-
Le Bazar #8
Bonjour, tout le monde !
Je suis très heureuse de vous retrouver aujourd’hui pour un nouvel article Bazar ! Dans le Bazar, je vous montre toutes les créations sur lesquelles j’ai travaillées mais pour lesquelles il me serait compliqué de faire un article complet. J’ai été assez productive ces dernières semaines et j’ai réalisé par mal de petites choses qui méritent bien leur place dans ce post. Vous y trouverez de la couture, du crochet et de la broderie, bref un chouette programme ! Bonne lecture à vous 🙂
Crochet : un nouveau béret fraise pour les beaux jours !
Dans un des tous premiers articles publiés sur le blog, je vous présentais un béret au crochet dans des fils rouge et vert, avec des détails de broderie pour en faire une fraise (mon fruit préféré !). C’est un couvre-chef que je porte très régulièrement depuis que je l’ai fait et que j’adore. J’ai donc récemment décidé d’en faire un second, dans un autre coloris, un rose plus clair. Comme pour le premier béret, j’ai tout simplement fait un cercle de plus en plus grand au crochet, avant de faire des rangs droits et quelques rangs de diminutions pour obtenir la forme voulue. J’ai ajouté des feuilles et la tige, aussi au crochet, avant de finir par les graines en broderie. En fil, j’ai utilisé du coton Malva de chez Natissea et le résultat me plait beaucoup !
Crochet : une couverture ultra colorée.
J’ai récemment terminé un autre projet au crochet, un projet que j’ai travaillé pendant plusieurs : une couverture en granny squares, un grand classique du crochet. Pour utiliser mes restes de pelotes de fils à chaussettes (et j’en avais plein : j’ai eu une grosse frénésie de chaussettes l’année dernière), j’ai eu l’idée de réaliser cette couverture très colorée. Elle n’est pas très grande mais de la bonne taille pour se couvrir les jambes pendant les soirées encore un peu fraiches en ce moment. La fabrication est très simple : j’ai assemblé les granny squares avant de faire une bordure dans une couleur plus sobre, qui contraste bien avec les roses, verts et bleus de la couverture. Et en plus, cette couverture a bien vidé mon stock de chutes :).
Couture : une couverture, encore !
Passons à la couture, mais avec cette fois encore une couverture. Celle-ci, pour le coup, est un cadeau de naissance que j’ai cousu pour Cathy, notre formidable mercière de la Mercerie Mimosa, qui a accouché récemment. Le tissu dinosaures trop mignon a été doublé avec un tissu bleu tout doux, avec même un petit coin pour ranger un doudou ou une tétine. C’est Cathy qui m’enseigne la couture depuis plusieurs mois, ça me tenait à cœur de lui faire un petit cadeau pour ce très bel événement !
Couture : un tablier cupcakes so rétro.
Si vous me suivez sur instagram, vous avez sûrement vu passer ce tableau rétro trop chouette que j’ai récemment fini. Il vous a beaucoup plu, ce qui m’a fait très plaisir. Mon inspiration : les tabliers années 50, qui ont souvent des fronces, des découpes et des détails comme des rubans. J’ai acheté le tissu cupcakes lors d’un salon et il se prêtait parfaitement à ce projet. Je ne vous en dis pas plus pour le moment car on m’a demandé de préparer un débrief complet de sa réalisation, que je vous partagerai ici avec plaisir ! En tout cas, entre les fronces, les plis, et les rubans, j’ai adoré ce projet et j’adore me servir du tablier.
Broderie : upcycling à la sauce groovy.
Je termine ce bazar avec un de mes derniers projets, que j’adore : un upcycling d’une trousse de toilette. J’avais dans mes tiroirs cette trousse de toilette que je n’utilisais pas et qui manquait un peu de peps. Le chouette imprimé wavy violet lui donnait un coté 70s sympa, ce qui a été mon inspiration pour lui donner une seconde vie. Avec des chutes de tissu fleuri orange lui aussi très fun, j’ai d’abord cousu des poches sur les côtés de la trousse. J’ai ensuite utilisé un kit de broderie Make me stitch x Marie Albertucci au motif parfait (un roller aux couleurs flashs) pour agrémenter ma trousse. La broderie, j’en fais peu mais j’aime beaucoup : le kit comprend tout ce dont on a besoin, avec le motif imprimé sur un adhésif qui se dissout dans l’eau. Je trouve le résultat très fun et cette trousse a désormais bonne place dans mon atelier, remplie de mes bobines de fils de couture. Décidément, un upcycling réussi !
Et voilà, j’espère que cet article vous a plu ! N’hésitez pas à me laisser un petit commentaire avec le projet que vous avez préféré. On se retrouve très vite pour un nouvel article, et en attendant prenez soin de vous !
La Tricomtoise.
-
Le Betty & Judy Lodge Sweater – Poison Grrls.
Bonjour, tout le monde !
Soyez les bienvenus sur le blog ! Je suis très heureuse de vous retrouver aujourd’hui pour un nouvel article tricot que j’avais hâte de vous rédiger. En effet, j’ai récemment terminé un pull que j’ai adoré tricoter et dont le patron trainait depuis longtemps chez moi.
Ce patron, c’est celui du Betty & Judy Lodge Sweater par Poison Grrls. Vous avez peut-être déjà vu passer sur Ravelry et Instagram ce joli pull très hivernal, avec ses couleurs et motifs parfaits pour un moment près de la cheminée. Très populaire, ce design vient donc de Poison Grrls, qui propose des patrons d’inspiration rétro. J’avais depuis longtemps ce patron dans mes cartons; c’est la récente vente éphémère de Yarn By Simone à la Mercerie Mimosa qui a été le déclencheur pour me lancer. Mais attention, dans mon cas pas de jacquard pour faire les petites branches de houx : j’ai préféré tricoter une version monochrome.
Lors de la vente, j’ai jeté mon dévolu sur un superbe fil ultra flash, un rose éclatant qui porte le nom de Pink Lady For Ever en mérinos DK. Ce très beau fil, très doux et agréable à tricoter, a été un coup de cœur pour moi.
Vous l’aurez peut-être compris, le nom évoque le film Grease, dont je suis très fan, et dont l’intrigue rétro colle très bien à l’esthétique de Poison Grrls. J’ai donc acheté plusieurs écheveaux pour me faire une version monochrome du Betty & Judy Lodge, avec l’idée d’associer ce beau rose avec par exemple le pantalon corsaire que je vous ai présenté la semaine passée.
Le pull se distingue par son esprit et sa coupe résolument rétro (avec des caractéristiques que j’ai pu retrouver dans des patrons des années 40-50) : le pull est court, avec des manches bouffantes sur le haut de l’épaule, une boutonnière dans le dos, et une coupe ajustée au niveau de la taille grâce à des diminutions. Il se porte plutôt près du corps. J’ai beaucoup aimé la construction du pull : ici, pas de couture requise. On commence par les épaules du dos, en les tricotant séparément avant de les rejoindre pour réaliser le dos. Ensuite, on pique des mailles pour réaliser le devant, avant de rejoindre les deux parties pour tricoter le corps. Pour les manches, on pique des mailles autour de l’emmanchure ; des rangs raccourcis permettent de créer le bouffant des manches.
Personnellement, j’ai bien aimé ce type de construction, même si toutes les étapes peuvent paraître un peu nombreuses au départ. Cependant, comme le patron est écrit de façon très lisible, avec instructions claires, on avance finalement assez vite et sans grande difficulté.
Comme il se tricote en aiguilles 5mm, le pull monte vite, d’autant plus qu’il n’utilise que du jersey et des côtes. Je crois aussi qu’il s’agit du projet avec le plus de rangs raccourcis que j’ai pu faire jusqu’à maintenant, mais j’ai pu voir les différents avantages de cette technique, que ce soit dans la construction des épaules que dans l’apport du volume sur le haut du bras.
Clairement, avec les jours de plus en plus chauds, je ne vais pas profiter tout de suite de ce joli pull, mais je suis très, très contente du résultat. La couleur est superbe, le rendu très chouette, surtout quand on veut une garde-robe un peu rétro. Il me reste encore du fil donc je pense me faire un petit accessoire pour l’hiver, et je testerai non seulement d’autres fils de Simone mais aussi des patrons de Poison Grrls.
J’espère en tout cas que cet article vous plait, n’hésitez pas à me laisser un petit commentaire, je vous réponds toujours avec plaisir ! On se retrouve vite pour un nouvel article, en attendant prenez soin de vous 🙂
La Tricomtoise.
-
Le Bazar #6.
Bonjour, tout le monde !
Soyez les bienvenus sur La Tricomtoise ! Je suis très heureuse de vous retrouver pour une nouvelle semaine et donc un nouvel article. Au menu du jour, je vous propose le sixième numéro du Bazar, dans lequel je présente plusieurs petits projets réalisés récemment mais pour lesquels un article complet ne serait pas forcément pertinent. En espérant que ce post vous plaise, je vous souhaite une bonne lecture !
Couture : une robe d’été ultra facile et légère !
Dans le dernier bazar, je vous présentais un petit débardeur tout simple, tiré d’un numéro d’Elena couture, que j’ai réalisé avec un peu de viscose et de biais pour les beaux jours. J’avais beaucoup aimé ce patron car non seulement il est super simple, mais en plus il est très rapide à coudre. Je savais que j’allais réutiliser ce patron pour d’autres créations, ce que j’ai déjà fait. Il me manque dans ma garde-robe des robes super légères pour l’été, les jours devenant de plus en plus chauds. J’ai donc utilisé un tissu Lise Tailor trouvé à la Mercerie Mimosa pour réaliser une robe d’été sur la base de ce patron, en allongeant et évasant un peu la coupe. J’ai aussi modifié un peu l’encolure pour faire un V plutôt qu’un col circulaire, et je suis très contente du résultat !
Couture : un top « patchwork » et chauve-souris.
Il y a plusieurs mois, lors d’un salon de loisirs créatifs, j’ai acheté plusieurs coupons de tissus avec des imprimés de chauves-souris et de lunes. Je ne savais par forcément ce que j’allais en faire, mais j’avais eu un coup de cœur pour ces tissus. Après plusieurs mois de réflexion, j’ai fini par sélectionner une partie de ces tissus pour me faire un haut. Comme je n’avais pas assez de chaque coupon, j’ai fait un peu de « patchwork » pour les assembler. J’ai utilisé le patron d’une robe, pour ne me servir que du haut, pour réaliser ce top avec pleins de choix détails. J’ai surpiqué un peu partout, j’ai mis une fermeture éclair orangée, du biais, bref, je me suis beaucoup amusée avec ce top !
Tricot : un gilet pour bébé.
La layette et le tricot pour bébés/enfants, je vous avoue que je n’y connais pas grand-chose. J’ai eu l’occasion de faire quelques petites choses pour offrir (des pulls et surtout des couvertures), mais honnêtement c’est très rare que je fasse du tricot bébé. Mais j’ai récemment trouvé ce petit projet de gilet pour bébé, qui est le No-sew top de marianna mel sur Ravelry (le patron est en anglais mais très simple à suivre, je pense qu’il est assez facile à comprendre si vous le traduisez). J’ai tricoté une taille 6 mois, et c’est un projet super rapide à faire et très bien pour utiliser des restes de pelotes car il ne faut pas une énorme quantité de fil. Il me reste à lui mettre des boutons, mais j’aime beaucoup le résultat.
Des boutons uniques !
On termine cet article par des créations que je voulais vous montrer depuis longtemps, des boutons en céramique que j’ai pus faire lors d’un atelier par l’Atelier Noma organisé à la Mercerie Mimosa. L’objet de l’atelier était de créer des boutons en céramique, et nous avions pour cela le choix de plusieurs couleurs, tailles et formes différentes. C’était ma première expérience et j’ai énormément manipuler cette matière et en apprendre davantage sur le modelage. J’ai choisi de faire des boutons en forme de fleurs (deux tailles et versions différentes), dans un jaune orangé très seventies. C’était vraiment une super expérience et il me faut maintenant trouver un beau projet sur lequel utiliser ces boutons !
J’espère que ce petit article bazar vous a plu, n’hésitez pas à me laisser un petit commentaire avec vos retours ! Pour plus de photos des différents éléments, je vous invite à me suivre sur Instagram 🙂 Je vous dis à très vite et prenez soin de vous ! 🙂
La Tricomtoise
-
Couture : la blouse Cali – Treize Coquelicot.
Bonjour à tous !
C’est avec plaisir que je vous retrouve sur la Tricomtoise pour un nouvel article, le dernier de cette année 2022. Voilà un moment que je n’étais pas revenue vers vous avec un article sur un projet terminé (malgré plusieurs articles Bazars), malgré le fait que je ne chôme pas en ce moment : je travaille en effet depuis plusieurs semaines sur des cadeaux à offrir à mes proches pour les fêtes, que vous découvriez courant janvier. Mais j’ai tout de même eu le temps de terminer un projet couture pour moi, la jolie blouse Cali de Treize Coquelicot !
Vous le savez peut-être si vous suivez mon blog ou mon compte Instagram, je me suis récemment mise à la couture. J’ai la chance en plus de pouvoir suivre des cours collectifs à la Mercerie Mimosa, à Dijon, grâce auxquels je progresse. J’ai pour l’instant cousu deux robes, dont une que je n’ai pas encore eu l’occasion de vous présenter sur le blog, deux jupes et tout un tas d’accessoires.
Dans l’idée d’étoffer ma garde-robe, j’ai eu envie de me coudre un premier haut : si j’ai beaucoup de pulls et gilets au tricot, et pleins de tshirts, j’ai en revanche un gros manque en chemises, blouses et chemisiers. Il se trouve que j’ai une assez forte poitrine et que j’ai du mal à trouver de jolies choses, à ma taille et dans mon style rétro. Je suis donc partie en quête de patrons avant de jeter mon dévolu sur le Cali, de Treize Coquelicot. Vous aurez certainement vu passer le top Napa, très populaire, notamment sur Instagram, mais c’est la blouse Cali qui a su attirer mon attention.
Cette blouse, déclinable en plusieurs versions, présente dans sa forme classique des manches papillons très jolies, et un col en V flatteur. J’aime sa forme ample qui permet d’être confortable mais aussi peut être structurée avec une jupe, une ceinture ou un pantalon.
Pour cette réalisation, je suis partie sur la taille 48, et j’ai utilisé une très belle viscose de chez Cousette, la Shiny Checks de chez Cousette, un superbe tissu bleu marine et bronze. J’ai ajouté des boutons dorés et bleus, le tout ayant été acheté à la Mercerie Mimosa.
La réalisation de cette blouse est, dans l’ensemble, assez simple. Le patron est très clair, il se suit bien, les instructions sont très claires. J’ai aimé la présence de la checklist au début ainsi que l’ensemble des conseils prodigués tout au long du patron pour avoir un résultat impeccable.
La principale difficulté pour moi a été de travailler avec de la viscose : jusqu’à maintenant, je n’ai pas encore eu l’occasion de coudre cette matière et j’ai honnêtement eu un peu de mal car c’est très glissant. Je pense qu’avec la pratique, je vais m’habituer !
Le résultat est à la hauteur de mes espérances. Je suis ravie de la coupe de cette blouse, et je sais que je vais refaire d’autres Cali, en blouse ou dans ses autres variantes : car le patron contient plusieurs variantes sur la blouse, mais peut être également adapté en robe, un gros point fort !
Et voilà, c’est tout pour cette semaine ! J’espère que cet article vous a plu, n’hésitez pas à me laisser un petit commentaire. Le blog va prendre une petite semaine de congés pour les fêtes, je vous retrouve donc début janvier pour un nouveau post. En attendant, je vous souhaite à tous et toutes de belles fêtes, prenez soin de vous !
La Tricomtoise.
-
Le Bazar #2.
Bonjour à tous !
C’est avec grand plaisir que je vous retrouve aujourd’hui pour un second numéro du Bazar, mon petit rendez-vous dans lequel je vous présente de petits projets que je souhaite vous montrer mais qui ne nécessitent pas forcément un article complet.
Pour cette seconde édition, je vous propose du crochet et de la couture. Et pour les fanas de tricot, pas de panique : si tout va bien, je vous poste la semaine prochaine un article complet sur le pull que je tricote actuellement et qui devrait être terminé sous peu ! Sans plus attendre, découvrons les projets du jour.
1 – Des lingettes réutilisables pour la maison.
Commençons par un projet qui a été très facile et très rapide à réaliser : des lingettes réutilisables pour faire la poussière dans notre appartement. Avec la surface qui a triplé (on est passé de 25 à 80 mètres carrés, avec une loggia en plus), on a plus de choses à nettoyer. J’ai donc utilisé des restes de mon cours de couture spécial bavoir à la Mercerie Mimosa pour réaliser quatre lingettes réutilisables. Pour la réalisation, rien de plus simple : il m’a suffit d’épingler envers contre envers, de coudre la majeure partie de la lingette, puis de retourner le travail avant de finir ma couture. J’ai même surpiqué chaque lingette pour m’assurer qu’elles résistent au temps et à la machine à laver ! Un projet que j’ai bien aimé faire.
2 – Des sous-verres oursons au crochet.
Décidément, on peut en faire des choses avec une pelote ! Je vous l’ai dit dans mon article sur le Snowdrop Headband, mais il me restait encore pas mal de laine à utiliser. Histoire qu’elle ne soit pas perdue, je suis partie à la recherche d’un petit truc facile à réaliser. Ma maison et son équipement ont été encore une fois mon inspiration : il me fallait des sous-verres pour ne pas laisser de traces d’eau sur les tables. C’est sur un tutoriel vidéo de Springbbeans que j’ai jeté mon dévolu, pour crocheter de petites têtes d’oursons. Le niveau est plutôt accessible, et en doublant le fil on obtient d’un sous-verre qui reste bien en place. Super mignon et super rapide aussi, j’ai beaucoup aimé faire ces ours !
3 – Crochet toujours : une ceinture moutarde.
Je ne lâche plus mes crochets en ce moment. Pour faire une pause dans des projets tricots un peu longs à réaliser, le crochet est idéal. J’avais récemment besoin d’une ceinture moutarde, pour un look particulier mais aussi pour porter avec certaines de mes tenues. YouTube est encore une fois venu à ma rescousse avec un tutoriel en puff stitch de la chaine Easy Crochet. Je confirme, c’était easy à faire et comme c’est une ceinture assez fine, il ne m’a pas fallu longtemps pour la terminer. C’était ma première expérience d’une ceinture au crochet, mais j’en ferai sûrement d’autres à l’avenir !
4 – Les doudous avec des chutes de tissus.
Terminons cet article avec un quatrième et dernier projet, qui en compte en réalité deux : la couture de deux doudous faits avec des chutes de tissus qu’il me restait des deux jupes présentées récemment. Je me suis trouvée une jolie double gaze menthe chez Mercerie Mimosa pour faire la doublure, et j’ai utilisé un patron et tutoriel des Coutures d’Aurore pour faire le premier, avec les triangles et oreilles de lapin. Je voulais faire un second doudou identique, mais pas manque de tissu vichy, je suis partie en pleine improvisation pour faire un doudou ourson, avec des oreilles et des pattes. Travailler avec de la double-gaze était une nouvelle expérience, et il m’a fallu manipuler de petites pièces. Le résultat n’est pas parfait, ce n’est pas grave car j’en suis très contente !
Voici donc mon second Bazar ! N’hésitez pas à me laisser un petit commentaire pour me dire quel projet vous avez préféré et je vous retrouve très vite 🙂
La Tricomtoise
-
Couture : je réalise mes premiers vêtements !
Bonjour à tous !
Je suis ravie de vous retrouver sur le blog pour un tout nouvel article. Avant d’entrer dans le vif du sujet du jour, je tenais à vous avertir que le concours spécial Un an du blog a démarré sur mon compte Instagram (@latricomtoise). N’hésitez pas à vous inscrire pour gagner l’un des deux lots disponibles, le concours est ouvert jusqu’au 15 août 2022.
Vous le savez peut-être si vous suivez mon blog, j’apprends actuellement la couture. Je suis loin d’être une pro, mais je trouve beaucoup de plaisir dans cette activité. Pour l’instant, j’ai réalisé un bavoir, un tote-bag, et un lot de lingettes réutilisables. Motivée par mes premiers essais et par des amies couturières, j’ai décidé de me lancer dans la couture de mes premiers vêtements, à savoir deux jupes élastiquées.
Dans ma garde-robe, je ne manque pas de robes, mais je suis un peu moins bien lotie en ce qui concerne les jupes. Il me semblait donc logique d’essayer de commencer par des jupes, non seulement car ça me paraissait plus facilement réalisable que des robes ou un chemisier, et aussi parce que ça me permettait de combler utilement un manque vestimentaire.
Sur les conseils de Cathy de la Mercerie Mimosa, c’est vers la jupe élastiquée que je me suis tournée. Les deux jupes que je vous présente aujourd’hui sont basées sur un patron de L’atelier des gourdes, pour info !
La première jupe, ou comment je n’ai pas été très fûtée.
Pour ma première jupe, j’ai utilisé : un élastique argenté trouvée chez Mercerie Mimosa et du tissu vichy bleu qui vient du stock de ma belle-mère, qui coud aussi.
On ne va pas se mentir, j’en ai vraiment bavé avec cette jupe. Les premières étapes se sont bien passées : la découpe du tissu, la couture des pièces, le surfilage au point zig-zag… Tout se déroulait sans accroc et j’avais même l’impression de m’en sortir comme une pro ! Il faut dire qu’avec le vichy, je me suis sentie aidée, les carreaux sont de très bons guides pour couper et coudre.
Ce n’est que lorsqu’il a fallu poser l’élastique que les choses se sont corsées : déjà, j’étais restée sur du fil bleu marine, utilisé pour coudre mes pièces de tissu entre elles. Le fil bleu marine ressortait donc sur l’argenté de l’élastique, ce qui n’était pas forcément dérangeant, sauf que ma couture n’était pas, mais alors pas droite du tout. Et encore moins régulière ! Le rendu était loin d’être beau.
Mon deuxième problème : j’avais un mal fou à coudre mon élastique sur le tube que formait ma jupe. Je trouvais le tissu difficile à manier de façon à ce qu’il reste droit.
Et alors, le truc qui a fini de m’achever: j’avais beau recommencer encore et encore (cinq fois en tout), en tirant de toutes mes forces sur l’élastique, il me restait toujours beaucoup, beaucoup trop de tissu par rapport à mon élastique.
Finalement, après un temps fou à m’acharner, j’ai décidé de tout mettre de côté et d’envoyer une vidéo (larmoyante, je vous l’accorde) à une de mes amies couturières (Sophie, si tu passes par là, tu as sauvé cette jupe) pour lui demander conseil et j’ai bien fait car elle a tout de suite vu que j’avais beaucoup trop de tissu. Un fait que, dans ma quête d’avoir beaucoup de volume, je n’avais pas vraiment réalisé.
Sur ces conseils, j’ai donc défait mes coutures, aligné élastique et tissu, tiré tiré tiréééé sur mon élastique pour voir ce qu’il pouvait supporter comme tissu, et ensuite j’ai coupé l’excédent. J’ai tout recousu, j’ai changé mon fil bleu marine pour du blanc et j’ai posé l’élastique, ravie de voir que le fil ne se voyait pas du tout ainsi.
Au final, je suis très contente de la jupe obtenue, qui m’a permis d’apprendre plein de choses, et surtout à ne pas m’emballer sur la quantité de tissu…
La seconde jupe, cette fois c’était la bonne !
Forte de ma première expérience et pour voir si j’avais bien appris de mes erreurs, je me suis lancée dans une seconde jupe. Le tissu, un super coton imprimé fraises de chez Dashwood Studio, vient comme l’élastique rose gold de la Mercerie Mimosa.
Cette seconde réalisation a été bien plus simple à faire et j’en suis ravie ! J’ai commencé par mesurer la bonne quantité de tissu nécessaire, et eu envie de me challenger en ajoutant une petite poche plaquée qui, si elle n’est pas la perfection incarnée, est fonctionnelle et a eu le mérite de m’apprendre les bases de l’ajout d’une poche.
Ensuite, j’ai ajouté l’élastique pendant que mon tissu était encore une bande et pas un tube: ça m’a grandement facilité la tâche. J’ai pu plus aisément tenir l’élastique et tirer dessus pendant que je le cousais sur le tissu. Cette technique m’a aussi permis de mettre l’élastique du premier coup, ce dont je n’étais pas peu fière ! Il ne me restait plus qu’à coudre les côtés et voilà !
Ces deux premières expériences ont été pour moi l’occasion d’apprendre plusieurs choses très utiles. Déjà, des techniques pour poser des élastiques, prendre des mesures, faire des ourlets, faire une poche… Mais aussi, je me rends compte que comme pour le tricot, plus on pratique, plus on maîtrise. Et même si mes jupes ne sont pas parfaites, j’en suis très fière !
J’ai hâte de poursuivre mes aventures en couture et j’espère que vous continuerez à les suivre ! On se retrouve très vite pour un nouvel article, en attendant comme toujours prenez soin de vous ! 🙂
La Tricomtoise
-
Je me mets aux tops d’été : le débardeur Spiced Breeze de chez Drops.
Bonjour à tous,
C’est avec plaisir que je vous retrouve aujourd’hui pour un nouvel article, le 50ème du blog (et oui, déjà !). Nous approchons doucement mais sûrement de l’anniversaire du blog : je vous annonce d’avance que j’ai prévu pour l’occasion un concours que je vous partagerai sur mon compte Instagram et dont je vous préviendrai aussi ici !
En attendant, je vous propose de nous pencher aujourd’hui sur mon dernier projet fini en date. Depuis le Hearten, j’ai comme un burn-out : j’ai du mal à me concentrer sur des projets longs et je n’arrive pas à me motiver pour travailler dessus. J’ai par exemple commencé il y a plusieurs semaines un projet pourtant assez facile, le Margaret Beaufort d’Alice Starmore, sauf que ce projet est long à réaliser et mon cerveau n’en peut plus.
Il me faut donc des projets rapides et faciles à réaliser, et c’est en cherchant des idées que je me suis dit que c’était l’occasion de me lancer dans des tricots d’été. En effet, ma garde-robe tricot est largement constituée de pulls, gilets et hauts chauds, par contre je n’ai quasiment aucun débardeur ou t-shirt.
J’ai profité d’une vente éphémère Eline & Laines à la Mercerie Mimosa pour acheter de quoi tricoter un haut : parmi les différents fils, j’ai craqué sur un fil d’été, le Natsu, dans deux coloris : Coquelicot et Mandarine, car ils me faisaient penser à des sorbets !
Pour le patron, j’étais partie sur un modèle de t-shirt mais après quelques heures, j’ai réalisé qu’il était beaucoup, beaucoup trop large malgré le fait que j’avais choisi une taille en dessous de ce que je tricote habituellement. J’ai fini par me rabattre sur un modèle gratuit de chez DROPS Design, le débardeur Spiced Breeze.
J’ai utilisé des aiguilles circulaires n°5 pour l’ensemble, même pour les côtés, car je ne voulais pas qu’elles soient trop serrées.J’ai alterné entre Coquelicot et Mandarine tous les quatre ans afin d’obtenir de jolies rayures.
La réalisation est plutôt simple, ce qui en fait un projet facile à réaliser pour des débutants souhaitant tricoter leur premier vêtement. Le corps est tricoté en circulaire, d’abord avec des côtes bien en jersey endroit, jusqu’à atteindre l’emmanchure. Dans mon cas, j’ai rallongé le corps par rapport à la longueur préconisée de deux centimètres pour obtenir quelque chose d’un peu plus long. On sépare ensuite le travail pour tricoter le devant, puis le dos avant de joindre les bretelles.
J’ai été très impressionnée par la facilité avec laquelle j’ai pu tricoter ce haut, qui ne m’a pris que quelques heures. Le résultat est vraiment top, le rendu du fil est très léger et agréable à porter. Je suis sincèrement très, très satisfaite du résultat !
J’ai du coup prévu de me tricoter d’autres hauts dans ce genre pour les mois chauds. Si vous avez des recommandations, n’hésitez pas car je suis preneuse !
On se retrouve très vite pour un nouvel article, en attendant comme toujours prenez soin de vous !
La Tricomtoise
-
Je me lance dans les Amigurumi !
Bonjour, tout le de monde !
Je suis ravie de vous retrouver aujourd’hui pour un nouvel article. Deux semaines de suite, me voilà à vous parler de crochet, mais rassurez-vous : le tricot revient la semaine prochaine !
Je l’ai déjà dit plusieurs fois : je ne suis pas une experte du crochet que je pratique assez peu par rapport au tricot. J’ai cependant envie d’apprendre à mieux maîtriser les techniques propres au crochet et c’est donc pour cela que j’ai participé il y a quelques temps à un atelier organisé par la Mercerie Mimosa à Dijon (vous le savez, j’adore y aller). Le thème : apprendre à réaliser un Amigurumi.
On les voit fleurir partout depuis quelques années, ces petites peluches ou petits jouets en fil réalisés au crochet. J’avais déjà essayé d’en faire sans grand succès et ce cours était l’occasion parfaite pour moi de comprendre mes erreurs et de m’améliorer.
Pendant ce cours, nous avons réalisé un petit chat via un patron gratuit de Crafty Bunny Bun et en utilisant du Happy Cotton de chez DMC, un fil spécialement conçu pour réaliser des Amigurumi. Je suis partie sur du violet pour le corps et du jaune pour les oreilles, les pattes et la queue.
Même si je connaissais les bases du crochet, j’ai appris plein de choses pendant ce cours.
Déjà, poser correctement un anneau marqueur pour marquer le début du rang. Autant en tricot circulaire j’y arrivais, autant au crochet j’étais toujours perdue ! Ensuite, faire des diminutions proprement et sans laisser des gros trous. Coudres les différentes parties entre elles. Broder des éléments sur le personnage.
Mais surtout, SURTOUT, la grande révélation de ce cours: j’ai un problème de tension. En effet, mon plus gros souci lorsque je réalisais des Amigurumi par le passé, c’était le fait que j’avais toujours des gros espaces entre mes mailles, sans vraiment comprendre pourquoi puisque je suivais le patron à la lettre. Sauf qu’en fait non: je crochete très lâche, alors que je tricote en général serré. Grande leçon donc: soit je dois prendre un crochet plus petit, ou alors changer mon fil pour quelque chose de plus épais.
J’ai donc voulu mettre en pratique ce que j’ai appris avec un nouvel Amigurumi: une petite grenouille de Minigurumi sur instagram. Et effectivement, on voit déjà le progrès !
En tout cas, c’était une nouvelle fois une excellente expérience à la Mercerie Mimosa et je suis vraiment contente d’avoir appris de nouvelles techniques que je vais pouvoir utiliser à nouveau !
J’espère en tout cas que cet article vous plait, je vous retrouve très vite pour un nouveau post et en attendant comme toujours prenez soin de vous ! 🙂
La Tricomtoise
-
Miracle ! Des chaussettes Vanilla toe-up pour mon conjoint.
Bonjour à tous ! 🙂
C’est avec plaisir que je vous retrouve aujourd’hui sur la Tricomtoise pour un tout nouvel article. Et on va parler d’un véritable miracle : mon conjoint a accepté que je lui tricote quelque chose !
Car oui, s’il a pris l’habitude d’avoir de la laine qui traine partout, d’être mon assistant pour prendre des photos de mes réalisations et de m’accompagner à la mercerie, mon compagnon reste plutôt hermétique à ma passion du tricot. Je lui ai bien déjà tricoté un bonnet qu’il porte l’hiver et deux écharpes dont il se sert quand il fait froid, mais je n’ai pas encore réussi à le convaincre de me laisser lui faire un pull.
Cependant, j’ai récemment décidé de me lancer dans un projet pour lui : une paire de chaussettes toutes simples (ou « Vanilla ») car en faisant du tri dans ses chaussettes j’ai tout bonnement été horrifiée du nombre de chaussettes trouées découvertes dans le tiroir.
Pour cette réalisation, je ne vais pas m’attaquer à un trop grand blabla technique car il y a honnêtement peu de choses à dire sur des chaussettes, mais voici tout de même les éléments les plus importants :
- Fil utilisé : Deux pelotes Downtown – Scheepjes (il me reste une assez bonne quantité de fil, je pense que pour quelqu’un qui n’a pas des pieds de géant, une pelote devrait suffire), en Sidewalk 414 et une pelote Edelweiss Alpaga – Kremke Soul Wool en 046 (pareil, j’en ai peu utilité, uniquement pour faire un talon contrastant et pour les côtes). Tout vient de la Mercerie Mimosa à Dijon !
- Aiguilles: circulaire en 2.75 pour du Magic Loop.
- Tutoriel : j’ai utilisé pour m’aider l’excellente série de vidéos de Clo Tricots, qui détaille pas à pas la réalisation d’une paire de chaussettes de ce type.
Je suis honnêtement très contente du résultat. Non seulement c’est très facile à tricoter et ça va très vite à faire, mais en plus de ça le rendu est top. J’aime beaucoup cette laine auto-rayante et je la ré-utiliserai sans hésitation, car il est fort probable que j’en fasse d’autres pour mon conjoint !
Un très court article pour aujourd’hui donc, mais je tenais à célébrer cette victoire !
On se retrouve très vite pour un nouvel article, en attendant comme toujours prenez soin de vous ! 🙂
La Tricomtoise
-
En 2022, j’apprends à coudre !
Bonjour, tout le monde !
Je suis heureuse de vous retrouver sur le blog pour un nouvel article qui traitera aujourd’hui d’un loisir que je n’ai pas encore abordé dans mes articles : la couture !
Il est plus que fréquent que les personnes qui tricotent soient aussi fans de crochet, broderie ou encore de couture et qu’on jongle d’un loisir à l’autre. Dans mon cas, le tricot reste mon activité numéro 1, mais j’ai toujours aimé diversifier un peu mes capacités et apprendre d’autres techniques. Cependant, pour ce qui est de la couture, mes connaissances sont très, très basiques.
En effet, même si je souhaite en acheter une depuis longtemps, je n’ai pas de machine à coudre, principalement par manque de place et j’attends de déménager dans quelques mois pour m’en offrir une. Je couds un peu, mais le peu que je couds, je le fais à la main (j’ai prévu d’ailleurs un article à ce sujet pour dans quelques mois).
Alors lorsque j’ai vu que la Mercerie Mimosa qui a ouvert il y a quelques mois à Dijon proposait des ateliers couture accessibles aux débutants, j’étais tout bonnement enchantée.
Chaque atelier (couture, tricot, crochet) proposé tourne autour d’une réalisation spécifique et j’ai décidé de m’inscrire à l’atelier pour coudre un bavoir. Je me disais en effet que ça me permettrait d’apprendre non seulement plusieurs techniques de base, mais aussi d’avoir l’occasion de travailler avec plusieurs textures différentes et d’avoir aussi un petit challenge (poser le biais: ça c’était mon challenge).
J’ai vraiment adoré le cours, non seulement parce que Cathy est une super prof qui explique toutes les étapes à suivre de façon claire, mais surtout parce que j’ai eu la sensation d’enfin accomplir un truc que je rêvais depuis longtemps. Je sais que les couturières aguerries ne seront pas très impressionnées par mon travail, et pourtant je suis très fière de moi !
Ce cours m’a permis d’apprendre les bases : découper le tissu, suivre un patron simple, coudre (à peu près) droit, faire un point arrière, coudre des bordures arrondies, coudre sur des matières différentes, poser un biais. J’en repars très heureuse, avec un objet fini ET utilisable. J’avais déjà tellement hâte de continuer que je me suis déjà inscrite à un prochain cours. J’ai encore du tissu en stock et vais même pouvoir faire un second bavoir, pour m’entraîner, quand j’irai visiter ma mamie qui a une machine chez elle !
Bref, vous l’aurez compris, je suis plus qu’enchantée de cet essai qui me motive à continuer mon apprentissage dont je vous parlerai bien sûr sur le blog… Et je vous encourage, si vous êtes sur Dijon ou proche Dijon, à aller faire un tour à la Mercerie Mimosa !
J’espère en tout cas que ce petit post couture vous plait, n’hésitez pas à me laisser un commentaire ! Dites-moi si vous savez coudre, ça m’intéresse !
On se retrouve bientôt pour un nouvel article, en attendant comme toujours prenez soin de vous !
La Tricomtoise