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    J’aimerais tricoter plus (vite) : comment faire ?

    Bonjour, tout le monde !

    Soyez les bienvenus sur la Tricomtoise ! Aujourd’hui, j’avais envie de répondre à une question que l’on me pose souvent, aussi bien en ligne qu’en vrai : « mais comment tu fais pour tricoter aussi vite? Moi, il me faut X mois pour faire un pull! ». Du coup, je me suis dit qu’il pourrait être intéressant de vous livrer quelques uns de mes conseils et astuces pour tricoter plus et plus vite. Rien de bien sorcier, mais j’espère que cet article vous plaira ! Bonne lecture 🙂

    Petit disclaimer : avant tout, il me parait important de rappeler que le tricot (ou n’importe quel loisir d’ailleurs) doit rester une activité fun et qui vous permet de vous détendre. La « performance », on s’en fiche : le plus important est de profiter de votre tricot avant, pendant et après votre projet. Cet article est surtout destiné à donner des astuces pour vous aider si vous avez envie de développer vos connaissances en tricot, et ça peut inclure la vitesse. Mais surtout, ne vous mettez jamais la pression pour tricoter !

    1 – Tricoter plus vite ou tricoter plus ?

    Tout d’abord, je tiens à revenir sur un point essentiel. Est-ce que je tricote vite, ou est-ce que je tricote juste beaucoup ? On peut avoir l’impression qu’une personne tricote très vite parce qu’elle réalise beaucoup de projets, mais cette efficacité peut venir de plusieurs choses : c’est une question de rapidité certes, mais aussi de temps, d’efficacité et d’expérience.

    Vous pouvez être le Speedy Gonzales du tricot, si vous ne tricotez qu’une heure par semaine, forcément en terme de progrès, ce ne sera pas la même chose que si vous tricotez moins vite, mais plus régulièrement.

    Donc mon premier conseil est plutôt simple : trouver le temps de tricoter. Ce n’est pas toujours évident de le trouver, ce temps, entre le travail, les études, un foyer à gérer, les tâches du quotidien, je vous l’accorde. Mais il y a sûrement des moments que vous pouvez utiliser dans la journée pour tricoter : vous prenez des transports en commun régulièrement et vous ne savez pas comment occuper votre temps de trajet? Le tricot. Vous trouvez que vous passez trop de temps le soir sur votre téléphone à regarder des vidéos sur les réseaux sociaux? Rangez votre téléphone et tricoter. Essayez d’analyser ce que vous faites dans une journée et de vous dégager un moment, même 15-20mn, pour tricoter. Ce ne doit évidemment pas être une contrainte, mais un moment de détente. Et vous verrez, une fois que vous arriverez à incorporer un moment tricot dans une routine quotidienne, vos projets avanceront plus vite.

    2 – Rendre votre tricot nomade.

    Dans le prolongement du premier conseil, n’hésitez pas à emporter votre tricot avec vous. J’ai pris l’habitude d’avoir constamment mon tote bag avec un en-cours dedans, le patron qui va avec et une petite trousse avec des outils essentiels (marqueurs, arrête-mailles, un stylo…). Comme ça, je peux le sortir à tout moment.

    Bien sûr, je conçois qu’emporter un gros pull ou un immense châle avec vous partout, ce n’est pas forcément le plus pratique. Mais les petits projets sont plus simples à transporter, comme les chaussettes. Il existe en plus pas mal de jolis sacs à projets petits et pratiques pour vous aider.

    Il faut aussi être à l’aise avec le fait de tricoter en public. Mais la plupart du temps, à part des regards amusés, on me laisse tranquille, surtout si j’ai mes écouteurs.

    3 – Apprendre à détacher vos yeux du patron

    Un grand conseil qui est moins facile à mettre en œuvre et qui pourtant est très efficace : apprendre à ne pas avoir les yeux collés à votre patron. C’est pas facile, surtout lorsqu’on débute, de lâcher son patron. On lit et relit les instructions, on vérifie ce qu’on fait toutes les deux minutes…

    Alors attention, il n’est pas question ici de ne jamais regarder votre patron ou de l’apprendre par cœur avant de commencer à tricoter, mais plutôt d’apprendre à vous faire confiance. Commencez par essayer de moins le regarder quand vous avez une mer de jersey à tricoter. Ou quand vous savez que vous devez faire des diminutions toutes les 10 rangs pendant 50 rangs.

    Pour des tricots à motifs ou du jacquard, utilisez des marqueurs de mailles pour bien délimiter des sections précises, utilisez un compteur de rangs (un bon vieux papier et stylo font bien l’affaire), et vous allez voir que progressivement, vous allez intégrer de plus en plus rapidement les répétitions, le tricot va devenir de plus en plus instinctif. Bien sûr, si vous avez le moindre doute, votre patron doit rester votre meilleur allié. Mais en arrivant à être moins dépendant de celui-ci vous arriverez à avancer plus rapidement dans votre tricot.

    4 – …Et de votre tricot !

    Dans le prolongement du point précédent, je vous encourage à apprendre à tricoter différemment. La connexion yeux-mains est très forte en tricot. On regarde les mailles, les aiguilles, le fil, les points se former.

    Une bonne façon d’apprendre à tricoter plus vite est de passer par l’apprentissage du tricot « sans les yeux ». Alors on ne va pas aller jusqu’à tricoter dans le noir ou à se bander les yeux, mais je vous invite à travailler et développer votre sens du toucher quand vous tricotez. Sentez les mains sur les aiguilles avec vos doigts, la façon dont vous tenez et manipulez votre fil, la sensation qu’a une maille tricotée. Un bon moyen est de s’entraîner avec du fil assez épais, car vous le sentirez mieux. Petit à petit, vous allez arriver à compter vos mailles avec vos doigts sans regarder votre travail, et même à remarquer quand vous aurez loupé une maille. Vous arriverez aussi à faire la différence entre les mailles endroits, les mailles envers, les jetés. C’est quelque chose qui met du temps à s’apprendre, mais une fois que vous aurez pris le coup de main, vous pourrez plus facilement tricoter en regardant une série ou un film, par exemple.

    Tout comme pour le patron, bien entendu, regarder votre travail reste très important !

    5 – Soyez patient !

    Parler de patience dans un article sur la rapidité, ça parait un peu paradoxal, et pourtant. Rome ne s’est pas faite en un jour, et comme pour presque toutes les compétences, la vitesse en tricot s’acquiert avec le temps et la pratique. Bien sûr, certaines personnes vont progresser plus rapidement que d’autres, mais il faut garder en tête, comme pour une activité sportive, que l’expérience vous aidera naturellement à progresser. Si vous tricotez souvent, vous prendrez de l’assurance et votre vitesse s’améliorera aussi. C’est ce que je dis souvent à des personnes de mon entourage qui tricotent depuis deux ou trois ans et qui s’étonnent de ma vitesse : j’ai commencé le tricot à 8 ans, et depuis l’adolescence je tricote tous les jours, à plusieurs moments de la journée. Forcément, ça joue !

    6 – Enfin, prenez soin de vous ! 🙂

    Terminons par un point important, que j’ai déjà évoqué dans d’autres articles astuces: prenez soin de vous. On ne dirait pas forcément comme ça, mais le tricot, c’est physique. Attention à votre posture, à vos poignets, à votre cou… Faites des pauses, des étirements… Tout ça, ça joue sur votre capacité à bien tricoter.

    Et voilà, c’est tout pour aujourd’hui ! J’espère que cet article vous a plu, n’hésitez pas à me laisser un petit commentaire avec vos conseils et astuces si vous en avez. On se retrouve très vite pour un nouvel article, en attendant comme toujours, prenez soin de vous et à bientôt 🙂

    La Tricomtoise.

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    Bien se préparer pour tricoter : échauffement, posture, et soin !

    Bonjour à tous !

    Je suis très heureuse de vous retrouver aujourd’hui pour un nouvel article un peu particulier mais qui me semble important : comment prendre soin de vous pour bien tricoter. Car oui, même si on ne dirait pas comme ça, le tricot est une activité assez physique. On sollicite bien évidemment les doigts, les mains, les poignets, mais aussi le dos et notre cou. Tricoter longtemps sans avoir mal nécessite de faire attention à son outil de travail principal : son corps. Ce sujet a déjà été abordé plusieurs fois, notamment par Les Triconautes dans un article très complet, mais voici quelques éléments tirés de mon expérience personnelle qui pourront peut-être vous être utile !

    TRES IMPORTANT : Si vous ressentez des douleurs fréquentes lorsque vous tricotez, je vous invite à consulter votre médecin généraliste rapidement pour pouvoir être orienté vers un spécialiste ou pour prévenir d’éventuelles blessures/pathologies.

    1 – Se préparer avant de tricoter.

    Avant de vous installer pour tricoter, prenez le temps de préparer votre corps mais aussi votre environnement pour pouvoir être aussi confortable que possible.

    Préparez les choses dont vous aurez besoin pour tricoter : votre laine, vos aiguilles et votre patron, évidemment, mais aussi tout ce dont vous pourriez avoir besoin pendant votre séance. Un verre d’eau, un thé, de la musique ou une série, un carnet et un crayon, un coussin pour caler votre dos ou vos coudes… Si vous tricotez chez vous, vous pouvez vous trouver une petite boîte, un panier, un tiroir ou une table d’appoint pour garder toutes ces choses à porter de main. Un sac à projets ou un tote bag font très bien l’affaire pour les séances en voiture, au parc ou dans les salles d’attente.

    Au-delà de ces éléments plutôt évidents, je vous invite, si vous avez prévu une longue séance de tricot, à prendre le temps de bien vous échauffer. Marchez quelques minutes, et surtout échauffez-vous les mains, le cou, les poignets. Je vous recommande notamment cette très bonne vidéo de YogabyKnitSpirit, qui dure une dizaine de minutes.

    Toujours dans le cadre d’un long temps tricot, n’hésitez pas à vous programmer des petites alarmes, toutes les 20-30mn, pour prendre quelques secondes pour vous lever. Une petite pause de quelques minutes vous permettra de bouger, permettant de mobiliser votre corps autrement. Elle vous aidera aussi à éviter ou limiter certaines crampes ou douleurs.

    2 – Pendant votre séance…

    Une fois que vous attaquez votre séance de tricot, veillez à vous installer le plus confortablement possible. Il n’y a pas que vos mains qui tricotent, mais tout votre corps. Avec l’habitude, vous avez peut-être déjà identifié les zones qui vous gênent à force de tricoter. Par exemple, si vous savez que votre dos finit par vous faire mal, essayez de bien caler votre dos, avec des coussins. Si vos coudes se fatiguent, si vous le pouvez, travaillez sur une chaise ou un fauteuil avec des accoudoirs sur lesquels vous pourrez les poser.

    La posture est capitale. Personnellement, j’avais été marquée par une vidéo de Karolina Zebrowska dans laquelle elle interviewait Pinsent Tailoring : il y montrait comment il s’installait pour travailler de façon à ne pas se fatiguer trop physiquement, et ses techniques ont inspiré ma façon de tricoter. J’ai naturellement tendance à m’asseoir en tailleur; avec l’habitude et également du yoga, j’ai remarqué que je me tenais bien plus droite dans cette position qu’assise normalement. Je pose aussi souvent un coussin sur mes genoux, ce qui me permet de surelever un peu mes coudes et de rapprocher mon tricot du haut de mon corps. Ainsi, ça m’évite d’avoir à trop baisser le cou et j’ai également remarqué que mes yeux fatiguent moins vite ainsi.

    Comme dit plus haut, n’hésitez pas à faire régulièrement des pauses dans votre séance !

    3 – Une fois les aiguilles posées.

    Vous avez terminé votre séance ? Comme les sportifs, un temps de récupération s’impose. Des étirements post-tricot peuvent vous faire beaucoup de bien. Je vous recommande notamment cette vidéo de yoga par Yoga with Adriene avec quelques exercices qui permettent de relâcher les mains mais aussi de renforcer ses muscles.

    De manière générale, les exercices de renforcement musculaire pour les mains et les bras sont de bonnes choses pour vous aider à tenir lors des séances de tricot. Vous en trouverez beaucoup sur YouTube.

    Si vous n’avez pas le temps (ni l’envie) de faire ce type d’exercices à chaque fois, vous pouvez aussi privilégier un auto-massage de quelques minutes avec une crème pour les mains, ce qui déliera un peu vos doigts.

    4 – Bonus : ma trousse avec mes essentiels tricot.

    Pour conclure, voici une petite liste de ce que j’ai à portée de mains lorsque je tricote (ou même quand je ne tricote pas) pour m’assurer de passer le meilleur moment possible :

    • Une crème pour les mains : ne serait-ce que l’hiver, c’est clairement un allié capital. Mais même le reste de l’année, j’essaie d’avoir toujours une crème avec moi. Je l’utilise pour m’hydrater les mains avant mais surtout après avoir tricoté et aussi pour me masser avec.
    • Une petite lime à ongles : pour quelqu’un qui a des ongles dans un état catastrophique pour moi, c’est un indispensable. J’ai souvent des bouts d’ongles qui se coincent dans mon fil. Un petit coup de lime règle le problème sans céder à la tentation de me ronger les ongles.
    • Mes écouteurs : surtout pour quand je tricote dans les transports en commun – comme ça je peux tricoter tout en écoutant mes podcasts préférés.
    • Une mini-peluche : j’ai avec moi une petite peluche ronde, de la même taille que les balles pour le renforcement musculaire. Je m’en sers à la fois comme outil d’auto-stimulation et pour faire des exercices !

    Et voilà, c’est tout pour aujourd’hui ! J’espère que cet article vous a plu : beaucoup des conseils donnés sont du bon sens, mais je pense qu’il reste important de parler de la posture et des moyens de tricoter en prenant soin de son corps. N’hésitez pas à me laisser vos commentaires avec vos astuces, je vous répondrai avec plaisir. En attendant le prochain article, prenez soin de vous 🙂

    La Tricomtoise.

  • Astuces,  Tricot

    Mes dernières chaussettes et mes astuces pour réussir votre paire !

    Bonjour, tout le monde !

    Il y a quelques jours, j’ai terminé une nouvelle paire de chaussettes. Depuis que j’ai appris à en faire il y a un peu plus de deux ans, c’est devenu une vraie passion : j’ai réalisé plus d’une dizaine de paires pour moi, et une pour mon conjoint. Mais même si j’ai de quoi être « chaussettée » tous les jours de la semaine, je ne résiste jamais à me faire une paire supplémentaire de temps à autre.

    Cette paire a été réalisée avec le Club Mystère de février 2023 du Bruit des aiguilles, pour lequel j’ai craqué en raison des couleurs mais aussi parce qu’il portait sur un film que j’adore, Blade Runner 2049. La star étant clairement le choix des couleurs, je n’ai pas voulu surcharger les chaussettes avec un motif supplémentaire. J’ai donc opté pour des chaussettes toe-up avec un talon et un haut dans la couleur contrastante. Ma seule fantaisie a été de faire une bordure picot, car j’aime beaucoup ce genre de finitions pour les chaussettes.

    Les chaussettes, ça peut faire peur, et les débuts peuvent être un peu compliqués. Voici donc mes conseils pour arriver à faire une belle paire ; attention, je ne suis pas non plus une experte, mais la pratique m’a permis d’acquérir quelques compétences qui pourront vous être utiles !

    1 – Toe-up ou top-down?

    Pour tricoter des chaussettes, deux options se présentent : toe-up (à partir des orteils) ou top-down (à partir de la cheville). Ces deux options ont chacune leurs avantages.

    Pour la chaussette top-down, le gros point fort est qu’on peut commencer directement par la cheville et donc avoir un nombre de mailles plus important avec lequel travailler au début. Si vous avez du mal à manipuler les aiguilles fines et peu de mailles, ça peut être un bon moyen de vous lancer.

    La technique toe-up a comme atout, je trouve, de permettre une meilleure gestion de la longueur et de mieux placer le talon.

    J’ai commencé à tricoter des chaussettes en top-down, et ce n’est qu’après plusieurs paires que je me suis lancée dans le toe-up. Et honnêtement, je trouve que cette technique est beaucoup plus facile pour faire de belles chaussettes. Je vous recommande particulièrement cette vidéo de Clo Tricots pour le montage des mailles; d’ailleurs, toute sa série sur la réalisation des chaussettes toe-up est excellente.

    2 – Bien choisir son fil et ses aiguilles.

    Ce conseil suivant peut paraître évident, mais pour avoir déjà discuté avec des tricoteurs et tricoteuses en galère sur des chaussettes, je pense qu’un point sur le choix du fil est important. Alors oui, techniquement vous pouvez tricoter des chaussettes avec toutes sortes de fils, cependant je vous recommande de vous orienter vers un fil spécifiquement fait pour tricoter des chaussettes. De nombreuses marques et créateurs indépendants en proposent; l’avantage de ces fils réside dans leur composition qui permet d’avoir un fil plus robuste et qui tiendra mieux dans le temps et qui, en général, ne se dédouble et se tricote très bien. C’est important, encore une fois, quand on tricote sur des petites aiguilles.

    En parlant d’aiguilles, d’ailleurs, comme pour le type de construction, on a différentes écoles : aiguilles double-pointes, aiguilles circulaires en magic loop ou même mini aiguilles circulaires. J’ai pu tester ces différentes versions, sauf les mini aiguilles circulaires qui me semblent vraiment idéales pour ce genre de projets. Ma préférence va au magic loop par rapport aux double-pointes, principalement parce que je trouve que la manipulation est plus simple. Et en plus je trouve qu’il est plus facile d’essayer vos chaussettes sur des aiguilles circulaires que des double-pointes.

    3 – Trouver la bonne longueur.

    Quand on tricote des chaussettes, il peut être difficile de trouver les bonnes mesures pour son pied.

    D’abord, penchons nous sur la taille de la largeur du pied. Les chaussettes sont le plus souvent à tricoter avec une aisance négative et la plupart des patrons offrent plusieurs tailles (en général petit, moyen et grand) pour la largeur du pied. Pour prendre la meilleure mesure possible, je vous recommande d’utiliser un mètre de couture et de faire le tour de votre pied là où il est le plus large, soit en général le coup de pied, ce qui vous donnera la meilleure mesure possible.

    Pour la longueur, je vous recommande d’essayer votre chaussette (d’où l’utilité des aiguilles circulaires) et de passer à l’étape du talon lorsque vous arriverez, en longueur, à peu près au milieu de votre malléole.

    4 – Quel talon choisir ?

    Parlons talons justement. Alors là, vous avez l’embarras du choix, il y a mille et une façon de faire des talons. Renforcés, avec des rangs raccourcis, après-coup, œil de perdrix…

    Pour ce qui est talons après-coup, cette technique est vraiment chouette mais nécessite de couper votre projet, ce qui peut être intimidant s’il s’agit de votre première paire. Je vous inciterais à plutôt privilégier une technique simple pour commencer, ma préférée étant encore une fois celle de Clo Tricots utilisant les rangs raccourcis.

    J’espère que cet article vous a plu ! Comme je l’ai dit plus haut, je ne suis pas l’experte absolue des chaussettes, mais j’espère que ces quelques conseils vous seront utiles. Je vous retrouve très vite pour un nouvel article, en attendant prenez soin de vous 🙂

    La Tricomtoise.

  • Astuces,  Tricot

    Je débute en tricot et je veux m’améliorer, comment faire ?

    Bonjour à tous !

    Je suis très heureuse de vous retrouver aujourd’hui sur le blog pour un nouveau post à destination des tricoteurs et tricoteuses débutants. Depuis plusieurs mois, j’essaie de vous donner dans des articles spécifiques des trucs et astuces pour vous lancer dans le tricot. Pour continuer dans cette thématique, j’ai envie de répondre à une question qu’on me pose souvent : « je connais les bases en tricot, mais je ne sais pas comment faire pour m’améliorer? ».

    Il est vrai qu’il peut être parfois un peu compliqué, une fois qu’on a commencé un nouveau loisir, de parfois trouver comment dépasser le stade des premiers apprentissages. Et c’est d’ailleurs une question qui ne concerne pas que les débutants, mais aussi les tricoteurs plus avancés ; d’expérience, il y a souvent eu des moments où j’avais l’impression de « stagner » dans mes connaissances. Alors bien sûr, il est tout à fait possible de faire du tricot sans vouloir devenir expert dans les points, les techniques de montage ou rabattage ! Mais si progresser vous intéresse, voici quelques façons de vous aider (et ça vient d’une personne qui apprend constamment en tricot, je n’aurai jamais la prétention de me dire experte).

    • Inclure une nouvelle technique dans chaque nouveau projet.

    Commençons par une astuce assez simple à mettre en œuvre mais qui peut vous permettre d’apprendre beaucoup. Que vous soyez débutant ou plus confirmé, chercher de nouvelles techniques est une bonne façon de développer vos talents en tricot. Il peut être difficile de savoir par quoi commencer, donc voici quelques pistes.

    Evidemment, la première chose qui me vient à l’esprit, c’est de tester des nouveaux points; sur YouTube vous avez l’embarras du choix, sans compter les « bibles » de points disponibles sur internet et en librairie. Vous pouvez aussi vous lancer dans les torsades, ou des techniques de colourwork. Pour les aspects plus techniques, cherchez différentes façons de monter ou rabattre des mailles, de faire des augmentations et diminutions.

    Un type de projets vraiment génial pour apprendre pleins de techniques qui vous seront utiles pour tout : les chaussettes. Entre les différents cast-on, rabattages et talons, elles sont une vraie petite mine de techniques.

    • Participer à des KALs.

    Si le mot KAL ne vous dit rien, c’est l’abréviation de « knit along », un chouette concept de tricot en groupe (très souvent virtuel) qui permet aux participants de tricoter ensemble. Souvent, les knit alongs tournent autour d’un modèle particulier, ou parfois autour d’un thème (écharpes, châles…), voir d’un designer spécifique. Ravelry regorge de ce genre de KALs, tout comme Instagram.

    L’avantage du KAL, c’est qu’il vous permet de pouvoir échanger avec d’autres tricoteurs et tricoteuses sur l’avancée de votre projet. L’ambiance est généralement très bienveillante, et on apprend beaucoup en lisant les expériences des autres, soit parce que vous pourrez y trouver des astuces, des techniques que vous ne connaissez pas, ou parce que ça peut vous aider à régler des problèmes que vous rencontrer dans votre tricot. C’est aussi un bon moyen de s’initier aux adaptations de patrons, ce qu’on ose pas toujours faire quand on débute, mais qui peuvent être très intéressantes (par exemple, changer l’encolure, une partie de la construction, de la taille…).

    Les KAL ont souvent des dates de fin, qui restent en général souples et assez loin, mais d’autres n’en ont pas, ce qui peut éviter le côté « pression ». J’ai déjà participé à quelques KALs, c’est vraiment une chouette expérience !

    • S’inscrire à un test.

    Dans le même genre que les KALs, les tests sont également quelque chose que je vous recommande. Depuis que j’ai commencé à participer à des tests, j’ai remarqué que je me suis beaucoup améliorée.

    Déjà, les tests permettent de vraiment apprendre à bien lire un patron et ses consignes, chose que parfois j’ai encore du mal à faire (j’ai tendance à survoler les instructions parfois, clairement pas toujours une bonne idée).

    Tout comme les KALs, vous avez avec les tests l’occasion de pouvoir tricoter en groupe, et donc d’échanger sur vos interrogations et progrès. Le designer intervient également directement !

    Pour les débutants, pas de panique : il existe des tests accessibles aux personnes qui se lancent, et même si pour le coup, les deadlines sont plus importantes à tenir que pour les KALs, les délais sont plutôt longs.

    • Découvrir des ateliers tricot.

    Enfin, je termine par un conseil que j’ai déjà donné dans les précédents articles mais qui reste toujours valable, celui de participer, si vous le pouvez, à des ateliers tricots. Les merceries en proposent souvent, mais il y a de plus en plus de clubs tricot qui s’organisent. Si le virtuel n’est pas pour vous un moyen efficace d’apprendre, ce type d’événements est parfait !

    Et voilà, j’espère que cet article vous sera utile ! Je vous invite à me laisser un commentaire avec vos autres suggestions et je vous dis à très vite pour un nouvel article 🙂

    La Tricomtoise

  • Astuces,  Tricot

    Apprendre le tricot : quelques bonnes ressources pour se lancer !

    Bonjour à tous !

    Je suis très heureuse de vous retrouver aujourd’hui sur le blog pour un nouvel article de ma petite série consacrée à l’apprentissage du tricot. Dans le premier numéro, je vous avais proposé quelques conseils pour vous lancer et aujourd’hui j’ai envie de vous présenter plusieurs ressources utiles. J’espère que cet article vous plaira, que vous soyez débutant ou plus expérimenté (on apprend sans cesse avec le tricot!) ; bonne lecture !

    1 – Pour la technique.

    Qu’on soit débutant ou qu’on tricote depuis des années, on ne cesse d’apprendre différentes techniques au tricot. Entre les différents types de montage, de rabattage, les techniques de jacquard, le steek, les rangs raccourcis, le tricot à plat, en circulaire, le magic loop… A chaque projet ses techniques.

    YouTube est sans aucun doute LE site où vous pourrez trouver le plus de ressources sur la technique, avec des vidéos très complètes. Je vous recommande en particulier les chaînes suivantes :

    • Clo Tricots : ses vidéos sont très complètes et bien filmées (on voit clairement les mouvements à faire). L’organisation des playlists permets de s’y retrouver facilement. J’adore son compte notamment pour tout ce qui est chaussettes !
    • Joueuse de pelotes : un compte extrêmement complet, avec là aussi des vidéos et playlists pour toutes les techniques. Vraiment une référence pour moi.
    • Annaplexis : Si vous préférez des formats courts, ou que vous avez juste besoin d’un rafraichissement sans explications trop longues, je vous recommande Annaplexis, dont les vidéos sont également disponibles sur Instagram.

    N’hésitez pas non plus à vous renseigner auprès de vos merceries : nombre d’entre elles organisent des ateliers thématiques au cours desquels vous pourrez apprendre beaucoup !

    2- Pour découvrir de nouveaux points.

    Combien y a t’il de points fantaisie au tricot? Beaucoup, beaucoup, BEAUCOUP !

    Vous pouvez trouver assez facilement aujourd’hui des « bibles » du tricot, notamment chez Phildar ou chez Hachette, qui contiennent un large panel de points différents. Je ne possède pas ce genre de livres personnellement, mais je sais que ma mamie en a plusieurs et elle les adore. Si vous êtes plutôt du genre vidéos, je vous conseille la chaîne Youtube suivante :

    • Fadinou : en plus de vidéos pour apprendre le tricot et le crochet, sa chaîne compte plus d’une centaine de vidéos dédiées aux points fantaisie. Les explications sont claires, il y en a pour tous les goûts, du facile au plus compliqué.

    3 – Pour l’inspiration.

    Avec ses belles photos, les jolies mises en scène et sa large communauté tricot, Instagram est le réseau social vers lequel je me dirige lorsque je cherche l’inspiration : c’est un bon moyen de trouver des personnes avec des goûts similaires dont les projets peuvent vous intéresser, mais aussi pour rester à l’affut des nouvelles sorties de patrons.

    J’aime aussi beaucoup les podcasts: je n’en regarde pas forcément beaucoup, cependant mon favori, Fruity Knitting , m’a fait découvrir beaucoup de designers, techniques ou modèles. Je pense par exemple à mes chouchous Alice Starmore ou Kim Hargreaves, par exemple, que j’ai découvertes grâce à ce podcast !

    4 – Pour trouver vos futurs projets.

    On termine avec ce qui est LA référence pour tout ce qui touche au tricot et au crochet : Ravelry. Ce site est une vraie mine d’or. Entre le forum, la possibilité de mettre ses projets avec toutes les informations possibles et imaginables, ou encore les différents KALs, impossible de s’ennuyer sur Ravelry. Ce que j’aime surtout sur ce site, c’est le fait d’y trouver une impressionnante librairie de patrons, gratuits et payants, de designers du monde entier.

    Je ne peux que vous recommander Ravelry, surtout si vous cherchez vos futurs projets. Le moteur de recherche de la plateforme est très bien fait: vous pouvez mettre un large nombre de critères pour trouver LE projet qu’il vous faut. Si vous saviez le nombre d’heures que j’ai passées sur ce site !

    J’espère que cet article vous plait, n’hésitez pas à me laisser en commentaire vos autres ressources si vous en avez ! Je vous retrouve très vite pour un nouvel article, en attendant prenez soin de vous 🙂

    La Tricomtoise

  • Astuces,  Tricot

    Commencer le tricot : mes 5 conseils pour se lancer.

    Bonjour, tout le monde !

    C’est avec plaisir que je vous retrouve aujourd’hui sur le blog pour un nouvel article. J’ai envie d’inaugurer une nouvelle série de posts, série que j’avais envie d’écrire depuis longtemps mais je m’étais dit qu’il existe déjà tellement de vidéos/podcasts/articles conseils autour du tricot que je n’avais pas grand chose à apporter. Et après réflexion, comme l’idée me trottait toujours en tête, pourquoi ne pas tenter cette série ?

    Pour ce premier post, je vous propose de nous pencher sur les bases : débuter en tricot. Quand je rencontre des personnes qui ne tricotent pas mais que le tricot intrigue, j’entends souvent les mêmes remarques. « Le tricot, c’est difficile », « j’ai pas la patience », « je ne sais pas par quoi commencer ». Voyons donc mes conseils pour débuter en tricot, conseils amassés depuis mes propres débuts quand j’avais environ 8 ans !

    1 – Choisir un premier projet à réaliser.

    Lorsqu’on veut se lancer dans un nouveau loisir créatif, il n’est pas rare de se laisser emporter dans l’excitation et de s’éparpiller dans tous les sens. On peut avoir tendance à acheter d’un coup beaucoup de matériel parce qu’on a trop hâte de commencer, comme des aiguilles de toutes les tailles ou de la laine de toutes les couleurs, et très vite, on se retrouve submergé.

    Beaucoup conseillent aussi de commencer par apprendre les bases du tricot (je vous en reparle un peu plus loin), avant de démarrer le moindre projet, mais je trouve que cette façon de faire peut vite se montrer décourageante pour certains : en effet, sans but final ou objet concret à finir, il n’est pas rare de se lasser et de laisser tomber les aiguilles.

    Je vous encourage donc à choisir un premier projet pour vous lancer. Ce projet doit répondre à deux critères : ça doit vous plaire et ça doit rester réaliste.

    Ce que j’entends par là, c’est qu’on recommande souvent de faire une écharpe au point mousse, c’est facile et tout droit. Sauf que c’est pas forcément très excitant. L’idée de tricoter une longue bande avec le même point ne fait pas toujours rêver. Mais d’un autre côté, il ne faut pas non plus faire l’erreur de vouloir tout de suite se lancer dans un pull en circulaire avec un point compliqué et du jacquard.

    Choisissez un projet facile mais avec votre touche personnelle. Une écharpe au point mousse peut être une bonne idée si vous sélectionnez une couleur que vous adorez ou un fil qui change de couleur, par exemple, ou si vous faites des rayures. Ajoutez des franges ou des pompons de chaque côté. Des mitaines toutes simples en jersey avec des côtes ou quelques rangs au point mousse vous permettra de faire quelque chose assez rapidement et avec au moins deux variations de points.

    Une fois que vous avez votre projet en tête, il ne vous reste plus qu’à acheter votre matériel. Se rendre en mercerie peut faire peur quand c’est la première fois, mais dites-vous que vous recevrez les conseils de professionnels qui aideront à choisir le bon fil et les bonnes aiguilles pour votre première réalisation !

    2 – Découvrir les bases.

    Vous avez choisi votre premier projet, vous avez votre matériel : que faire ensuite?

    C’est le moment de vous lancer dans l’apprentissage des bases. Je vous recommande de prévoir un peu plus de fil que prévu pour votre projet pour vous laisser de quoi vous entraîner. L’objectif est simple, vous entraîner avant de vous jeter dans le grand bain. Regardez votre patron ou le tutoriel dont vous allez vous servir et notez ce que vous allez avoir besoin de faire pour votre projet. Par exemple, monter des mailles, tricoter à l’endroit, à l’envers, rabattre des mailles…

    Et là, c’est parti, on s’entraîne ! Grâce à Youtube, vous avez des tutoriels sur absolument TOUTES les étapes possibles imaginables : je vous conseille donc de prendre vos aiguilles et de vous entrainer sur les techniques dont vous aurez besoin pour réaliser un petit carré ou deux. Ils vous permettront en plus de découvrir le monde merveilleux de l’échantillon et vous pourrez vous servir de ces carrés comme sous-verres ! Cette étape est très utile, non seulement pour vous faire découvrir les bases du tricot, mais aussi pour vous mettre en confiance pour votre projet !

    3 – Faire du tricot un moment privilégié.

    Maintenant que vous avez pu vous entraîner, il est temps de vous lancer dans votre réalisation. Pour cela, je vous conseille de dédier un moment dans votre journée uniquement à cette activité.

    Il n’est pas simple aujourd’hui, entre le travail, le téléphone, la télévision, de se consacrer uniquement à une seule activité. On peut vite se laisser attirer par la tentation de scroller à l’infini sur les réseaux sociaux et si tricoter en regardant Netflix est possible, pour quelqu’un qui débute je recommande plutôt d’éviter les distractions et de vous concentrer sur votre tricot.

    Bloquez vous un créneau dans la journée pour tricoter : pas besoin de partir sur des heures et des heures, mais 15 à 30mn par jour vous permettra d’avancer sur votre projet. En étant concentré sur votre projet, vous éviterez plus facilement les erreurs et vous pourrez également vous habituer au tricot. Il n’est en effet pas rare pour les débutants d’avoir mal aux doigts, soit parce que la tension est trop serrée, soit parce que les mains sont trop crispées ou encore parce vous utilisez des muscles que vous ne sollicitez peut-être pas ainsi habituellement !

    Il est dit que le tricot a un côté méditatif, qui sait, vous allez peut-être vous découvrir un côté yogi !

    4 – Ne pas hésiter à demander de l’aide.

    Vous avez un doute sur un point technique? Vous avez remarqué une erreur et vous n’êtes pas sûr de comment y remédier? Pas de panique !

    Même avec toute la concentration et la bonne volonté du monde, faire des erreurs est fréquent, même avec des années d’expérience. Et même si vous avez visionné quarante fois la même vidéo pour comprendre comment rabattre des mailles, il peut être difficile de bien saisir une technique. ça ne veut pas dire que vous êtes bêtes ou que vous n’arriverez jamais à tricoter, fort heureusement !

    Que faire alors ? Premièrement, n’hésitez pas à chercher sur internet en premier lieu soit un autre tutoriel, ou un moyen de rattraper votre erreur : comme je l’ai dit plus haut, il existe tellement de tutoriels aujourd’hui que vous trouverez sûrement des explications qui vous parleront plus que d’autres. Et si vous coincez toujours, je vous recommande de vous tourner vers quelqu’un qui sait tricoter. Il peut s’agir d’un proche, de votre mercerie, ou vous pouvez également vous rendez dans un café ou apéro tricot. Ces rendez-vous sont de plus en plus nombreux et il n’y a pas besoin d’être un expert pour s’y rendre. Vous trouverez au contraire presque toujours à coup sûr une ou plusieurs personnes qui seront ravies de vous prêter main forte.

    5 – Aller au bout de votre projet.

    Terminons enfin par le conseil qui est selon moi le plus important : ne vous laissez pas décourager et allez au bout de votre projet. Même si vous faites des erreurs partout, que vos rangs ne sont pas réguliers ou que vous perdez des mailles, essayez de le finir. Pourquoi ?

    Déjà, pour avoir la satisfaction du travail accompli. Vous aurez fini une pièce au tricot ! C’est un bel accomplissement, que votre réalisation soit parfaite ou non. Ensuite, si vous continuez le tricot, garder votre première pièce finie vous permettra de voir le chemin accompli et vos progrès !

    J’espère que ce post aura donné envie à celles et ceux qui s’intéressent au tricot sans avoir osé l’essayer de se lancer ! Je vous retrouve très vite pour un nouvel article, en attendant comme toujours prenez soin de vous 🙂

    La Tricomtoise

  • Astuces,  Tricot

    Modifier un patron : mon pull Witching Hour !

    Bonjour, tout le monde !

    Je suis heureuse de vous retrouver pour un nouvel article sur la Tricomtoise.

    Aujourd’hui, j’ai envie de vous parler de quelques techniques très simples mais très utiles qui vous aideront lorsque vous aurez envie ou besoin de modifier un patron.

    Depuis que j’ai appris à tricoter et à lire des patrons, j’ai presque toujours suivi à la lettre les instructions données par le ou la designer. Mais même dans les patrons les plus détaillés, comme chaque personne est différente, on peut se retrouver avec des petites choses que l’on voudrait changer.

    Dans mon cas, je tricote en général des modèles en taille L, ou parfois XL et les problèmes que je rencontre sont souvent presque toujours les mêmes. En taille L, ça me va mais le tour de poitrine est en général trop petit; en XL, le tour de poitrine va, mais le reste est trop large. J’ai de petits bras, et je dois souvent remonter mes manches sur mes pulls et gilets. J’ai une grosse tête, donc sur certains modèles ma tête a du mal à passer en enfilant le pull. Bref, des petits problèmes avec lesquels il m’a fallu apprendre à jongler.

    Désormais, avec l’expérience, j’arrive à voir à l’avance en lisant le patron les modifications que je vais pouvoir apporter, et je me suis dit que vous donner quelques-unes de ces astuces pourraient vous intéresser ! Et quoi de mieux que de vous présenter un exemple concret d’un patron que j’ai modifié de multiples façons.

    L’année dernière, j’ai profité de l’un des confinements pour regarder la série Netflix The Chilling Adventures of Sabrina et j’ai été séduite par la garde-robe de l’héroïne, qui porte de nombreux pulls que je trouve très chouettes. J’ai particulièrement aimé un modèle vert qu’elle porte dans l’épisode The Witching Hour: la coupe flatteuse et rétro, j’adore ! J’ai donc eu envie de me tricoter un modèle similaire et voici donc mes petits conseils pour obtenir le résultat de vos rêves !

    1 – Choisir le ou les bons patrons.

    Quand on ne trouve pas le patron parfait qui correspond à ce qu’on a en tête, la meilleure chose à faire est de chercher un patron qui s’en rapproche le plus possible. Dans mon cas, je suis partie d’un patron que j’avais déjà tricoté et qui me paraissait être une bonne base: le Jiffy Knit Pullover, disponible gratuitement en anglais sur Free Vintage Knitting (je vous parlerai de ce site un jour). J’y retrouvais la bordure en côtes, les manches courtes et une coupe près du corps. Il ne faut pas hésiter non plus à mélanger les patrons: si vous aimez le corps de l’un et les manches d’un autre, par exemple !

    2 – Jouer avec les mesures.

    Ce conseil s’applique aussi bien pour les patrons que vous souhaitez modifier de façon significative que pour ceux que vous suivez à la lettre. Comme je l’ai dit plus haut, chaque corps est différent et les mesures d’un patron ne correspondent pas toujours à 100% à nos mesures. Je vous invite donc à ne pas hésiter à allonger ou raccourcir des manches, la longueur du corps, une encolure. Vous pouvez aussi jouer sur les tailles d’aiguilles. Par exemple, les côtés du Jiffy Knit Pullover sont réalisées avec des aiguilles 3,5 sur environ 7,5 cm. Sans changer la taille globale de mon corps car je voulais un pull plutôt court comme celui par Sabrina, j’ai allongé mes côtés jusqu’à 11cm. Le corps du patron est ensuite travaillé en aiguilles 5, mais je suis partie sur du 4,5, mon point différent en rendu de celui du patron.

    3 – Changer de points, de couleurs, de techniques…

    Le Jiffy Knit Pullover est réalisé à l’aide d’un type de point rivière, ce qui lui donne un effet ajouré parfait pour un pull de mi-saison. Cependant, dans mon cas, j’ai utilisé un autre point, là encore dans l’objectif d’obtenir un pull similaire à celui de Sabrina. Mon choix s’est porté sur le point grain de café, qui ressemble très fortement à celui du pull de Sabrina. Changer de point peut faire peur, mais vous pouvez apporter des modifications plus ou moins drastiques: ça peut aller du simple fait de faire des rayures à celui de travailler en jacquard ou de transformer un modèle tricoté en pièces en une réalisation en circulaire !

    4 – Faire des essais.

    Pour conclure cet article, qui n’est pas exhaustif mais qui est plutôt une première approche pour celles et ceux qui se lancent dans ce type de modifications, mon meilleur conseil est de tout simplement faire des tests. Si vous avez de la laine qui vous reste d’un autre projet et que vous voulez tester une nouvelle technique, un point, un coloris, sortez vos aiguilles et faites quelques rangs. Je ne suis pas la plus régulière pour ce qui est des échantillons, mais ça change vraiment la vie, surtout quand on veut utiliser une nouvelle technique.

    J’espère que ces quelques conseils illustrés d’un exemple vous plait ! N’hésitez pas à me laisser un petit commentaire avec vos propres astuces ! On se retrouve prochainement pour un nouvel article, en attendant prenez soin de vous,

    La Tricomtoise.

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