innocent à l’association Les Petits Frères des Pauvres, qui lutte contre l’isolement et la solitude chez nos aînés : leurs actions se traduisent notamment par des visites à domicile auprès de personnes âgées seules, par l’organisation d’activités destinées à les sortir de leur solitude (repas de Noël, vacances), ou encore par le biais d’un numéro vert pour échanger et écouter.
J’avais déjà participé à cette opération par le passé, et en 2021, j’ai gardé tous mes petits bouts de laine et fins de pelote bien précieusement. Et lorsque le coup d’envoi de la nouvelle campagne a été donné, je me suis mise au travail! J’ai vidé la quasi totalité de mon stock, pour tricoter un total de 45 petits bonnets.
Vous avez envie de participer? Il reste encore un peu de temps, la date limite pour les envoyer étant le 1er décembre. Sur le site d’Innocent, des patrons, accessibles au début, vous permettent de vous lancer: pas besoin d’être un expert, des méthodes basiques suffisent! Et si vous préférez le crochet, il y a même un patron pour ça.
Pour les déposer, plusieurs options: soit directement chez Innocent, à Paris, ou par colis Mondial Relay (l’envoi est gratuit) ou dans l’un des points de collecte des magasins Intermarché partenaire (c’est ce que j’ai fait!).
J’espère que nous serons encore nombreux cette année à prendre part à cette belle aventure laineuse pour la bonne cause !
N’hésitez pas à me laisser en commentaire un petit mot pour me dire si vous avez aussi participé, et on se retrouve très vite pour un nouvel article !
La Tricomtoise
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Quand la magie s’invite chez les sorciers #3 : l’écharpe des maisons.
Bonjour, tout le monde !
J’espère que vous allez bien et que vous passez une belle semaine. Je suis ravie de vous retrouver aujourd’hui pour un nouvel article, le troisième numéro de ma petite série de créations autour d’Harry Potter.
Une fois de plus, je vous propose un tricot tiré du livre La magie du tricot (d’ailleurs, la version crochet est disponible depuis quelques semaines !), à savoir l’écharpe des maisons. Car oui, après vous avoir parlé de deux pulls, il fallait bien changer un peu!
Il s’agit sans aucun doute de l’un des symboles les plus reconnaissables d’Harry Potter, on en trouve partout sur internet et de nombreuses boutiques vous en vendent. Quand je vivais à York, en Angleterre, de nombreuses boutiques autour de l’univers du sorcier vendaient ces écharpes, et j’avais un temps hésité à m’en acheter une, mais quand on peut la tricoter soi même, on en profite !
Pour ce projet, il était préconisé de tricoter en rond, avec une aiguille circulaire. On choisit les couleurs en fonction de la maison qui nous intéresse, et on ajoute en finitions des franges aux extrémités. Personnellement, j’ai choisi de faire des franges assez courtes car je n’aime pas spécialement avec des morceaux de fils qui s’emmêlent partout!
J’ai réalisé cette écharpe il y a déjà plusieurs mois, et à l’époque je n’avais pas encore appris à tricoter en circulaire: j’ai donc travaillé à plat, avant de plier mon travail en deux pour le coudre. On arrive au même résultat, donc si le circulaire vous fait peur, sachez qu’il existe une alternative! Mais il est vrai que maintenant que le circulaire est mon ami, si je dois refaire une écharpe similaire, le circulaire sera THE méthode, car comme on ne tricote qu’à l’endroit pour faire du jersey, on gagne un temps considérable.
Pour tricoter cette écharpe, j’ai utilisé:
- Laine Merino 100% de chez Katia: trois pelote en teinte 51 et 1 pelote en teinte 90.
Pour avoir tricoté plusieurs projets de ce livre, cette écharpe est sans aucun doute l’un des patrons les plus simples à suivre, et c’est un objet facile à réaliser pour des débutants. Le rendu est vraiment top, et en plus l’écharpe est bien longue et chaude, ce que personnellement j’adore !
Comme je l’ai dit plus haut, c’est vraiment l’un des emblèmes d’Harry Potter, donc les tutoriels pour réaliser des écharpes similaires fleurissent sur Youtube, Ravelry et les blogs. Vous trouverez facilement de quoi faire votre propre version !
C’est un article assez court aujourd’hui mais j’espère qu’il vous plait tout de même; on se retrouve la semaine prochaine et en attendant prenez soin de vous !
A très vite.
La Tricomtoise
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Le petit béret fraise au crochet
Bonjour, tout le monde !
J’espère que vous allez bien !
Je suis ravie de vous retrouver sur la Tricomtoise, pour parler aujourd’hui d’un type d’accessoires que je n’ai pas encore abordé sur le blog: un couvre-chef !
Je n’en ai peut-être pas l’air comme ça, mais je suis une fana de bérets. J’en ai plusieurs et j’adore finaliser mes tenues par un joli modèle. Mais si j’ai déjà tricoté des bonnets, je n’avais encore jamais réalisé de bérets, jusqu’au printemps dernier où j’ai décidé de tenter d’en faire un, non pas au tricot mais au crochet.
Vous vous souviendrez peut-être de mon précédent article crochet, dans lequel je vous présentais un haut fait en utilisant de la laine trouvée en recyclerie. Lors de ma visite dans cette recyclerie, j’avais aussi déniché juste assez de laine pour réaliser une idée qui me trottait depuis un moment dans la tête: un béret fraise.
J’adore les fraises depuis que je suis petite: c’est mon fruit préféré, et j’adore manger une bonne tarte aux fraises pour mon anniversaire. Autant vous dire que si j’avais eu les moyens de m’acheter la superbe robe Lirika Matoshi qui a fait fureur sur les réseaux il y a quelques mois, je l’aurais fait. J’ai aussi beaucoup vu sur les réseaux sociaux et notamment Instagram des tutoriels pour faire des bérets champignon, fleur, ou encore en forme de cœur, et c’est comme ça que j’ai eu l’idée d’une version qui évoque la fraise.
Vous le savez, je fais beaucoup moins de crochet que de tricot, et en général le crochet, chez moi, c’est plutôt « go with the flow », l’improvisation totale, sans vraiment chercher de patron. Si j’aime suivre les indications précises et détaillées d’un patron tricot, j’ai moins peur de partir en free-style au crochet!
C’est exactement ce que j’ai fait ici: avec un crochet qui convenait à mon fil, j’ai réalisé un rond tout simple en augmentant régulièrement, afin d’obtenir la taille souhaitée (j’ai utilisé un autre béret comme modèle). J’ai dès lors stoppé les augmentations pour faire plusieurs rangs droits : cela permet de donner de la profondeur au chapeau. Pour finir le corps du béret, j’ai crocheté des rangs de diminution pour atteindre une largeur juste assez large pour y mettre ma tête!
Les finitions changent tout : avec du fil à broder et une aiguille, j’ai ajouté un peu partout de simples petits traits pour évoquer les petites graines de la fraise. Ensuite, j’ai réalisé les petites feuilles avec une chute de laine verte, cousues sur le haut du béret, et le tour est joué!
J’adore ce béret, que je porte depuis très régulièrement. C’est le genre d’accessoires qui va avec tout et qui en même temps sort un peu de l’ordinaire. J’aimerais beaucoup refaire un béret, mais au tricot cette fois ci. A voir dans un prochain article?
J’espère que ce petit article court vous a plus! Je reviens dès la semaine prochaine avec un nouvel article, en attendant prenez soin de vous!
A très vite,
La Tricomtoise
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Un automne au chaud: le Col Hoseki d’AdalariaKnit
Bonjour, tout le monde !
En septembre, je me suis rendue avec ma mamie, ma maman et ma sœur au Salon Mille & Une Idées à Dijon. Un salon de loisirs créatifs mettant à l’honneur de nombreuses activités, principalement centrées autour du fil: couture, broderie, tricot, nous avions l’embarras du choix ! C’était notre deuxième année consécutive sur ce salon et nous avons passé une excellente journée, même si nos comptes en banque étaient un peu moins remplis après nos passages sur les divers stands.
C’est un grand plaisir pour moi de vous retrouver sur mon petit blog tricot après un début de semaine intense (la conclusion avec succès d’une formation professionnelle rendue un peu compliquée par la crise sanitaire), pour vous parler de l’une de mes dernières réalisations, qui ne me quitte plus depuis que je l’ai terminée.
J’étais particulièrement excitée à l’idée de voir un stand, celui d’1 ou 2 mailles, dont j’avais découvert le travail via un reportage sur France 3 Régions il y a déjà un moment. Je lorgnais sur les fils et je suis souvent allée sur le site internet pour regarder toutes les gammes et couleurs.
Alors autant vous dire que je me suis fait plaisir sur le stand, tout d’abord en achetant un kit pour réaliser le très beau pull Farandole (actuellement en cours de réalisation, j’espère pouvoir vous le présenter rapidement), mais j’avais aussi en tête de faire quelque chose avec l’un des fils qui me faisait le plus envie: la Délicate en coloris Veritaserum. Moi qui adore le rose, le violet, le bleu, je trouvais ce mélange laine et soie sublime. Et en voyant un Col Hoseki (patron par AdalariaKnit) en présentation, j’ai décidé de me lancer dans la réalisation de ce modèle, séduite par son motif.
Voici les éléments techniques de cette réalisation:
- Fil utilisé : un écheveau (j’ai utilisé un peu moins de 100g) de Délicate d’1 ou 2 mailles, coloris Veritaserum.
- Patron: Col Hoseki d’AdalariaKnit – disponible sur Ravelry, patron en français.
J’ai tout simplement adoré réaliser ce col, qui est vraiment superbe. Tout d’abord, j’ai adoré tricoter cette Délicate: les changements de couleurs sont superbes, et les teintes correspondent tout à fait à ce que j’aime. Le patron combine les techniques, avec du tricot à plat, en circulaire, du point mousse, un superbe motif, qui fait qu’on ne s’ennuie pas en travaillant sur ce projet.
J’ai en plus appris le rabattage islandais, un façon de finir un tricot que je trouve particulièrement nette et soignée.
Je ne cesse de porter ce col depuis que je l’ai achevé (je l’ai même emmené récemment avec moi à Disneyland Paris) et il est parfait pour les journées plus fraiches que nous avons en ce moment.
Nous avons prévu de retourner à l’édition bisontine du Salon Mille & Une Idées, donc je vous en reparlerai certainement!
En attendant prenez soin de vous et à très vite !
La Tricomtoise