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    True Blood Sewing : je me couds la garde-robe de Sookie Stackhouse #2 – Escape from Dragon House.

    Je suis très heureuse de vous retrouver sur le blog pour un nouvel article, le second de ma série consacrée à la réalisation de tenues inspirées par Sookie Stackhouse, personnage phare de True Blood. Dans mon post de présentation, je vous indiquais que j’avais déjà sélectionné un premier projet, à savoir une robe blanche à motifs fleuris rouges. Je l’ai récemment terminée et je vous propose donc de découvrir les coulisses de cette réalisation ! Bonne lecture 🙂

    Pour cette première robe Sookie, j’ai eu envie de faire la robe qui a motivé ce petit challenge personnel. Il s’agit d’une robe qui apparait dans l’épisode 4 de la saison 1, intitulé « Escape from Dragon House« . Sookie, qui enquête sur les meurtres de femmes ayant eu lieu à Bon Temps pour essayer d’innocenter son frère Jason, demande à Bill, le vampire qu’elle commence tout juste à fréquenter, de l’emmener à Fangtasia. Fangtasia, c’est le bar à vampires de Shreveport, tenu par Eric et son associée Pam. Pour l’occasion, comme il s’agit quand même d’un rencard, Sookie a revêtu une robe blanche couverte de motifs de roses rouges. Un choix assez symbolique, dans ce bar à vampires, surtout quand on voit l’évolution de la relation entre Sookie et Bill dans la suite de la saison et qu’on garde en tête le fait qu’il s’agit de la première incursion de Sookie dans ce monde nocturne…

    Il a fallu partir à la recherche d’un patron qui se prête bien à cette robe, et c’est mon amie Sophie qui m’est venue en aide, en me trouvant sur Etsy un patron parfait. Il s’agit d’une robe nommée Norma Dress, par La Caro Vintage Passion. Inspirée par une autre série (Bates Motel), cette robe colle bien aux critères que je m’étais fixée : un bustier assez travaillé avec une partie froncée pour rappeler le décolleté de la robe originale, pas de manches mais des bretelles assez larges pour masquer mon soutien-gorge, et une jupe avec du volume. Le patron est disponible en anglais, dans de nombreuses tailles (4-20 en tailles US) avec un bémol pour moi : une impression en A4 seulement (je suis habituée au A0 – assembler les pièces en mode puzzle, c’est pas mon truc).

    Pour ce qui est du tissu, j’avoue avoir eu un coup de chance. En cherchant sur internet, je suis tombée sur plusieurs propositions, dont le tissu parfait : une popeline de coton chez Mondial Tissus, arborant différentes fleurs rouges. Le côté fluide de ce tissu et l’imprimé correspondaient à ce que je cherchais. Il n’en restait plus beaucoup lorsque je suis allée sur le site, donc j’ai acheté tout ce qu’il restait (2.3 mètres, dans mon souvenir). Il n’est pour l’instant plus disponible, mais je vous mets tout de même le lien au cas où il reviendrait en stock.

    La réalisation de la robe a été finalement assez simple. La partie la plus complexe a été le découpage des pièces, car elles sont nombreuses, ne serait-ce que pour le haut, entre le tissu extérieur et la doublure. J’ai d’abord découpé ces pièces et avec mon reste de tissu, j’ai réalisé trois rectangles de même largeur : un plus long pour le devant et deux plus courts pour le dos. Je les ai assemblés et froncés pour faire la jupe, une astuce que je fais quand je n’ai pas assez de tissu pour faire la jupe recommandée sur le patron.

    Le bustier parait complexe en raison de son nombre de pièces, mais au final les instructions sont faciles à comprendre, surtout si on prend son temps. J’ai cousu en même temps la doublure et l’extérieur, comme les étapes étaient les mêmes, ce qui m’a permis d’être bien efficace. J’ai particulièrement aimé la façon dont la partie froncée était réalisée, car elle donne une impression de fluidité tout en tenant bien en place grâce à la doublure. Au final, une fois les pièces découpées, la partie couture a été assez rapide. J’ai tout de même pris le temps de bien m’appliquer sur mes finitions, notamment pour faire une pose bien propre de la doublure et pour les surpiqures sur le bustier, qui permettent de sublimer les arrondis des bretelles.

    Et pour ce qui est de la ressemblance avec la robe originale, je trouve que c’est un succès. Je ne souhaitais pas en faire une copie exacte, car ma morphologie est bien différente de celle d’Anna Paquin dans la série, donc je tenais à l’adapter à mon corps, notamment avec des bretelles et un dos différent. En tout cas, c’est ce que je souhaitais obtenir et j’en suis plus que ravie !

    Et voilà, c’est tout pour aujourd’hui ! J’espère que cet article vous a plu, en tout cas n’hésitez pas à me laisser un petit commentaire avec votre retour, je vous répondrai avec plaisir. On se retrouve la semaine prochaine pour un nouveau post, en attendant comme toujours prenez soin de vous 🙂

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    Couture : Je réalise ma première robe !

    Bonjour, tout le monde !

    Je suis très heureuse de vous retrouver sur le blog pour un nouvel article. Au menu aujourd’hui : un peu de couture ! Vous le savez si vous suivez mes articles, je me suis récemment mise à la couture. Et grâce aux cours collectifs proposés par la Mercerie Mimosa de Dijon, je suis sûre que je vais apprendre beaucoup de nouvelles compétences. Après avoir réalisé un sac de voyage, deux jupes et quelques autres projets, j’ai eu envie de me lancer dans un projet ambitieux : une robe.

    Mes amies couturières me font rêver depuis longtemps avec leurs robes et, pour quelqu’un qui ne porte quasiment que ça, la robe est vraiment un vêtement que je voulais apprendre à réaliser. J’ai décidé de sauter le pas en préparant un événement assez particulier, l’anniversaire de ma mamie. Nous lui avons offert un week-end à Versailles pour découvrir le château et le domaine; pour l’occasion, je voulais me faire une jolie robe.

    Pour ce projet, j’ai décidé d’utiliser l’un des modèles du livre 200 robes à partir de 20 patrons, que j’ai reçu en cadeau pour mon anniversaire. Dans ce livre, on nous propose de réaliser des robes à partir de modèles différents et de les personnaliser grâce à différentes options de cols, manches, coupes de jupes… L’idée est plutôt sympa, même si je dois bien vous avouer que ce livre n’est pas forcément le plus simple à prendre en main pour une débutante, mais je reviendrai sur ce point un peu plus loin.

    J’ai choisi en ce qui me concerne la base Aiko, avec une encolure ronde, sans manche, et une jupe évasée pour un côté rétro qui correspond bien à mon style. Le tissu vient du stock de ma belle-mère, un très joli coton imprimé vichy rose, et j’ai également récupéré la fermeture éclair pour le dos chez elle, ainsi que le ruban décoratif utilisé sur les poches.

    Mon premier conseil avec ce livre, comme tout projet de couture, est de prendre le temps de vous mesurer : j’ai tendance à foncer tête baissée dans les projets, habituée à mes tailles au tricot, mais c’est une étape capitale à la réussite de votre projet. J’ai bien fait de le faire, car moi fais habituellement une taille 44, je me suis retrouvée à travailler ici avec une taille 50. Le livre, en terme de tailles, annonce aller jusqu’au 54, mais attention ! Les tailles du livre peuvent ne pas correspondre à ce que vous imaginez ou portez.

    Découper le tissu n’est pas encore mon fort, j’ai du mal à faire de belles découpes bien droites, mais ça viendra ! Pour la construction, on commence par le haut, l’occasion pour moi d’apprendre à réaliser des pinces. Grâce à quelques vidéos Youtube, j’ai pu m’en sortir du premier coup ! J’ai également appris, grâce à Cathy, à poser une parmenture proprement, et à faire de belles finitions au biais pour un haut sans manches.

    Pour la jupe, j’ai décidé de l’allonger par rapport au patron, car je voulais un rendu plus champêtre. J’ai aussi ajouté des poches, ma passion ! J’avoue que j’ai fait une erreur sur l’orientation des plis devant, sans m’en rendre compte et une fois cousue je n’ai pas eu la motivation de tout refaire. La pose de la fermeture éclair me stressait beaucoup : finalement, le résultat était bien meilleur que ce que j’imaginais !

    Globalement, les instructions du livre se suivent assez bien, mais elles manquent de détails et d’explications, surtout pour des débutants. Heureusement que j’ai pu compter sur l’aide de Cathy, mais aussi de mon amie Sophie, et sur Youtube !

    Dans l’ensemble, je suis très contente du résultat : certes, la robe n’est pas parfaite, je n’ai pas fait de raccords sur l’imprimé et il y a des défauts, mais elle est tout à fait portable et honnêtement pas mal du tout pour une première robe ! J’étais très fière de la porter à Versailles.

    Je travaille actuellement sur une seconde robe, que j’ai hâte de vous montrer, un peu dans le même style. En attendant, je vous dis à très vite ! 🙂

    La Tricomtoise

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