Vetements
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« My heart belongs to Daddy » : Je me tricote le pull de Marilyn Monroe #1.
Bonjour, tout le monde !
Je suis très heureuse de vous retrouver aujourd’hui pour démarrer avec vous une nouvelle série d’articles sur le blog. Sur mon compte Instagram, je partage régulièrement des inspirations issues de la pop culture pour de futurs projets de couture et de tricot. L’un de ces projets est de me tricoter une version d’un pull porté par Marilyn Monroe dans le film Let’s Make Love (Le Milliardaire en français); et comme je vous présente d’habitude mes projets quand ils sont finis, je me suis dit qu’il pourrait être sympa de changer un peu de vous présenter le processus de réalisation de ce pull ! J’espère en tout cas que l’idée vous plaira !
Le pull dont je m’inspire :
Une de mes grandes passions, c’est l’histoire d’Hollywood, de sa création à aujourd’hui. Je m’intéresse plus particulièrement à son âge d’or et à ses grandes stars, dont Marilyn Monroe fait évidemment partie. J’aime énormément cette actrice, connue pour ses films cultes mais aussi pour ses tenues iconiques. Je pense que son nom seul suffit à évoquer dans vos esprits son image en robe blanche volant au dessus d’une bouche de métro, ou alors dans ses tenues éblouissantes de Gentlemen Prefer Blondes. Mais pour ce projet, c’est un pull qui a attiré mon regard.
Dans le film Let’s Make Love, réalisé par le célèbre George Cukor (My Fair Lady, A Star Is Born…) et sorti en 1960, Marilyn incarne Amanda Dell, une actrice qui se fait courtiser par un milliardaire joué par Yves Montand. L’une des scènes les plus cultes du film est un numéro musical dans lequel Marilyn chante le morceau « My Heart Belongs to Daddy« , vêtue d’un collant et d’un pull en tricot.
C’est ce pull en question que je souhaite me tricoter. Penchons-nous un peu plus sur ce pull. Pour plus d’informations sur le tournage et la création de ce pull, je vous invite à consulter cet excellent article que j’ai trouvé en faisant mes recherches.
Le pull est un un pull long, pas loin du pull robe, avec un col bateau et des manches trois-quarts. Le pull est assez loose mais semble comprendre des ajustements pour marquer la taille. Les motifs sont nombreux et il existe peu de photos de bonne qualité pour vraiment les voir en détails.
Cependant, on voit bien des côtes pour le corps, le col bateau et les bordures des manches; un panneau central a l’air d’être tricoté en point de riz ou en nid d’abeilles, avec plusieurs pans de câbles sur les côtés. Ces motifs sont repris sur les manches.
J’ai évidemment fait un petit tour sur Ravelry pour voir s’il existait des patrons proches de ce pull. Deux ont particulièrement attiré mon attention :
- Le Marilyn Monroe Cable Sweater de Kathleen Lawton-Trask.
- Le Flettegenser Marilyn Monroe de Tine Solheim.
Les deux patrons se rapprochent pas mal du pull original, même si je trouve le second plus proche que le premier (par exemple avec le col bateau, qu’on ne trouve pas dans le premier, ou la coupe générale). Cependant, je pense que mon choix va s’orienter sur le modèle de Kathleen Lawton-Trask : d’abord, le patron est en anglais, tandis que le second est en norvégien uniquement.
Quand j’en ai parlé sur Instagram, des personnes m’ont suggérée de le traduire : malheureusement, je ne me sens pas les capacités de le faire, surtout qu’en tricot des erreurs de traduction peuvent être un problème. De plus, le premier patron a, sur Ravelry, des retours de personnes qui ont tricoté le modèle. Ce n’est pas le cas du modèle de Tine Solheim, donc je ne peux pas non plus m’appuyer sur des retours de tricoteurs et tricoteuses. Mais je ne suis pas totalement décidée pour l’instant.
La prochaine étape pour moi sera de choisir le fil : je vous en parlerai dans un prochain post, car je pense que la recherche de la bonne couleur sera intéressante aussi.
J’espère en tout cas que cet article vous plait, n’hésitez pas à me laisser un petit message ! Je vous dis à très vite et en attendant prenez soin de vous 🙂
La Tricomtoise.
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J’ai testé pour vous : 200 jupes à partir de 50 patrons.
Bonjour, tout le monde !
C’est avec grand plaisir que je vous retrouve aujourd’hui sur le blog pour un post spécial couture (et oui, ça faisait longtemps !). Je continue mon apprentissage de la couture et de me lancer dans des projets les plus variés possibles pour pouvoir découvrir des techniques nouvelles. Après avoir fait plusieurs hauts dernièrement, j’ai eu envie de me lancer dans un autre type de vêtement : une jupe !
J’ai déjà eu l’occasion de coudre des jupes auparavant: j’en ai deux, deux jupes élastiquées que j’aime beaucoup (vivement les beaux jours que je puisse les sortir !). Mais j’avais envie de me lancer un challenge et de réaliser une jupe avec une construction un peu plus compliquée.
Pour cela, j’ai sorti un livre que j’avais en stock depuis un moment : le livre 200 jupes à partir de 50 patrons, aux éditions Marie-Claire. Peut-être que vous vous en souviendrez, mais j’avais déjà eu l’occasion de vous présenter un autre livre cette collection, consacré aux robes et grâce auquel j’avais cousu ma première robe (et je pense en faire d’autres de cet ouvrage). J’étais donc très curieuse de tester la version jupe.
On y trouve un large choix de jupes, de styles différents: droites, cercles, avec ou sans plis, portefeuille… Le livre est très fourni et les options (poches, ceinture, longueur…) permettent de faire une jupe qui correspond à vos envies.
Mon choix s’est porté sur le modèle Lilly, version avec des plis. Je trouvais le modèle assez joli, les plis apportant une touche un peu moins stricte à cette jupe. Ce modèle avait plusieurs intérêts techniques : pose d’une fermeture (un point sur lequel je cherche toujours à m’améliorer), parmenture de jupe, faire des plis bien droits…
J’ai pu profiter des cours collectifs de couture de la Mercerie Mimosa pour réaliser la majeure partie du projet. J’y ai aussi trouvé mon tissu, un très beau coton Dashwood Studio (l’imprimé « Night & Day »). Les motifs de lunes et de fleurs sur un joli fond bleu ont été un coup de cœur !
Je ne vais pas vous mentir, la réalisation de cette jupe a été… Laborieuse. Je ne sais tout simplement pas comment j’aurais fait sans l’aide de Cathy. Le gros problème réside dans les instructions, très compliquées à suivre. Même à deux, nous avons dû nous y reprendre à plusieurs fois pour comprendre certaines étapes.
Les problèmes ont commencé dès la préparation des pièces à décalquer et découper. Comme pour le livre sur les robes, les pièces sont disposées sur des planches, avec des codes couleurs pour les identifier. Sauf que trouver la pièces a été une véritable partie de « où est Charlie? », Charlie en moins. Comprendre quelles pièces découper, les identifier sur les planches, trouver le bon code couleur, en prenant en compte que certaines pièces sont utilisées pour plusieurs jupes… Un vrai casse-tête. Je suis même contente de ne pas avoir ajouté
J’ai eu un peu de répit pour le découpage, très facile, et Cathy m’a fait manier la surjeteuse pour avoir un résultat ultra propre. Le haut de la jupe est assez simple à faire : les pinces, la couture des côtés, la fermeture éclair et la parmenture, j’ai globalement trouvé ces différentes étapes assez simples.
La difficulté a été de coudre la partie basse de la jupe, celle qui comprend les plis. En effet, je me suis retrouvée avec une quantité assez spectaculaire de tissu en trop. Je devais normalement faire trois plis seulement, et même en ajoutant des plis supplémentaires et en utilisant les bons conseils de Cathy, nous avons dû couper presque deux panneaux complets de tissu. Heureusement, je vais pouvoir utiliser ce tissu pour autre chose, mais c’est dommage !
Le résultat final est tout de même très chouette : je suis contente de la jupe, dont j’adore les plis. Le tissu est super joli, avec de beaux motifs, il a une très bonne tenue. Mais je suis tout de même assez frustrée par ce patron, en raison de tous les problèmes évoqués plus haut. Je me dis que si j’avais dû utiliser le livre seule, sans aide, il aurait été très difficile ou même impossible de m’en sortir. Je n’imagine même pas pour une personne totalement débutante ! Et les avis que j’ai trouvés sur internet vont dans le même sens. J’ai peur de tenter d’autres jupes de cet ouvrage !
J’espère en tout cas que cet article vous plait, n’hésitez pas à me laisser un petit commentaire et je vous répondrai avec plaisir ! On se retrouve très vite et en attendant prenez soin de vous ! 🙂
La Tricomtoise.
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Couture : la blouse Cali – Treize Coquelicot.
Bonjour à tous !
C’est avec plaisir que je vous retrouve sur la Tricomtoise pour un nouvel article, le dernier de cette année 2022. Voilà un moment que je n’étais pas revenue vers vous avec un article sur un projet terminé (malgré plusieurs articles Bazars), malgré le fait que je ne chôme pas en ce moment : je travaille en effet depuis plusieurs semaines sur des cadeaux à offrir à mes proches pour les fêtes, que vous découvriez courant janvier. Mais j’ai tout de même eu le temps de terminer un projet couture pour moi, la jolie blouse Cali de Treize Coquelicot !
Vous le savez peut-être si vous suivez mon blog ou mon compte Instagram, je me suis récemment mise à la couture. J’ai la chance en plus de pouvoir suivre des cours collectifs à la Mercerie Mimosa, à Dijon, grâce auxquels je progresse. J’ai pour l’instant cousu deux robes, dont une que je n’ai pas encore eu l’occasion de vous présenter sur le blog, deux jupes et tout un tas d’accessoires.
Dans l’idée d’étoffer ma garde-robe, j’ai eu envie de me coudre un premier haut : si j’ai beaucoup de pulls et gilets au tricot, et pleins de tshirts, j’ai en revanche un gros manque en chemises, blouses et chemisiers. Il se trouve que j’ai une assez forte poitrine et que j’ai du mal à trouver de jolies choses, à ma taille et dans mon style rétro. Je suis donc partie en quête de patrons avant de jeter mon dévolu sur le Cali, de Treize Coquelicot. Vous aurez certainement vu passer le top Napa, très populaire, notamment sur Instagram, mais c’est la blouse Cali qui a su attirer mon attention.
Cette blouse, déclinable en plusieurs versions, présente dans sa forme classique des manches papillons très jolies, et un col en V flatteur. J’aime sa forme ample qui permet d’être confortable mais aussi peut être structurée avec une jupe, une ceinture ou un pantalon.
Pour cette réalisation, je suis partie sur la taille 48, et j’ai utilisé une très belle viscose de chez Cousette, la Shiny Checks de chez Cousette, un superbe tissu bleu marine et bronze. J’ai ajouté des boutons dorés et bleus, le tout ayant été acheté à la Mercerie Mimosa.
La réalisation de cette blouse est, dans l’ensemble, assez simple. Le patron est très clair, il se suit bien, les instructions sont très claires. J’ai aimé la présence de la checklist au début ainsi que l’ensemble des conseils prodigués tout au long du patron pour avoir un résultat impeccable.
La principale difficulté pour moi a été de travailler avec de la viscose : jusqu’à maintenant, je n’ai pas encore eu l’occasion de coudre cette matière et j’ai honnêtement eu un peu de mal car c’est très glissant. Je pense qu’avec la pratique, je vais m’habituer !
Le résultat est à la hauteur de mes espérances. Je suis ravie de la coupe de cette blouse, et je sais que je vais refaire d’autres Cali, en blouse ou dans ses autres variantes : car le patron contient plusieurs variantes sur la blouse, mais peut être également adapté en robe, un gros point fort !
Et voilà, c’est tout pour cette semaine ! J’espère que cet article vous a plu, n’hésitez pas à me laisser un petit commentaire. Le blog va prendre une petite semaine de congés pour les fêtes, je vous retrouve donc début janvier pour un nouveau post. En attendant, je vous souhaite à tous et toutes de belles fêtes, prenez soin de vous !
La Tricomtoise.
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Le bonnet Calvin – Alice Hammer
Bonjour à tous !
J’espère que vous allez bien et que vous passez une belle semaine !
Je suis très heureuse de vous retrouver aujourd’hui pour un nouvel article tricot. La semaine passée, je vous faisais découvrir le gilet Source des fées, issu de la dernière collaboration entre Alice Hammer et Fonty. Je vous annonçais avoir testé un autre modèle de cette collection et c’est ce dernier que je vous présente aujourd’hui : le bonnet Calvin.
Ce joli bonnet au jacquard se tricote en circulaire, du bas vers le haut. Disponible en trois tailles pour s’adapter à différents tours de tête, il commence par une belle hauteur de côtes puis enchaîne trois bandes de jacquard avec un joli motif fleuri avant de terminer par une série de diminutions pour finir le bonnet.
Le motif fleuri fait écho à un autre patron de la collection, le joli pull Sarah avec son yoke très printanier : je n’ai pas eu l’occasion de le tricoter pour le moment, mais il me fait très envie !
Pour réaliser ce bonnet, vous pouvez bien entendu utiliser le fil de votre choix. Le fil recommandé est cependant le Nimbus, de chez Fonty, que j’ai découvert pour ce test (décidément, je commence à devenir une pro des différentes gammes de chez Fonty !). Le Nimbus est un fil ultra moelleux constitué de laine 100 % mérinos issue de deux espèces différentes. Cette gamme se distingue par son bel effet chiné qui apporte de la dimension aux coloris, ainsi que par sa douceur. C’est un fil que je trouve excellent pour du jacquard, car grâce les couleurs se fondent bien ensemble.
Le bonnet Calvin est un projet que je trouve très adapté pour se lancer dans le travail des couleurs et le jacquard : alors oui, on a quatre couleurs à manipuler, mais comme on ne tricote pas plus de deux couleurs à la fois, ça reste très gérable. Les motifs sont en plus assez simples à réaliser, donc avec des marqueurs de mailles, on s’y retrouve sans trop de problème.
Pour mon bonnet, j’ai tricoté la taille 3 pour mon conjoint (j’ai aussi tricoté un second bonnet en taille 2 pour un de mes cadeaux de Noël). J’ai choisi les coloris suivants :
- 0701 comme couleur principale.
- 0702, 0716, 0718 en couleurs contrastantes.
J’ai vraiment adoré tricoter ce bonnet : j’adore, vous le savez, le jacquard, donc rien que ça, j’étais ravie. Le patron est très simple à suivre, le bonnet se tricote très vite. Je me répète, je trouve ce projet vraiment très bien pour commencer le jacquard. En plus en circulaire, on ne fait que de l’endroit (sauf pour les côtes). C’est rare que je tricote deux fois le même projet d’affilée, mais j’ai tellement aimé ce bonnet que je n’ai pas résisté à le voir une seconde fois !
En tout cas, j’espère vous avoir donné envie de découvrir ce très beau modèle, parfait pour offrir et à décliner dans plein de coloris ! On se retrouve très vite pour un nouvel article, en attendant prenez soin de vous !
La Tricomtoise
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La Source des Fées, une veste Alice Hammer.
Bonjour à tous !
Je suis très heureuse de vous retrouver aujourd’hui sur le blog, pour un article que j’avais hâte d’écrire. Au cours des derniers mois, j’ai pu participer à deux nouveaux tests pour une de mes designeuses préférées, Alice Hammer. Ils font partie d’une toute nouvelle collection de sept nouveaux modèles sortis en collaboration avec les filatures Fonty. Ces différents modèles, pour tous les niveaux et les goûts, sont mis en valeur par les multiples gammes des filatures. Je vous présenterai prochainement le second test mais commençons d’abord par le premier auquel j’ai participé, celui de la veste Source des Fées.
Gilet très versatile qui s’accorde avec tous les styles, la Source des Fées combine des motifs géométriques et des finitions élégantes grâce aux bordures dents de chat sur les poignets, le bas, le col et les devants.
Le fil recommandé pour ce projet (et celui que j’ai utilisé) est le Tartan 3 de chez Fonty, un très beau fil cardé. 100% laine, ce fil est très lumineux et agréable à porter, avec un beau rendu au niveau de la couleur grâce à son effet un peu « tweed ».
J’ai réalisé ce gilet pour ma maman, car lorsque je l’ai vu, j’ai tout de suite su qu’il lui plairait. J’ai choisi le coloris 2007, un très beau vieux rose qui se marie à beaucoup de choses dans sa garde-robe. C’est elle qui prend la pose sur les photos de cet article pour le mettre en valeur et je trouve qu’il lui va très bien ! J’ai adoré tricoter pour ma maman.
J’ai tricoté la taille XL pour elle, et j’ai utilisé environ 12 pelotes.
C’est avec ce gilet que j’ai découvert le fil Tartan 3 : je l’ai tellement aimé, tant à tricoter que pour son rendu, que j’ai ensuite décidé de me faire un gilet avec, le fameux Margaret Beaufort d’Alice Starmore que je vous ai présenté dans un précédent article.
Ce que je préfère dans ce gilet : sa construction, très différente de ce que j’ai pu tester jusqu’à présent. On commence par des pattes d’épaule qui apportent de la structure au gilet. C’est à partir de ces pattes, en relevant des mailles, qu’on tricote le dos et les devants. On tricote ensuite les manches, et enfin on relève des mailles pour la bande de boutonnage. Ce gilet s’adresse selon moi à des tricoteurs qui maîtrisent non seulement les bases mais qui sont aussi à l’aise avec les grilles. Il ne faut pas avoir peur d’un peu de challenge ! Mais le résultat en vaut la peine.
J’espère en tout cas vous avoir donné envie de découvrir cette nouvelle collection Alice Hammer x Fonty et ses différents modèles. Je vous retrouve la semaine prochaine pour découvrir le second projet de cette collection que j’ai pu testé, en attendant n’hésitez pas à me laisser un petit commentaire !
On se retrouve très vite, prenez soin de vous 🙂
La Tricomtoise
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Couture : Je réalise ma première robe !
Bonjour, tout le monde !
Je suis très heureuse de vous retrouver sur le blog pour un nouvel article. Au menu aujourd’hui : un peu de couture ! Vous le savez si vous suivez mes articles, je me suis récemment mise à la couture. Et grâce aux cours collectifs proposés par la Mercerie Mimosa de Dijon, je suis sûre que je vais apprendre beaucoup de nouvelles compétences. Après avoir réalisé un sac de voyage, deux jupes et quelques autres projets, j’ai eu envie de me lancer dans un projet ambitieux : une robe.
Mes amies couturières me font rêver depuis longtemps avec leurs robes et, pour quelqu’un qui ne porte quasiment que ça, la robe est vraiment un vêtement que je voulais apprendre à réaliser. J’ai décidé de sauter le pas en préparant un événement assez particulier, l’anniversaire de ma mamie. Nous lui avons offert un week-end à Versailles pour découvrir le château et le domaine; pour l’occasion, je voulais me faire une jolie robe.
Pour ce projet, j’ai décidé d’utiliser l’un des modèles du livre 200 robes à partir de 20 patrons, que j’ai reçu en cadeau pour mon anniversaire. Dans ce livre, on nous propose de réaliser des robes à partir de modèles différents et de les personnaliser grâce à différentes options de cols, manches, coupes de jupes… L’idée est plutôt sympa, même si je dois bien vous avouer que ce livre n’est pas forcément le plus simple à prendre en main pour une débutante, mais je reviendrai sur ce point un peu plus loin.
J’ai choisi en ce qui me concerne la base Aiko, avec une encolure ronde, sans manche, et une jupe évasée pour un côté rétro qui correspond bien à mon style. Le tissu vient du stock de ma belle-mère, un très joli coton imprimé vichy rose, et j’ai également récupéré la fermeture éclair pour le dos chez elle, ainsi que le ruban décoratif utilisé sur les poches.
Mon premier conseil avec ce livre, comme tout projet de couture, est de prendre le temps de vous mesurer : j’ai tendance à foncer tête baissée dans les projets, habituée à mes tailles au tricot, mais c’est une étape capitale à la réussite de votre projet. J’ai bien fait de le faire, car moi fais habituellement une taille 44, je me suis retrouvée à travailler ici avec une taille 50. Le livre, en terme de tailles, annonce aller jusqu’au 54, mais attention ! Les tailles du livre peuvent ne pas correspondre à ce que vous imaginez ou portez.
Découper le tissu n’est pas encore mon fort, j’ai du mal à faire de belles découpes bien droites, mais ça viendra ! Pour la construction, on commence par le haut, l’occasion pour moi d’apprendre à réaliser des pinces. Grâce à quelques vidéos Youtube, j’ai pu m’en sortir du premier coup ! J’ai également appris, grâce à Cathy, à poser une parmenture proprement, et à faire de belles finitions au biais pour un haut sans manches.
Pour la jupe, j’ai décidé de l’allonger par rapport au patron, car je voulais un rendu plus champêtre. J’ai aussi ajouté des poches, ma passion ! J’avoue que j’ai fait une erreur sur l’orientation des plis devant, sans m’en rendre compte et une fois cousue je n’ai pas eu la motivation de tout refaire. La pose de la fermeture éclair me stressait beaucoup : finalement, le résultat était bien meilleur que ce que j’imaginais !
Globalement, les instructions du livre se suivent assez bien, mais elles manquent de détails et d’explications, surtout pour des débutants. Heureusement que j’ai pu compter sur l’aide de Cathy, mais aussi de mon amie Sophie, et sur Youtube !
Dans l’ensemble, je suis très contente du résultat : certes, la robe n’est pas parfaite, je n’ai pas fait de raccords sur l’imprimé et il y a des défauts, mais elle est tout à fait portable et honnêtement pas mal du tout pour une première robe ! J’étais très fière de la porter à Versailles.
Je travaille actuellement sur une seconde robe, que j’ai hâte de vous montrer, un peu dans le même style. En attendant, je vous dis à très vite ! 🙂
La Tricomtoise
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Margaret Beaufort – Alice Starmore
Bonjour à tous !
Je suis très heureuse de vous retrouver sur le blog pour un nouvel article, article que j’attendais depuis longtemps de vous proposer. Il s’agit tout bonnement de mon second projet tiré du livre Tudor Roses d’Alice Starmore, ma designeuse fétiche. En début d’année, je m’étais lancée dans le premier patron du livre, le Elizabeth Woodville, connu pour être un des plus simples de cette collection. Mon objectif étant de réaliser tous les patrons du livre, j’ai rapidement eu envie de me pencher sur une autre réalisation, et mon choix s’est finalement porté sur le Margaret Beaufort.
Le Margaret Beaufort tire son nom d’une figure importante de l’histoire des Tudors, mais qui a tendance à être mise de côté par rapport aux éclatantes femmes d’Henry VIII, Mary Stuart ou Elizabeth I. Margaret Beaufort n’est autre que la mère d’Henry Tudor, futur Henry VII, premier roi de la dynastie des Tudors. Mariée et mère à tout juste 13 ans (!!!), Margaret a passé sa vie à manœuvrer habillement non seulement pour protéger sa vie et celle de son fils dans un royaume en pleine guerre de succession, mais aussi pour s’assurer que celui-ci accède au trône. Margaret est également connue pour avoir été la patronne de plusieurs artistes et pour son investissement dans le monde intellectuel, que ce soit en finançant des écoles ou en cherchant à promouvoir l’écriture et la lecture.
Les différents portraits existant de Margaret Beaufort donnent l’image d’une femme sérieuse, austère, carrée. Alice Starmore explique que son souhait principal derrière ce design était de privilégier la simplicité, tout en gardant des détails élégants rappelant son statut. Sur certains portraits, on repère quelques points de référence : la coiffe au sommet triangulaire rappelle les motifs géométriques du gilet. Le haut de la tenue avec son col remonté et ses bordures se retranscrit plutôt bien dans le péplum en bas du gilet.
Pour ce projet, j’ai tricoté une taille XL (un peu grande pour le coup, j’aurais pu faire la taille en dessous) avec de la Tartan 3 de chez Fonty, coloris 2033. Un fil que j’avais déjà utilisé pour un autre gilet dont je vous reparlerai plus tard et que j’aime beaucoup. J’ai suivi les instructions à la lettre, sans effectuer de changements, si ce n’est raccourcir comme toujours les manches (j’ai vraiment les bras courts!).
La construction est plutôt simple. Le gilet se tricote en pièces séparées : le devant, deux dos, et les manches. Chaque partie commence par une bordure, ou péplum, qui donne un bel effet un peu arrondi. On joint les différentes pièces ensemble avant de travailler le col et les bordures. Le modèle peut être porté comme un gilet classique avec les boutons devant, ou alors derrière. J’ai choisi la seconde option car je trouvais l’idée originale, mais il n’y a pas de distinction réelle entre le dos et le devant, donc je peux le porter dans l’autre sens si je le souhaite ! J’ai utilisé des boutons que j’avais sous la main: je pense les changer pour d’autres qui colleront mieux au gilet plus tard.
Ce que j’apprécie particulièrement avec ce modèle, c’est sa fausse complexité : avec les motifs, le péplum, le col, on pourrait croire que le filet est difficile à tricoter. J’ai été très surprise par la vitesse à laquelle j’ai pu le tricoter une fois que j’étais lancée. Les instructions sont très claires, très détaillées. C’est honnêtement un modèle très simple à faire. Il m’a fait penser, dans la construction et certaines techniques employées, au Elizabeth Woodville, et c’est un projet qui pourrait être accessible à des débutants qui maîtrisent bien les bases du tricot et voudraient un peu de challenge. Il ne faut pas se laisser impressionner par le nombre de diagrammes, car encore une fois les explications sont faciles à suivre.
Je suis vraiment contente d’avoir terminé ce gilet. J’aurais aimé attaquer un troisième Alice Starmore cette année, mais je pense que je vais manquer de temps, ça attendra donc l’année prochaine !
J’espère en tout cas que cet article vous plait, n’hésitez pas à me laisser un petit mot en commentaire ! On se retrouve très vite et en attendant, comme toujours, prenez soin de vous ! 🙂
La Tricomtoise.
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Couture : je réalise mes premiers vêtements !
Bonjour à tous !
Je suis ravie de vous retrouver sur le blog pour un tout nouvel article. Avant d’entrer dans le vif du sujet du jour, je tenais à vous avertir que le concours spécial Un an du blog a démarré sur mon compte Instagram (@latricomtoise). N’hésitez pas à vous inscrire pour gagner l’un des deux lots disponibles, le concours est ouvert jusqu’au 15 août 2022.
Vous le savez peut-être si vous suivez mon blog, j’apprends actuellement la couture. Je suis loin d’être une pro, mais je trouve beaucoup de plaisir dans cette activité. Pour l’instant, j’ai réalisé un bavoir, un tote-bag, et un lot de lingettes réutilisables. Motivée par mes premiers essais et par des amies couturières, j’ai décidé de me lancer dans la couture de mes premiers vêtements, à savoir deux jupes élastiquées.
Dans ma garde-robe, je ne manque pas de robes, mais je suis un peu moins bien lotie en ce qui concerne les jupes. Il me semblait donc logique d’essayer de commencer par des jupes, non seulement car ça me paraissait plus facilement réalisable que des robes ou un chemisier, et aussi parce que ça me permettait de combler utilement un manque vestimentaire.
Sur les conseils de Cathy de la Mercerie Mimosa, c’est vers la jupe élastiquée que je me suis tournée. Les deux jupes que je vous présente aujourd’hui sont basées sur un patron de L’atelier des gourdes, pour info !
La première jupe, ou comment je n’ai pas été très fûtée.
Pour ma première jupe, j’ai utilisé : un élastique argenté trouvée chez Mercerie Mimosa et du tissu vichy bleu qui vient du stock de ma belle-mère, qui coud aussi.
On ne va pas se mentir, j’en ai vraiment bavé avec cette jupe. Les premières étapes se sont bien passées : la découpe du tissu, la couture des pièces, le surfilage au point zig-zag… Tout se déroulait sans accroc et j’avais même l’impression de m’en sortir comme une pro ! Il faut dire qu’avec le vichy, je me suis sentie aidée, les carreaux sont de très bons guides pour couper et coudre.
Ce n’est que lorsqu’il a fallu poser l’élastique que les choses se sont corsées : déjà, j’étais restée sur du fil bleu marine, utilisé pour coudre mes pièces de tissu entre elles. Le fil bleu marine ressortait donc sur l’argenté de l’élastique, ce qui n’était pas forcément dérangeant, sauf que ma couture n’était pas, mais alors pas droite du tout. Et encore moins régulière ! Le rendu était loin d’être beau.
Mon deuxième problème : j’avais un mal fou à coudre mon élastique sur le tube que formait ma jupe. Je trouvais le tissu difficile à manier de façon à ce qu’il reste droit.
Et alors, le truc qui a fini de m’achever: j’avais beau recommencer encore et encore (cinq fois en tout), en tirant de toutes mes forces sur l’élastique, il me restait toujours beaucoup, beaucoup trop de tissu par rapport à mon élastique.
Finalement, après un temps fou à m’acharner, j’ai décidé de tout mettre de côté et d’envoyer une vidéo (larmoyante, je vous l’accorde) à une de mes amies couturières (Sophie, si tu passes par là, tu as sauvé cette jupe) pour lui demander conseil et j’ai bien fait car elle a tout de suite vu que j’avais beaucoup trop de tissu. Un fait que, dans ma quête d’avoir beaucoup de volume, je n’avais pas vraiment réalisé.
Sur ces conseils, j’ai donc défait mes coutures, aligné élastique et tissu, tiré tiré tiréééé sur mon élastique pour voir ce qu’il pouvait supporter comme tissu, et ensuite j’ai coupé l’excédent. J’ai tout recousu, j’ai changé mon fil bleu marine pour du blanc et j’ai posé l’élastique, ravie de voir que le fil ne se voyait pas du tout ainsi.
Au final, je suis très contente de la jupe obtenue, qui m’a permis d’apprendre plein de choses, et surtout à ne pas m’emballer sur la quantité de tissu…
La seconde jupe, cette fois c’était la bonne !
Forte de ma première expérience et pour voir si j’avais bien appris de mes erreurs, je me suis lancée dans une seconde jupe. Le tissu, un super coton imprimé fraises de chez Dashwood Studio, vient comme l’élastique rose gold de la Mercerie Mimosa.
Cette seconde réalisation a été bien plus simple à faire et j’en suis ravie ! J’ai commencé par mesurer la bonne quantité de tissu nécessaire, et eu envie de me challenger en ajoutant une petite poche plaquée qui, si elle n’est pas la perfection incarnée, est fonctionnelle et a eu le mérite de m’apprendre les bases de l’ajout d’une poche.
Ensuite, j’ai ajouté l’élastique pendant que mon tissu était encore une bande et pas un tube: ça m’a grandement facilité la tâche. J’ai pu plus aisément tenir l’élastique et tirer dessus pendant que je le cousais sur le tissu. Cette technique m’a aussi permis de mettre l’élastique du premier coup, ce dont je n’étais pas peu fière ! Il ne me restait plus qu’à coudre les côtés et voilà !
Ces deux premières expériences ont été pour moi l’occasion d’apprendre plusieurs choses très utiles. Déjà, des techniques pour poser des élastiques, prendre des mesures, faire des ourlets, faire une poche… Mais aussi, je me rends compte que comme pour le tricot, plus on pratique, plus on maîtrise. Et même si mes jupes ne sont pas parfaites, j’en suis très fière !
J’ai hâte de poursuivre mes aventures en couture et j’espère que vous continuerez à les suivre ! On se retrouve très vite pour un nouvel article, en attendant comme toujours prenez soin de vous ! 🙂
La Tricomtoise
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Snow Drop Headband – Along avec Anna
Bonjour à tous !
J’espère que vous allez bien et que votre semaine se passe bien ! Me revoici après une petite semaine de « vacances » : mon déménagement s’est relativement bien passé et notre nouvel appartement prend forme, même s’il reste encore quelques travaux de dernière minute et des meubles à installer. Le plus gros est fait et j’en suis très contente. Je devrais même d’ici quelques semaines avoir une partie atelier dans l’une des chambres qui nous servira de bureau, j’ai hâte !
En attendant, me revoici avec un petit article tricot. Car même pendant les cartons, j’ai essayé de continuer mes projets créatifs. Même s’ils n’ont pas beaucoup avancé pour certains…
Un de mes objectifs, c’est de finir un maximum de pelotes et chutes qu’il me reste, avec en parallèle mes deux gros en-cours (le Margaret Beaufort et un pull). Les petits projets sont donc absolument parfaits pour finir les chutes.
J’ai récemment terminé une nouvelle écharpe La Claudine pour ma maman et il me restait encore de la BB Mérinos de chez Fonty, assez pour faire un petit quelque chose. Je suis tombée sur Ravelry sur le patron gratuit d’un headband d’Along avec Anna, le Snow Drop, qui collait parfaitement à ce que je cherchais.
Ce headband, parfait pour l’automne/hiver, présente un très joli motif qui ressort très bien grâce à la demi-côte anglaise : un point qui aide aussi à apporter du moelleux en plus d’une belle texture.
Pour la réalisation, j’ai choisi l’option de deux pelotes de Mérinos pour utiliser mes fins de pelotes, mais il est également possible de partir sur un combo mohair/mérinos. Tricoter avec les deux fils de mérinos donnent un résultat bien dense et moelleux à la fois. Des aiguilles 4 sont recommandées et je suis partie là-dessus.
Le patron se présente comme accessible aux débutants motivés. Je suis d’accord sur ce point : le motif peut paraître impressionnant ou compliqué, mais il est en réalité très simple à réaliser. Si vous maitrisez le point mousse, le point envers et que vous regardez un tuto rapide sur la demi-côte anglaise, ce heandband est très simple à réaliser ! En plus, le patron propose des instructions écrites rang par rang et un chart.
Moi qui ne suis habituellement pas très fan des headbands (je préfère les bonnets et bérets), je suis très contente du résultat obtenu avec celui-ci, que je porterai aux jours plus frais. Si jamais vous cherchez un patron pour vous challenger en douceur si vous débutez, celui-ci est vraiment parfait.
N’hésitez pas à me dire en commentaire si vous avez d’autres idées pour finir les pelotes ! Je vous retrouve la semaine prochaine pour un nouvel article et le concours des un an, en attendant prenez soin de vous 🙂
La Tricomtoise
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Je me mets aux tops d’été : le débardeur Spiced Breeze de chez Drops.
Bonjour à tous,
C’est avec plaisir que je vous retrouve aujourd’hui pour un nouvel article, le 50ème du blog (et oui, déjà !). Nous approchons doucement mais sûrement de l’anniversaire du blog : je vous annonce d’avance que j’ai prévu pour l’occasion un concours que je vous partagerai sur mon compte Instagram et dont je vous préviendrai aussi ici !
En attendant, je vous propose de nous pencher aujourd’hui sur mon dernier projet fini en date. Depuis le Hearten, j’ai comme un burn-out : j’ai du mal à me concentrer sur des projets longs et je n’arrive pas à me motiver pour travailler dessus. J’ai par exemple commencé il y a plusieurs semaines un projet pourtant assez facile, le Margaret Beaufort d’Alice Starmore, sauf que ce projet est long à réaliser et mon cerveau n’en peut plus.
Il me faut donc des projets rapides et faciles à réaliser, et c’est en cherchant des idées que je me suis dit que c’était l’occasion de me lancer dans des tricots d’été. En effet, ma garde-robe tricot est largement constituée de pulls, gilets et hauts chauds, par contre je n’ai quasiment aucun débardeur ou t-shirt.
J’ai profité d’une vente éphémère Eline & Laines à la Mercerie Mimosa pour acheter de quoi tricoter un haut : parmi les différents fils, j’ai craqué sur un fil d’été, le Natsu, dans deux coloris : Coquelicot et Mandarine, car ils me faisaient penser à des sorbets !
Pour le patron, j’étais partie sur un modèle de t-shirt mais après quelques heures, j’ai réalisé qu’il était beaucoup, beaucoup trop large malgré le fait que j’avais choisi une taille en dessous de ce que je tricote habituellement. J’ai fini par me rabattre sur un modèle gratuit de chez DROPS Design, le débardeur Spiced Breeze.
J’ai utilisé des aiguilles circulaires n°5 pour l’ensemble, même pour les côtés, car je ne voulais pas qu’elles soient trop serrées.J’ai alterné entre Coquelicot et Mandarine tous les quatre ans afin d’obtenir de jolies rayures.
La réalisation est plutôt simple, ce qui en fait un projet facile à réaliser pour des débutants souhaitant tricoter leur premier vêtement. Le corps est tricoté en circulaire, d’abord avec des côtes bien en jersey endroit, jusqu’à atteindre l’emmanchure. Dans mon cas, j’ai rallongé le corps par rapport à la longueur préconisée de deux centimètres pour obtenir quelque chose d’un peu plus long. On sépare ensuite le travail pour tricoter le devant, puis le dos avant de joindre les bretelles.
J’ai été très impressionnée par la facilité avec laquelle j’ai pu tricoter ce haut, qui ne m’a pris que quelques heures. Le résultat est vraiment top, le rendu du fil est très léger et agréable à porter. Je suis sincèrement très, très satisfaite du résultat !
J’ai du coup prévu de me tricoter d’autres hauts dans ce genre pour les mois chauds. Si vous avez des recommandations, n’hésitez pas car je suis preneuse !
On se retrouve très vite pour un nouvel article, en attendant comme toujours prenez soin de vous !
La Tricomtoise