• Crochet

    Je réalise la couverture des familles de La Fabrique de Pin’s #1 : Carrés 1 à 5.

    Bonjour, tout le monde !

    J’espère que vous allez bien et que votre semaine se passe pour le mieux.

    Je suis heureuse de vous retrouver aujourd’hui avec un article crochet (ça faisait longtemps : mon dernier post sur ce sujet remonte à novembre) pour vous parler d’un projet qui va me suivre un sacré moment : celui de réaliser la couverture des familles de La fabrique de Pin’s.

    Je suis tombée sur ce challenge crochet un peu par hasard il y a plusieurs semaines, juste avant le coup d’envoi du second carré, grâce à plusieurs comptes Instagram que je suis. Et même si je suis moins crochet que tricot, j’ai eu envie de me jeter à l’eau et de tenter l’aventure !

    • La couverture des familles, c’est quoi ?

    Il s’agit d’un challenge organisé par La fabrique des Pin’s sur Instagram pour réaliser une couverture faite de 50 (oui, 50) carrés au crochet, chacun avec une technique ou un point différent. Un nouveau carré est dévoilé par semaine, avec des instructions écrites et/ou vidéos pour le réaliser. Chaque carré doit mesurer environ 15 cm x 15 cm, pour obtenir au final une assez couverture d’assez belle taille.

    • Pourquoi je me suis lancée dans ce challenge ?

    Vous le savez si vous me suivez, j’aime plutôt bien le crochet, même si c’est moins mon truc que le tricot. Cependant, mes compétences sont plutôt limités et je n’ai jamais appris des techniques très développées. L’idée de pouvoir faire 50 carrés différents me plait beaucoup, car je sais que je vais apprendre énormément. C’est aussi l’occasion pour moi de faire sacrément baisser mon stock de fins de pelotes. Je sais que beaucoup de participants et participantes ont trouvé du fil spécialement pour ce projet, mais j’ai décidé de plutôt partir sur une couverture qui aura tout un tas de couleurs et fils différents. Elle me rappellera tous les projets terminés et me permettra d’éviter le gâchis ! Enfin, c’est aussi pour moi une opportunité de me familiariser avec le crochet en français, car j’ai appris le peu que je sais via des tutoriels en anglais.

    • Les carrés 1à 5 : mon expérience.

    Histoire de ne pas vous faire un article par semaine sur chacun des carrés, j’ai décidé de préparer un petit retour tous les 5 carrés accomplis.

    Les trois premiers carrés abordaient les points les plus basiques du crochet : la maille serrée, la demi-bride et la bride. Je les connaissais déjà et j’étais contente de commencer par quelque chose que je maîtrisais un peu. J’ai tout de même appris une technique, à savoir la cordelière double, ce que j’ai beaucoup aimé ! Lors de la réalisation de mon premier carré, surprise : je ne suis pas arrivée à un carré de 15 x 15, mais de 18 x 18. Pas de panique, j’ai eu le même résultat avec les autres carrés, ce qui ne me dérange pas, ma couverture sera juste plus grande.

    Le quatrième carré a été l’occasion de combiner nos acquis avec le point albanais, celui dont je préfère le rendu pour l’instant. Et le dernier carré en date nous apprend les nodes. J’avoue que c’est le carré qui m’a le plus frustré. Non seulement il me manquait un peu de laine pour le finir (ce n’est pas grave, j’ai fait un Frankenstein), mais en plus mes nodes ne ressortent pas très bien.

    Globalement, je suis plutôt satisfaite de mes cinq premiers carrés, et je suis très contente de participer à cette aventure et de voir chaque semaine les réalisations des autres participants ! J’ai déjà hâte de vous retrouver pour le prochain épisode de cette saga couverture !

    En tout cas, j’espère que cet article vous plait ! N’hésitez pas à me laisser un petit commentaire et en attendant le prochain article, prenez soin de vous 🙂

    La Tricomtoise

  • Tricot,  Uncategorized,  Vetements

    Le pull Lustucru d’Alice Hammer (ou mon premier test ! )

    Bonjour à tous !

    Je suis heureuse de vous retrouver sur le blog pour un nouvel article !

    Après plusieurs semaines sans vous avoir présenté de hauts, voilà que je vous écris deux articles d’affilée mettant en avant des pulls ! Mais aujourd’hui, c’est un article un peu différent que je vous propose, car en plus de vous présenter une réalisation, je vais également vous parler un peu de ma première expérience en temps que testeuse.

    Voilà longtemps que je connais le principe des tests, que j’avais envie de me lancer, mais j’avais l’appréhension de ne pas être assez bonne tricoteuse. Au final, j’ai réalisé que 1) c’est en essayant qu’on apprend, 2) tous les tests ne sont pas pour des projets archi-compliqués, 3) il y avait très peu de chances pour que je tombe sur une communauté de testeurs/testeuses pas sympas.

    En voyant passer un appel au test pour le pull Lustucru d’Alice Hammer, j’ai fini par craquer et m’inscrire. Le design de ce pull, avec ces carrés colorés, me parlait et il me paraissait relativement facile à réaliser pour un premier test. Le patron du pull est officiellement sorti et je vous invite à aller en découvrir davantage sur le site d’Alice ! Mais voici quelques informations sur ma réalisation.

    • Fil utilisé : comme recommandé sur le patron, la gamme Roussin-Alpaga de chez Bouclelaine. Je suis restée sur le même coloris qu’Alice pour la couleur principale (Bistre naturel). Pour mes couleurs contrastantes, j’ai choisi Glycine, Pensée, Lichen, Eglantine et Guimauve. C’était la première fois que je travaillais avec de la Bouclelaine et j’ai beaucoup aimé ce fil rustique qui est très agréable à porter.
    • Construction: Le corps se tricote de bas en haut, sur des aiguilles circulaires, en utilisant la fameuse méthode du « steek » que j’ai testé pour la première fois, puis on réalise les manches en montant des mailles le long des emmanchures, toujours en circulaire, avant de passer aux finitions.
    • Techniques utilisées : le pull se tricote en utilisant plusieurs couleurs, en jacquard. C’est un jacquard plutôt facile, à la condition de ne pas serrer trop les fils sur l’arrière (sinon, ça gondole). Il est d’autant plus facile qu’en tricotant en circulaire, on ne tricote qu’à l’endroit. Le steek, c’est là que ça se corse: je connaissais cette technique pour l’avoir vue dans des vidéos de Fruity Knitting, mais je n’avais pas encore eu l’occasion de m’y coller. C’est assez terrifiant de devoir couper son tricot, il faut bien l’avouer ! Mais je suis plutôt satisfaite de ma première tentative !

    Je suis honnêtement très contente du résultat obtenu avec ce pull. J’adore les couleurs de chez Bouclelaine, très lumineuse, et le design d’une manière générale est très joli. C’est un pull que je porte presque une fois par semaine depuis que je l’ai terminé tellement je l’apprécie.

    Je suis aussi très fière d’avoir participé à ce premier test – d’autres ont suivi depuis, mais cette première expérience a été vraiment super pour moi. Pouvoir échanger sur des instructions, poser des questions, voir le progrès de tout le monde… J’ai adoré !

    En tout cas je vous recommande vivement d’aller voir les nombreux designs d’Alice Hammer, une vraie mine pour les amoureux de tricot !

    J’espère que ce petit article vous a plu, et qu’il vous aura donner envie de vous lancer dans ce Lustucru ! On se retrouve très vite pour un nouvel article, et en attendant prenez soin de vous !

    La Tricomtoise

  • Astuces,  Tricot

    Modifier un patron : mon pull Witching Hour !

    Bonjour, tout le monde !

    Je suis heureuse de vous retrouver pour un nouvel article sur la Tricomtoise.

    Aujourd’hui, j’ai envie de vous parler de quelques techniques très simples mais très utiles qui vous aideront lorsque vous aurez envie ou besoin de modifier un patron.

    Depuis que j’ai appris à tricoter et à lire des patrons, j’ai presque toujours suivi à la lettre les instructions données par le ou la designer. Mais même dans les patrons les plus détaillés, comme chaque personne est différente, on peut se retrouver avec des petites choses que l’on voudrait changer.

    Dans mon cas, je tricote en général des modèles en taille L, ou parfois XL et les problèmes que je rencontre sont souvent presque toujours les mêmes. En taille L, ça me va mais le tour de poitrine est en général trop petit; en XL, le tour de poitrine va, mais le reste est trop large. J’ai de petits bras, et je dois souvent remonter mes manches sur mes pulls et gilets. J’ai une grosse tête, donc sur certains modèles ma tête a du mal à passer en enfilant le pull. Bref, des petits problèmes avec lesquels il m’a fallu apprendre à jongler.

    Désormais, avec l’expérience, j’arrive à voir à l’avance en lisant le patron les modifications que je vais pouvoir apporter, et je me suis dit que vous donner quelques-unes de ces astuces pourraient vous intéresser ! Et quoi de mieux que de vous présenter un exemple concret d’un patron que j’ai modifié de multiples façons.

    L’année dernière, j’ai profité de l’un des confinements pour regarder la série Netflix The Chilling Adventures of Sabrina et j’ai été séduite par la garde-robe de l’héroïne, qui porte de nombreux pulls que je trouve très chouettes. J’ai particulièrement aimé un modèle vert qu’elle porte dans l’épisode The Witching Hour: la coupe flatteuse et rétro, j’adore ! J’ai donc eu envie de me tricoter un modèle similaire et voici donc mes petits conseils pour obtenir le résultat de vos rêves !

    1 – Choisir le ou les bons patrons.

    Quand on ne trouve pas le patron parfait qui correspond à ce qu’on a en tête, la meilleure chose à faire est de chercher un patron qui s’en rapproche le plus possible. Dans mon cas, je suis partie d’un patron que j’avais déjà tricoté et qui me paraissait être une bonne base: le Jiffy Knit Pullover, disponible gratuitement en anglais sur Free Vintage Knitting (je vous parlerai de ce site un jour). J’y retrouvais la bordure en côtes, les manches courtes et une coupe près du corps. Il ne faut pas hésiter non plus à mélanger les patrons: si vous aimez le corps de l’un et les manches d’un autre, par exemple !

    2 – Jouer avec les mesures.

    Ce conseil s’applique aussi bien pour les patrons que vous souhaitez modifier de façon significative que pour ceux que vous suivez à la lettre. Comme je l’ai dit plus haut, chaque corps est différent et les mesures d’un patron ne correspondent pas toujours à 100% à nos mesures. Je vous invite donc à ne pas hésiter à allonger ou raccourcir des manches, la longueur du corps, une encolure. Vous pouvez aussi jouer sur les tailles d’aiguilles. Par exemple, les côtés du Jiffy Knit Pullover sont réalisées avec des aiguilles 3,5 sur environ 7,5 cm. Sans changer la taille globale de mon corps car je voulais un pull plutôt court comme celui par Sabrina, j’ai allongé mes côtés jusqu’à 11cm. Le corps du patron est ensuite travaillé en aiguilles 5, mais je suis partie sur du 4,5, mon point différent en rendu de celui du patron.

    3 – Changer de points, de couleurs, de techniques…

    Le Jiffy Knit Pullover est réalisé à l’aide d’un type de point rivière, ce qui lui donne un effet ajouré parfait pour un pull de mi-saison. Cependant, dans mon cas, j’ai utilisé un autre point, là encore dans l’objectif d’obtenir un pull similaire à celui de Sabrina. Mon choix s’est porté sur le point grain de café, qui ressemble très fortement à celui du pull de Sabrina. Changer de point peut faire peur, mais vous pouvez apporter des modifications plus ou moins drastiques: ça peut aller du simple fait de faire des rayures à celui de travailler en jacquard ou de transformer un modèle tricoté en pièces en une réalisation en circulaire !

    4 – Faire des essais.

    Pour conclure cet article, qui n’est pas exhaustif mais qui est plutôt une première approche pour celles et ceux qui se lancent dans ce type de modifications, mon meilleur conseil est de tout simplement faire des tests. Si vous avez de la laine qui vous reste d’un autre projet et que vous voulez tester une nouvelle technique, un point, un coloris, sortez vos aiguilles et faites quelques rangs. Je ne suis pas la plus régulière pour ce qui est des échantillons, mais ça change vraiment la vie, surtout quand on veut utiliser une nouvelle technique.

    J’espère que ces quelques conseils illustrés d’un exemple vous plait ! N’hésitez pas à me laisser un petit commentaire avec vos propres astuces ! On se retrouve prochainement pour un nouvel article, en attendant prenez soin de vous,

    La Tricomtoise.

  • Tricot,  Vetements

    Tudor Roses #1 – Elizabeth Woodville

    Bonjour, tout le monde !

    Je suis ravie de vous retrouver pour un nouvel article sur la Tricomtoise, un article qui me tient particulièrement à cœur car je vais aujourd’hui vous parler d’un projet qui faisait partie de ma liste d’objectifs 2022.

    Je vous ai parlé déjà plusieurs fois de mon admiration pour le travail d’Alice Starmore et également de son livre de patrons, Tudor Roses, que j’ai eu la chance de recevoir à Noël avec un kit pour réaliser le Elizabeth Woodville, premier patron du livre. En vous présentant le livre, j’ai annoncé le fait que j’aimerais réaliser chacun des modèles, même si cela allait me prendre du temps (probablement plusieurs années). Mais voici déjà le premier !

    Je vous avoue que me lancer dans un design d’Alice Starmore me faisait un peu peur, car je sais qu’elle utilise des techniques peu communes et que ses réalisations sont en général d’un niveau plutôt élevé. J’ai donc choisi ce projet de gilet en particulier car j’avais vu sur des reviews qu’il était plutôt simple à tricoter.

    Elizabeth Woodville fut reine consort d’Angleterre suite à son mariage avec Edward IV, premier roi de la dynastie des York (l’une des deux familles à s’opposer pendant la Guerre des Deux-Roses) et elle donna naissance à plusieurs enfants dont deux garçons qui auraient été tués par décision de Richard III, avide de pouvoir.

    Les modèles présentés dans Tudor Roses s’inspirent des personnalités réelles derrière les noms des patrons. Dans le cas d’Elizabeth Woodville, les quelques portraits d’elle montrent bien les influences utilisées par Alice Starmore: vous verrez en effet que la forme du col est reprise, les détails aux poignets sont similaires et la taille est marquée.

    La construction de ce gilet est relativement simple. On commence par tricoter les différentes pièces séparément (le dos, les devants, les manches), avant de joindre l’ensemble, d’ajouter le col et de faire les bandes de boutonnages et les dernières finitions. Tout se tricote en jersey, avec des augmentations et diminutions stratégiques qui donnent sa forme si flatteuse au gilet.

    Ce sont surtout les petits détails qui nécessitent une attention particulière dans ce projet. Les bordures picot sont assez simples à réaliser quand on a pris le coup de main, mais j’ai dû prendre mon temps pour les appliquer sur les devants avant de réaliser les bandes de boutonnage.

    Pour ce projet, j’ai utilisé la Hebridean 2 ply d’Alice Starmore, en Witchflower pour la couleur principale, et en Whin comme couleur de contraste. J’ai beaucoup aimé travailler avec cette laine qui a un côté un peu rustique. Ce que j’ai trouvé surprenant, c’est sa capacité à garder la chaleur malgré la finesse du fil !

    Pour les boutons, j’ai trouvé chez mes beaux-parents qui ont une sacrée collection des boutons similaires à ceux du modèle, et qui sont assez standards et donc faciles à remplacer au besoin.

    Il s’agit sans aucun doute de l’un des plus beaux modèles que j’ai pu réaliser dans ma vie. Le rendu est superbe, la coupe flatteuse, les finitions sont élégantes. Je l’avais dit dans ma review du livre, mais je le répète ici: les patrons sont très, très détaillés et ils se lisent facilement. La quantité de détails et la précision des indications est unique !

    J’ai déjà hâte de me lancer dans mon prochain Alice Starmore, même si je n’ai pas encore choisi le patron. Bien sûr, je vous en parlerai le moment voulu !

    En tout cas j’espère que ce premier article vous plait, n’hésitez pas à me laisser un petit commentaire, et on se retrouve très vite !

    La Tricomtoise