Cat Lady Bag – Divine Debris.
Bonjour à vous !
Nous revoilà sur la Tricomtoise pour une nouvelle semaine et un nouvel article. Au menu du jour : un peu de crochet. Vous le savez, je suis moins fana de crochet que je ne le suis de mon premier amour, le tricot, mais j’aime bien en faire de temps en temps. J’ai, pendant plusieurs semaines, travaillé sur un projet au crochet assez différent de ce que j’ai pu faire jusqu’à maintenant et qui m’a permis d’apprendre une technique que je n’avais pas encore eu l’occasion d’utiliser : le jacquard au crochet. Je vous souhaite une bonne lecture de cet article, en espérant qu’il vous plaise ! 🙂
C’est vraiment par hasard que je suis tombée sur Instagram sur une photo du sac Cat Lady Bag de Divine Debris, une designeuse assez prolifique qui propose beaucoup de créations crochet. Moi qui adore les chats, j’ai tout de suite eu le coup de cœur pour ce sac. Comme j’avais en plus des tas et des tas de restes de pelotes issus de projets terminés, je me suis dit que c’était le projet parfait pour m’attaquer à cet iceberg de restes. Il existe plusieurs versions de ce sac, avec d’autres motifs, comme des fraises ou encore des tasses à café, et elle propose vraiment des patrons pour tous les goûts !
Le patron de ce sac est disponible gratuitement sur le blog de Divine Debris via Ravelry, ou peut s’acheter si vous souhaitez une version PDF sans pub. Il se compose de plusieurs carrés, tout en mailles serrées, avec trois motifs différents de chats. Une fois les carrés réalisés, on les joint entre eux puis on réalise les anses, toujours en mailles serrées. On travaille avec deux couleurs par carré, l’occasion pour moi d’apprendre enfin le colourwork ou jacquard en crochet, ce que je n’avais jamais fait jusqu’alors.
J’avoue que mes premiers essais ont été assez hésitants, mais après plusieurs tentatives et quelques vidéos YouTube, j’ai compris la technique et j’ai rapidement pris le coup de main, du moins pour comprendre comment changer proprement de couleurs. Par contre, j’avoue m’être rendue compte au bout de quelques carrés que je n’avais pas compris comment faire voyager mes fils au dos de mon travail correctement : donc mes envers ont tous des fils visibles, comme en jacquard tricot, alors que normalement il existe un moyen de faire disparaître les fils dans le travail en avançant.
J’ai décidé de finir mon sac avec ma façon de faire pas tout à fait propre, puisque de toute façon ça ne se voit sur l’endroit. Je retravaillerai cette technique prochainement pour essayer de mieux la maîtriser.
Pour pallier à ce problème, cette fois, comme j’avais pas mal de fils qui se baladaient sur l’envers, j’ai décidé de tout simplement ajouter une doublure en tissu, en utilisant un reste que j’avais dans mon stock de couture. Et je trouve que ça renforce le sac, tout en le finissant proprement.
Je vous l’ai dit, le crochet, c’est moins ma tasse de thé que le tricot, et j’ai tendance à trouver mes réalisations dans ce domaine plutôt moyennes. Mais pour le coup, je suis très contente du résultat. Les motifs sont bien lisibles et visibles, je me suis beaucoup amusée à apprendre de nouvelles techniques, et je vois surtout une belle amélioration au niveau de ma tension, qui a tendance à me poser problème. Avec la doublure que j’ai cousue à l’intérieure, je suis sûre que le sac est bien solide et il me servira notamment pour aller à la bibliothèque. J’ai pu faire sacrément baisser mon tas de restes de pelotes avec ce projet, un point positif supplémentaire. Je suis assez fière de ce que j’ai fait !
Et voilà, c’est tout pour aujourd’hui ! J’espère que cet article vous plait, n’hésitez pas à me laisser un petit commentaire, je vous réponds toujours avec plaisir. On se retrouve très vite pour un nouvel article, en attendant comme toujours prenez soin de vous 🙂
La Tricomtoise.