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Book Review : Barbie – The World Tour (Margot Robbie, Andrew Mukamal).
Bonjour, tout le monde !
Je suis très heureuse de vous retrouver aujourd’hui pour un tout nouvel article. Cette semaine, c’est une présentation d’un livre que je vous propose, celle d’un ouvrage sorti il y a quelques mois et que j’ai tout bonnement adoré. Il s’agit du livre Barbie – The World Tour, une anthologie des différents looks portés par Margot Robbie lors des avant-premières et du press tour du film Barbie, sorti l’été dernier. En grande fan de Barbie le jouet iconique et de ce film, j’ai été intriguée par ce livre qui ravira les fans de la célèbre poupée mais aussi de mode. En espérant que cet article vous plaise, je vous souhaite une bonne lecture ! 🙂
Sorti il y a quelques mois, Barbie – The World Tour est un beau livre inspiré par le film Barbie, sorti en 2023. Mais il ne s’agit pas d’un livre sur les coulisses du film, son développement et le tournage. En effet, ce livre porte sur un aspect très particulier de l’univers de ce blockbuster, à savoir la tournée presse et les avant-premières qui ont rythmées les semaines précédents sa sortie. Margot Robbie y avait brillé par ses très nombreuses tenues incroyables référençant des Barbies cultes. Ces tenues ont été le fruit d’une collaboration entre Andrew Mukamal, styliste, Margot Robbie et de nombreuses maisons de haute couture comme Chanel, Versace, Gaultier, Balmain… Le livre y rend hommage, décortiquant à travers des photos sublimes les différents looks, analysant vêtements, chaussures et accessoires, en laissant la parole aux maisons pour expliquer leur vision de Barbie. C’est aussi l’occasion de rendre un bel hommage à Mattel en juxtaposant Margot Robbie à côté des Barbies ayant servies d’inspiration, grâce aux clichés de Craig McDean.
Parmi ces différents looks, on trouve la Barbie Solo in the Spotlight, poupée sortie en 1960, avec laquelle Margot Robbie a fait sensation à Los Angeles ; pour ce look, c’est Schiaparelli qui s’est chargé de l’incroyable robe en sequin noir bordé de tulle et décorée d’une rose. Versace a contribué à reproduire l’iconique Day to Night de 1984, avec son tailleur professionnel rose bonbon qui se transforme en tenue de soirée. La maison Vivienne Westwood, connue pour ses collections uniques, a proposé une interprétation somptueuse de la Enchanted Evening de 1960, avec une sublime robe rose avec des gants blancs interminables.
La Totally Hair, Barbie iconique, dans une robe Emilio Pucci et avec une coiffure de folie, la douce Gay Parisienne avec sa robe à pois, ou encore une robe à rayures Hervé Leger qui évoque la toute première Barbie et son maillot légendaire, voilà encore quelques autres looks à découvrir dans ce livre.
Louboutin et Manolo Blahnik, pour les chaussures, sont également mis en avant : on sent que tous les looks ont été étudiés soigneusement pour aller chercher le petit détail unique qui transformerait chaque tapis rouge en un look mémorable. Par exemple, le téléphone personnalisé strassé pour le Day to Night.
Si vous avez déjà fait un petit tour sur le blog ou sur mon Instagram, vous savez sans doute que je suis une grande fan de Barbie. Je collectionne les Barbie Vintage, et j’ai adoré le film, qui m’a inspiré plusieurs tenues. La sortie de ce livre m’a donc plus qu’intriguée : je l’ai acheté dès sa sortie pour le découvrir.
Je n’ai pas été déçue : j’ai d’abord eu un énorme coup de cœur pour la présentation des différents looks, avec des photos qui mêlent l’élégance des Barbie Vintage à une touche moderne. L’effet collage avec les différents rendus (dessins, photos, peintures…) est très bien fait et donne l’impression de plonger dans le carnet d’un styliste ou designer. C’était sûrement le but recherché !
J’ai beaucoup aimé tout le soin apporté à la présentation des différentes tenues : le choix des différentes inspirations, le découpage des looks en détails, et la variété des maisons qui ont participé. Je trouve que ça rappelle bien ce qu’était Barbie, initialement : avant de pouvoir tout faire et d’être de tous les métiers, Barbie était une fashion model. Ce qui est bien représenté avec les Barbie plus anciennes et chics; mais les différentes évolutions de Barbie le sont aussi.
Le livre est une vraie pépite pour les yeux : même après l’avoir longuement parcouru plusieurs fois, je découvre encore et toujours des petits détails que je n’avais pas vus avant. Franchement, il me donne envie de voir d’autres ouvrages du même genre; par exemple, j’adorerais voir publié un livre présentant l’incroyable travail de Law Roach avec Zendaya.
Je ne peux que vous le recommander, que vous voyiez fan de Barbie ou de mode, car ce livre est une vraie merveille qui s’intègre parfaitement à ma collection.
Et voilà, c’est tout pour aujourd’hui ! J’espère que cet article vous plait, n’hésitez pas à me laisser un petit commentaire avec votre retour. On se retrouve très vite pour un nouvel article, en attendant comme toujours prenez soin de vous 🙂
La Tricomtoise.
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True Blood Sewing : je me couds la garde-robe de Sookie Stackhouse #3 – I will rise up.
Bonjour, tout le monde !
Je suis ravie de vous retrouver sur le blog après quelques jours de vacances pour moi, qui m’ont fait le plus grand bien. J’en ai profité pour beaucoup me reposer, faire des visites (nous sommes partis en Grèce) et également tricoter. Me voilà donc de retour pour un nouveau post couture, le troisième de ma série inspirée par l’univers de True Blood. Il y a quelques semaines, je vous présentai une première robe tout droit sortie de la garde-robe de Sookie Stackhouse. J’ai récemment réalisé une seconde robe, que je vous propose de découvrir aujourd’hui !
Attention : si vous n’avez jamais vu True Blood et que vous souhaitez regarder la série, quelques spoilers peuvent se cacher dans cet article. Vous êtes prévenus !
Pour cette seconde couture, c’est un épisode de la saison 2 qui a été ma source d’inspiration. La seconde saison se passe en partie à Dallas, où Sookie, Bill et Eric se rendent pour tenter de tirer Godric, le vampire shérif de la zone, des griffes de la Fellowship of the Sun, une organisation religieuse anti-vampires. Dans cette saison, j’ai craqué pour plusieurs tenues (dont la robe imprimée bandana que Sookie porte dans l’un des premiers épisodes), mais celle qui nous intéresse aujourd’hui est tirée de l’épisode 9, intitulé I will rise up. Dans une scène très émouvante entre Godric et Sookie, cette dernière arbore une robe en vichy rouge et blanc, avec un joli corsage et des petites bretelles.
Plusieurs éléments ont attiré mon attention dans cette robe : déjà, je raffole du vichy, c’est un motif que j’aime beaucoup. La coupe de la robe étant plutôt légère et estivale, et essayant d’étoffer ma garde-robe pour les jours chauds, ce projet me paraissait parfait. J’ai trouvé à la Mercerie Mimosa le tissu idéal pour ce projet, un très beau vichy ultra léger et souple, rouge et rose pâle, un combo sur lequel j’ai craqué.
Pour ce qui est du patron, j’ai décidé de repartir sur le même que pour ma première robe, à savoir la Norma Dress : je vous rassure, je n’ai pas prévu de faire TOUTES les robes de ce projet avec ce même patron, mais pour le coup, je trouvais qu’il s’y prêtait bien, notamment pour le corsage. J’avais tellement aimé le résultat de la première robe que je n’ai pas hésité longtemps avant de repartir là-dessus. Sa construction est parfaite pour la robe de Sookie : corsage à fronces, un pan sous la poitrine et une jupe avec un peu de volume.
Comme pour la première robe, la réalisation a été simple et assez rapide. La partie la plus longue a été de découper toutes les pièces, assez nombreuses, du corsage, mais j’ai une fois de plus décidée de faire une jupe avec des fronces, surtout que j’avais beaucoup de tissus : donc malgré le fait qu’il était un peu transparent, avec les fronces il y a beaucoup de volume et on ne voit rien à travers. Comme je savais ce que je faisais, j’ai été plus rapide et moins hésitante.
La seule différence notable par rapport à ma première version est que j’ai décidé de faire une jupe très longue, qui m’arrive aux chevilles. J’ai toujours préféré les robes assez longues (mi-mollets en général), et j’ai fait encore plus long cette fois. Pas forcément pour coller à la robe de Sookie qui est plutôt courte, mais parce que je trouvais que le côté fluide du tissu fonctionnait très bien avec une robe estivale.
Au final, je suis ultra fan de cette robe. J’adore le patron, que je trouve très flatteur, le motif est trop cool, les couleurs superbes, et elle correspond vraiment à ce que j’avais en tête. Je l’ai déjà portée plusieurs fois depuis que je l’ai finie : je ne m’en lasse pas du tout. Ce sera sans aucun doute la robe de mon été !
Et voilà, c’est tout pour aujourd’hui. J’espère que cet article vous plait, n’hésitez pas à me laisser un petit commentaire avec votre retour, je vous réponds toujours avec plaisir. On se retrouve rapidement pour un nouvel article, en attendant comme toujours prenez soin de vous ! 🙂
La Tricomtoise
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Book review : Dolly Parton – Behind the Seams : My Life in Rhinestones.
Bonjour, tout le monde !
Je suis ravie de vous retrouver sur le blog pour un article un peu particulier, puisque nous allons aujourd’hui parler lecture. Je ne sais pas vous, mais je lis énormément et j’ai un petit faible pour les beaux livres consacrés à la mode. Plus particulièrement ceux sur des artistes dont j’admire le travail, le talent, et le style. C’est le cas de Dolly Parton, dont je suis très fan depuis des années, à la fois pour sa musique et ses tenues toutes plus incroyables les unes que les autres. Un livre est sorti il y a quelques mois pour justement décortiquer l’évolution de son look à travers toute sa longue carrière : Behind the Seams – My Life in Rhinestones. Je n’avais pas prévu d’en parler sur le blog, mais après l’avoir montré sur Instagram, j’ai reçu plusieurs messages pour me demander des détails sur cet ouvrage. J’espère donc que ce petit debrief vous plaira et je vous souhaite une bonne lecture !
Je pense que vous avez déjà tous entendu parler de Dolly Parton, qui est sans aucun doute l’une des plus grandes figures de la musique country au monde. Cette américaine a la très longue carrière et qui n’a jamais cessé de travailler depuis ses débuts s’est illustrée également au cinéma, à la télévision, et compte parmi ses plus célèbres tubes Jolene, I will always love you (dont on connait tous la reprise par Whitney Houston), ou encore Baby, I’m burning. J’ai toujours entendu parler de Dolly Parton, qui n’est pas aussi connue en France qu’ailleurs (il faut dire que la country n’est pas un genre très populaire dans l’hexagone), mais j’en suis devenue fan il y a environ 7 ou 8 ans, en la découvrant par le biais de Trixie Mattel. J’adore sa musique, qui m’a ouvert sur la country et plus particulièrement la queer country (Orville Peck, dont je suis absolument fan, et Lavender Country, notamment) et sa personnalité toujours joviale, travailleuse et unique. Ses looks incroyables me plaisent aussi beaucoup : moi qui adore les paillettes, les couleurs vives, les accessoires, avec Dolly, je suis au paradis ! Bref, j’en suis vraiment fan.
Le livre est une collaboration entre trois femmes : Dolly évidemment, Rebecca Seaver (sa nièce, archiviste, qui s’occupe de la conservation et organisation de toutes les tenues de Dolly, notamment pour les expositions à Dollywood) et Holly George-Warren, autrice spécialisée dans la musique. Il se présente comme une exploration du style de Dolly, de son enfance à aujourd’hui, célébrant sa carrière mais aussi toutes les personnes qui ont travaillé et travaillent encore avec la star, des designers, coiffeurs, couturiers…
On y retrouve des sections sur le maquillage et la coiffure (Dolly est célèbre pour ses perruques), ses tenues de scènes, portées au cinéma, ses chaussures et accessoires. Le livre est sublimé par des photos d’une grande qualité qui permettent de voir tous les petits détails des différents vêtements, et par des témoignages de différentes personnes qui côtoient Dolly au quotidien.
Dolly commence par parler de sa famille et de son enfance pauvre, où sa mère devait utiliser toute sa créativité pour habiller ses enfants avec peu de moyens. Le fameux manteau de toutes les couleurs, qui a inspiré l’une des plus célèbres chansons de Dolly, cousu par sa mère lorsqu’elle était petite n’existe plus, mais un bel hommage lui est rendu dans le livre, à la fois par Dolly elle-même, mais aussi par d’autres designers et couturiers qui ont réalisé, à travers les années, des nouvelles tenues inspirées par ce manteau si symbolique.
Pour Dolly, son apparence a été dès son plus jeune âge un moyen de s’exprimer et de montrer au monde qui elle était : des coiffures élaborées, un maquillage marqué, des tenues colorées, voilà sa marque de fabrique dès les débuts de sa carrière. Mais comme elle le répète plusieurs fois, elle a souvent été critiquée par les gens du milieu musical, qui lui conseillaient d’assagir son look pour être prise plus au sérieux. Ce que Dolly a refusé de faire, partant du principe que sa musique parlait d’elle-même, et que si ses homologues masculins de l’époque avaient le droit de porter des costumes à paillettes, elle pouvait en faire autant.
Avec les années, son style a évolué, tout en gardant son ADN de base : on retrouve dans la garde-robe de Dolly des tenues phares, comme des combinaisons à manches longues évasées et pattes d’éléphants, déclinés dans tout un tas de couleurs, des robes de scènes asymétriques couvertes de strass, ou encore des combos chemises en vichy et jean. Son arrivée dans le cinéma, avec 9 to 5, lui permet d’explorer un côté encore plus dramatique dans ses tenues, avec des robes qui feraient pâlir les personnages de Dallas ou Dynastie de jalousie.
Elle parle notamment de sa rencontre avec Tony Chase, qui sera un acteur clé dans l’évolution du look de Dolly, et auquel elle rend un très bel hommage dans ce livre. J’ai aussi trouvé très intéressant la partie dans laquelle elle parle de ses perruques et chaussures, toutes faites sur mesure ! J’ai appris beaucoup de choses, sur des points que je n’avais pas forcément remarqués auparavant : le papillon est un insecte très présent dans les visuels de Dolly, mais je n’avais pas réalisé à quel point il était utilisé dans ses tenues.
Le livre est aussi un encouragement pour les lecteurs à trouver un moyen de s’exprimer par son apparence et d’oser des choses. Que ce soit de mettre du rouge à lèvres ou un accessoire original, ou de porter des couleurs particulières, le plus important est de se faire plaisir.
Je savais en commençant ce livre que j’allais me régaler, car je suis très bon public pour tout ce qui touche à Dolly Parton. J’avais adoré son livre autobiographique qui analysait les paroles de ses différentes chansons et ses inspirations, alors cet ouvrage sur ses looks était fait pour moi. Je me suis vraiment régalée.
Déjà, rien qu’en tant qu’objet, le livre est superbe : une couverture à l’image de Dolly, rose et avec des reflets pailletées, des photos d’une grande qualité… Il est très beau à feuilleter. Le contenu est très, très fourni : on ne s’en rend pas compte comme ça, mais c’est un sacré bébé. Avec une aussi longue carrière et autant de looks, il y a de la matière. Si j’étais déjà bien au point sur la vie de Dolly, j’ai adoré en apprendre davantage sur ses collaborateurs, les gens qui ont travaillé avec elle tout au long de sa carrière. On sent qu’un vrai effort a été fait pour mettre un maximum de gens en avant, dans tous les corps de métier en lien avec la mode.
Je tiens à saluer le travail incroyable de conservation de Rebecca Seaver et de son équipe, qui a permis à ce livre de voir le jour. Pour avoir vu quelques interviews de Rebecca, on la sent absolument passionnée par son métier et elle connait l’histoire de chaque vêtement de Dolly par cœur. Garder toutes ces pièces en bonne condition n’est pas simple, donc chapeau !
Le livre n’est pour l’instant disponible qu’en anglais, mais si jamais Dolly Parton vous intéresse, je vous le recommande chaudement. C’est une vraie petite pépite et j’ai adoré ma lecture.
Et voilà, c’est tout pour aujourd’hui ! J’espère que cet article, un peu différent de ce que je vous propose d’habitude, vous plait. J’ai d’autres livres dans ce style dans ma bibliothèque, que je pourrais vous présenter à l’avenir. N’hésitez pas à me laisser un petit commentaire et je vous retrouve très vite pour un nouveau post. En attendant, comme toujours, prenez soin de vous 🙂
La Tricomtoise
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True Blood Sewing : je me couds la garde-robe de Sookie Stackhouse #2 – Escape from Dragon House.
Bonjour, tout le monde !
Je suis très heureuse de vous retrouver sur le blog pour un nouvel article, le second de ma série consacrée à la réalisation de tenues inspirées par Sookie Stackhouse, personnage phare de True Blood. Dans mon post de présentation, je vous indiquais que j’avais déjà sélectionné un premier projet, à savoir une robe blanche à motifs fleuris rouges. Je l’ai récemment terminée et je vous propose donc de découvrir les coulisses de cette réalisation ! Bonne lecture 🙂
Attention : si vous n’avez jamais vu True Blood et que vous souhaitez regarder la série, quelques spoilers peuvent se cacher dans cet article. Vous êtes prévenus !
Pour cette première robe Sookie, j’ai eu envie de faire la robe qui a motivé ce petit challenge personnel. Il s’agit d’une robe qui apparait dans l’épisode 4 de la saison 1, intitulé « Escape from Dragon House« . Sookie, qui enquête sur les meurtres de femmes ayant eu lieu à Bon Temps pour essayer d’innocenter son frère Jason, demande à Bill, le vampire qu’elle commence tout juste à fréquenter, de l’emmener à Fangtasia. Fangtasia, c’est le bar à vampires de Shreveport, tenu par Eric et son associée Pam. Pour l’occasion, comme il s’agit quand même d’un rencard, Sookie a revêtu une robe blanche couverte de motifs de roses rouges. Un choix assez symbolique, dans ce bar à vampires, surtout quand on voit l’évolution de la relation entre Sookie et Bill dans la suite de la saison et qu’on garde en tête le fait qu’il s’agit de la première incursion de Sookie dans ce monde nocturne…
Il a fallu partir à la recherche d’un patron qui se prête bien à cette robe, et c’est mon amie Sophie qui m’est venue en aide, en me trouvant sur Etsy un patron parfait. Il s’agit d’une robe nommée Norma Dress, par La Caro Vintage Passion. Inspirée par une autre série (Bates Motel), cette robe colle bien aux critères que je m’étais fixée : un bustier assez travaillé avec une partie froncée pour rappeler le décolleté de la robe originale, pas de manches mais des bretelles assez larges pour masquer mon soutien-gorge, et une jupe avec du volume. Le patron est disponible en anglais, dans de nombreuses tailles (4-20 en tailles US) avec un bémol pour moi : une impression en A4 seulement (je suis habituée au A0 – assembler les pièces en mode puzzle, c’est pas mon truc).
Pour ce qui est du tissu, j’avoue avoir eu un coup de chance. En cherchant sur internet, je suis tombée sur plusieurs propositions, dont le tissu parfait : une popeline de coton chez Mondial Tissus, arborant différentes fleurs rouges. Le côté fluide de ce tissu et l’imprimé correspondaient à ce que je cherchais. Il n’en restait plus beaucoup lorsque je suis allée sur le site, donc j’ai acheté tout ce qu’il restait (2.3 mètres, dans mon souvenir). Il n’est pour l’instant plus disponible, mais je vous mets tout de même le lien au cas où il reviendrait en stock.
Je savais qu’avec moins de trois mètres, j’allais devoir ruser un peu pour la jupe, mais je vous en reparle plus loin. J’ai pu en tout cas m’en sortir tout juste avec cette quantité.
La réalisation de la robe a été finalement assez simple. La partie la plus complexe a été le découpage des pièces, car elles sont nombreuses, ne serait-ce que pour le haut, entre le tissu extérieur et la doublure. J’ai d’abord découpé ces pièces et avec mon reste de tissu, j’ai réalisé trois rectangles de même largeur : un plus long pour le devant et deux plus courts pour le dos. Je les ai assemblés et froncés pour faire la jupe, une astuce que je fais quand je n’ai pas assez de tissu pour faire la jupe recommandée sur le patron.
Le bustier parait complexe en raison de son nombre de pièces, mais au final les instructions sont faciles à comprendre, surtout si on prend son temps. J’ai cousu en même temps la doublure et l’extérieur, comme les étapes étaient les mêmes, ce qui m’a permis d’être bien efficace. J’ai particulièrement aimé la façon dont la partie froncée était réalisée, car elle donne une impression de fluidité tout en tenant bien en place grâce à la doublure. Au final, une fois les pièces découpées, la partie couture a été assez rapide. J’ai tout de même pris le temps de bien m’appliquer sur mes finitions, notamment pour faire une pose bien propre de la doublure et pour les surpiqures sur le bustier, qui permettent de sublimer les arrondis des bretelles.
Très honnêtement, je suis plus que ravie du résultat final. Jusqu’à la toute fin, je me suis demandée à quoi ça allait ressembler, mais je trouve la robe absolument superbe. En terme de mensurations, par rapport à la taille choisie (16 dans mon cas), elle tombe parfaitement bien, je suis à l’aise tout en ayant ce côté structuré que je voulais. Les détails (arrondis des bretelles, la fermeture qui se coince dans la doublure, les fronces…) en font vraiment un vêtement très bien fini. Je pense que c’est probablement la couture dont je suis la plus fière à ce jour.
Et pour ce qui est de la ressemblance avec la robe originale, je trouve que c’est un succès. Je ne souhaitais pas en faire une copie exacte, car ma morphologie est bien différente de celle d’Anna Paquin dans la série, donc je tenais à l’adapter à mon corps, notamment avec des bretelles et un dos différent. En tout cas, c’est ce que je souhaitais obtenir et j’en suis plus que ravie !
Et voilà, c’est tout pour aujourd’hui ! J’espère que cet article vous a plu, en tout cas n’hésitez pas à me laisser un petit commentaire avec votre retour, je vous répondrai avec plaisir. On se retrouve la semaine prochaine pour un nouveau post, en attendant comme toujours prenez soin de vous 🙂
La Tricomtoise.
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Maria Dress – Charm Patterns.
Bonjour, tout le monde !
Je suis très heureuse de vous retrouver sur le blog pour un nouvel article couture (oui, deux à la suite : promis, le prochain post parlera de tricot) pour vous présenter un robe que j’ai récemment terminée. Il s’agit d’une robe, cousue avec le patron de la Maria Dress de chez Charm Patterns by Gertie, que je n’avais pas encore eu l’occasion de tester. En espérant que cet article vous plaise, je vous souhaite une bonne lecture ! 🙂
La Maria Dress est donc un patron de chez Charm Patterns by Gertie, dont j’ai déjà eu l’occasion de vous parler à de nombreuses reprises sur le blog : j’adore leurs patrons ultra rétro, et j’ai pu jusqu’à présent en tester un bon petit nombre. Les patrons sont en anglais, ce qui personnellement ne me dérange pas du tout, particulièrement bien expliqués et comprennent souvent différentes options pour personnaliser votre vêtement. Dans le cas de cette robe, le côté customisation est présent sur les détails : différents types de col, la possibilité de rajouter une ceinture assortie, ou encore plusieurs formes de manches. La robe est présentée comme étant très accessible aux débutants, même à ceux qui n’ont jamais cousu de vêtements d’après leur site internet. En plus de ça, un très large panel de tailles est proposé : du 2 à 34 (tailles américaines, soit plus de 15 tailles !), avec de vastes options pour les différents bonnets de soutiens gorges. Un très gros point positif pour moi.
Pour ce qui est du tissu, je suis partie sur un très joli tissu des Coupons de Saint Pierre, un tissu tailleur en coton brun avec des chevrons. J’ai choisi ce tissu car avec l’une des amies, nous avons réalisé cette même robe pour un projet commun (des disneybounds Star Wars pour une visite à Disneyland Paris – nous étions des jedis), dans le même tissu, dans des coloris juste un peu différents. J’ai pris trois mètres, parfait pour faire la robe. Le rendu est exactement ce que je cherchais, car c’est un tissu qui a beaucoup de tenue (ce qui est très bien pour les robes rétros), sans être trop rigide.
La réalisation de cette robe a été plutôt aisée : comme je l’ai indiqué plus haut, elle est vraiment marketée à destination des débutants. Un choix que je comprends car la robe contient, dans sa forme la plus simple, un nombre de pièces limité et qui en plus se distinguent très bien les unes des autres. Les marges de couture de 1.5cm permettent d’avoir un peu de largesse, ce qui est bien quand on débute; les instructions indiquent de faire les finitions des pièces une fois deux pans cousus ensemble, ce que je trouve plus simple que de tout zigzaguer ou surfiler avant. Je préfère cette technique, même après presque deux ans de couture.
En ce qui me concerne, j’ai beaucoup aimé coudre ce projet, que j’ai trouvé assez facile. Ce qui m’a permis de vraiment m’appliquer sur les finitions, notamment sur le haut de la robe et les plis de la jupe. J’en suis très contente, je la trouve bien aboutie. Ma version était assez simple : je n’ai pas mis de manches, ni de ceinture ou de col. Je me vois bien la refaire en jouant avec ces variantes.
Par contre, même si je suis d’accord pour dire que la robe est accessible à des personnes qui débutent la couture, je ne sais pas si j’irai jusqu’à affirmer, comme Charm Patterns le fait, que même les gens n’ayant jamais cousu de vêtements peuvent y arriver. Déjà parce qu’un des gros paramètres de réussite de cette robe réside dans une prise de mesure parfaite pour trouver le bon bonnet, ce qui n’est pas toujours facile à faire quand on débute, mais aussi parce le haut reste quand même assez technique, avec plus cinq pièces sans compter les parmentures. Et la jupe arbore des plis, pas forcément le truc le plus simple à faire. Avec un peu de concentration et en prenant son temps, c’est possible, ce n’est juste pas le projet que je conseillerai comme premier vêtement.
Après avoir terminé la robe, je n’ai qu’un seul petit bémol à relever, qui est d’ailleurs le même que pour une autre robe Gertie réalisée précédemment, la Night and Day : malgré les précautions prises pour choisir la taille la plus adaptée à mes mensurations, le haut ne tombe pas tout à fait comme je le voudrais. En effet, ça baille pas mal devant et sur les emmanchures, la taille est un peu large aussi. De même, ma taille naturelle est plus haute que celle de la robe, ce qui fait qu’après avoir cousu la jupe, cette dernière tombe un peu trop bas pour moi. Cependant, maintenant que je sais me débrouiller en couture, j’ai pu noter où faire des modifications pour un meilleur rendu la prochaine fois que je ferai ce modèle.
A l’exception de ce petit point négatif, je suis très heureuse de la robe. Elle est ultra confortable, le résultat est plutôt réussi et j’ai aimé faire ce modèle. Je me vois bien la porter longtemps et avec plein de mes vêtements !
Et voilà, c’est tout pour aujourd’hui. Vous l’aurez compris, je suis globalement très satisfaite de cette robe que je me ferai probablement dans d’autres tissus à l’avenir. N’hésitez pas à me laisser un petit commentaire avec votre retour, je vous répondrai avec plaisir. On se retrouve vite pour un nouvel article, en attendant comme toujours, prenez soin de vous 🙂
La Tricomtoise.
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True Blood Sewing : je me couds la garde-robe de Sookie Stackhouse #1 – Présentation.
Bonjour tout le monde !
Je suis ravie de vous retrouver sur le blog pour un nouvel article. Aujourd’hui, j’ai décidé de lancer une série de posts un peu particulière, puisqu’il va s’agir d’une série au long cours pour vous parler de plusieurs projets couture que j’ai envie de réaliser dans les prochains mois.
Si vous avez déjà fait un tour sur mon blog ou sur mon Instagram, vous savez que j’aime souvent puiser inspiration dans la pop culture pour des créations : un manteau façon Daphné dans Scooby-Doo, un pull inspiré par la série Sabrina, des looks Barbie… Bref, c’est quelque chose que je fais souvent et qui m’amuse beaucoup.
Il y a quelques semaines, j’ai décidé de me replonger dans une série dont je suis très fan et qui a littéralement été ma série préférée de ma vie de jeune adulte : True Blood, série HBO basée sur la saga de Charlaine Harris (que je re-dévore aussi en ce moment). Et en revisionnant les épisodes, je me suis souvenue d’à quel point j’adorais les tenues portées par Anna Paquin qui interprète l’héroïne, Sookie Stackhouse. Des looks souvent retro, qui ont été pour moi un des moteurs pour me lancer dans ce style vestimentaire. Je me souviens qu’à l’époque où je regardais la série pour la première fois, je bavais devant certaines de ses robes, en rêvant de les porter.
Sauf qu’aujourd’hui, je couds ! Alors j’ai eu envie de me lancer un petit challenge en réalisant quelques-unes de mes tenues préférées de la série. Ce challenge m’occupera plusieurs mois, car je pense faire au moins trois ou quatre robes différentes. Pour chaque tenue, je vous posterai (en plus d’Instagram) un ou plusieurs articles en fonction de la complexité de ce que j’ai à faire, l’idée étant de vous présenter un peu mon mode de fonctionnement sur la réalisation de chaque tenue.
Je tiens à préciser qu’il ne s’agira pas de cosplays à proprement parler : ayant une morphologie très différente de Sookie et vivant dans un climat qui n’a rien à voir avec la Louisiane, j’ai prévu de faire des ajustements pour être sûre d’obtenir quelque chose qui me convienne complétement. De plus, les articles risques de contenir des spoilers, que j’essaierai de limiter au maximum, mais je ne garantis rien.
Pour commencer ce challenge, je vous propose une robe issue de la saison 1, que je trouve absolument magnifique et qui m’a toujours fait rêver. Dans l’épisode 5, intitulé « Escape from Dragon House », Bill emmène Sookie pour la première fois à Fangtasia, le bar à vampires tenu par Eric et son acolyte Pam. Pour l’occasion, elle porte une très belle robe blanche avec un motif de roses rouges, que je vous poste ci-dessous.
Je devrais m’attaquer à cette robe dans les prochaines semaines : j’ai déjà mon patron et mon tissu, et j’ai hâte de m’y mettre ! Donc gardez les yeux ouverts, ça arrive très vite !
J’espère en tout cas que ce concept vous plait et que vous serez au rendez-vous. N’hésitez pas à me laisser un petit commentaire, je vous répondrai avec plaisir. On se retrouve la semaine prochaine pour un nouvel article, en attendant comme toujours prenez soin de vous 🙂
La Tricomtoise.
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Crochet Pokémon #1 : Ectoplasma.
Bonjour, tout le monde !
Soyez les bienvenus sur le blog pour un nouvel article. En ce moment, j’enchaîne (avec joie !) les projets terminés, car je me suis fixée un gros objectif pour la fin d’année : finir un maximum de projets qui traînent dans mes placards. J’ai, il y a quelques mois, eu la mauvaise idée de commencer beaucoup trop de choses en même temps. Histoire de faire de la place dans ma tête et dans mon atelier et pour commencer 2024 sur de nouvelles bases, je suis déterminée à avancer le plus possible sur ces projets dormants. Et notre sujet du jour, c’est un de ces projets.
Il y a plusieurs mois, j’ai acheté le livre Pokémon Crochet, un ouvrage compilant une vingtaine de patrons de divers Pokémon. La promesse du livre : nous donner des bases pour ensuite réaliser tous les Pokémons qui existent. Grande fan de Pokémon depuis l’enfance, j’ai eu envie de tester ce livre et de vous en proposer une petite série sur le blog. Je ne sais pas encore si je ferai l’intégralité des Pokémon présents dans le livre, mais voici déjà le premier de cette série, qui se trouve être aussi le premier patron du livre.
Il s’agit d’Ectoplasma, à savoir mon Pokémon préféré. J’adooooore Ectoplasma depuis que je suis petite : j’ai toujours eu une préférence pour le type Spectre et j’adore la puissance d’Ectoplasma. Son air un peu flippant lié à son côté rondouillard en font le parfait mélange de mignon et effrayant. J’étais donc très excitée de démarrer ce projet, en partant en plus sur une version XL : j’ai choisi en effet de faire une assez grande version.
Il est recommandé un crochet de 2.5mm avec un fil coton, mais j’ai choisi de travailler en 4mm avec fil épais, le Guéret de chez Fonty que j’ai trouvé dans un violet parfait pour ce personnage. Déjà parce que je voulais un gros Ectoplasma, et également car je suis plus à l’aise avec des crochets un peu plus épais.
Le livre est bien fait, avec différentes photos d’illustration pour chaque Pokémon et des instructions simples et claires. Il y a aussi une petite présentation des techniques utilisées en début de livre, avec des conseils pour réussir vos créations. Les Pokémon sont classés par difficulté.
En ce qui me concerne, je dois avouer que j’ai mis du temps à terminer ce Pokémon: j’ai même fait une pause de plusieurs mois entre le début et la fin de ce projet. Je pense que ces difficultés de motivation viennent déjà de moi (j’ai un TDAH et j’ai parfois du mal à aller au bout de ce que j’entreprends, d’où mon objectif de finir un maximum de projets avant la fin de l’année), mais aussi du fait que le patron, bien que placé en 1ère position et classé comme « facile », n’est peut-être pas le plus évident pour commencer.
Cette classification vient je pense des techniques utilisées qui sont relativement faciles : on crochete en maille simple, avec quelques augmentations et diminutions et les instructions sont, comme je l’ai dit plus haut, vraiment claires. En revanche, Ectoplasma comprend BEAUCOUP de petites parties : en plus du corps, des pattes et des oreilles, on doit aussi faire des doigts et orteils, une queue et tout un tas de petites cornes à coudre un peu partout. La multitude de petites pièces fait que ce projet était peut-être un peu too much pour moi pour une première. Mais j’ai fini par réussir à aller au bout.
Ce que j’ai beaucoup aimé en revanche a été d’utiliser de la feutrine pour le visage. Je n’avais encore jamais fait ça (et ça se voit : mes mesures et ma découpe sont assez imprécises) mais je suis contente du résultat et d’avoir pu expérimenter avec cette matière. J’ai utilisé de la colle textile qui a très bien pris, facile d’utilisation.
Je sais aussi que beaucoup de gens n’aiment pas la partie couture de ce genre de projet, dans mon cas, j’aime bien ça. J’ai apprécié voir mon Pokémon prendre forme au fur et à mesure que j’ajoutais les différentes pièces.
Au final, le résultat me plait beaucoup malgré ces quelques défauts. Je sais que je ne suis pas une pro en crochet mais je suis heureuse de ce que j’ai accompli avec ce projet. Je pense qu’avoir pris un crochet plus gros et un fil plus épais a été une bonne décision car je suis plus à l’aise avec des crochets de taille moyenne. Avec le rembourrage, mon Ectoplasma est bien dodu !
Pour la suite de ce petit « challenge' », je pense réaliser Rondoudou dans quelques temps (probablement début 2024): je pense qu’il sera plus simple à faire car il a l’air de nécessiter moins de couture, et je vous en parlerai bien sûr sur le blog !
J’espère en tout cas que cet article vous plait, n’hésitez pas à me laisser un petit commentaire et je vous retrouve très vite pour un nouvel article ! Prenez soin de vous,
La Tricomtoise
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Real Easy Raglan, round 2 : version Pokémon !
Bonjour, tout le monde !
Voilà plus d’un mois que je ne vous avais pas posté un article 100% tricot, entre les vacances et mes derniers posts qui portaient sur d’autres sujets. Alors je suis plus que ravie de vous proposer aujourd’hui de découvrir un de mes tous derniers projets terminés, un pull ultra coloré et fun que j’ai pris beaucoup de plaisir à tricoter. Je vous souhaite d’avance une bonne lecture 🙂
Pour ce nouveau projet, je suis partie d’un patron que je connaissais déjà. Il s’agit du Real Easy Raglan, un pull que je vous ai déjà présenté sur le blog il y a quelques mois, lorsque j’ai tricoté une première version pour mon compagnon. Ce patron de Maker Maker est parfait si vous voulez un bon pull basique dans votre garde-robe ou si vous débutez le tricot en circulaire. Avec ses instructions simples, précises et claires, je le trouve vraiment très bien, si vous tricotez en anglais. J’ai tendance à préférer pour moi les pulls avec de la texture ou des éléments originaux (manches bouffantes, rangs raccourcis, pinces poitrine…), mais c’est ce modèle que j’ai choisi de tricoter lorsque j’ai craqué pour une collection de chez Bulbe Bizarre dont le thème a été un gros coup de cœur. Car pour pouvoir mettre en avant toutes les couleurs et nuances des fils, partir sur un basique me paraissait une bonne idée. De plus, ce patron peut facilement se décliner pour s’adapter à vos envies.
Mais revenons-en à Bulbe Bizarre ! Je voyais passer depuis un moment sur Instagram les superbes fils de Bulbe Bizarre, avec ses coloris super fun et originaux. Je pense que vous l’avez compris en suivant mon blog ou mon compte instagram, la couleur, c’est mon truc. J’adore porter des vêtements colorés, des motifs, des rayures. Ce n’était qu’une question de temps avant que je ne craque pour ses fils.
C’est lors de l’annonce d’une collection spéciale Pokémon que j’ai officiellement (vous me pardonnerez l’expression) craqué mon slip. Pokémon, je vous en ai déjà parlé sur le blog, a une place toute particulière dans mon cœur. Je fais partie de la génération des enfants qui ont découvert Pokémon lors de l’arrivée de l’anime et des jeux en France. Je joue toujours à ma Game Boy Color et je garde précieusement ma peluche Pikachu.
La collection comprenait trois coloris aux noms des trois starters de la première génération : Bulbizarre, Salamèche et Carapuce. Il y a avait aussi un coloris bonus pour le kit chaussettes, mais je me suis concentrée sur les starters. J’ai été séduite par les couleurs vives des fils, qui reprennent assez bien les nuances des différents Pokémon. J’ai commandé un écheveau de chaque coloris avec en tête l’idée de m’en faire un pull.
Depuis un moment, je tricote pas mal de projets qui nécessitent d’être concentrée et de réfléchir un peu, donc j’avais envie d’un projet tricot zéro prise de tête. C’est pour cela que je suis partie sur le Real Easy Raglan, car il est vraiment simple à suivre, on est dans une mer de jersey. Afin de pouvoir avoir les trois coloris, des rayures s’imposaient : tous les dix ronds, je changeais de couleur.
J’ai tricoté en aiguilles 3mm pour les côtes et 3.75 pour le corps. J’ai fait quelques modifications par rapport au patron de base, tricoté en taille XL : tout d’abord, j’ai raccourci les manches pour en faire des manches courtes, au niveau du coude. Un petit effet bouffant, en faisant des diminutions avant les côtes, ajoute un peu de volume. Pour le corps, je l’ai raccourci de quelques centimètres, et j’ai également augmenté la longueur des côtes pour obtenir environ 9cm.
Je suis très contente du résultat obtenu. J’aurais aimé que le pull soit un poil plus près du corps pour un effet plus rétro (j’aurais pu tricoter la taille L pour cela, mais j’avais peur que ce soir trop serré : au final, j’aurais pu), mais à l’exception de ce point, je trouve que le pull est exactement comme je l’imaginais. Les couleurs sont super vives et le fil est top à tricoter !
J’espère que cet article et le pull vous plait, n’hésitez pas à me laisser un commentaire. On se retrouve très vite pour un nouvel article, en attendant prenez soin de vous ! 🙂
La Tricomtoise
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Le Labyrinthe Tim Burton – retour sur l’exposition.
Bonjour, tout le monde !
Je suis très heureuse de vous retrouver aujourd’hui pour un article un peu spécial, qui ne portera pas sur le tricot ou la couture, mais sur une exposition qui vient tout juste de se terminer à Paris : il s’agit de l’exposition « Tim Burton, le Labyrinthe », qui s’est récemment tenu à la Villette. J’en avais parlé sur mon instagram au moment de ma visite, sans vous dévoiler le contenu de l’exposition, et j’attendais qu’elle s’achève pour vous faire, comme pour l’exposition Mugler, un petit retour. J’espère que l’idée vous plaira ! Bonne lecture à vous ! 🙂
Organisée à la Villette, l’exposition s’est tenue du 19 mai au 20 août. Ce n’est pas la première exposition consacrée à Tim Burton à avoir lieu en France, en effet la Cinémathèque lui avait déjà rendu hommage il y a maintenant plusieurs années (en 2012 ! J’avais pu y aller, c’était un très bel événement). Cette fois, une mise en scène différente, et assez originale, proposait de découvrir le travail du réalisateur : un labyrinthe.
Je me suis rendue à l’exposition avec mon conjoint, qui aime bien Tim Burton, mais sans plus. De mon côté, sans être une fan absolue comme j’ai pu l’être plus jeune, j’apprécie énormément son univers et j’avais vraiment envie de découvrir l’exposition, dont le concept me plaisait beaucoup: le visiteur était invité à découvrir le travail du réalisateur en passant de salle en salle comme dans un labyrinthe, avec des portes à choisir. Certaines salles, sur ses œuvres majeures, étaient obligatoires (on tombait forcément dessus), d’autres nécessitaient d’emprunter une porte spécifique. Ce qui fait qu’il n’était pas possible de voir toutes les salles, à moins de prendre un billet un peu plus cher.
Je vous avoue qu’on a vu pas mal d’avis très négatifs en ligne avant de faire la visite, ce qui nous a fait un peu peur, mais vraiment nous avons beaucoup aimé notre découverte du labyrinthe. Déjà l’extérieur nous a mis dans l’ambiance : une sorte de chapiteau façon cirque creepy, très chouette ! Le visuel est le gros point fort de l’exposition. Chacune des salles propose une immersion dans un univers précis, par des projections ou décorations murales, des ambiances sonores et bien sûr des pièces exposées : beaucoup de dessins de Tim Burton, mais aussi et surtout des reproductions de personnages cultes dans les tenues des films. Edward, Jack, Sally, les personnages d’Alice au pays des merveilles ou encore Willy Wonka.
J’ai beaucoup aimé le fait de pouvoir voyager d’un univers à l’autre et d’être plongée dans les films que je connais si bien. Voir les costumes de près était un vrai plus. J’ai pu admirer tous les détails, par exemple sur la robe de la Reine de coeur, ou sur celui du Chapelier Fou. Je ne fais pas de cosplays, mais je n’ai pas pu m’empêcher aux cosplayers qui ont dû beaucoup aimé cet élément de la visite. On pouvait faire tout le tour des différents personnages pour les voir sous tous les angles, c’était top !
L’exposition mêlait très bien différents aspects de la carrière de Tim Burton, que ce soit son travail de réalisateur, mais aussi d’écriture, de dessin… Ce par le biais des petits textes explicatifs ou par les illustrations ou vidéos exposées.
Nous avions pris le billet classique, donc on savait que nous ne pourrions pas faire toutes les salles (il est bien précisé à l’entrée que nous ne pouvons pas retourner en arrière), mais nous sommes tombés sur un staff super sympa qui nous a laissé voir deux salles que nous n’avions pas vues. C’était vraiment très gentil de leur part !
Personnellement, pour avoir fait cette exposition et celle de la Cinémathèque, je trouve objectivement que celle de la Cinémathèque était plus complète et plus dense. En revanche, j’ai beaucoup aimé le côté très ludique et surprenant de cette version : ne pas savoir ce qu’on va trouver dans la salle suivante, c’était chouette.
Notre visite a duré un peu plus d’une heure, le temps de tout lire, faire des photos, choisir les pièces. Nous avons tous les deux beaucoup aimé. Vraiment une belle exposition qui nous a plu à tous les deux !
J’espère que ce petit article vous a plu, on se retrouve dès la semaine prochaine pour parler de tricot. En attendant comme toujours prenez soin de vous et n’hésitez pas à me dire si vous avez pu voir l’exposition !
A très vite,
La Tricomtoise
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Barbie : mes tenues pour voir le film !
Bonjour, tout le monde !
Je suis très heureuse de vous retrouver aujourd’hui après quinze jours d’absence (petites vacances estivales)! Pour cette reprise, quoi de mieux que de la couleur et du fun? A moins de vivre dans une grotte, vous avez sans aucun doute entendu parler de la sortie du film Barbie, qui fait un carton en France et à l’international. J’ai attendu ce film avec impatience pendant des mois, au point de préparer non pas une, ni même deux, ni même trois, mais quatre tenues qui en sont inspirées. Aujourd’hui, je vous propose d’en découvrir trois (la quatrième n’est pas encore complétement finie). En espérant que cet article vous plaise, je vous souhaite une bonne lecture !
1 – Hi Barbie !
Pour commencer, voici la tenue que j’ai portée lorsque je suis allée voir l’avant-première du film. Il faisait particulièrement chaud à ce moment-là (plus que maintenant, c’est sûr), et j’avais initialement prévu de porter une tenue inspirée par le look cowboy que l’on voit dans le film. Mais ce look ne se prêtait pas à la météo, j’ai eu honnêtement peur de dégouliner de sueur avant même d’arriver au cinéma, et j’ai donc décidé quelques jours avant de porter une autre tenue que je souhaitais réaliser à un moment ou à un autre : il s’agit d’une tenue inspirée par le look de plage en vichy rose portée par Barbie, avec son joli effet cœur dans le dos.
Pour ma version, je suis restée sur du vichy rose, et sur un esprit plage, avec une combinaison tirée du patron Jane Set de chez Charm Patterns by Gertie. Ce patron, déjà présenté dans un précédent article, est vraiment top en raison des multiples options qu’il propose. Je suis partie sur la version combi-short, en effectuant quelques modifications. Tout d’abord, pour les bretelles, j’ai décidé de les remplacer par des bretelles nœuds, plus faciles à ajuster selon moi. Pour le bas, comme il est beaucoup plus court que ce que j’ai l’habitude de porter, il a fallu trouver un moyen d’allier confort, pratique et esthétique. D’où le short, avec lequel je suis plus à l’aise qu’une minijupe. Mais pour garder la référence au look dont je m’inspire, j’ai rajouté par dessus une petite jupe amovible, qui se ferme sur le côté par un nœud.
Personnellement, j’ai beaucoup ce look. Le résultat est très rétro, tout en gardant le côté Barbie. Un succès donc !
2 – Suburban Shopper Barbie.
Pour mon second look, je l’ai préparé pour une occasion spéciale : je suis retournée voir le film avec mon amie Sophie et nous avons donc décidé de réaliser des tenues basées sur des vraies Barbie. Elle a choisi Poodle Parade Barbie et de mon côté, j’ai sélectionné ma Barbie préférée : la Suburban Shopper. Il se trouve que j’ai en ma possession une reproduction de cette robe, sortie par la marque Unique Vintage il y a quelques années. Je l’adore mais malheureusement, après plusieurs années à la porter, elle commence à montrer des signes de fatigue. Je suis donc repartie de cette base pour ma création, en utilisant le patron de la robe Night & Day de chez Charm Patterns by Gertie. J’avais déjà cousu une première fois cette robe, au succès un peu mitigé. Une première tentative qui m’a permis de faire des ajustements sur cette seconde version : cousue en coton bleu épais des Coupons de Saint Pierre, cette robe utilise la taille 14 pour le haut, et la taille 16 pour la jupe. J’ai ainsi obtenu un haut bien plus ajusté que précédemment, même si je pense que je peux encore la modifier un peu pour un résultat encore plus optimal. Cette robe m’a également permis de tester un élément encore inexploré de ma machine, à savoir ses points de broderie décoratifs. C’était mon premier essai, donc un peu irrégulier (il faut trouver le bon rythme pour entrainer le tissu) mais honnêtement je suis contente du résultat !
3 – I’m just Ken.
Pour finir, je ne pouvais pas passer à côté de l’occasion de coudre un look Ken. Grande fan de Ryan Gosling depuis des années, j’ai adoré sa prestation dans le film. Tout comme Barbie, il a droit à des looks fabuleux. Evidemment, faire son manteau Mojo Dojo Casa House, c’était un peu too much, alors je suis partie sur un look mélangeant plusieurs scènes du film. Déjà, pour le bas, j’ai repris mon jean taille haute que j’adore et qui fait écho à l’ensemble total jean porté par Ken dans le film. Pour le haut, en plus d’un joli t-shirt Barbie, je me suis cousue une blouse Cali de chez Treize Coquelicot (oui, encore, promis c’est la dernière pour un moment) inspirée de la tenue plage de Ken, avec ses rayures. J’ai utilisé ma chute de ma robe Suburban Shopper pour la majorité de la blouse, avec une partie rose pour le haut du dos. Pour encore plus de rose, j’ai utilisé des boutons roses et des rubans décoratifs pour le bas des manches et de la blouse. J’adore le look qui fait très 80/90, et c’est très confortable !
Et voilà, c’est tout pour aujourd’hui ! J’espère que cet article vous plait, n’hésitez pas à me laisser un petit commentaire avec vos impressions. Je vous retrouve très vite pour un nouvel article, en attendant prenez soin de vous ! 🙂
La Tricomtoise.