• Couture,  Vetements

    Je me prends pour le Docteur Frankenstein : petite robe d’été improvisée.

    Je suis très heureuse de vous retrouver sur le blog pour un nouvel article, avec au programme un peu de couture. L’été s’installe enfin et avec lui des envies de robes estivales. J’ai récemment acheté plusieurs tissus chez Les Coupons de St Pierre pour divers projets, dont de la déco pour la maison, mais aussi de quoi me faire quelques robes. Parmi ces tissus, j’avais choisi un vichy orange avec l’idée de m’en faire une petite robe légère pour les jours chauds. Je vous propose de découvrir le résultat aujourd’hui ! En espérant que cet article vous plaise, je vous souhaite une bonne lecture ! 🙂

    Pour le bas, je savais que je voulais un maximum d’amplitude et de mouvements. La jupe Stanwyck de chez Charm Patterns s’est vite imposée : en plus d’un volume parfait, c’est une jupe d’une grande simplicité à réaliser. Je l’ai déjà combinée à des hauts pour transformer la jupe en robe, donc je savais que c’était possible.

    J’ai choisi d’utiliser, pour le haut de la robe, un patron d’un livre de couture « 200 robes à partir de 20 patrons » que j’avais déjà travaillé par deux fois. J’aime beaucoup celui-ci, avec son encolure ronde, ses pinces poitrine et dos. Tout comme la Stanwyck, je connais bien ce patron, qui est un jeu d’enfant à assembler.

    Concernant le tissu, il s’agit d’un polyviscose imprimé vichy, avec des assez gros carreaux, oranges et blancs. J’ai opté pour trois mètres, ce qui est parfait pour faire une robe avec beaucoup d’amplitude sur la jupe. La matière est assez légère, plutôt respirante, et certains des carreaux ont un léger fini un peu brillant que je trouve chouette. En revanche, il n’a aucune élasticité, ce qui a été un peu un problème sur ce projet (je vous en reparle après). Je ne suis pas une grande fan du orange d’habitude, mais moi qui adore le vichy, j’ai décidé de me laisser tenter par cette couleur vitaminée.

    Passons à l’étape fun maintenant, la réalisation de cette robe. Après avoir découpé toutes mes pièces, j’ai commencé par coudre la jupe, ne laissant que la couture dos à faire ensuite. Comme je connais ce patron et que je savais que ça tomberait bien en terme de longueur, j’en ai profité pour faire de suite mon ourlet. J’ai ensuite réalisé les pinces pour le haut, que j’ai assemblé, avant de le coudre à la jupe. J’ai froncé et cousu mes manches au corps, et enfin j’ai posé ma fermeture éclair et cousu la couture dos.

    Comme j’avais déjà cousu ces patrons par le passé, j’ai été honnêtement plutôt rapide pour réaliser la totalité de la robe. Je pensais honnêtement en avoir pour plus de temps, mais j’ai aussi su utiliser l’expérience que je commence désormais à avoir en optimisant mon temps en travaillant les étapes ensemble. Par exemple, pour le haut, j’ai fait toutes les pinces en premier, et après avoir cousu les différentes pièces pour le haut et le bas, j’ai fait mes finitions zig-zag toutes d’un coup. Je trouve que ça m’a permis d’économiser du temps et d’être plus efficace, et je dois avouer être très contente d’arriver à faire ce genre de choses par moi-même maintenant.

    Le résultat final me plait beaucoup dans l’ensemble, malgré un petit bémol. Dans les points positifs, je suis assez surprise d’aimer à ce point le orange, mais au final, j’adore. Je suis très contente du volume pour la jupe et pour les manches, c’est exactement ce que j’avais en tête. Le tissu tourne bien et malgré le fait qu’il soit légèrement transparent, on ne voit rien en dessous. Je suis contente de voir mes progrès et d’être capable d’improviser une robe de la sorte.

    Par contre, j’ai été assez surprise de me rendre compte que j’étais bien serrée à la poitrine, au point de devoir faire des ajustements de sous-vêtements. J’ai pourtant utilisé la même taille que pour les robes précédemment cousues avec ce patron, dans lesquelles je suis pourtant bien, et même assez à l’aise. J’ai repassé tout mon parcours couture plusieurs fois, mais impossible de trouver où j’ai pu faire une erreur. Je pense donc que vu la raideur du tissu, j’aurais dû prévoir un poil plus large, ce que je n’ai pas pensé à faire.

    Et voilà, c’est tout pour aujourd’hui ! J’espère que cet article vous plait, n’hésitez pas à me laisser un petit commentaire avec vos retours, je vous réponds toujours avec plaisir. On se retrouve bientôt pour un nouveau post, en attendant prenez soin de vous !

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    True Blood Sewing : je me couds la garde-robe de Sookie Stackhouse #3 – I will rise up.

    Je suis ravie de vous retrouver sur le blog après quelques jours de vacances pour moi, qui m’ont fait le plus grand bien. J’en ai profité pour beaucoup me reposer, faire des visites (nous sommes partis en Grèce) et également tricoter. Me voilà donc de retour pour un nouveau post couture, le troisième de ma série inspirée par l’univers de True Blood. Il y a quelques semaines, je vous présentai une première robe tout droit sortie de la garde-robe de Sookie Stackhouse. J’ai récemment réalisé une seconde robe, que je vous propose de découvrir aujourd’hui !

    Pour cette seconde couture, c’est un épisode de la saison 2 qui a été ma source d’inspiration. La seconde saison se passe en partie à Dallas, où Sookie, Bill et Eric se rendent pour tenter de tirer Godric, le vampire shérif de la zone, des griffes de la Fellowship of the Sun, une organisation religieuse anti-vampires. Dans cette saison, j’ai craqué pour plusieurs tenues (dont la robe imprimée bandana que Sookie porte dans l’un des premiers épisodes), mais celle qui nous intéresse aujourd’hui est tirée de l’épisode 9, intitulé I will rise up. Dans une scène très émouvante entre Godric et Sookie, cette dernière arbore une robe en vichy rouge et blanc, avec un joli corsage et des petites bretelles.

    Plusieurs éléments ont attiré mon attention dans cette robe : déjà, je raffole du vichy, c’est un motif que j’aime beaucoup. La coupe de la robe étant plutôt légère et estivale, et essayant d’étoffer ma garde-robe pour les jours chauds, ce projet me paraissait parfait. J’ai trouvé à la Mercerie Mimosa le tissu idéal pour ce projet, un très beau vichy ultra léger et souple, rouge et rose pâle, un combo sur lequel j’ai craqué.

    Comme pour la première robe, la réalisation a été simple et assez rapide. La partie la plus longue a été de découper toutes les pièces, assez nombreuses, du corsage, mais j’ai une fois de plus décidée de faire une jupe avec des fronces, surtout que j’avais beaucoup de tissus : donc malgré le fait qu’il était un peu transparent, avec les fronces il y a beaucoup de volume et on ne voit rien à travers. Comme je savais ce que je faisais, j’ai été plus rapide et moins hésitante.

    Au final, je suis ultra fan de cette robe. J’adore le patron, que je trouve très flatteur, le motif est trop cool, les couleurs superbes, et elle correspond vraiment à ce que j’avais en tête. Je l’ai déjà portée plusieurs fois depuis que je l’ai finie : je ne m’en lasse pas du tout. Ce sera sans aucun doute la robe de mon été !

    Et voilà, c’est tout pour aujourd’hui. J’espère que cet article vous plait, n’hésitez pas à me laisser un petit commentaire avec votre retour, je vous réponds toujours avec plaisir. On se retrouve rapidement pour un nouvel article, en attendant comme toujours prenez soin de vous ! 🙂

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    Couture : Je réalise ma première robe !

    Bonjour, tout le monde !

    Je suis très heureuse de vous retrouver sur le blog pour un nouvel article. Au menu aujourd’hui : un peu de couture ! Vous le savez si vous suivez mes articles, je me suis récemment mise à la couture. Et grâce aux cours collectifs proposés par la Mercerie Mimosa de Dijon, je suis sûre que je vais apprendre beaucoup de nouvelles compétences. Après avoir réalisé un sac de voyage, deux jupes et quelques autres projets, j’ai eu envie de me lancer dans un projet ambitieux : une robe.

    Mes amies couturières me font rêver depuis longtemps avec leurs robes et, pour quelqu’un qui ne porte quasiment que ça, la robe est vraiment un vêtement que je voulais apprendre à réaliser. J’ai décidé de sauter le pas en préparant un événement assez particulier, l’anniversaire de ma mamie. Nous lui avons offert un week-end à Versailles pour découvrir le château et le domaine; pour l’occasion, je voulais me faire une jolie robe.

    Pour ce projet, j’ai décidé d’utiliser l’un des modèles du livre 200 robes à partir de 20 patrons, que j’ai reçu en cadeau pour mon anniversaire. Dans ce livre, on nous propose de réaliser des robes à partir de modèles différents et de les personnaliser grâce à différentes options de cols, manches, coupes de jupes… L’idée est plutôt sympa, même si je dois bien vous avouer que ce livre n’est pas forcément le plus simple à prendre en main pour une débutante, mais je reviendrai sur ce point un peu plus loin.

    J’ai choisi en ce qui me concerne la base Aiko, avec une encolure ronde, sans manche, et une jupe évasée pour un côté rétro qui correspond bien à mon style. Le tissu vient du stock de ma belle-mère, un très joli coton imprimé vichy rose, et j’ai également récupéré la fermeture éclair pour le dos chez elle, ainsi que le ruban décoratif utilisé sur les poches.

    Mon premier conseil avec ce livre, comme tout projet de couture, est de prendre le temps de vous mesurer : j’ai tendance à foncer tête baissée dans les projets, habituée à mes tailles au tricot, mais c’est une étape capitale à la réussite de votre projet. J’ai bien fait de le faire, car moi fais habituellement une taille 44, je me suis retrouvée à travailler ici avec une taille 50. Le livre, en terme de tailles, annonce aller jusqu’au 54, mais attention ! Les tailles du livre peuvent ne pas correspondre à ce que vous imaginez ou portez.

    Découper le tissu n’est pas encore mon fort, j’ai du mal à faire de belles découpes bien droites, mais ça viendra ! Pour la construction, on commence par le haut, l’occasion pour moi d’apprendre à réaliser des pinces. Grâce à quelques vidéos Youtube, j’ai pu m’en sortir du premier coup ! J’ai également appris, grâce à Cathy, à poser une parmenture proprement, et à faire de belles finitions au biais pour un haut sans manches.

    Pour la jupe, j’ai décidé de l’allonger par rapport au patron, car je voulais un rendu plus champêtre. J’ai aussi ajouté des poches, ma passion ! J’avoue que j’ai fait une erreur sur l’orientation des plis devant, sans m’en rendre compte et une fois cousue je n’ai pas eu la motivation de tout refaire. La pose de la fermeture éclair me stressait beaucoup : finalement, le résultat était bien meilleur que ce que j’imaginais !

    Globalement, les instructions du livre se suivent assez bien, mais elles manquent de détails et d’explications, surtout pour des débutants. Heureusement que j’ai pu compter sur l’aide de Cathy, mais aussi de mon amie Sophie, et sur Youtube !

    Dans l’ensemble, je suis très contente du résultat : certes, la robe n’est pas parfaite, je n’ai pas fait de raccords sur l’imprimé et il y a des défauts, mais elle est tout à fait portable et honnêtement pas mal du tout pour une première robe ! J’étais très fière de la porter à Versailles.

    Je travaille actuellement sur une seconde robe, que j’ai hâte de vous montrer, un peu dans le même style. En attendant, je vous dis à très vite ! 🙂

    La Tricomtoise