Margaret Beaufort – Alice Starmore
Bonjour à tous !
Je suis très heureuse de vous retrouver sur le blog pour un nouvel article, article que j’attendais depuis longtemps de vous proposer. Il s’agit tout bonnement de mon second projet tiré du livre Tudor Roses d’Alice Starmore, ma designeuse fétiche. En début d’année, je m’étais lancée dans le premier patron du livre, le Elizabeth Woodville, connu pour être un des plus simples de cette collection. Mon objectif étant de réaliser tous les patrons du livre, j’ai rapidement eu envie de me pencher sur une autre réalisation, et mon choix s’est finalement porté sur le Margaret Beaufort.
Le Margaret Beaufort tire son nom d’une figure importante de l’histoire des Tudors, mais qui a tendance à être mise de côté par rapport aux éclatantes femmes d’Henry VIII, Mary Stuart ou Elizabeth I. Margaret Beaufort n’est autre que la mère d’Henry Tudor, futur Henry VII, premier roi de la dynastie des Tudors. Mariée et mère à tout juste 13 ans (!!!), Margaret a passé sa vie à manœuvrer habillement non seulement pour protéger sa vie et celle de son fils dans un royaume en pleine guerre de succession, mais aussi pour s’assurer que celui-ci accède au trône. Margaret est également connue pour avoir été la patronne de plusieurs artistes et pour son investissement dans le monde intellectuel, que ce soit en finançant des écoles ou en cherchant à promouvoir l’écriture et la lecture.
Les différents portraits existant de Margaret Beaufort donnent l’image d’une femme sérieuse, austère, carrée. Alice Starmore explique que son souhait principal derrière ce design était de privilégier la simplicité, tout en gardant des détails élégants rappelant son statut. Sur certains portraits, on repère quelques points de référence : la coiffe au sommet triangulaire rappelle les motifs géométriques du gilet. Le haut de la tenue avec son col remonté et ses bordures se retranscrit plutôt bien dans le péplum en bas du gilet.
Pour ce projet, j’ai tricoté une taille XL (un peu grande pour le coup, j’aurais pu faire la taille en dessous) avec de la Tartan 3 de chez Fonty, coloris 2033. Un fil que j’avais déjà utilisé pour un autre gilet dont je vous reparlerai plus tard et que j’aime beaucoup. J’ai suivi les instructions à la lettre, sans effectuer de changements, si ce n’est raccourcir comme toujours les manches (j’ai vraiment les bras courts!).
La construction est plutôt simple. Le gilet se tricote en pièces séparées : le devant, deux dos, et les manches. Chaque partie commence par une bordure, ou péplum, qui donne un bel effet un peu arrondi. On joint les différentes pièces ensemble avant de travailler le col et les bordures. Le modèle peut être porté comme un gilet classique avec les boutons devant, ou alors derrière. J’ai choisi la seconde option car je trouvais l’idée originale, mais il n’y a pas de distinction réelle entre le dos et le devant, donc je peux le porter dans l’autre sens si je le souhaite ! J’ai utilisé des boutons que j’avais sous la main: je pense les changer pour d’autres qui colleront mieux au gilet plus tard.
Ce que j’apprécie particulièrement avec ce modèle, c’est sa fausse complexité : avec les motifs, le péplum, le col, on pourrait croire que le filet est difficile à tricoter. J’ai été très surprise par la vitesse à laquelle j’ai pu le tricoter une fois que j’étais lancée. Les instructions sont très claires, très détaillées. C’est honnêtement un modèle très simple à faire. Il m’a fait penser, dans la construction et certaines techniques employées, au Elizabeth Woodville, et c’est un projet qui pourrait être accessible à des débutants qui maîtrisent bien les bases du tricot et voudraient un peu de challenge. Il ne faut pas se laisser impressionner par le nombre de diagrammes, car encore une fois les explications sont faciles à suivre.
Je suis vraiment contente d’avoir terminé ce gilet. J’aurais aimé attaquer un troisième Alice Starmore cette année, mais je pense que je vais manquer de temps, ça attendra donc l’année prochaine !
J’espère en tout cas que cet article vous plait, n’hésitez pas à me laisser un petit mot en commentaire ! On se retrouve très vite et en attendant, comme toujours, prenez soin de vous ! 🙂
La Tricomtoise.