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Le Bazar #4.
Bonjour, tout le monde !
Je suis très heureuse de vous retrouver aujourd’hui sur le blog pour un nouvel article. Voilà plus d’un mois et demi que je ne vous avais pas proposé un petit bazar, ces articles dans lesquels je vous présente divers petits projets terminés. Au menu de ce quatrième numéro : de la couture et du crochet ! C’est parti :).
1 – Couture : un tote bag pour transporter mes en-cours tricot.
Commençons par un peu de couture, avec mon dernier projet terminé. J’ai récemment reçu le club Ghibli spécial Kiki la petite sorcière d’ArcoIris Yarns (j’y consacrerai un article plus complet la semaine prochaine), et il y avait un transfert à l’effigie de Kiki et de Jiji. J’ai tout de suite eu l’idée de me faire un tote bag avec ce transfert, et plus particulièrement un tote bag pour transporter mes en-cours tricot. Des sacs, j’en ai tout un tas, mais pour le tricot, ils ont tendance à être trop larges et pas assez haut, et ils ne sont en général pas doublés : j’ai déjà eu des problèmes d’aiguilles un peu pointues qui transpercent mes sacs. Pour ce tote bag, je suis passée en mode upcycling : j’ai utilisé une taie d’oreiller en vichy rose de ma belle-mère pour faire la structure du sac. En la pliant en deux, je suis parvenue à avoir la doublure que je voulais. J’ai appliqué le transfert au fer à repasser, utilisé une chute de ma jupe fraise pour faire une poche à l’arrière, et des restes de mon sac Georges pour faire les anses en simili cuir (je vous confirme que le simili cuir n’est toujours pas mon ami). J’ai également appliqué un ruban décoratif. Je suis très contente du résultat qui correspond à mes attentes !
2 – Couture : des carrés sensoriels pour enfants.
Autre projet couture qui m’a bien occupé : la réalisation de carrés sensoriels pour ma maman, qui travaille dans la petite enfance. Le but de ces carrés est de stimuler les sens des petits, notamment en leur faisant découvrir différentes textures, couleurs, motifs. Pour ces carrés, j’ai utilisé des chutes de tissus récupérés par ma maman, que j’ai coupé en carrés. Cousus endroit contre endroit avant d’être retournés pour une petite surpiqure (un détail tout simple mais qui finit bien le travail), ces carrés sont ornés de petites étiquettes en tissus. Pour le coup, ce projet est 100% récup, pas de gâchis !
3 – Crochet : des Amigurumi Hollow Knight.
Je suis loin d’être une pro en crochet, vous le savez, et j’apprends depuis peu à faire des amigurumi. Ce petit duo est issu du jeu vidéo Hollow Knight, dont mon compagnon est friand. Il m’a donc demandé si je pouvais lui réaliser ces personnages : je suis tombée sur un patron parfait, chez 1UpCrochet (sur Etsy). Pour ces personnages, j’ai utilisé du fil 1880 et Mongolia de chez Fonty, que je trouve parfait pour des personnages de bonnes tailles, car le fil est bien gonflant et tient bien en place. J’avais peur qu’ils ne soient pas simple à faire, surtout avec les détails des cornes, mais les explications sont très claires. Le résultat n’est pas parfait, cependant je trouve que je m’améliore et mon amoureux est content de les avoir :).
4 – Crochet : les petits Bulbizarres !
Si vous êtes nés dans les années 90 comme moi, vous n’avez que difficilement pu échapper à la folie Pokémon. Personnellement, j’étais une grande fan de cet univers et je le suis toujours, même si je suis beaucoup moins les jeux récents. Après avoir vu plusieurs personnes le faire sur Instagram et Ravelry, j’ai eu envie de me lancer dans la réalisation de la première génération au crochet. J’utilise mes petites connaissances pour me lancer et j’ai commencé par Bulbizarre, peut-être pas le plus simple. Chaque Pokémon sera fait trois fois, car je vais en offrir à mes deux frères.
J’espère que ce petit bazar vous plait, n’hésitez pas à me laisser un petit commentaire ! On se retrouve très vite pour un nouvel article, en attendant prenez soin de vous 🙂
La Tricomtoise
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La marinière, version upcycling !
Bonjour tout le monde !
J’espère que vous allez bien, je suis ravie de vous retrouver pour un nouvel article sur La Tricomtoise. Aujourd’hui, j’ai envie de vous parler non seulement d’un de mes derniers projets, mais aussi d’un thème qui me tient à coeur: celui de l’upcycling, ou « surcyclage » en français.
Depuis plusieurs années maintenant, j’essaie de faire attention à la façon dont je consomme, notamment la mode, un sujet dont j’ai prévu de vous reparler dans un prochain article.
Et pour ce qui est du tricot, la question des ressources est aussi une question que j’essaie d’intégrer de plus en plus dans mes projets. Par exemple, je n’avais pas réalisé jusqu’à récemment qu’il était tout à fait possible de trouver en recyclerie de la laine à acheter, mais pourtant c’est bien le cas: beaucoup de recycleries ont des paniers de pelotes qui n’attendent qu’à être achetées. Alors oui, il peut être difficile de trouver suffisamment de laine d’un même bain ou d’une même marque pour un pull ou une couverture, mais j’ai souvent eu de bonnes surprises; et pour tricoter de petits projets (bonnets, mitaines ou écharpes), acheter de la laine de seconde main à petits prix (ma recyclerie propose les pelotes dans une fourchette de 0.20-1 €) est une bonne affaire !
Mais aujourd’hui, c’est le concept d’upcycling qui m’intéresse. L’upcycling, ou « surcyclage », peut se définir très simplement comme le fait d’utiliser des ressources déjà à disposition pour recréer quelque chose de nouveau ou de meilleure qualité. On voit beaucoup cette pratique dans le monde de la décoration, avec des tutoriels pour rafraichir des meubles, ou les loisirs créatifs de manière plus large. Ce que j’aime dans cette pratique: le côté économique (on utilise ce qu’on a déjà sous la main), le côté écologique (on réutilise des ressources au lieu de s’en débarrasser) et le côté créatif.
Et j’ai réalisé qu’on pouvait tout aussi bien faire de l’upcycling avec le tricot. En triant mes affaires récemment, je suis tombée sur deux vêtements tricotés il y a quelques années: un pull gris basé sur un modèle des années 30 réalisé il y a environ 3 ans, et une écharpe bleue marine, elle tricotée il y a environ 4 ans. En soi, il n’y avait rien dans ces vêtements qui m’empêchaient de les porter, ils étaient toujours en bon état et vont avec plein d’autres vêtements de ma garde-robe. Mais ils ne correspondaient plus à mes goûts, et comme j’étais certaine de pouvoir en tirer quelque chose, j’ai tout simplement décidé de soigneusement tout détricoter et de réutiliser la laine de ces projets pour me faire une marinière toute simple.
Avec ce projet, j’ai réalisé plusieurs choses: déjà, que je pouvais bien sûr réutiliser de la laine, mais aussi que l’entretien de mes projets finis était capital. En effet, faire attention aux vêtements, à la façon de les laver, de les ranger, permet de s’assurer de la longévité du vêtement, et ainsi, en cas de besoin, de la qualité des matières, qu’on pourra plus facilement employer dans de futurs projets!
Je n’ai pas suivi de tutoriel précis pour ce projet; j’ai l’habitude de me tricoter des hauts, donc j’avais une idée du résultat que je voulais obtenir et comment l’obtenir. J’ai un peu improvisé, mais je suis contente du résultat!
Intégrez-vous l’upcycling dans vos tricots? Et comment le faites-vous?
Je vous dis à très vite pour un nouvel article et en attendant prenez-soin de vous !
La Tricomtoise