Astuces
-
Mes dernières chaussettes et mes astuces pour réussir votre paire !
Bonjour, tout le monde !
Il y a quelques jours, j’ai terminé une nouvelle paire de chaussettes. Depuis que j’ai appris à en faire il y a un peu plus de deux ans, c’est devenu une vraie passion : j’ai réalisé plus d’une dizaine de paires pour moi, et une pour mon conjoint. Mais même si j’ai de quoi être « chaussettée » tous les jours de la semaine, je ne résiste jamais à me faire une paire supplémentaire de temps à autre.
Cette paire a été réalisée avec le Club Mystère de février 2023 du Bruit des aiguilles, pour lequel j’ai craqué en raison des couleurs mais aussi parce qu’il portait sur un film que j’adore, Blade Runner 2049. La star étant clairement le choix des couleurs, je n’ai pas voulu surcharger les chaussettes avec un motif supplémentaire. J’ai donc opté pour des chaussettes toe-up avec un talon et un haut dans la couleur contrastante. Ma seule fantaisie a été de faire une bordure picot, car j’aime beaucoup ce genre de finitions pour les chaussettes.
Les chaussettes, ça peut faire peur, et les débuts peuvent être un peu compliqués. Voici donc mes conseils pour arriver à faire une belle paire ; attention, je ne suis pas non plus une experte, mais la pratique m’a permis d’acquérir quelques compétences qui pourront vous être utiles !
1 – Toe-up ou top-down?
Pour tricoter des chaussettes, deux options se présentent : toe-up (à partir des orteils) ou top-down (à partir de la cheville). Ces deux options ont chacune leurs avantages.
Pour la chaussette top-down, le gros point fort est qu’on peut commencer directement par la cheville et donc avoir un nombre de mailles plus important avec lequel travailler au début. Si vous avez du mal à manipuler les aiguilles fines et peu de mailles, ça peut être un bon moyen de vous lancer.
La technique toe-up a comme atout, je trouve, de permettre une meilleure gestion de la longueur et de mieux placer le talon.
J’ai commencé à tricoter des chaussettes en top-down, et ce n’est qu’après plusieurs paires que je me suis lancée dans le toe-up. Et honnêtement, je trouve que cette technique est beaucoup plus facile pour faire de belles chaussettes. Je vous recommande particulièrement cette vidéo de Clo Tricots pour le montage des mailles; d’ailleurs, toute sa série sur la réalisation des chaussettes toe-up est excellente.
2 – Bien choisir son fil et ses aiguilles.
Ce conseil suivant peut paraître évident, mais pour avoir déjà discuté avec des tricoteurs et tricoteuses en galère sur des chaussettes, je pense qu’un point sur le choix du fil est important. Alors oui, techniquement vous pouvez tricoter des chaussettes avec toutes sortes de fils, cependant je vous recommande de vous orienter vers un fil spécifiquement fait pour tricoter des chaussettes. De nombreuses marques et créateurs indépendants en proposent; l’avantage de ces fils réside dans leur composition qui permet d’avoir un fil plus robuste et qui tiendra mieux dans le temps et qui, en général, ne se dédouble et se tricote très bien. C’est important, encore une fois, quand on tricote sur des petites aiguilles.
En parlant d’aiguilles, d’ailleurs, comme pour le type de construction, on a différentes écoles : aiguilles double-pointes, aiguilles circulaires en magic loop ou même mini aiguilles circulaires. J’ai pu tester ces différentes versions, sauf les mini aiguilles circulaires qui me semblent vraiment idéales pour ce genre de projets. Ma préférence va au magic loop par rapport aux double-pointes, principalement parce que je trouve que la manipulation est plus simple. Et en plus je trouve qu’il est plus facile d’essayer vos chaussettes sur des aiguilles circulaires que des double-pointes.
3 – Trouver la bonne longueur.
Quand on tricote des chaussettes, il peut être difficile de trouver les bonnes mesures pour son pied.
D’abord, penchons nous sur la taille de la largeur du pied. Les chaussettes sont le plus souvent à tricoter avec une aisance négative et la plupart des patrons offrent plusieurs tailles (en général petit, moyen et grand) pour la largeur du pied. Pour prendre la meilleure mesure possible, je vous recommande d’utiliser un mètre de couture et de faire le tour de votre pied là où il est le plus large, soit en général le coup de pied, ce qui vous donnera la meilleure mesure possible.
Pour la longueur, je vous recommande d’essayer votre chaussette (d’où l’utilité des aiguilles circulaires) et de passer à l’étape du talon lorsque vous arriverez, en longueur, à peu près au milieu de votre malléole.
4 – Quel talon choisir ?
Parlons talons justement. Alors là, vous avez l’embarras du choix, il y a mille et une façon de faire des talons. Renforcés, avec des rangs raccourcis, après-coup, œil de perdrix…
Pour ce qui est talons après-coup, cette technique est vraiment chouette mais nécessite de couper votre projet, ce qui peut être intimidant s’il s’agit de votre première paire. Je vous inciterais à plutôt privilégier une technique simple pour commencer, ma préférée étant encore une fois celle de Clo Tricots utilisant les rangs raccourcis.
J’espère que cet article vous a plu ! Comme je l’ai dit plus haut, je ne suis pas l’experte absolue des chaussettes, mais j’espère que ces quelques conseils vous seront utiles. Je vous retrouve très vite pour un nouvel article, en attendant prenez soin de vous 🙂
La Tricomtoise.
-
Je débute en tricot et je veux m’améliorer, comment faire ?
Bonjour à tous !
Je suis très heureuse de vous retrouver aujourd’hui sur le blog pour un nouveau post à destination des tricoteurs et tricoteuses débutants. Depuis plusieurs mois, j’essaie de vous donner dans des articles spécifiques des trucs et astuces pour vous lancer dans le tricot. Pour continuer dans cette thématique, j’ai envie de répondre à une question qu’on me pose souvent : « je connais les bases en tricot, mais je ne sais pas comment faire pour m’améliorer? ».
Il est vrai qu’il peut être parfois un peu compliqué, une fois qu’on a commencé un nouveau loisir, de parfois trouver comment dépasser le stade des premiers apprentissages. Et c’est d’ailleurs une question qui ne concerne pas que les débutants, mais aussi les tricoteurs plus avancés ; d’expérience, il y a souvent eu des moments où j’avais l’impression de « stagner » dans mes connaissances. Alors bien sûr, il est tout à fait possible de faire du tricot sans vouloir devenir expert dans les points, les techniques de montage ou rabattage ! Mais si progresser vous intéresse, voici quelques façons de vous aider (et ça vient d’une personne qui apprend constamment en tricot, je n’aurai jamais la prétention de me dire experte).
- Inclure une nouvelle technique dans chaque nouveau projet.
Commençons par une astuce assez simple à mettre en œuvre mais qui peut vous permettre d’apprendre beaucoup. Que vous soyez débutant ou plus confirmé, chercher de nouvelles techniques est une bonne façon de développer vos talents en tricot. Il peut être difficile de savoir par quoi commencer, donc voici quelques pistes.
Evidemment, la première chose qui me vient à l’esprit, c’est de tester des nouveaux points; sur YouTube vous avez l’embarras du choix, sans compter les « bibles » de points disponibles sur internet et en librairie. Vous pouvez aussi vous lancer dans les torsades, ou des techniques de colourwork. Pour les aspects plus techniques, cherchez différentes façons de monter ou rabattre des mailles, de faire des augmentations et diminutions.
Un type de projets vraiment génial pour apprendre pleins de techniques qui vous seront utiles pour tout : les chaussettes. Entre les différents cast-on, rabattages et talons, elles sont une vraie petite mine de techniques.
- Participer à des KALs.
Si le mot KAL ne vous dit rien, c’est l’abréviation de « knit along », un chouette concept de tricot en groupe (très souvent virtuel) qui permet aux participants de tricoter ensemble. Souvent, les knit alongs tournent autour d’un modèle particulier, ou parfois autour d’un thème (écharpes, châles…), voir d’un designer spécifique. Ravelry regorge de ce genre de KALs, tout comme Instagram.
L’avantage du KAL, c’est qu’il vous permet de pouvoir échanger avec d’autres tricoteurs et tricoteuses sur l’avancée de votre projet. L’ambiance est généralement très bienveillante, et on apprend beaucoup en lisant les expériences des autres, soit parce que vous pourrez y trouver des astuces, des techniques que vous ne connaissez pas, ou parce que ça peut vous aider à régler des problèmes que vous rencontrer dans votre tricot. C’est aussi un bon moyen de s’initier aux adaptations de patrons, ce qu’on ose pas toujours faire quand on débute, mais qui peuvent être très intéressantes (par exemple, changer l’encolure, une partie de la construction, de la taille…).
Les KAL ont souvent des dates de fin, qui restent en général souples et assez loin, mais d’autres n’en ont pas, ce qui peut éviter le côté « pression ». J’ai déjà participé à quelques KALs, c’est vraiment une chouette expérience !
- S’inscrire à un test.
Dans le même genre que les KALs, les tests sont également quelque chose que je vous recommande. Depuis que j’ai commencé à participer à des tests, j’ai remarqué que je me suis beaucoup améliorée.
Déjà, les tests permettent de vraiment apprendre à bien lire un patron et ses consignes, chose que parfois j’ai encore du mal à faire (j’ai tendance à survoler les instructions parfois, clairement pas toujours une bonne idée).
Tout comme les KALs, vous avez avec les tests l’occasion de pouvoir tricoter en groupe, et donc d’échanger sur vos interrogations et progrès. Le designer intervient également directement !
Pour les débutants, pas de panique : il existe des tests accessibles aux personnes qui se lancent, et même si pour le coup, les deadlines sont plus importantes à tenir que pour les KALs, les délais sont plutôt longs.
- Découvrir des ateliers tricot.
Enfin, je termine par un conseil que j’ai déjà donné dans les précédents articles mais qui reste toujours valable, celui de participer, si vous le pouvez, à des ateliers tricots. Les merceries en proposent souvent, mais il y a de plus en plus de clubs tricot qui s’organisent. Si le virtuel n’est pas pour vous un moyen efficace d’apprendre, ce type d’événements est parfait !
Et voilà, j’espère que cet article vous sera utile ! Je vous invite à me laisser un commentaire avec vos autres suggestions et je vous dis à très vite pour un nouvel article 🙂
La Tricomtoise
-
Je veux me lancer dans le jacquard : par où commencer ?
Bonjour, tout le monde !
Je suis très heureuse de vous retrouver pour un nouvel article tricot : il y a quelques mois, j’ai commencé une petite série d’articles destinés aux débutants et personnes qui veulent développer leur technique. Aujourd’hui, c’est le jacquard que je souhaite mettre à l’honneur. J’adore le jacquard, mais j’ai remarqué que beaucoup avaient peur de se lancer ou ne savaient pas par où commencer. Voici donc quelques conseils pour franchir le pas et vous aider à réussir vos premiers pas dans cette technique !
1 – Bien choisir votre projet pour débuter : les couleurs !
L’un des points attractifs du jacquard, c’est le fait de pouvoir travailler plusieurs couleurs dans un même projet; mais pour vos premières réalisations, je vous conseille de vous limiter à deux ou trois couleurs différentes. Travailler le jacquard nécessite d’utiliser plusieurs pelotes ou bobines : il peut être un peu compliqué de manipuler tous les fils, ils risquent de s’emmêler et en terme de concentration, trop de couleurs peuvent vous rendre la lecture du diagramme difficile. Choisir un projet avec deux couleurs est un bon moyen de vous aider à prendre en main cette technique et de vous familiariser avec le fait de manipuler plusieurs fils en même temps. Je vous invite également à privilégier des couleurs qui contrastent bien les unes avec les autres pour bien les identifier sur le patron et pour plus facilement vous y retrouver.
2 – Privilégier le circulaire.
Comme pour beaucoup d’autres techniques, le jacquard peut se tricoter aussi bien à plat qu’en circulaire. J’ai de mon côté commencé par tricoter le jacquard à plat avant de m’y mettre en circulaire et très honnêtement, je trouve que tricoter du jacquard en rond est beaucoup, beaucoup plus simple. Tout d’abord parce que si vous faîtes (comme c’est le plus souvent le cas) votre jacquard en jersey, le circulaire vous permet de ne vous soucier que de tricoter à l’endroit. Il est plus simple de manipuler les fils de cette façon et d’également bien suivre le sens de lecture du motif à réaliser.
3 – Echantillon & tension.
Ce troisième conseil est plutôt surprenant, venant de ma part : je DETESTE tricoter des échantillons, vraiment c’est le truc que je ne fais jamais sauf cas exceptionnels. Mais je vous conseille de tricoter l’échantillon recommandé ou au moins quelques répétitions du motif pour avoir une idée du rendu avant de vous lancer. Déjà, c’est un bon entrainement et en plus ça vous permet de voir comment vous gérez la tension sur le jacquard.
La tension d’ailleurs, parlons-en. Il n’est pas rare que votre tension change d’un projet à l’autre, en fonction de plein de critères. Par exemple, ma tension est différente en fonction du fil que je tricote, j’ai remarqué que j’avais tendance à serrer plus fort sur des fils type chanvre/coton que sur des laines. Pour ce qui est du jacquard, il n’est pas rare d’avoir des changements de tension: manipuler plusieurs fils peut jouer sur votre façon de tricoter. Pour y remédier, je vous conseille de prendre, au besoin, une paire d’aiguilles une demie taille plus large pour vous aider. Faites attention à ne croiser les fils au dos de votre ouvrage avec mesure également. Si vous les croisez trop souvent et trop forts, vous risquez de vous retrouver avec des mailles trop serrées ou des petites bosses pas très esthétiques. Et si vous ne croisez pas suffisamment, le rendu peut être trop lâche. Mais vous allez voir, avec un peu d’entraînement ça ira tout seul !
4 – Choisissez un bon fil pour votre projet.
Dernier conseil avant de passer à une petite sélection de patrons : trouver le bon fil. Alors je pense que techniquement, il est possible de faire du jacquard avec tout type de fil, mais pour un rendu optimal, je vous recommande de vous tourner vers des fils avec des propriétés plutôt rustiques et collantes, dont les fibres se fondront bien les unes dans les autres. Par exemple, j’aime beaucoup les fils de chez Bouclelaine qui se prêtent bien au Jacquard, ou les gammes Nimbus ou Cyclade de chez Fonty. En revanche, essayez d’éviter les fils trop lisses, par exemple certains fils acryliques qui ne vous permettront pas de sublimer votre travail.
5 – Quelques suggestions de projets.
Terminons cet article par quelques idées de patrons qui, sur la base des conseils que je vous donne ci-dessus, peuvent être de bons projets pour se lancer en jacquard:
- Calvin, Alice Hammer: ce bonnet est vraiment génial à tricoter, j’en ai fait déjà trois exemplaires et sa construction est assez simple. Il se tricote en circulaire, et le motif jacquard se suit très bien. Vous pouvez même simplifier encore le bonnet en ne le tricotant qu’avec deux couleurs si vous le souhaitez.
- Gogink de Marie Amélie Designs : un de mes pulls chouchous, que j’adore porter et que j’ai réalisé en Bouclelaine, dans un très beau fil qui met bien le motif en valeur. Ici, deux couleurs sont employées et le motif n’est que sur une partie du pull. Je n’ai pas tricoté le Dragonnier mais il me parait également très bien pour se lancer dans le jacquard, avec ses belles lignes.
- Des manchettes de Lanja Khon-Engheim : cette designeuse a sur son Ravelry plusieurs modèles de manchettes gratuites au jacquard qui sont vraiment très jolis. En plus de ne demander que deux ou trois couleurs, ces manchettes se tricotent relativement vites. Même si vous ne parlez pas très bien anglais ou que vous ne maîtrisez pas le tricot dans la langue de Shakespeare, les diagrammes sont très clairs et suffisent pour tricoter ces mitaines.
Et voilà, c’est tout pour aujourd’hui ! J’espère que cet article vous plait et que ces conseils vous aideront si vous décidez de tenter l’aventure du jacquard. Je vous retrouve très vite pour un nouvel article, en attendant comme toujours prenez soin de vous ! 🙂
La Tricomtoise.
-
Tricot, crochet, couture & autres : Idées cadeaux 2022.
Bonjour à tous !
Je suis très heureuse de vous retrouver aujourd’hui pour un nouvel article. Les fêtes de fin d’année approchent et je sais que nous sommes nombreux à avoir commencé nos préparatifs, que ce soit de décoration ou de cadeaux. Je vous avais proposé l’an passé un petit article avec des idées cadeaux qui vous avait bien plu, alors je renouvelle l’expérience pour 2022 avec une sélection que j’espère assez variée! Bonne découverte à tous !
1 – Pour les fanas de tricot.
On commence évidemment par mon loisir créatif préféré : le tricot ! Je l’avoue, certaines de ces idées viennent directement de ma wishlist personnelle…
- Petite sélection de kits : vous connaissez un tricoteur ou une tricoteuse et vous avez envie de lui faire un joli cadeau? Les kits sont parfaits pour ça ! Il y en a pour tous les goûts, tous les niveaux, pour les petits et les grands, et pour des budgets variés. Parmi mes coûts de cœur, on retrouve le très beau pull Poséidon d’Alice Hammer en kit chez Natissea, l’ensemble pour bébé « Quai Louis Blériot » de la Droguerie ou encore le Yvonne chez Bouclelaine qui me fait rêver (j’adore le fair isle).
- Un châle à offrir : j’adore offrir des écharpes, tours de cou et châles, car avec l’hiver on peut les porter tout de suite. Et en plus de ça, ils sont généralement plutôt rapides à faire. Beaucoup de modèles existent, donc encore une fois le choix est large ! Vous pouvez par exemple découvrir mon écharpe La Claudine (patron gratuit!) ou tricoter en KAL le châle demi-lune de Cassie Tricote, par exemple !
- Calendrier de l’Avent : je vous en avais parlé l’an passé, mais les calendriers de l’avent pour tricoteuses/tricoteurs sont de plus en plus nombreux. Certains sont déjà disponibles ! Le concept est simple : de la laine à découvrir sous le principe d’un calendrier de l’avent classique. Mon coup de cœur : le Advent Calendar de Fabel Knitwear.
2 – Pour la team crochet.
Vous le savez, je suis loin d’être une experte du crochet, mais j’ai tout de même sélectionné quelques idées intéressantes !
- Pokémon au crochet, le livre : je me suis récemment lancée dans un challenge consistant à réaliser la première génération de Pokémon au crochet, un projet dont je vous reparlerai bientôt sur le blog. Et dans quelques jours sort un livre parfait pour ce challenge ou pour les fans d’Amigurumi ! Il comprend une vingtaine de modèles, de quoi se faire plaisir.
- Des sous-verres mignons et anti-gaspi : il vous reste un peu de fil d’un projet et vous ne savez pas quoi en faire? Vous avez envie d’ajouter des petites surprises dans vos cadeaux? Les sous-verres peuvent être une bonne solution. J’adore en faire : ils nécessitent peu de matériel et sont rapides à faire. Stringbbeans a par exemple une sélection de plusieurs tutoriels pour en réaliser. En plus, il suffit de connaître les bases du crochet, pas besoin d’être un expert.
3 – Un peu de couture?
- Le classique, le tote bag : vous avez envie de coudre un cadeau utile mais facile à personnaliser? Le tote bag est un indispensable. J’adore faire des tote bags pour moi et pour les autres, car on en a toujours besoin et ils sont très faciles à adapter selon les goûts. Tissu, taille, avec ou sans poche, doublure… On peut vraiment s’amuser ! Si vous cherchez un bon tutoriel pour vous lancer, je vous recommande sans hésiter celui-ci.
- Offrir un patron : vous connaissez un ou une couturière dans votre entourage et vous ne savez pas quoi lui offrir? Pourquoi ne pas vous laissez tenter par un patron? Là encore, vous avez l’embarras du choix, mais voici quelques idées : Treize Coquelicot a sorti une nouvelle collection que j’adore (la robe Celeste, je suis fan!); les BG pour des vêtements homme…
4 – Et pour finir…
On termine cet article spécial cadeaux avec quelques idées pour les amateurs de loisirs créatifs, en pêle-mêle !
- Bee Crafty : on commence par une explosion de couleurs avec les kits Bee Crafty. Le concept: des kits pour tous les niveaux et avec différentes techniques pour créer des bijoux ou accessoires fun. Coup de cœur pour ce kit de bijoux à personnaliser grâce des feutres !
- Kesi’Art : encore des kits, je sais, mais j’adore le concept d’avoir tout ce qu’il nous faut dans une boîte pour réaliser quelque chose. Ils permettent en plus de s’initier à plein de techniques différentes. Chez Kesi’Art, on trouve de tout : du tricot, du macramé, du punch needle, de la broderie, du point de croix… Pour des budget raisonnables.
- Les cartes cadeaux : enfin, un cadeau toujours utile, la carte cadeau. Que ce soit auprès d’une mercerie (comme la Mercerie Mimosa), d’une boutique ou d’un des sites mentionnés plus haut, vous êtes sûrs de faire des heureux!
Et voilà, j’espère que cet article vous plait, n’hésitez pas à laisser vos suggestions en commentaires ! 🙂 On se retrouve très vite et en attendant prenez soin de vous !
La Tricomtoise
-
Apprendre le tricot : quelques bonnes ressources pour se lancer !
Bonjour à tous !
Je suis très heureuse de vous retrouver aujourd’hui sur le blog pour un nouvel article de ma petite série consacrée à l’apprentissage du tricot. Dans le premier numéro, je vous avais proposé quelques conseils pour vous lancer et aujourd’hui j’ai envie de vous présenter plusieurs ressources utiles. J’espère que cet article vous plaira, que vous soyez débutant ou plus expérimenté (on apprend sans cesse avec le tricot!) ; bonne lecture !
1 – Pour la technique.
Qu’on soit débutant ou qu’on tricote depuis des années, on ne cesse d’apprendre différentes techniques au tricot. Entre les différents types de montage, de rabattage, les techniques de jacquard, le steek, les rangs raccourcis, le tricot à plat, en circulaire, le magic loop… A chaque projet ses techniques.
YouTube est sans aucun doute LE site où vous pourrez trouver le plus de ressources sur la technique, avec des vidéos très complètes. Je vous recommande en particulier les chaînes suivantes :
- Clo Tricots : ses vidéos sont très complètes et bien filmées (on voit clairement les mouvements à faire). L’organisation des playlists permets de s’y retrouver facilement. J’adore son compte notamment pour tout ce qui est chaussettes !
- Joueuse de pelotes : un compte extrêmement complet, avec là aussi des vidéos et playlists pour toutes les techniques. Vraiment une référence pour moi.
- Annaplexis : Si vous préférez des formats courts, ou que vous avez juste besoin d’un rafraichissement sans explications trop longues, je vous recommande Annaplexis, dont les vidéos sont également disponibles sur Instagram.
N’hésitez pas non plus à vous renseigner auprès de vos merceries : nombre d’entre elles organisent des ateliers thématiques au cours desquels vous pourrez apprendre beaucoup !
2- Pour découvrir de nouveaux points.
Combien y a t’il de points fantaisie au tricot? Beaucoup, beaucoup, BEAUCOUP !
Vous pouvez trouver assez facilement aujourd’hui des « bibles » du tricot, notamment chez Phildar ou chez Hachette, qui contiennent un large panel de points différents. Je ne possède pas ce genre de livres personnellement, mais je sais que ma mamie en a plusieurs et elle les adore. Si vous êtes plutôt du genre vidéos, je vous conseille la chaîne Youtube suivante :
- Fadinou : en plus de vidéos pour apprendre le tricot et le crochet, sa chaîne compte plus d’une centaine de vidéos dédiées aux points fantaisie. Les explications sont claires, il y en a pour tous les goûts, du facile au plus compliqué.
3 – Pour l’inspiration.
Avec ses belles photos, les jolies mises en scène et sa large communauté tricot, Instagram est le réseau social vers lequel je me dirige lorsque je cherche l’inspiration : c’est un bon moyen de trouver des personnes avec des goûts similaires dont les projets peuvent vous intéresser, mais aussi pour rester à l’affut des nouvelles sorties de patrons.
J’aime aussi beaucoup les podcasts: je n’en regarde pas forcément beaucoup, cependant mon favori, Fruity Knitting , m’a fait découvrir beaucoup de designers, techniques ou modèles. Je pense par exemple à mes chouchous Alice Starmore ou Kim Hargreaves, par exemple, que j’ai découvertes grâce à ce podcast !
4 – Pour trouver vos futurs projets.
On termine avec ce qui est LA référence pour tout ce qui touche au tricot et au crochet : Ravelry. Ce site est une vraie mine d’or. Entre le forum, la possibilité de mettre ses projets avec toutes les informations possibles et imaginables, ou encore les différents KALs, impossible de s’ennuyer sur Ravelry. Ce que j’aime surtout sur ce site, c’est le fait d’y trouver une impressionnante librairie de patrons, gratuits et payants, de designers du monde entier.
Je ne peux que vous recommander Ravelry, surtout si vous cherchez vos futurs projets. Le moteur de recherche de la plateforme est très bien fait: vous pouvez mettre un large nombre de critères pour trouver LE projet qu’il vous faut. Si vous saviez le nombre d’heures que j’ai passées sur ce site !
J’espère que cet article vous plait, n’hésitez pas à me laisser en commentaire vos autres ressources si vous en avez ! Je vous retrouve très vite pour un nouvel article, en attendant prenez soin de vous 🙂
La Tricomtoise
-
Commencer le tricot : mes 5 conseils pour se lancer.
Bonjour, tout le monde !
C’est avec plaisir que je vous retrouve aujourd’hui sur le blog pour un nouvel article. J’ai envie d’inaugurer une nouvelle série de posts, série que j’avais envie d’écrire depuis longtemps mais je m’étais dit qu’il existe déjà tellement de vidéos/podcasts/articles conseils autour du tricot que je n’avais pas grand chose à apporter. Et après réflexion, comme l’idée me trottait toujours en tête, pourquoi ne pas tenter cette série ?
Pour ce premier post, je vous propose de nous pencher sur les bases : débuter en tricot. Quand je rencontre des personnes qui ne tricotent pas mais que le tricot intrigue, j’entends souvent les mêmes remarques. « Le tricot, c’est difficile », « j’ai pas la patience », « je ne sais pas par quoi commencer ». Voyons donc mes conseils pour débuter en tricot, conseils amassés depuis mes propres débuts quand j’avais environ 8 ans !
1 – Choisir un premier projet à réaliser.
Lorsqu’on veut se lancer dans un nouveau loisir créatif, il n’est pas rare de se laisser emporter dans l’excitation et de s’éparpiller dans tous les sens. On peut avoir tendance à acheter d’un coup beaucoup de matériel parce qu’on a trop hâte de commencer, comme des aiguilles de toutes les tailles ou de la laine de toutes les couleurs, et très vite, on se retrouve submergé.
Beaucoup conseillent aussi de commencer par apprendre les bases du tricot (je vous en reparle un peu plus loin), avant de démarrer le moindre projet, mais je trouve que cette façon de faire peut vite se montrer décourageante pour certains : en effet, sans but final ou objet concret à finir, il n’est pas rare de se lasser et de laisser tomber les aiguilles.
Je vous encourage donc à choisir un premier projet pour vous lancer. Ce projet doit répondre à deux critères : ça doit vous plaire et ça doit rester réaliste.
Ce que j’entends par là, c’est qu’on recommande souvent de faire une écharpe au point mousse, c’est facile et tout droit. Sauf que c’est pas forcément très excitant. L’idée de tricoter une longue bande avec le même point ne fait pas toujours rêver. Mais d’un autre côté, il ne faut pas non plus faire l’erreur de vouloir tout de suite se lancer dans un pull en circulaire avec un point compliqué et du jacquard.
Choisissez un projet facile mais avec votre touche personnelle. Une écharpe au point mousse peut être une bonne idée si vous sélectionnez une couleur que vous adorez ou un fil qui change de couleur, par exemple, ou si vous faites des rayures. Ajoutez des franges ou des pompons de chaque côté. Des mitaines toutes simples en jersey avec des côtes ou quelques rangs au point mousse vous permettra de faire quelque chose assez rapidement et avec au moins deux variations de points.
Une fois que vous avez votre projet en tête, il ne vous reste plus qu’à acheter votre matériel. Se rendre en mercerie peut faire peur quand c’est la première fois, mais dites-vous que vous recevrez les conseils de professionnels qui aideront à choisir le bon fil et les bonnes aiguilles pour votre première réalisation !
2 – Découvrir les bases.
Vous avez choisi votre premier projet, vous avez votre matériel : que faire ensuite?
C’est le moment de vous lancer dans l’apprentissage des bases. Je vous recommande de prévoir un peu plus de fil que prévu pour votre projet pour vous laisser de quoi vous entraîner. L’objectif est simple, vous entraîner avant de vous jeter dans le grand bain. Regardez votre patron ou le tutoriel dont vous allez vous servir et notez ce que vous allez avoir besoin de faire pour votre projet. Par exemple, monter des mailles, tricoter à l’endroit, à l’envers, rabattre des mailles…
Et là, c’est parti, on s’entraîne ! Grâce à Youtube, vous avez des tutoriels sur absolument TOUTES les étapes possibles imaginables : je vous conseille donc de prendre vos aiguilles et de vous entrainer sur les techniques dont vous aurez besoin pour réaliser un petit carré ou deux. Ils vous permettront en plus de découvrir le monde merveilleux de l’échantillon et vous pourrez vous servir de ces carrés comme sous-verres ! Cette étape est très utile, non seulement pour vous faire découvrir les bases du tricot, mais aussi pour vous mettre en confiance pour votre projet !
3 – Faire du tricot un moment privilégié.
Maintenant que vous avez pu vous entraîner, il est temps de vous lancer dans votre réalisation. Pour cela, je vous conseille de dédier un moment dans votre journée uniquement à cette activité.
Il n’est pas simple aujourd’hui, entre le travail, le téléphone, la télévision, de se consacrer uniquement à une seule activité. On peut vite se laisser attirer par la tentation de scroller à l’infini sur les réseaux sociaux et si tricoter en regardant Netflix est possible, pour quelqu’un qui débute je recommande plutôt d’éviter les distractions et de vous concentrer sur votre tricot.
Bloquez vous un créneau dans la journée pour tricoter : pas besoin de partir sur des heures et des heures, mais 15 à 30mn par jour vous permettra d’avancer sur votre projet. En étant concentré sur votre projet, vous éviterez plus facilement les erreurs et vous pourrez également vous habituer au tricot. Il n’est en effet pas rare pour les débutants d’avoir mal aux doigts, soit parce que la tension est trop serrée, soit parce que les mains sont trop crispées ou encore parce vous utilisez des muscles que vous ne sollicitez peut-être pas ainsi habituellement !
Il est dit que le tricot a un côté méditatif, qui sait, vous allez peut-être vous découvrir un côté yogi !
4 – Ne pas hésiter à demander de l’aide.
Vous avez un doute sur un point technique? Vous avez remarqué une erreur et vous n’êtes pas sûr de comment y remédier? Pas de panique !
Même avec toute la concentration et la bonne volonté du monde, faire des erreurs est fréquent, même avec des années d’expérience. Et même si vous avez visionné quarante fois la même vidéo pour comprendre comment rabattre des mailles, il peut être difficile de bien saisir une technique. ça ne veut pas dire que vous êtes bêtes ou que vous n’arriverez jamais à tricoter, fort heureusement !
Que faire alors ? Premièrement, n’hésitez pas à chercher sur internet en premier lieu soit un autre tutoriel, ou un moyen de rattraper votre erreur : comme je l’ai dit plus haut, il existe tellement de tutoriels aujourd’hui que vous trouverez sûrement des explications qui vous parleront plus que d’autres. Et si vous coincez toujours, je vous recommande de vous tourner vers quelqu’un qui sait tricoter. Il peut s’agir d’un proche, de votre mercerie, ou vous pouvez également vous rendez dans un café ou apéro tricot. Ces rendez-vous sont de plus en plus nombreux et il n’y a pas besoin d’être un expert pour s’y rendre. Vous trouverez au contraire presque toujours à coup sûr une ou plusieurs personnes qui seront ravies de vous prêter main forte.
5 – Aller au bout de votre projet.
Terminons enfin par le conseil qui est selon moi le plus important : ne vous laissez pas décourager et allez au bout de votre projet. Même si vous faites des erreurs partout, que vos rangs ne sont pas réguliers ou que vous perdez des mailles, essayez de le finir. Pourquoi ?
Déjà, pour avoir la satisfaction du travail accompli. Vous aurez fini une pièce au tricot ! C’est un bel accomplissement, que votre réalisation soit parfaite ou non. Ensuite, si vous continuez le tricot, garder votre première pièce finie vous permettra de voir le chemin accompli et vos progrès !
J’espère que ce post aura donné envie à celles et ceux qui s’intéressent au tricot sans avoir osé l’essayer de se lancer ! Je vous retrouve très vite pour un nouvel article, en attendant comme toujours prenez soin de vous 🙂
La Tricomtoise
-
Tricot & Préjugés # 1 : Le tricot, c’est cher ?
Bonjour à tous !
Je suis heureuse de vous retrouver sur la Tricomtoise pour un nouvel article, un peu différent de ce que je vous propose d’habitude. En effet, j’ai envie de m’attaquer aujourd’hui aux préjugés sur le tricot que j’entends régulièrement depuis que je tricote, et surtout depuis que je m’y suis mise à fond. J’ai listé pour vous les remarques que j’entends, avec pour objectif de les décortiquer afin de voir si ces préjugés sont fondés ou non.
Pour ce premier article, on s’attaque à une question épineuse : le prix du tricot. Que ce soit de la part de personnes qui souhaitent se lancer ou de personnes qui veulent acheter des réalisations au tricot, le coût du tricot est souvent évoqué comme un frein.
Alors, le tricot, c’est cher ou pas?
Et bien, tout dépend.
Et oui, malheureusement, il m’est difficile de vous apporter une réponse définitive car il y a beaucoup de paramètres à prendre en compte.
Commençons par se poser de la question du prix du tricot comme hobby. Pour ce qui est de l’achat de réalisations au tricot ou au crochet, j’aborderai cette thématique dans un prochain article.
Quand je discute avec des personnes qui souhaitent apprendre à tricoter, elles me demandent souvent où trouver le matériel pour commencer; ma réponse a tendance à les surprendre : les recycleries ou centres type Emmaüs. En effet, comme je vous en avais déjà parlé dans un précédent article, on y trouve souvent du matériel pour tricoter. Des aiguilles de toutes les tailles, des pelotes de laine jamais utilisées, des accessoires de tricot… Pour quelqu’un qui voudrait se lancer et qui n’est pas sûr d’aimer le tricot, c’est un bon moyen d’acquérir du matériel à bas coût et de même trouver de quoi tricoter un premier projet comme une écharpe, une couverture de bébé ou un châle.
Il existe aussi depuis plusieurs années des kits, qui permettent d’avoir tout le matériel pour réaliser un projet précis, mais je préfère conseiller ce type de concepts à des personnes qui ont déjà de l’expérience si le prix est élevé. On trouve cependant des kits pour débutants autour des 20 €, qui peuvent aussi être un bon moyen de se lancer.
Et pour les non-débutants, le prix du tricot comme hobby varie vraiment en fonction de votre projet. En terme de matériel (je pense aux aiguilles, arrête-mailles, marqueurs…), on peut s’en tirer relativement facilement, surtout si on a des tricoteurs ou tricoteuses dans son entourage. Beaucoup de mes aiguilles viennent de ma grand-mère ou de proches, par exemple. Pour ce qui est des patrons, on trouve quand même énormément de patrons ou tutoriels gratuits sur internet, les bibliothèques ont en général toujours un ou deux libres de tricot en stock. Pour les patrons payants, on trouve de tout en terme de prix et c’est un bon moyen de soutenir des designers indépendants. Tout dépend de ce que vous souhaitez réaliser !
C’est surtout dans le prix du fil, je pense, que la différence est notable. En fonction de ce que vous allez tricoter, de la qualité de votre fil, du type de fil, le prix va drastiquement changer.
C’est ce que j’ai pu constater par mon expérience personnelle. J’ai pendant très longtemps tricoté avec de l’acrylique, qu’on peut trouver notamment dans des magasins type Gifi ou Action pour quelques euros; et j’ai commencé il y a quelques années à n’utiliser presque que des fibres naturelles, et j’ai vu la différence sur mon portefeuille. C’est bien, bien plus cher, par exemple pour un pull. Pour vous donner un exemple, un pull tricoté avec de la laine acrylique en taille 42 m’avait coûté autour de 15 – 20 €, alors qu’un pull tricoté avec de la laine en fibres naturelles tournent plus autour des 75-95 €. Une différence de prix, qui s’explique par des différences dans l’origine du fil, des différences dans le rendu et dans la durabilité de l’objet fini. Ce qui ne veut pas dire que l’un est moins bien que l’autre (je pense vous proposer un jour un article sur les différents types de fils et leurs avantages/inconvénients) mais qu’il faut bien avoir en tête les points positifs et négatifs de chaque fil. Les conseils dans une bonne mercerie peuvent donc s’avérer très importants ! Mais ce qui est intéressant, c’est que du coup on a un large choix de fils et couleurs différents, pour tous les prix, et que même des tricoteurs qui ont un petit budget peuvent trouver leur bonheur ! Là encore, les différences de fil méritent plusieurs articles dédiés, donc je vous en reparlerai.
Alors oui, je comprends que pour certaines personnes il est plus logique de mettre 30-40€ dans un pull du commerce plutôt que d’acheter de la laine et de passer des heures à tricoter, mais pour moi, la satisfaction de faire quelque chose moi-même et l’activité elle-même n’ont pas de prix !
Vous l’aurez vu, cette première question n’est pas simple, mais j’espère que l’idée de ces articles vous plait ! N’hésitez pas à me dire quels préjugés vous souhaitez me voir aborder dans un futur article, et si un article sur les différents fils vous intéresserait !
On se retrouve très vite pour un nouvel article, en attendant comme toujours prenez soin de vous ! 🙂
La Tricomtoise
-
Modifier un patron : mon pull Witching Hour !
Bonjour, tout le monde !
Je suis heureuse de vous retrouver pour un nouvel article sur la Tricomtoise.
Aujourd’hui, j’ai envie de vous parler de quelques techniques très simples mais très utiles qui vous aideront lorsque vous aurez envie ou besoin de modifier un patron.
Depuis que j’ai appris à tricoter et à lire des patrons, j’ai presque toujours suivi à la lettre les instructions données par le ou la designer. Mais même dans les patrons les plus détaillés, comme chaque personne est différente, on peut se retrouver avec des petites choses que l’on voudrait changer.
Dans mon cas, je tricote en général des modèles en taille L, ou parfois XL et les problèmes que je rencontre sont souvent presque toujours les mêmes. En taille L, ça me va mais le tour de poitrine est en général trop petit; en XL, le tour de poitrine va, mais le reste est trop large. J’ai de petits bras, et je dois souvent remonter mes manches sur mes pulls et gilets. J’ai une grosse tête, donc sur certains modèles ma tête a du mal à passer en enfilant le pull. Bref, des petits problèmes avec lesquels il m’a fallu apprendre à jongler.
Désormais, avec l’expérience, j’arrive à voir à l’avance en lisant le patron les modifications que je vais pouvoir apporter, et je me suis dit que vous donner quelques-unes de ces astuces pourraient vous intéresser ! Et quoi de mieux que de vous présenter un exemple concret d’un patron que j’ai modifié de multiples façons.
L’année dernière, j’ai profité de l’un des confinements pour regarder la série Netflix The Chilling Adventures of Sabrina et j’ai été séduite par la garde-robe de l’héroïne, qui porte de nombreux pulls que je trouve très chouettes. J’ai particulièrement aimé un modèle vert qu’elle porte dans l’épisode The Witching Hour: la coupe flatteuse et rétro, j’adore ! J’ai donc eu envie de me tricoter un modèle similaire et voici donc mes petits conseils pour obtenir le résultat de vos rêves !
1 – Choisir le ou les bons patrons.
Quand on ne trouve pas le patron parfait qui correspond à ce qu’on a en tête, la meilleure chose à faire est de chercher un patron qui s’en rapproche le plus possible. Dans mon cas, je suis partie d’un patron que j’avais déjà tricoté et qui me paraissait être une bonne base: le Jiffy Knit Pullover, disponible gratuitement en anglais sur Free Vintage Knitting (je vous parlerai de ce site un jour). J’y retrouvais la bordure en côtes, les manches courtes et une coupe près du corps. Il ne faut pas hésiter non plus à mélanger les patrons: si vous aimez le corps de l’un et les manches d’un autre, par exemple !
2 – Jouer avec les mesures.
Ce conseil s’applique aussi bien pour les patrons que vous souhaitez modifier de façon significative que pour ceux que vous suivez à la lettre. Comme je l’ai dit plus haut, chaque corps est différent et les mesures d’un patron ne correspondent pas toujours à 100% à nos mesures. Je vous invite donc à ne pas hésiter à allonger ou raccourcir des manches, la longueur du corps, une encolure. Vous pouvez aussi jouer sur les tailles d’aiguilles. Par exemple, les côtés du Jiffy Knit Pullover sont réalisées avec des aiguilles 3,5 sur environ 7,5 cm. Sans changer la taille globale de mon corps car je voulais un pull plutôt court comme celui par Sabrina, j’ai allongé mes côtés jusqu’à 11cm. Le corps du patron est ensuite travaillé en aiguilles 5, mais je suis partie sur du 4,5, mon point différent en rendu de celui du patron.
3 – Changer de points, de couleurs, de techniques…
Le Jiffy Knit Pullover est réalisé à l’aide d’un type de point rivière, ce qui lui donne un effet ajouré parfait pour un pull de mi-saison. Cependant, dans mon cas, j’ai utilisé un autre point, là encore dans l’objectif d’obtenir un pull similaire à celui de Sabrina. Mon choix s’est porté sur le point grain de café, qui ressemble très fortement à celui du pull de Sabrina. Changer de point peut faire peur, mais vous pouvez apporter des modifications plus ou moins drastiques: ça peut aller du simple fait de faire des rayures à celui de travailler en jacquard ou de transformer un modèle tricoté en pièces en une réalisation en circulaire !
4 – Faire des essais.
Pour conclure cet article, qui n’est pas exhaustif mais qui est plutôt une première approche pour celles et ceux qui se lancent dans ce type de modifications, mon meilleur conseil est de tout simplement faire des tests. Si vous avez de la laine qui vous reste d’un autre projet et que vous voulez tester une nouvelle technique, un point, un coloris, sortez vos aiguilles et faites quelques rangs. Je ne suis pas la plus régulière pour ce qui est des échantillons, mais ça change vraiment la vie, surtout quand on veut utiliser une nouvelle technique.
J’espère que ces quelques conseils illustrés d’un exemple vous plait ! N’hésitez pas à me laisser un petit commentaire avec vos propres astuces ! On se retrouve prochainement pour un nouvel article, en attendant prenez soin de vous,
La Tricomtoise.