Accessoires
-
Classic Ribbed Hat – Purl Soho.
Bonjour, tout le monde !
Je suis très heureuse de vous retrouver sur le blog pour un nouveau post tricot. En ce moment, j’enchaîne les projets et termine pas mal de choses, dont, vous avez pu le voir, des petites affaires pour mon bébé qui arrive dans quelques semaines. C’est le cas du petit accessoire que je vais vous présenter aujourd’hui, un joli petit bonnet bien chaud pour l’accompagner dans ses premiers mois de vie. En espérant que cet article vous plaise, je vous souhaite une bonne lecture !
Le bonnet est sans aucun doute l’un des accessoires les plus tricotés pour les bébés, avec les chaussons et les moufles. J’ai déjà pu lui en tricoter un, le Little Knot, mais je tenais à lui en faire un second, histoire de varier ses tenues. C’est mon amie Cathy de la Mercerie Mimosa à Dijon qui m’a donné le bon prétexte pour m’y mettre, en m’offrant lors de la dernière édition de Laine à l’Est une pelote de fil angora du Toupet de Panpan.
Ultra doux, ce fil angora se prête bien aux projets layette mais aussi pour les adultes, et j’étais d’abord partie sur une paire de chaussons avant de finalement me décider pour un bonnet. Une pelote pèse en moyenne 25g, pour environ 104 mètres de fil, parfait donc un ce type de petit tricot. Cathy m’a choisi un coloris bleu absolument superbe, le coloris Natier, et j’avais hâte de tricoter ce fil.
Je suis donc partie en quête du patron idéal pour mon bonnet. Je voulais un modèle simple et épuré, afin de mettre en avant la beauté du fil et son moelleux. J’ai jeté mon dévolu sur un modèle gratuit, en anglais, de Purl Soho que j’ai trouvé sur Ravelry.
Il s’agit du Classic Ribbed Hat, un modèle unisexe disponible dans de nombreuses tailles, aussi bien pour les nourrissons que pour les adultes. Il se tricote du bas vers le haut, sur des aiguilles circulaires en 3.25mm, et le patron comprend plusieurs options, à savoir pour faire un bonnet uni, rayé ou bicolore.
Pour ma version, je suis partie sur la version unie, en taille « baby », soit la plus petite taille. Tout en côtes, ce bonnet a un rendu ultra classique qui va à tout le monde. Les instructions sont disponibles sur le site de Purl Soho, en anglais, et elles sont simples à suivre et claires. La seule subtilité est de bien convertir les mesures, données en pouces, à nos bons vieux centimètres.
J’ai trouvé que c’était un projet ultra facile et intuitif, qui montait très vite (la taille bébé aide, évidemment) pour un résultat qui était celui que je cherchais, à savoir un bonnet classique qui va avec tout. J’ai adoré tricoter le fil du Toupet de Panpan, super moelleux, très fluide et au joli tombé. Il est super chaud, ce que je voulais pour mon bébé. Très élastique grâce aux côtes, il sera très confortable pour mon petit. Bref, j’ai adoré travailler ce fil, et je réfléchis déjà à un futur projet pour l’utiliser.
Je vois bien ce bonnet en version adulte pour le papa, qui aime beaucoup les accessoires classiques dans ce genre. Un incontournable que je vous recommande si vous cherchez un bonnet passe-partout !
C’est un article un peu court car je n’ai pas grand chose de particulier à vous dire sur ce projet simple. J’espère en tout cas que ce petit projet vous plaît, n’hésitez pas à me laisser un commentaire auquel je vous répondrai avec plaisir !
On se retrouve très vite pour un nouvel article, en attendant comme toujours prenez soin de vous !
La Tricomtoise.
-
Ma première banane – Ma petite mercerie.
Bonjour, tout le monde !
Je suis très heureuse de vous retrouver sur le blog pour un nouvel article. Si vous êtes fréquemment sur Instagram, vous aurez sans doute vu passer de nombreuses bananes cousues dans toutes les couleurs et toutes les tailles. La banane est indéniablement devenue un incontournable, mais je n’avais jamais vraiment eu envie de m’en faire une, étant plutôt team sac en bandoulière. Mais j’ai récemment reçu une petite commande de ma maman, qui avait envie d’une banane pour sa fête. Je me suis donc pliée avec plaisir à cet exercice et je vous propose de découvrir aujourd’hui le résultat. En espérant que cet article vous plaise, je vous souhaite une bonne lecture ! 🙂
Il est assez facile de trouver des tutoriels et patrons pour réaliser des bananes sur internet ; j’ai choisi de faire la version de Ma Petite Mercerie, car plusieurs de mes amies l’ont utilisée, avec succès, grâce au pas à pas détaillé et à la vidéo explicative disponible sur YouTube. Cette banane en particulier est disponible en deux tailles : la classique et une version XXL. Ma maman a choisi la version classique, qui mesure un peu plus d’une trentaine de centimètres.
Pour le tissu, j’ai respecté les choix de ma maman : un velours vieux rose pour l’extérieur, un coton gris perle pour l’intérieur. La sangle est elle aussi grise avec des paillettes rose gold, qui vont bien avec la boucle et la petite étiquette qu’elle voulait. On complète avec une fermeture éclair et le tour est joué ! Dans mon cas, j’ai trouvé l’intégralité des fournitures à la Mercerie Mimosa, à Dijon : si vous habitez dans les environs et que vous voulez faire une banane, on y trouve tout ce qu’il faut !
J’avoue que j’appréhendais un peu la réalisation de cette banane, sans vraiment savoir pourquoi. Je pense que c’est parce que même si j’ai déjà eu l’occasion de faire des accessoires, j’ai très peu travaillé avec des sangles ou boucles, j’avais donc un peu peur de cette étape.
Au final, j’ai beaucoup aimé coudre la banane. Je me suis servie de la vidéo de Ma Petite Mercerie, que j’ai trouvée très bien faite dans son ensemble, avec des explications claires (même si j’aurais aimé un peu plus de détails sur certains moments, comme la fameuse installation de la boucle : je me suis trompée et j’ai dû aller voir un autre tuto pour y arriver) et bien illustrées. C’était globalement une réalisation assez facile et rapide (il ne m’a fallu qu’une après-midi pour faire toute la partie couture), et je pense que si vous avez des notions de couture, vous devriez pouvoir vous en sortir, l’étape la plus compliquée étant la pose de la fermeture éclair proprement sur l’arrondi.
Le résultat est vraiment top et correspond à ce que le patron promet. Ma mère est ravie de sa banane et je suis très satisfaite du résultat aussi, qui fait bien soigné. La possibilité de pouvoir personnaliser à l’infini sa banane, entre les choix de tissus, de couleurs, de sangles et des différents éléments est un vrai plus. Mon seul bémol est que le patron recommande 1m de sangle, que je trouve un peu limité si vous avez de la poitrine ou si vous avez une bonne carrure. Dans le cas de ma maman, ça passe, mais j’aurais tendance à prendre plus 1m20 ou 30 si je devais refaire ce projet.
En parlant de le refaire, je me tâte désormais à faire une seconde banane, cette fois pour moi. Je trouve l’idée d’avoir ses affaires accessibles facilement devant soi très pratique, et avec un bébé bientôt là, ça peut être pas mal du tout !
En tout cas, si la banane fever vous tente, je vous recommande ce patron sans hésiter car il tient ses promesses !
J’espère en tout cas que cet article vous plait, n’hésitez pas à me laisser un petit commentaire avec votre retour, je vous répondrai avec plaisir. On se retrouve très vite pour un nouveau post, en attendant comme toujours prenez soin de vous 🙂
La Tricomtoise.
-
Je débute en tricot : quel matériel acheter ?
Bonjour, tout le monde !
Je suis ravie de vous retrouver sur le blog pour un tout nouvel article spécial débutant ! Voilà longtemps que je n’avais pas rédigé un post à destination des personnes qui se lancent dans le tricot, et celui-ci m’a été inspiré par une conversation que j’ai eue récemment avec une amie tricot qui m’expliquait qu’elle avait eu du mal à choisir ses outils lorsqu’elle avait commencé. Comme toute nouvelle activité, c’est parfois pas évident de savoir quoi acheter, d’autant plus qu’on peut vite se laisser déborder par tous les outils et accessoires de tricot. J’espère donc que cet article vous sera utile et je vous souhaite une bonne lecture ! 🙂
Dans cet article, je ne vous parlerai pas de fils ou de patrons, car tout dépendra de ce que vous allez avoir envie de tricoter. Pour le patron, Ravelry, YouTube et Instagram sont d’excellentes sources d’inspiration et pour le fil, je vous recommande d’aller, si vous en avez une près de chez vous, en mercerie pour demander conseil 🙂
Aiguilles :
Outils indispensables pour tricoter et premier achat à faire avec votre fil : les aiguilles.
Aujourd’hui, il existe un grand nombre de types d’aiguilles : droites, circulaires, en métal, bois, bambou… Il peut être assez difficile de s’y retrouver.
Ma recommandation est de partir sur des aiguilles circulaires dès que possible. Vous pourrez certainement récupérer des aiguilles droites chez votre mamie, ce qui est très bien, mais croyez-moi, pour avoir tricoté presque toute ma vie en aiguilles droites jusqu’à passer aux circulaires, je ne jure plus que par le circulaire.
Les avantages du circulaire sont nombreux : déjà, elles sont très souvent interchangeables, c’est à dire que vous pouvez soit changer la longueur de votre câble pour l’adapter à votre projet, soit la taille de vos aiguilles. Ensuite, le câble, même si vous tricoter en aller-retour, vous permet de mieux répartir le poids de votre projet, ce qui fatigue moins vos mains et vos doigts.
De plus, même si ça implique d’avoir plus de petites parties (plus d’aiguilles, plus de câbles…), je trouve que le rangement des aiguilles circulaires est plus pratique, ce qui les rend aussi plus faciles à transporter.
Pour le matériau, entre bambou, bois et métal, c’est vraiment en fonction de votre feeling, même si j’aurais tendance à vous conseiller de partir sur du bois ou du bambou pour commencer, car c’est un matériau un peu plus souple, ce qui est très bien pour les débutants qui ont tendance à vite se crisper sur leurs aiguilles. De plus, j’ai remarqué que mes mailles se sauvent moins sur du bambou que du métal qui glisse beaucoup.
Alors je vous rassure : pas la peine d’acheter tout de suite toutes les longueurs de câble ou tailles d’aiguilles. Choisissez ce dont vous avez besoin pour votre premier projet spécifiquement, en demandant conseil à votre mercerie ou vos ami(e)s tricoteurs et tricoteuses. Si le tricot vous plait et que vous continuez à en faire, votre kit s’étoffera progressivement avec le temps !
Anneaux marqueurs, compte-rangs et autres outils :
Parmi les nombreux accessoires tricot qui sont désormais disponibles, il n’est pas toujours évident de savoir vers quoi se tourner. Voici quelques recommandations d’objets utiles, qui font partie de mes essentiels tricots ou de ceux de beaucoup de tricoteurs :
- Des marqueurs : vraiment un indispensable, car ils permettent d’indiquer le début d’un rang, de délimiter un motif, de placer des augmentations… Vous pouvez en trouver facilement en merceries ou sur internet. Ma recommandation est d’en prendre un pack, voir deux, avec si possible des couleurs différentes pour vous permettre de plus facilement retenir à quoi ils correspondent. Alternativement, vous pouvez aussi utiliser des morceaux de fils noués pour marquer vos mailles, ce que je fais parfois mais pour débuter, je vous recommande quand même de prendre des marqueurs, plus visibles.
- Des arrête-mailles : très utile notamment quand vous tricoterez vos premiers pulls, les arrête-mailles permettent de mettre en attente un nombre de mailles le temps d’avancer dans autre chose. Tout comme les marqueurs, on en trouve assez facilement et de toutes les tailles. Je vous conseille d’en prendre au moins deux, voir si vous pouvez un petit lot avec quelques tailles variées.
- Les compte-rangs : personnellement, je n’ai jamais utilisé de compte-rangs, que ce soit les anneaux métalliques ou les versions bague/bracelet numériques. En effet, je suis un peu vieux jeu là-dessus, et je préfère me servir d’un papier et d’un stylo. Mais sachez que ce genre d’outils existent et qu’ils sont souvent recommandés !
Une trousse et un pochon :
Une fois que vous avez les éléments de base (votre fil et vos aiguilles), je vous recommande de trouver de quoi ranger votre tricot à part de vos autres affaires afin d’y consacrer un endroit dédié. Pas besoin d’être très fancy : un tote bag ou un pochon peuvent très largement suffire pour ranger votre projet en-cours quand vous ne vous en servez pas. Personnellement, j’utilise le même tote bag depuis des années pour mon en-cours du moment. Ce qui est plutôt pratique avec ce type de sacs et les pochons, c’est que vous en avez déjà certainement un qui traîne quelque part chez vous et dont vous pouvez vous servir, pas la peine de faire des frais.
Je vous conseille aussi de vous trouver une petite trousse pour y ranger vos outils : vos aiguilles, marqueurs à laine, mètre de couture, stylo… Tout comme le tote bag, ça peut être une trousse que vous avez déjà. On peut y stocker pas mal de choses, tout en possédant un autre avantage, qui est celui de pouvoir la trimballer facilement.
Il existe aussi beaucoup de marques aujourd’hui qui proposent des trousses complètes avec plein de tailles d’aiguilles et de la place pour les accessoires, mais ce type de kits est en général assez couteux. ça peut être un chouette cadeau à vous offrir ou à vous faire offrir quand vous aurez avancé dans votre passion !
Un carnet pour prendre des notes :
Ce dernier point est un peu accessoire mais je vous recommande de vous trouver un petit carnet pour prendre des notes lors de votre avancée tricot. Comme pour le pochon et la trousse, ça peut être un carnet que vous avez déjà (car je pense qu’on est nombreux et nombreuses à avoir moults cahiers dans nos tiroirs qui traînent et qu’on a jamais utilisés). Personnellement, je me sers du mien pour noter, pour chaque projet, le fil et coloris que j’utilise, le nombre de pelotes, mes modifications par rapport au patron, mais surtout pour compter mes rangs quand c’est utile, par exemple pour les augmentations et diminutions.
Sachez qu’il existe des carnets spécialement pour le tricot, mais vous pouvez très bien utiliser un carnet tout simple, ou même une application : il en existe beaucoup aujourd’hui, qui vous permettent de faire la même chose et bon nombre sont gratuites. A voir selon si vous, comme moi, vous êtes plus papier, ou plutôt téléphone pour prendre des notes !
Et voilà, c’est tout pour aujourd’hui ! J’espère que cet article vous aura aidé. Si vous êtes tricoteur ou tricoteuse, n’hésitez pas à laisser vos suggestions d’achats en commentaires ! Je vous retrouve très vite pour un nouvel article, en attendant comme toujours prenez soin de vous 🙂
La Tricomtoise.
-
Le Bazar # 12.
Bonjour, tout le monde !
Je suis heureuse de vous retrouver sur le blog avec un tout nouvel article. Aujourd’hui, c’est un petit Bazar que je vous propose : ça fait des mois que je n’en ai pas posté un (depuis février, je crois !) et j’ai quelques petits objets sympas à vous faire découvrir. En espérant que l’article vous plaise, je vous souhaite une bonne lecture ! 🙂
Un nouveau Flax !
On commence par un rapide petit projet tricot. Je vous ai présenté il y a quelques mois le pull Flax, un modèle de chez Tin Can Knits que j’aime beaucoup pour plusieurs raisons : ce modèle top down particulièrement adapté aux débutants est disponible gratuitement, en anglais, et dans un très large panel de tailles. Son design simple en jersey est agrémenté de bandes de point mousse sur les manches. Il se tricote en aiguilles circulaires 5mm, ce qui en fait un projet ultra rapide à tricoter. Cette fois encore, j’ai tricoté une taille enfant, la 2-4 ans, pour offrir. J’ai utilisé la Alpakka Ull de Sandnes Garn, que j’aime beaucoup, et le résultat est super. J’en suis ravie !
Une trousse façon patchwork.
Quand on coud souvent comme moi, on se retrouve régulièrement avec des chutes de tissus dont on ne sait pas forcément quoi faire. J’ai prévu de prochainement faire des petits coussins en patchwork pour mon balcon, mais en attendant, j’ai décidé de me faire une trousse avec plein de chutes. J’ai utilisé plusieurs restes (assez petits) de tissus qui traînaient dans mes affaires. J’ai utilisé une plus grande chute pour la doublure, des petits carrés et rectangles pour l’extérieur, et j’ai ajouté une fermeture éclair que j’ai récupéré en upcycling. Je m’en sers depuis pour ranger mes petites affaires comme une serviette réutilisable de rechange, mon rouge à lèvres, des aspirines et un miroir. C’était un fun projet à faire et j’aime beaucoup le résultat.
Un cadre original pour mon atelier.
Il y a quelques semaines, j’ai participé au premier des Ateliers Créatifs Fraus à la Biscuiterie à Dijon. Je vous en ai déjà parlé sur mon compte instagram, mais j’ai adoré cette expérience, car non seulement j’adore le lieu, mais c’était aussi un très bon moment convivial. Avec les autres participantes, nous avons appris à faire des cadres en utilisant un tambour à broder, des chutes de tissu, de la feutrine… C’était vraiment super original. J’ai fait un fantôme cowboy survolant une prairie (car pourquoi pas?) et je m’en suis servie pour décorer mon atelier. Je l’adore et je pense que je ferai d’autres éléments comme ça à l’avenir.
Et voilà, c’est tout pour aujourd’hui ! J’espère que ce petit article vous a plu, n’hésitez pas à me le faire savoir en commentaire car je vous réponds toujours avec plaisir. On se retrouve la semaine prochaine pour un nouvel article, en attendant comme toujours prenez soin de vous ! 🙂
La Tricomtoise
-
Dahlia Hair Tie Bow – My Knitted Closet.
Hello, hello, hello !
J’espère que vous allez bien ! Je suis ravie de vous retrouver sur la Tricomtoise pour un article un peu particulier, puisque nous allons parler certes de tricot, mais surtout d’un type d’accessoires que je n’avais pas encore eu l’occasion de présenter sur le blog : les accessoires pour cheveux réalisés au tricot. Des bonnets, des bérets, des bandeaux, j’en ai faits plus d’un, ça oui. Cependant, je n’avais encore jamais testé de faire de quoi habiller mes cheveux. Et pourtant, sur Ravelry et les réseaux sociaux, je vois passer régulièrement des patrons de nœuds, scrunchies et autres accessoires capillaires. J’ai donc eu envie de tester l’un de ces projets.
En farfouillant sur Ravelry, je suis tombée sur le Dahlia Hair Tie Bow, pour lequel j’ai tout de suite eu un coup de cœur, car j’adore les nœuds pour cheveux. J’en porte régulièrement, donc je savais que je lui trouverai une utilité dans ma garde-robe quotidienne. Le patron, disponible gratuitement en anglais et en espagnol, est de My Knitted Closet. Il est présenté à destination des débutants, avec deux tailles disponibles : une petite (environ 40cm), et une grande (environ 60cm). Il se tricote en aiguilles 3.5mm et nécessite assez peu de fil, ce qui est pratique pour vider des restes de pelotes, par exemple de fingering ou de mohair.
Pour le fil, j’ai pioché de mon petit stash. Si vous suivez le blog, vous savez que je n’ai pas vraiment l’habitude d’acheter des pelotes sans avoir un projet précis en tête pour les utiliser, mais je me laisse parfois séduire, principalement quand je vais en salon. Il y a quelques mois, j’avais découvert le stand du Mohair du Mellois lors d’un salon à Besançon et j’avais acheté trois pelotes de mohair. Deux, violettes, sont devenues un Sophie Shawl que je porte très souvent ; la troisième, d’un jaune pétant, attendait de trouver son projet. Et le Dahlia Hair Tie Bow s’y prêtait très bien : utiliser du mohair est proposé comme une option, et moi qui adore les couleurs peps, surtout pour habiller mes cheveux ultra fins et courts, je n’ai pu que craquer.
Pour ma version, je suis partie sur la petite taille, car je préférais le rendu sur ma coupe au carré. J’ai utilisé des aiguilles 3.5mm comme recommandé, et j’ai doublé mon mohair, ce qui donne quelque chose d’assez dense. Personnellement, ça ne me dérange pas, mais si vous voulez un nœud plus light, je vous conseille de ne pas doubler votre mohair. La réalisation en elle-même est vraiment très simple. Comme je l’ai dit plus haut, le patron est conçu pour les débutants, ce qui se voient dans les instructions claires et détaillées, avec des dessins explicatifs. Différentes techniques sont abordées : augmentations, diminutions, i-cord incorporé dans le projet, et point mousse. Des bases ultra importantes en tricot !
C’est projet ultra rapide à réaliser, surtout si vous tricotez déjà bien. En ce qui me concerne, il ne m’a fallu que quelques heures pour terminer ce projet, avec l’avantage de faire un peu descendre mon stash.
Le résultat final me plait énormément : déjà, j’adore ce mohair qui est vraiment sublime et très doux. La couleur est ultra lumineuse, je trouve que les photos ne lui rendent pas justice. Ensuite, je ne regrette pas mon choix d’avoir choisi la petite taille, car vous pouvez le voir, il a quand même une belle dimension. Je pense qu’il faut de tout de même faire attention en le nouant et pour l’entretien, pour en prendre soin sur la durée. Je pense que j’en referai d’autres à l’avenir, mais avec une petite modification : la bande centrale qui permet de nouer le nœud est un peu longue à mon goût. N’ayant pas un volume spectaculaire au niveau capillaire, je pense que la diminuer d’un tiers me conviendrait davantage.
En tout cas, je vous recommande ce projet, que ce soit pour débuter le tricot, se familiariser avec le tricot en anglais, faire un accessoire sympa ou encore baisser un peu votre stash. Personnellement, je suis conquise !
Et voilà, c’est tout pour cette semaine ! J’espère que l’article vous plait, n’hésitez pas à me laisser un petit commentaire avec vos retours. On se retrouve la semaine prochaine avec un nouveau post, en attendant comme toujours prenez soin de vous 🙂
La Tricomtoise.
-
Mara – Yarnflakes.
Bonjour, tout le monde !
Je suis très heureuse de vous retrouver sur le blog pour parler d’un nouveau projet, tout juste tombé de mes aiguilles. Il s’agit d’un châle que j’ai tricoté pour ma maman en utilisant (comme pour le pull présenté la semaine passée) des restes d’un ancien projet. En espérant que cet article vous plaise, je vous souhaite une bonne lecture ! 🙂
En tricot, j’ai tendance à avoir deux projets maximum en cours : un gros tricot, type pull ou gilet, et un petit tricot, comme des chaussettes ou une écharpe. Et j’achète très peu de pelotes en avance, sans savoir ce que je vais tricoter avec. Malgré tout, je commence à avoir un petit stash qui s’accumule, ce qui me stresse un peu car ce genre de choses peut vite m’envahir. Alors en ce moment, j’essaie de vider ce stash en utilisant ce qu’il me reste dans mon bac à laines pour divers projets.
Il y a quelques mois, j’ai tricoté en test un joli pull de Marianne Mugnier, que j’ai offert à ma maman (le Apremont). Il m’en restait deux pelotes de Knitting for Olive, gamme Merino, en coloris Autumn. J’ai donc proposé à ma maman de lui faire un petit châle dans ce coloris, à porter avec son pull, ce qu’elle a accepté avec plaisir.
Mon choix s’est porté sur une sortie récente, le Mara d’Audrey Borrego, alias Yarnflakes. Un joli projet facilement modulable, qui peut se faire aussi bien en fil fin pour une écharpe légère qu’en grosse épaisseur pour un maxi châle doudou.
Mara se présente comme une écharpe/châle triangulaire, avec une très belle texture obtenue grâce à du point mousse, des côtes, du jersey, et un petit motif ajouré simple à réaliser. Des augmentations et diminutions régulières permettent d’obtenir sa forme, tandis qu’un i-cord inclus dans le patron permet d’obtenir une très belle finition bien propre.
Comme je l’ai dit plus haut, il est facile de moduler la taille et la longueur de ce projet en fonction de la quantité de fil que vous avez. Le patron comprend plusieurs options : une version petite, une version grande, et des explications pour adapter votre patron à votre métrage. Je suis partie sur cette dernière option, de façon très simple. J’avais deux pelotes, j’ai donc simplement commencé les diminutions lorsque je suis arrivée pas très loin de ma première pelote, en prenant soin de stopper à la fin d’une répétition du motif.
Le motif, d’ailleurs, se retient facilement après quelques répétitions. J’ai adoré voir le motif devenir de plus en plus grand à mesure que celles-ci se succédaient ! En terme de difficulté, je pense que si vous êtes un débutant motivé et que vous maîtrisez bien vos bases, le châle est accessible. En plus, il permet de travailler différentes techniques : point mousse, i-cord, jeté, augmentations, diminutions… Et le résultat est vraiment à la hauteur.
J’ai travaillé en aiguilles 3.5 mais vous pouvez également adapter le patron à une autre taille d’aiguilles sans aucun problème.
La grande nouveauté pour moi sur ce projet a été de tester une autre façon de bloquer mon tricot. En général, je ne bloque pas forcément mes châles et écharpes, sauf si le motif ou la fibre utilisée le nécessite. Dans le cas de ce châle, malgré l’i-cord, mes bords roulaient sur eux-mêmes, un petit blocage s’imposait. Normalement, je bloque à l’eau, mais cette fois j’ai utilisé… un fer à repasser.
Attention, le fer à repasser, c’est très dangereux sur un tricot en fonction de votre fibre. Si les fibres végétales le supportent plutôt bien, sur de la laine ce n’est pas vraiment recommandé. J’ai voulu tenter l’expérience après avoir lu quelques posts sur le sujet, car bloquer un châle à l’eau et devoir attendre le séchage, ça ne me motivait pas trop. La technique est relativement simple : j’ai mis mon fer à chauffer sur le réglage laine et j’ai utilisé une pattemouille épaisse entre mon tricot et le fer pour protéger mon tricot. J’ai pris le temps de bien aplatir mon projet, mais je ne suis jamais restée trop longtemps sur la fibre.
J’ai été agréablement surprise par le résultat, car non seulement c’était rapide, mais en plus mon châle a pris la forme que je voulais lui donner sans problème. Je pense que j’utiliserai à nouveau cette technique sur des petits projets !
J’ai hâte d’offrir le châle à ma maman prochainement, car je suis sûre qu’elle l’appréciera. En tout cas, si vous cherchez un projet à tricoter, je ne peux que vous le recommander : en plus, le patron est gratuit. En ce qui me concerne, je suis ravie du résultat.
Je vous retrouve la semaine prochaine pour un nouvel article, en attendant n’hésitez pas à me laisser un petit commentaire avec vos retours, je vous répondrai avec plaisir. Prenez soin de vous 🙂
La Tricomtoise
-
J’ai testé pour vous : un kit sac DIY de Cmacrea.
Bonjour, tout le monde !
C’est avec plaisir que je vous accueille sur le blog aujourd’hui pour vous parler de quelque chose que je voulais tester depuis longtemps. Il s’agit du tout premier projet que j’ai terminé cette année, une activité qui m’a occupée pendant une bonne après-midi : un sac à coudre entièrement à la main !
Je pense que vous avez déjà sûrement croisé ce type de kits, en boutique ou en salon, car plusieurs entreprises en proposent. Dans mon cas, c’est sur le stand de Cmacrea, découvert lors d’un salon consacré aux loisirs créatifs, que j’ai trouvé mon bonheur : j’avais déjà vu plusieurs fois leurs produits lors de manifestations précédentes, et j’étais à chaque fois intriguée par leurs kits pour réaliser des sacs par de la couture à la main. J’adore les sacs, j’adore les kits, et j’ai surtout eu un coup de cœur pour leurs différents designs. Ils ont en effet beaucoup de choix, des sacs super mimis et colorés aux sacoches neutres et plus classiques. Il y en a pour tous les goûts !
Cependant, je dois avouer que j’ai hésité plusieurs fois avant d’acheter l’un de ces kits : déjà car coudre à la main un tel accessoire me paraissait trop compliqué (malgré ce qu’on peut croire, j’ai tendance à manquer de patience), puis parce que j’étais un peu sceptique concernant la qualité du résultat final. Mais j’ai fini par craquer, trop curieuse de tenter l’expérience. J’ai choisi le modèle « Le temps des cerises », en bleu marine et blanc, car je trouvais le design très joli, avec sa petite taille parfaite pour mes trajets quotidiens pour aller au travail, pour lequel je n’ai besoin que de mon téléphone, de ma carte de transport et de quelques papiers. De plus, ce modèle va avec de nombreuses tenues que j’ai dans ma garde-robe, donc je savais que si j’étais satisfaite du résultat, je m’en servirais souvent.
Passons au contenu du kit : il comprend toutes les différentes pièces pour réaliser le sac, toutes pré-percées à l’avance, des aiguilles, du fil de maroquinerie et les éléments de finitions comme, dans mon cas, les petites boucles pour accrocher la anse. Les instructions sont disponibles en format vidéo, ce que je préfère, soit directement sur le site, soit sur YouTube ou encore par le biais d’un QR code. La seule chose qui n’est pas fournie dans le kit, c’est de la colle pour textile qui permet de bien fixer les nœuds de couture, mais on en trouve facilement dans le commerce. J’en avais sous la matin, un tube que j’avais trouvé à Cultura et qui a l’avantage de sécher assez rapidement. Parfait pour ne pas trop attendre entre chaque étape.
Pour ce qui est de la réalisation, j’ai été assez agréablement surprise car la couture a été au final plus simple à faire que ce que j’imaginais. C’est surtout un coup de main à prendre, car il faut travailler avec deux aiguilles que l’on croise, mais une fois que j’ai compris le fonctionnement, je m’en suis bien sortie. Au bout d’un moment, ça devient assez méditatif. Il faut prendre son temps pour avoir des coutures bien nettes et solides. Et comme les pièces sont déjà pré-percées, on suit facilement le chemin que doit prendre notre fil.
Les instructions vidéos sont claires, on y va étape par étape, et je n’ai pas eu de problèmes particuliers. J’ai apprécié le fait que les instructions insistent sur le fait de bien renforcer les points au début et à la fin de chaque couture. Et la colle pour textile aide vraiment à les solidifier. Je pense que ça aidera pour la longévité du sac. De plus, il me reste pas mal de fil : si jamais je dois faire des retouches, c’est possible.
Quand j’avais discuté avec les personnes du stand, on m’avait expliqué que les différents kits étaient de difficulté variable en fonction du travail à réaliser, mais que globalement ils restaient accessibles et je suis assez d’accord. Et je trouve que le résultat est largement à la hauteur de mes attentes : je suis agréablement surprise par ce que j’ai obtenu, mon sac est vraiment mignon et fait bien fini. Et en terme de qualité, reste à voir sur la durée, mais pour l’instant il tient bien la route. Je le porte tous les jours depuis presque deux semaines, il est vraiment parfait pour mes trajets quotidiens. Il y a trois petites poches, dont une avec une fermeture éclair, et la anse est ajustable.
Je suis très contente d’avoir sauté le pas et d’avoir testé un de ces kits, car non seulement le résultat est plus que satisfaisant, mais en plus j’ai passé un bon moment en le réalisant. Je pense que je testerai probablement un autre modèle, peut-être pour un plus gros sac. Sachez qu’il existe aussi des modèles conçus pour les enfants, à faire en famille. Une bonne idée d’activité !
Et voilà, j’espère que cet article vous plait ! J’espère vous présentez d’autres kits ou d’autres loisirs créatifs dans l’année, en tout cas n’hésitez pas à m’en conseiller en commentaire, je vous répondrai avec plaisir. On se retrouve très vite pour un nouvel article, en attendant comme toujours prenez soin de vous 🙂
La Tricomtoise.
-
Le châle Jardin d’hiver – mon premier MKAL !
Très belle année 2024 !
Je vous souhaite de passer une année riche en bonheur, joie et créativité ! J’espère que vous avez passé de bonnes fêtes, que vous fêtiez Noël ou non. Je suis ravie de vous retrouver pour le tout premier article de 2024, après des vacances bien reposantes. Elles m’ont fait beaucoup de bien et j’ai pu avancer sur plusieurs chouettes projets tricot et couture. J’ai aussi été très gâtée par mes proches avec notamment des kits que j’ai hâte de vous présenter dans les prochains mois. Mais pour lancer ce mois de janvier, j’ai envie de vous parler que quelque chose de nouveau pour moi : un mystery knit along !
Les knit alongs sont très populaires sur Instagram et Ralvery, et si j’ai déjà participé à quelques KALs par le passé (notamment via le groupe Ravelry du podcast Fruity Knitting, qui en organise régulièrement), je n’avais jamais fait de version « mystère », avec des indices envoyés régulièrement par le ou la designer(euse). Une expérience que j’avais envie de tenter, ce que j’ai pu faire avec le châle Jardin d’hiver, pour un projet hivernal lancé par Christelle Nihoul (alias Christal LK Designs) en collaboration avec Natissea, que je ne vous présente plus. Pour l’occasion, Natissea avait concocté une box contenant tout ce qu’il faut pour tricoter le châle, en lin (gamme Linaé), et quelques surprises. Et, encore plus chouette, trois combos de couleurs étaient proposés.
Bien entendu le châle peut tout à fait se tricoter avec d’autres fils ou même d’autres fibres que celles proposées par Natissea, mais personnellement j’ai suivi le fil recommandé.
J’ai eu un coup de coeur pour l’ensemble Scortea, qui comprenait comme couleur principale le sublime Ecorce, un brun très foncé, un peu cacao, et comme couleurs contrastantes Café Latte, Pêche, Lagon et Ecru. L’ensemble de ces couleurs m’a plu car il m’a rappelé les premières fleurs qui poussent après l’hiver sur la terre humide. De plus, j’ai déjà beaucoup de châles et écharpes dans des couleurs très flash, donc partir sur une base plus neutre était un choix logique pour moi.
Le châle Jardin d’hiver est probablement l’un des plus ambitieux que j’ai pu tricoter jusqu’à présent. C’est mon premier design de Christelle, et je sais qu’elle aime incorporer des éléments assez techniques à ses créations, que ce soit dans le travail de couleurs, des motifs en dentelle… C’était très excitant de travailler ce châle, car sur ce même accessoire il y a beaucoup de variétés. Du point mousse, diverses côtes, de la mosaïque, de la dentelle… On ne s’ennuie pas. D’autant plus que le format de KAL en indices augmente le côté surprenant, on ne sait pas à quoi s’attendre d’un indice à l’autre. C’est très excitant de voir le châle prendre forme doucement, mais sûrement.
Un autre point fort de ce projet réside dans les finitions : j’ai opté pour un rabattage au crochet, que je crois pas avoir déjà fait, et dont le résultat termine parfaitement le châle. Nous avons également la possibilité d’utiliser les différents mini-écheveaux pour broder des motifs floraux. Je n’avais encore jamais brodé de la sorte un de mes tricots et je trouve l’idée excellente. Dans ce cas, les broderies permettent de renforcer davantage la thématique « jardin » : je suis partie sur des roses de couleurs et tailles variées, en les concentrant sur l’une des extrémités du châle, pour ne pas le surcharger.
Si le KAL est terminé, il est cependant toujours possible de tricoter ce châle. Je dirais qu’il est quand même assez complexe et conviendrait plutôt à quelqu’un qui a un niveau intermédiaire, en raison des motifs ajourés qui demandent concentration. Mais le résultat est à la hauteur du travail fourni !
Je suis vraiment très heureuse de mon châle que je trouve très élégant et soigné, surtout après un bon blocage qui a fait ressortir toutes ses particularités. J’ai adoré participer à ce KAL et je pense que j’en ferai d’autres à l’avenir.
J’espère que vous appréciez le résultat ! N’hésitez pas à me laisser un petit commentaire, je vous répondrai avec plaisir. On se retrouve vite pour un nouvel article, en attendant comme toujours prenez soin de vous 🙂
La Tricomtoise
-
Sophie Shawl – Petite Knit.
Bonjour, tout le monde !
Je suis très heureuse de vous retrouver aujourd’hui sur le blog pour vous présenter l’un de mes récents projets terminés, un châle que vous avez très certainement déjà vu sur les réseaux sociaux (tout comme sa petite sœur l’écharpe) : le Sophie Shawl de Petite Knit. J’avais initialement prévu de vous en parler un peu plus tard, mais, comme je l’expliquerai un peu plus loin, mais finalement avec l’automne enfin là, c’est le moment parfait pour vous présenter ce projet. Je vous souhaite une bonne lecture ! 🙂
Je ne sais pas s’il est bien utile de présenter Petite Knit, une designeuse très populaire, dont je vois très régulièrement les créations passer sur les réseaux sociaux. Parmi ses patrons les plus appréciés, la Sophie Scarf arrive en tête : il y a quelques mois, je ne pouvais pas ouvrir Instagram sans voir un post d’une tricoteuse ou d’un tricoteur sur cette écharpe fine. Personnellement, je dois bien avouer que même si je la trouvais mignonne, elle ne m’a jamais vraiment trop tentée, car j’ai tendance à préférer les grosses écharpes et les gros châles. Si je peux donner l’impression d’être engloutie sous un tas de laine, ça me va.
C’est pour cela que j’ai été davantage attirée par la version châle, le Sophie Shawl : plus large, plus longue, elle me paraissait aussi plus moelleuse et doudou, parfaite pour l’automne et l’hiver. Tricotée dans un fil dense et moelleux, je me voyais bien enveloppée dedans.
J’ai craqué pour ce design à l’origine pour un projet de teinture dont je vous reparlerai un peu plus loin. Je cherchais quelque chose de simple à tricoter, de rapide, et d’assez neutre. Je pense que ces adjectifs correspondent assez bien à ce châle.
En effet, le design se distingue par sa simplicité: le châle est tricoté en point mousse, souligné par une très belle finition en i-cord qui permet d’obtenir cette effet de cordon tout le long du châle. Je dois bien avouer avoir une certaine attirance pour l’i-cord comme finition : très facile à faire, cette bordure fait son petit effet. Elle permet de ne pas avoir les bords assez irréguliers du point mousse, et de fondre les augmentations et diminutions requises pour ce châle pour obtenir sa forme de triangle arrondi. Et en prenant soin de ne pas trop serrer votre i-cord, la bordure garde une belle élasticité qui colle bien avec le point mousse.
C’est aussi un châle rapide à tricoter. Trois tailles sont disponibles (j’ai personnellement choisi la plus grande), et on utilise des aiguilles 5mm pour la réalisation. Donc ça monte vite. C’est le genre de tricot qui se fait assez bien en regardant un film ou une série.
Pour ce qui est du fil, je suis partie sur la Gilliatt de chez De Rerum Natura, un très beau fil mérinos à l’effet un peu rustique et naturel. J’ai acheté trois pelotes de ce fil, en coloris sel. C’était la première fois que j’utilisais ce fil pour le tricoter (j’en avais déjà pris pour un projet crochet) et j’ai beaucoup aimé son rendu très rebondi et moelleux. Il fait du châle une belle enveloppe bien chaude. Il m’a fallu environ 2,25 pelotes pour tricoter la plus grande taille.
Ce choix de coloris risque de vous surprendre si vous me connaissez, car j’ai plutôt tendance à graviter vers des couleurs vives, dans les roses, bleus et violets. C’est parce que j’ai prévu de teindre ce châle avec de la teinture végétale achetée chez Sostrene Grene, un petit kit qui a l’air simple d’utilisation. Cependant, j’avoue que n’ayant jamais tentée de teindre, et ayant eu des retours assez contradictoires sur le fait de teindre mon châle déjà tricoté, j’hésite un peu. Pour l’instant, je le porte ainsi, même si je ne suis pas habituée aux couleurs neutres, et je me laisse le temps de la réflexion !
En tout cas, je vous recommande ce patron sans hésiter si vous cherchez un châle facile à tricoter, adapté aux débutants, ou neutre. Je suis très contente du mieux et je ne regrette pas de l’avoir réalisé.
Et voilà, c’est tout pour aujourd’hui ! J’espère que cet article vous plait, n’hésitez pas à me laisser un petit commentaire avec votre retour. Et si vous vous y connaissez en teinture, je prends vos conseils. On se retrouve très vite, en attendant comme toujours prenez soin de vous 🙂
La Tricomtoise
-
La couverture des familles, bilan !
Bonjour, tout le monde !
Je suis ravie de vous retrouver aujourd’hui pour un nouvel article un peu spécial, le bilan de la réalisation de ma version de la Couverture des familles de la Fabrique By Esther. Pendant plusieurs mois, j’ai essayé de vous proposer des petits articles pour vous montrer l’avancée de cette couverture au crochet parfaite pour utiliser des restes de pelotes, et maintenant qu’elle est finie, j’avais envie de vous proposer un bilan de ce projet. En espérant que l’article vous plaise, je vous souhaite une bonne lecture !
Lorsque je suis tombée sur le challenge organisé par La Fabrique By Esther (alors la Fabrique de Pins), sur instagram, j’ai tout de suite été emballée par le principe. Réaliser un carré au crochet par semaine, avec des points différents, voilà une chouette idée. Le résultat (52 carrés, soit un an de crochet) promettait une couverture de belle taille. En plus, ce projet présentait deux avantages non négligeables à mes yeux.
Tout d’abord, l’opportunité pour moi de découvrir de nouveaux points au crochet et de m’améliorer dans ce loisir créatif. Si j’aime faire du crochet, je reconnais aussi n’y être pas franchement très bonne. Depuis que je pratique le crochet, je fais toujours un peu le même type de points ou de projets. C’était l’occasion parfaite d’explorer le crochet autrement.
Ensuite, pouvoir utiliser des fins de pelotes qui trainent dans mes placards. Comme tout le monde, je me retrouve régulièrement avec des restes après mes projets, dont je ne sais pas toujours quoi faire. Avec 52 carrés à réaliser, je savais que j’allais faire du vide dans mon stock !
Je ne vais pas revenir en détails sur les différents points utilisés pour cette couverture car j’ai pu vous faire des articles dessus au fur et à mesure de mon avancée. Mais si je dois faire un bilan au niveau technique, je dois dire que le gros point fort a été pour moi d’explorer le crochet et de tester plein de choses que je ne connaissais pas. La seule chose que je n’ai pas réussi a été de tester le crochet en mode jacquard avec plusieurs couleurs, car malgré quelques tentatives, je n’y suis pas arrivée. Je pense que j’ai besoin d’un cours physique pour ça. En revanche, je remarque quand même que mon niveau s’est amélioré progressivement. Ma tension est meilleure que lorsque j’ai commencé et j’arrive mieux à compter mes points et mes rangs. J’ai découvert des points sympas, que j’espère exploiter dans de futurs projets.
Pour ce qui est de mon second espoir, celui de vider mon stock, ça a été une réussite absolue. Je n’ai pas cherché à faire quelque chose de coordonner en terme de couleurs, j’ai surtout utilisé ce que j’avais dans mes placards. J’ai pu finir une quantité assez impressionnante de pelotes, et me faire de la place. Et j’apprécie d’avoir des petits souvenirs des différents projets que j’ai pus tricoter par le passé. En regardant la couverture, je me rappelle de ce que j’ai fait, de quand…
Une fois les carrés terminés, je suis passée à l’assemblage. Je suis partie sur une méthode que j’aime bien pour faire un assemblage quasi invisible au crochet, celui de joindre mes carrés avec un fil de couture, très fin mais solide. Cette méthode me vient de vêtements vintage au crochet que j’ai pus voir et dont la couture était réalisée ainsi. C’est au moment de l’assemblage que je me suis aussi rendue compte d’un vrai problème : j’ai perdu une partie de mes carrés (sept) que je ne suis toujours pas parvenue à retrouver. Je pense que j’ai égaré ces carrés lorsque j’ai déménagé l’été dernier. Ils doivent bien être quelque part, mais où? J’ai donc fait sans. Pour finir, j’ai ajouté une bordure pour un fini bien propre.
Même s’il manque des carrés, même si le résultat n’est pas parfait et que je suis loin d’être une experte en crochet, je suis très heureuse du résultat obtenu. La couverture qui est désormais la propriété de Tao, notre petit chat à trois pattes, est pleine de couleurs. C’est un challenge que je n’étais pas sûre de terminer : y être arrivée est une belle satisfaction.
Et voilà, j’espère que cet article vous plait ! N’hésitez pas à me laisser un petit commentaire et à me dire si vous aussi, vous avez participé à ce projet. On se retrouve très vite, en attendant prenez soin de vous 🙂
La Tricomtoise.