Vetements

  • Tricot,  Vetements

    Nocturnal Jumper – The Petite Knitter.

    Je suis très heureuse de vous accueillir sur le blog avec un nouveau tricot à vous faire découvrir, un joli pull que je viens de me terminer. Il s’agit d’un modèle en jacquard que vous avez sûrement déjà vu passer sur Ravelry ou les réseaux sociaux car il connait un certain succès depuis sa sortie : il s’agit du pull Nocturnal Jumper de la designeuse The Petite Knitter. J’ai reçu ce patron en cadeau de la part de ma maman il y a quelques mois et je n’ai pas attendu longtemps avant de m’y mettre. En espérant que cet article vous plaise, je vous souhaite une bonne lecture !

    Le pull a une bonne aisance positive; en ce qui me concerne, pour mon 115cm de tour de poitrine, j’ai décidé de tricoter la taille 4 histoire d’être tranquille. J’ai opté pour la version cropped pour le corps, car j’ai tendance à préférer les hauts qui m’arrivent au niveau des hanches : si je ne porte pas de robes, je choisis des pantalons ou jupes taille haute, donc je ne suis pas forcément très friande des pulls trop longs. En revanche, pour les bras, j’ai dû faire encore plus court que la version courte du patron. Il faut croire que j’ai des petits bras !

    En ce qui est du fil, mon choix s’est porté sur une gamme que je commence décidément à bien connaître, la Alpakka Ull de chez Sandnes Garn. Franchement, je crois que c’est une de mes références, j’adore le rendu, la texture, son gonflant et il est top pour le jacquard. J’ai laissé à mes abonnés d’Instagram le choix du combo couleur, entre celui original dans des tons Halloween, ou une version funky. La version funky a gagné de peu. Pour la couleur principale, j’ai choisi un rose pâle (qui m’avait servi de couleur contrastante pour le pull Lisboa fini il y a quelques mois), et pour les couleurs contrastantes un lavande et un orange vif car je voulais un chat très visible. Et ça me permettait de rendre hommage à mon Tao, notre chat.

    Le patron, qui est disponible dans de nombreuses langues, est assez simple à suivre; les instructions sont claires. Le pull se tricote, comme je l’ai mentionné plus haut, en top-down, en commençant par le col en côtes bicolores, puis on attaque directement le jacquard tout en réalisant, de façon régulière, des rangs d’augmentation qui nous permettent d’atteindre la circonférence requise pour le pull. Une fois cette étape passée, on continue classiquement, en séparant manches et corps pour du jersey.

    Je vous avoue que j’ai eu assez peur pendant la réalisation de ce pull. Moi qui adore le jacquard, je n’avais pas fait de jacquard 3 couleurs depuis la nuit des temps. Il y a eu plusieurs moments où j’était un peu frustrée, car la construction du motif ne permet pas de naturellement croiser les fils régulièrement, on doit vraiment penser à le faire nous pour éviter de trop longs bouts de fils sur l’envers, et j’ai eu plusieurs fois l’impression que mon pull était super irrégulier. Au final, après une bon blocage, le motif apparaît bien aplani et régulier.

    En dehors de ça, j’ai beaucoup aimé tricoter ce pull et je suis fan du résultat. Les détails des côtes bicolores me plaisent énormément, je pense m’en resservir dans un prochain projet. Le choix des couleurs est une réussite, entre le orange ultra vif et les deux autres couleurs plus douces. Et je suis une fois de plus conquise par l’Alpakka Ull. Vraiment, j’adore cette gamme.

    J’espère en tout cas que cet article vous plait ! N’hésitez pas à me laisser un petit commentaire avec votre retour, je vous réponds toujours avec plaisir. On se retrouve très vite pour un prochain post, en attendant comme toujours prenez soin de vous 🙂

  • Accessoires,  Broderie,  Couture,  Tricot,  Vetements

    Le Bazar # 12.

    Je suis heureuse de vous retrouver sur le blog avec un tout nouvel article. Aujourd’hui, c’est un petit Bazar que je vous propose : ça fait des mois que je n’en ai pas posté un (depuis février, je crois !) et j’ai quelques petits objets sympas à vous faire découvrir. En espérant que l’article vous plaise, je vous souhaite une bonne lecture ! 🙂

    On commence par un rapide petit projet tricot. Je vous ai présenté il y a quelques mois le pull Flax, un modèle de chez Tin Can Knits que j’aime beaucoup pour plusieurs raisons : ce modèle top down particulièrement adapté aux débutants est disponible gratuitement, en anglais, et dans un très large panel de tailles. Son design simple en jersey est agrémenté de bandes de point mousse sur les manches. Il se tricote en aiguilles circulaires 5mm, ce qui en fait un projet ultra rapide à tricoter. Cette fois encore, j’ai tricoté une taille enfant, la 2-4 ans, pour offrir. J’ai utilisé la Alpakka Ull de Sandnes Garn, que j’aime beaucoup, et le résultat est super. J’en suis ravie !

    Quand on coud souvent comme moi, on se retrouve régulièrement avec des chutes de tissus dont on ne sait pas forcément quoi faire. J’ai prévu de prochainement faire des petits coussins en patchwork pour mon balcon, mais en attendant, j’ai décidé de me faire une trousse avec plein de chutes. J’ai utilisé plusieurs restes (assez petits) de tissus qui traînaient dans mes affaires. J’ai utilisé une plus grande chute pour la doublure, des petits carrés et rectangles pour l’extérieur, et j’ai ajouté une fermeture éclair que j’ai récupéré en upcycling. Je m’en sers depuis pour ranger mes petites affaires comme une serviette réutilisable de rechange, mon rouge à lèvres, des aspirines et un miroir. C’était un fun projet à faire et j’aime beaucoup le résultat.

    Il y a quelques semaines, j’ai participé au premier des Ateliers Créatifs Fraus à la Biscuiterie à Dijon. Je vous en ai déjà parlé sur mon compte instagram, mais j’ai adoré cette expérience, car non seulement j’adore le lieu, mais c’était aussi un très bon moment convivial. Avec les autres participantes, nous avons appris à faire des cadres en utilisant un tambour à broder, des chutes de tissu, de la feutrine… C’était vraiment super original. J’ai fait un fantôme cowboy survolant une prairie (car pourquoi pas?) et je m’en suis servie pour décorer mon atelier. Je l’adore et je pense que je ferai d’autres éléments comme ça à l’avenir.

    Et voilà, c’est tout pour aujourd’hui ! J’espère que ce petit article vous a plu, n’hésitez pas à me le faire savoir en commentaire car je vous réponds toujours avec plaisir. On se retrouve la semaine prochaine pour un nouvel article, en attendant comme toujours prenez soin de vous ! 🙂

  • Couture,  Vetements

    Teddy L’irrésistible – Les BG.

    Je suis très heureuse de vous retrouver sur le blog pour un nouvel article, très particulier car il s’agit d’une grande première pour moi. Voilà presque deux ans maintenant que j’apprends à coudre, et j’ai jusqu’à maintenant, pour ce qui est des vêtements, cousu exclusivement pour moi. Je fais régulièrement des accessoires ou petits projets pour ma famille et mes proches, mais je n’avais pas encore eu l’occasion de coudre un vêtement pour une personne autre que moi. Jusqu’à ce que mon compagnon me commande un teddy pour lui !

    Le choix du patron s’est fait très vite : nous sommes partis sur l’Irrésistible des BG, spécialisés dans les patrons masculins que je n’avais encore jamais eu l’occasion de tester. J’ai souvent eu des retours positifs sur plusieurs de leurs patrons, ce qui m’a donné encore plus envie. Leur teddy correspondait exactement à ce que nous avions en tête pour ce projet. Avec ses finitions en bord côtes, les poches passepoilées et ses possibilités de customisation (deux cols différents, diverses poches extérieures et intérieures), j’avais de quoi m’amuser !

    N’ayant jamais cousu de veste, j’étais à la fois stressée et pressée de me lancer dans ce projet. J’ai pu compter sur mes cours de couture du mardi soir à la Mercerie Mimosa pour me lancer. On a eu un couac au début avec l’impression A0, résolu rapidement grâce aux BG que nous avons contactés, puis la réalisation a été relativement simple. Les différentes étapes sont claires et se suivent facilement.

    Les étapes sur lesquelles j’ai particulièrement faits attention ont été, tout d’abord, les poches passepoilées. Je n’en avais jamais fait, mais avec les illustrations et le soutien de Cathy de la Mercerie Mimosa, ça a été plus simple que ce que j’imaginais, en prenant mon temps. Le résultat fait très soigné ! Ensuite, la pose de la parmenture m’a un peu fait hésiter, car le sens était un peu contre-intuitif par rapport à ce que j’avais pu faire par le passé : au final, c’était logique une fois la doublure posée. Pour finir, j’appréhendais un peu la couture du bord côte en jersey car c’est une matière que je n’avais encore jamais travaillé. Là encore, ça s’est avéré plutôt simple et ça permet de bien finir le vêtement !

    Mon seul bémol sur ce projet, si je devais vraiment chipoter, est l’absence de marges de couture dans le patron. Je sais que c’est une question de préférence et que ne pas les inclure permet à chacun d’ajouter ce qu’il veut, mais en ce qui me concerne, je suis plutôt team marges incluses !

    Et voilà, c’est tout pour aujourd’hui. J’espère que cet article vous a plu. J’ai en tout cas pris beaucoup de plaisir à l’écrire et je suis ravie de vous avoir présenté ce super projet. On se retrouve très vite pour un nouvel article, en attendant comme toujours prenez soin de vous ! 🙂

  • Couture,  Vetements

    True Blood Sewing : je me couds la garde-robe de Sookie Stackhouse #2 – Escape from Dragon House.

    Je suis très heureuse de vous retrouver sur le blog pour un nouvel article, le second de ma série consacrée à la réalisation de tenues inspirées par Sookie Stackhouse, personnage phare de True Blood. Dans mon post de présentation, je vous indiquais que j’avais déjà sélectionné un premier projet, à savoir une robe blanche à motifs fleuris rouges. Je l’ai récemment terminée et je vous propose donc de découvrir les coulisses de cette réalisation ! Bonne lecture 🙂

    Pour cette première robe Sookie, j’ai eu envie de faire la robe qui a motivé ce petit challenge personnel. Il s’agit d’une robe qui apparait dans l’épisode 4 de la saison 1, intitulé « Escape from Dragon House« . Sookie, qui enquête sur les meurtres de femmes ayant eu lieu à Bon Temps pour essayer d’innocenter son frère Jason, demande à Bill, le vampire qu’elle commence tout juste à fréquenter, de l’emmener à Fangtasia. Fangtasia, c’est le bar à vampires de Shreveport, tenu par Eric et son associée Pam. Pour l’occasion, comme il s’agit quand même d’un rencard, Sookie a revêtu une robe blanche couverte de motifs de roses rouges. Un choix assez symbolique, dans ce bar à vampires, surtout quand on voit l’évolution de la relation entre Sookie et Bill dans la suite de la saison et qu’on garde en tête le fait qu’il s’agit de la première incursion de Sookie dans ce monde nocturne…

    Il a fallu partir à la recherche d’un patron qui se prête bien à cette robe, et c’est mon amie Sophie qui m’est venue en aide, en me trouvant sur Etsy un patron parfait. Il s’agit d’une robe nommée Norma Dress, par La Caro Vintage Passion. Inspirée par une autre série (Bates Motel), cette robe colle bien aux critères que je m’étais fixée : un bustier assez travaillé avec une partie froncée pour rappeler le décolleté de la robe originale, pas de manches mais des bretelles assez larges pour masquer mon soutien-gorge, et une jupe avec du volume. Le patron est disponible en anglais, dans de nombreuses tailles (4-20 en tailles US) avec un bémol pour moi : une impression en A4 seulement (je suis habituée au A0 – assembler les pièces en mode puzzle, c’est pas mon truc).

    Pour ce qui est du tissu, j’avoue avoir eu un coup de chance. En cherchant sur internet, je suis tombée sur plusieurs propositions, dont le tissu parfait : une popeline de coton chez Mondial Tissus, arborant différentes fleurs rouges. Le côté fluide de ce tissu et l’imprimé correspondaient à ce que je cherchais. Il n’en restait plus beaucoup lorsque je suis allée sur le site, donc j’ai acheté tout ce qu’il restait (2.3 mètres, dans mon souvenir). Il n’est pour l’instant plus disponible, mais je vous mets tout de même le lien au cas où il reviendrait en stock.

    La réalisation de la robe a été finalement assez simple. La partie la plus complexe a été le découpage des pièces, car elles sont nombreuses, ne serait-ce que pour le haut, entre le tissu extérieur et la doublure. J’ai d’abord découpé ces pièces et avec mon reste de tissu, j’ai réalisé trois rectangles de même largeur : un plus long pour le devant et deux plus courts pour le dos. Je les ai assemblés et froncés pour faire la jupe, une astuce que je fais quand je n’ai pas assez de tissu pour faire la jupe recommandée sur le patron.

    Le bustier parait complexe en raison de son nombre de pièces, mais au final les instructions sont faciles à comprendre, surtout si on prend son temps. J’ai cousu en même temps la doublure et l’extérieur, comme les étapes étaient les mêmes, ce qui m’a permis d’être bien efficace. J’ai particulièrement aimé la façon dont la partie froncée était réalisée, car elle donne une impression de fluidité tout en tenant bien en place grâce à la doublure. Au final, une fois les pièces découpées, la partie couture a été assez rapide. J’ai tout de même pris le temps de bien m’appliquer sur mes finitions, notamment pour faire une pose bien propre de la doublure et pour les surpiqures sur le bustier, qui permettent de sublimer les arrondis des bretelles.

    Et pour ce qui est de la ressemblance avec la robe originale, je trouve que c’est un succès. Je ne souhaitais pas en faire une copie exacte, car ma morphologie est bien différente de celle d’Anna Paquin dans la série, donc je tenais à l’adapter à mon corps, notamment avec des bretelles et un dos différent. En tout cas, c’est ce que je souhaitais obtenir et j’en suis plus que ravie !

    Et voilà, c’est tout pour aujourd’hui ! J’espère que cet article vous a plu, en tout cas n’hésitez pas à me laisser un petit commentaire avec votre retour, je vous répondrai avec plaisir. On se retrouve la semaine prochaine pour un nouveau post, en attendant comme toujours prenez soin de vous 🙂

  • Tricot,  Vetements

    Carantec – Marianne Munier.

    Soyez les bienvenus sur la Tricomtoise pour un nouvel article ! Je suis très heureuse de vous accueillir pour un post tricot. J’avance à belle allure en ce moment sur plusieurs projets, et je viens de terminer mon tout dernier gros tricot. Il s’agit du cardigan Carantec de Marianne Munier, qui était sur ma wishlist depuis un moment. J’ai eu la chance de le recevoir pour les fêtes en format kit et j’avais hâte de le réaliser. J’espère que cet article vous plaira, bonne lecture à vous !

    J’avais craqué pour ce joli cardigan lors de sa sortie, qui faisait partie d’une collection de plusieurs modèles concoctés par Marianne Munier avec différents fils de chez Natissea (que j’adore, vous le savez). J’ai été très heureuse de le recevoir en kit pour les fêtes, de la part de ma mamie. Elle a choisi un coloris Bleu marine, qui change de ce que je porte ou choisis habituellement. C’est une gamme que j’aime beaucoup, un mix de chanvre et de coton qui a une belle définition.

    Ce cardigan est vraiment très agréable à tricoter. Déjà, je suis assez fana des constructions raglans, car je trouve que ça tombe plutôt bien sur moi. J’ai apprécié tricoter le motif, alors qu’habituellement je ne suis pas spécialement une grande amatrice des ajourés : c’est parce qu’il est facile à faire et qu’il se retient bien. J’ai l’habitude de tricoter avec des fils végétaux qui ont tendance, en général, à plus se dédoubler que les fils en laine (du moins de mon expérience) mais je n’ai pas eu ce problème ici.

    Le corps se tricote en 3.5 et j’ai fait les finitions en 3, ce qui donne un tissu bien régulier et fait bien ressortir les motifs. J’apprécie la coupe courte qui a un petit côté rétro (que j’adore, vous le savez). J’ai choisi l’option des manches qui s’arrêtent au coude, car j’ai prévu de surtout porter ce gilet à la mi-saison. Je ne regrette pas ce choix, mais j’apprécie que plusieurs options soient proposées dans le patron, car on peut facilement l’adapter pour en faire une version plus hivernale.

    Je suis hyper fan du résultat, qui est largement à la hauteur de mes attentes. Je trouve le gilet ultra agréable à porter, la construction et réalisation sont fluides, faciles à suivre grâce aux instructions claires, et je sais qu’il sera une pièce maîtresse de mon dressing de mi-saison !

    Et voilà, c’est tout pour aujourd’hui ! J’espère que cet article vous plait, n’hésitez pas à me laisser un petit retour en commentaire. On se retrouve très vite pour un nouvel article, en attendant comme toujours prenez soin de vous !

  • Couture,  Crochet,  Tricot,  Vetements

    Le Bazar #11.

    Je suis très heureuse de vous retrouver sur La Tricomtoise pour un nouvel article. Voilà longtemps que je ne vous avais pas proposé un petit post Bazar pour vous présenter certaines de mes réalisations, dont je suis fière mais pour lesquelles un article complet ne serait pas forcément pertinent. Au menu du jour, un peu de tout : du tricot, de la couture et du crochet. En espérant que ça vous plaise, je vous souhaite une bonne lecture ! 🙂

    Si vous avez déjà fait un petit tour sur mon blog, vous savez que j’aime beaucoup les écharpes feuilles. Je m’en suis tricotées plusieurs version, et j’aime aussi en offrir. C’est le cas de cette jolie écharpe bleue que j’ai tricotée pour une de mes amies. Un modèle très rapide à faire, d’autant plus que j’ai travaillé avec la gamme Numéro 5 de chez Fonty, qui se tricote avec… des aiguilles 5mm. Je n’avais pas encore eu l’occasion de tester cette gamme et je dois dire que je la trouve très agréable. Elle est particulièrement moelleuse, parfaite pour une écharpe !

    Le printemps n’est pas tout à fait là, mais j’ai décidé d’anticiper et de commencer à coudre quelques vêtements pour les beaux jours. Comme je commence à être à l’aise avec les bases de la couture, j’ai eu envie de tenter quelque chose, à savoir « hacker » des patrons pour tenter de me faire des vêtements uniques.

    Pour mon second hack, j’ai réalisé une jolie robe en gabardine vichy noir et blanc en partant du haut de la Night & Day, mais plutôt que de faire l’une des jupes du patron, j’y ai associé la jupe Stanwyck, de chez Charm Patterns, sans la ceinture. Le résultat est vraiment très chouette, même si en raison d’une récente perte de poids, elle baille quand même beaucoup sur moi. Mais je pense la refaire dans un autre tissu, en la modifiant un peu.

    J’ai pas mal de restes de tissus et de pelotes qui se sont accumulés ces derniers mois, alors j’essaie de me motiver à m’en servir au maximum. Je me suis donc lancée dans des petits projets parfaits pour écouler les stocks. C’est le cas des lingettes démaquillantes réutilisables : j’en ai déjà pas plusieurs, mais honnêtement, pas assez. Quelques carrés de tissus et un peu de couture plus, en voilà de nouvelles. Pour les ranger, notamment quand je pars hors de chez moi, je me suis fait, au crochet, cette petite pochette grâce à un tutoriel trouvé sur Pinterest. Je trouve le résultat, tant des lingettes que de la pochette, vraiment très chouette et je pense en faire d’autres dans ce style.

    Et voilà, c’est tout pour aujourd’hui. J’espère que cet article vous plait et j’ai déjà hâte de revenir vers vous avec de nouvelles créations. On se retrouve très vite, en attendant comme toujours, prenez soin de vous !

  • Tricot,  Vetements

    Lisboa Sweater – Lily & Stitch – Knit.

    Je suis très heureuse de vous retrouver aujourd’hui pour un nouvel article sur le blog. Comme promis la semaine dernière, c’est du tricot que je vous propose pour ce post. J’ai récemment eu la chance de tester un design qui vient tout juste de sortir et que j’avais hâte de vous présenter. Il s’agit du très beau pull Lisboa Sweater de Lily & Stich – Knit, un modèle avec un superbe jacquard et plein de chouettes petits détails. En espérant que cet article vous plaise, je vous souhaite une bonne lecture !

    En plus de ce jacquard, le pull comprend d’autres éléments intéressants, surtout pour ce qui est des finitions : tout d’abord, un truc tout simple mais que j’adore, à savoir des côtes en mailles demi-torses. Je trouve l’effet un peu plus beau que des côtes classiques, donc j’ai tendance à changer les mailles endroits pour des mailles endroits torses dans mes projets. Ensuite, le col est double, ce que je n’avais encore jamais fait mais qui a le double (sans mauvais jeu de mots) avantage de donner un rendu bien propre au pull et de garder encore un peu plus le cou au chaud. Le dos est relevé également pour un meilleur placement du pull sur la nuque. Le genre de détails qui ont leur importance !

    Le fil recommandé pour ce projet est un fil type DK, qui se tricote en aiguilles 4mm (parfait pour un pull bien chaud d’hiver), et 3.5mm pour les côtes. En ce qui me concerne, j’ai choisi de travailler avec une gamme que je n’avais pas encore eu l’occasion de tester jusqu’alors, l’Alpakka Ull de chez Sandes Garn. Ce mélange alpaga-laine tient chaud, est très doux et se travaille vraiment très bien. J’ai beaucoup, beaucoup aimé. Le fil a du gonflant, ce qui est parfait pour ce type de pulls ultra confortables. J’ai choisi le coloris Coquelicot pour ma couleur principale, un rouge orangé vraiment superbe, et le Rose Pâle comme couleur contrastante. Je trouvais que ces deux couleurs fonctionnent bien ensemble, car le rose n’est pas trop tranché par rapport au coquelicot. Je suis ultra satisfaite de ce duo. Et j’ai déjà racheté de l’Alpakka Ull pour un autre projet : vraiment, je suis conquise.

    Pour ce qui est de la réalisation, je me suis vraiment régalée avec ce test. Déjà, parce que j’adore le jacquard : c’est vraiment un de mes trucs préférés à tricoter, et les motifs sur Lisboa Sweater sont un plaisir à faire. J’aime la façon harmonieuse dont ils sont disposés, le rappel sur le bas des manches… Comme je l’ai dit plus haut, c’est un jacquard relativement simple à faire, car il n’y a que deux couleurs, les rangs s’identifient facilement et avec des marqueurs pour repérer les répétitions si vous avez besoin, on prend vite le coup de main. J’ai apprécié la présence des doubles instructions (écrites et grilles) car ça permet aux tricoteurs de choisir ce qu’ils préfèrent suivre.

    J’ai tricoté la taille cinq (130cm pour le pull fini – avec un tour de poitrine qui fluctue selon la période du mois entre 110 et 120cm, j’ai une belle aisance positive sans qu’il ne soit trop large), et j’adore le rendu, après blocage, de ce pull, qui est un peu loose et très confortable, surtout avec le fil que j’ai utilisé. Le blocage a permis de bien lisser mon jacquard, notamment au niveau du haut des manches, pour un résultat bien propre.

    En terme de modifications, comme il s’agissait d’un test, j’ai surtout suivi au maximum les instructions. Je n’en ai fait que deux qui sont surtout des modifications par rapport à ma morphologie : j’ai légèrement raccourci le corps du pull pour l’adapter à mon buste pas très long et à mon look plutôt rétro; et j’ai ajouté juste avant les côtes des manches un dernier rang de diminutions (4 mailles, 1 diminution) pour renforcer le côté un peu ballon des manches, et pour éviter un truc que je déteste, à savoir le froid qui rentre par le bas des manches.

    Et voilà, c’est tout pour aujourd’hui ! J’espère vous avoir donné envie de découvrir ce pull dont, vous l’avez compris, je suis fan. Je vous retrouve très vite pour un nouvel article, en attendant comme toujours prenez soin de vous 🙂

  • Couture,  Vetements

    Maria Dress – Charm Patterns.

    Je suis très heureuse de vous retrouver sur le blog pour un nouvel article couture (oui, deux à la suite : promis, le prochain post parlera de tricot) pour vous présenter un robe que j’ai récemment terminée. Il s’agit d’une robe, cousue avec le patron de la Maria Dress de chez Charm Patterns by Gertie, que je n’avais pas encore eu l’occasion de tester. En espérant que cet article vous plaise, je vous souhaite une bonne lecture ! 🙂

    Pour ce qui est du tissu, je suis partie sur un très joli tissu des Coupons de Saint Pierre, un tissu tailleur en coton brun avec des chevrons. J’ai choisi ce tissu car avec l’une des amies, nous avons réalisé cette même robe pour un projet commun (des disneybounds Star Wars pour une visite à Disneyland Paris – nous étions des jedis), dans le même tissu, dans des coloris juste un peu différents. J’ai pris trois mètres, parfait pour faire la robe. Le rendu est exactement ce que je cherchais, car c’est un tissu qui a beaucoup de tenue (ce qui est très bien pour les robes rétros), sans être trop rigide.

    La réalisation de cette robe a été plutôt aisée : comme je l’ai indiqué plus haut, elle est vraiment marketée à destination des débutants. Un choix que je comprends car la robe contient, dans sa forme la plus simple, un nombre de pièces limité et qui en plus se distinguent très bien les unes des autres. Les marges de couture de 1.5cm permettent d’avoir un peu de largesse, ce qui est bien quand on débute; les instructions indiquent de faire les finitions des pièces une fois deux pans cousus ensemble, ce que je trouve plus simple que de tout zigzaguer ou surfiler avant. Je préfère cette technique, même après presque deux ans de couture.

    Par contre, même si je suis d’accord pour dire que la robe est accessible à des personnes qui débutent la couture, je ne sais pas si j’irai jusqu’à affirmer, comme Charm Patterns le fait, que même les gens n’ayant jamais cousu de vêtements peuvent y arriver. Déjà parce qu’un des gros paramètres de réussite de cette robe réside dans une prise de mesure parfaite pour trouver le bon bonnet, ce qui n’est pas toujours facile à faire quand on débute, mais aussi parce le haut reste quand même assez technique, avec plus cinq pièces sans compter les parmentures. Et la jupe arbore des plis, pas forcément le truc le plus simple à faire. Avec un peu de concentration et en prenant son temps, c’est possible, ce n’est juste pas le projet que je conseillerai comme premier vêtement.

    Après avoir terminé la robe, je n’ai qu’un seul petit bémol à relever, qui est d’ailleurs le même que pour une autre robe Gertie réalisée précédemment, la Night and Day : malgré les précautions prises pour choisir la taille la plus adaptée à mes mensurations, le haut ne tombe pas tout à fait comme je le voudrais. En effet, ça baille pas mal devant et sur les emmanchures, la taille est un peu large aussi. De même, ma taille naturelle est plus haute que celle de la robe, ce qui fait qu’après avoir cousu la jupe, cette dernière tombe un peu trop bas pour moi. Cependant, maintenant que je sais me débrouiller en couture, j’ai pu noter où faire des modifications pour un meilleur rendu la prochaine fois que je ferai ce modèle.

    Et voilà, c’est tout pour aujourd’hui. Vous l’aurez compris, je suis globalement très satisfaite de cette robe que je me ferai probablement dans d’autres tissus à l’avenir. N’hésitez pas à me laisser un petit commentaire avec votre retour, je vous répondrai avec plaisir. On se retrouve vite pour un nouvel article, en attendant comme toujours, prenez soin de vous 🙂

  • Tricot,  Vetements

    Flax – Tin Can Knits.

    Je vous souhaite la bienvenue sur le blog pour un nouvel article. Au menu aujourd’hui : du tricot. J’ai récemment terminé un chouette petit pull que j’avais hâte de vous présenter. Il s’agit du Flax, de Tin Can Knits, un modèle particulièrement intéressant car il est accessible aux débutants, disponible en de nombreuses tailles et gratuit ! En espérant que ce post vous plaise, je vous souhaite une bonne lecture 🙂

    Flax est un patron de Tin Can Knits, deux designeuses canadiennes dont les patrons se veulent à destination d’un maximum de personnes, avec un large panel de tailles pour vous permettre de tricoter aussi bien pour un enfant qu’un adulte. C’est le cas de Flax, un pull qui convient à tous les genres et à de très nombreuses tailles (je vous en reparle plus loin). J’étais tombée dessus lorsque je cherchais un pull à tricoter pour mon conjoint : j’avais fini par tricoter un autre modèle, mais celui-ci m’avait particulièrement plu.

    J’étais donc partie pour le tricoter pour mon conjoint, mais ce dernier étant un peu exigeant au niveau vestimentaire, j’ai eu l’idée de le faire une première fois, en taille bébé, pour lui donner un aperçu du rendu. Je sais que ce ne sera pas perdu, car je peux l’offrir, et en plus ce projet m’a permis d’utiliser des restes que j’avais en stock.

    Pour cette version mini (6-12 mois), j’ai utilisé l’un des différents fils recommandés par Tin Can Knits pour ce projet, que j’avais en stock : le fil Gilliatt de chez De Rerum Natura, un fil mérinos que j’affectionne particulièrement. Il gonfle bien, est très agréable à tricoter, et il a un léger côté rustique que j’apprécie beaucoup. Il m’en restait d’un précédent projet, dans le coloris Pavot.

    J’ai beaucoup aimé tricoter ce pull. Il a, pour moi, de nombreux points forts : tout d’abord, je tenais à soulever le fait que ce patron est disponible dans des tailles allant du 0-6 mois au 6XL ! L’inclusivité dans les patrons n’étant pas aussi fréquente qu’on le voudrait, je trouve important de souligner quand c’est le cas.

    Ensuite, ce projet est accessible aux débutants, si vous souhaitez vous lancer dans votre premier pull en circulaire ; les éléments techniques sont relativement simples. La quasi totalité du projet est en jersey, en aiguilles 5mm, ce qui en fait un pull aisément réalisable. Et, en plus, le patron est gratuit ! Que demander de plus?

    On se retrouve très vite pour un nouvel article, n’hésitez pas à me laisser un petit commentaire avec vos impressions ! En attendant, comme toujours, prenez soin de vous 🙂

  • Couture,  Vetements

    Couture : mon premier manteau (Opium de Deer&Doe).

    Je suis très heureuse de vous retrouver sur le blog pour le tout premier article couture de l’année, qui tourne autour du projet, je pense, le plus ambitieux que j’ai réalisé jusqu’à maintenant. Il s’agit de mon tout premier manteau, que j’ai cousu grâce aux cours de couture collectif de la Mercerie Mimosa, terminé il y a quelques semaines et que j’avais hâte de vous présenter.

    Pour le patron, je suis partie sur le manteau Opium de chez Deer&Doe, une marque que je connaissais de nom car très populaire sur instagram. Je n’avais encore pas eu l’occasion de tester un de leurs patrons et j’ai eu un coup de cœur pour la coupe de ce manteau, qui a un côté rétro que j’aime beaucoup, qui peut se boutonner ou se porter avec une ceinture. Et les poches passepoilées sont un gros plus, le genre de petits détails qui font mouche.

    Mon choix de tissu était conditionné par deux éléments : d’abord la couleur, qui devait être impérativement du violet, et par le type de tissu. Deer&Doe recommande plusieurs choix, notamment des lainages. J’ai trouvé mon bonheur chez Les coupons de Saint Pierre, avec cette très belle laine cardée un peu poilue, dans une teinte parfaite pour mon projet (plus disponible pour le moment). Pour la doublure, c’est aussi chez CSP que j’ai fait mes courses, en prenant une doublure noire toute simple. Je m’en suis tirée pour moins de 35 €, ce que je trouve vraiment abordable pour un manteau complet.

    En effet, j’ai rencontré de nombreux problèmes lors de la réalisation de ce manteau. Ce projet, certes ambitieux, mais qui me paraissait tout de même atteignable, s’est transformé en monstre qu’il m’a fallu presque trois mois pour finir. Et, en toute franchise, si je n’avais pas eu ma prof de couture, je n’y serais pas arrivée seule et j’aurais fini par tout jeter de frustration.

    Les problèmes ont commencé dès la découpe des pièces. J’ai pu voir ce point sur d’autres blogs, mais j’ai trouvé difficile d’identifier clairement où couper pour les pièces pour les manches, la doublure n’étant pas la même que le tissu principal. Je n’ai pas trouvé que les indications étaient très claires pour trouver où couper.

    Je m’en suis bien tirée pour la majeure partie des premières étapes. La pose des poches passepoilées a été plus facile que ce que j’imaginais, malgré l’épaisseur de mon lainage. Le rendu final est joli, je pense que cette touche dans le design est vraiment une bonne idée.

    Honnêtement, si j’avais fait le manteau toute seule, je n’aurais pas douté du fait que ces problèmes venaient de moi, de mon côté débutante. Mais bon, avec Cathy, ma prof, on a quand même lu, relu, fait, et défait, vraiment beaucoup trop de fois pour que les problèmes ne viennent que de moi. En toute franchise, je pense que mon choix de tissu extérieur n’a pas aidé, car il était particulièrement épais, et toutes les versions que j’ai vues de ce manteau étaient dans des tissus plus fins. Mais franchement, si on a n’avait pas trouvé des vidéos YouTube et blogs détaillant plus clairement certaines étapes, on n’y serait pas arrivées. Je sais qu’il s’agit d’un manteau et que la difficulté du projet est indéniable, sauf que j’ai déjà cousu des choses plus compliquées, mais où les instructions étaient bien plus claires à suivre et comprendre. Pour moi, la partie col/parmenture manque de clarté.

    Et voilà, c’est tout pour aujourd’hui. J’espère que cet article vous a plu, n’hésitez pas à me laisser un petit commentaire avec votre retour. Je vous retrouve dès la semaine prochaine avec un nouveau post, en attendant comme toujours prenez soin de vous 🙂

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