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Broderie #1 : Mon expérience avec le point de croix !
Bonjour, tout le monde !
Je suis très heureuse de vous retrouver sur le blog La Tricomtoise pour un nouvel article consacré à un type de loisirs créatifs dont je n’avais pas encore vraiment parlé jusqu’à maintenant : la broderie.
Vous l’aurez sûrement remarqué si vous venez régulièrement sur le blog, j’aime beaucoup tester tout un tas d’activités différentes. Si certaines sont de vraies passions que je pratique au quotidien (comme le tricot), il y en a d’autres que je fais plus ponctuellement mais que j’apprécie tout de même beaucoup, comme la broderie.
Je suis loin d’être une experte en broderie; il y a énormément de façons de broder différentes et, comme le crochet ou le tricot, la broderie a connu ces dernières années un gros coup de jeune. Dans cette série d’articles autour de la broderie, je vous parlerai des différentes façons de broder que j’ai pu tester et de mon expérience.
Commençons par la technique avec laquelle j’ai découvert la broderie, celle que je pratique depuis le plus longtemps : le point de croix! Je pense que nous avons tous et toutes une bonne idée de ce qu’est le point de croix, une forme de point compté avec un point réalisé en forme de croix, qui suit le plus souvent un diagramme. Le motif a un effet pixelisé, les croix formant de petits carrés.
Quand on pense au point de croix, on pense souvent à celui de nos mamies et de nos mémés. Je crois qu’on a tous eu ou vu les fameux abécédaires au point de croix, et les immenses cadres représentant des paysages qui ont dû demander des heures et des heures de travail. Par rapport à d’autres types de broderie, j’ai l’impression que le point de croix souffre encore pas mal d’une image un peu vieillotte.
Et pourtant, le point de croix peut être très moderne. Il suffit de faire un petit tour sur des boutiques en ligne comme Etsy pour trouver des grilles de point de croix dans tous les styles et pour tous les goûts. Pour des accessoires, pour décorer des vêtements ou pour réaliser des décorations, le point de croix a mille et unes utilités.
J’ai découvert le point de croix quand j’étais petite. Comme pour le tricot, c’est une activité à laquelle j’ai été initiée par ma mamie, qui en faisait de temps en temps (et elle continue à en faire aujourd’hui). Je me souviens qu’elle avait des catalogues avec de nombreux modèles d’animaux, de fleurs, et je piochais dans ses bobines réaliser mes premiers travaux.
Je n’ai malheureusement plus trace de mes premiers points de croix, mais j’ai le souvenir d’avoir fait des marque-pages, des pochons pour la lavande, et des petits tableaux décoratifs.
Si je n’ai plus ces anciennes créations sous la main, je continue toujours de faire du point de croix de temps en temps. Je trouve que c’est un moyen assez simple de se mettre à la broderie et d’apprendre les bases, comme les épaisseurs de fils, suivre un diagramme, bien rentrer les débuts et fins de fils…
Il existe plein de kits pour le point de croix, dans toutes les gammes de prix et de complexité. Le plus important est d’avoir le matériel de base, à savoir du fil, une toile, une aiguille et un tambour pour se lancer. Pour les plus débutants, il se vend même des toiles imprimées, pour suivre plus simplement encore le design.
De mon côté, je fais désormais du point de croix surtout pour offrir (j’ai par exemple fait un cadre pour ma mamie, ou des marque-pages pour des proches), mais aussi pour customiser de façon originale certains accessoires.
Une chose que j’aime beaucoup faire au point de croix, ce sont des patchs décoratifs que je couds ensuite sur mes sacs en tissu. Pour cela, j’utilise des toiles pour le point de croix classiques, car elles sont en générales très solides et elles ne s’abiment pas. Et pour les motifs, je me sers de grilles de pixel art qu’on trouve sur internet. Ces grilles sont très pratiques et peuvent aussi être utilisées pour faire du jacquard en tricot.
Dans les exemples que je vous ai mis dans l’article, j’ai réalisé ces patchs pour un de mes tote bags dans lequel je transporte mon tricot quand je sors de chez moi. Il s’agit de deux Pokémons (Pikachu surfer et Ectoplasma), de Kero de Card Captor Sakura, et d’une chauve-souris trouvée sur internet.
J’aime beaucoup ce genre de projets et le point de croix en général : le point de croix demande concentration, il a un côté très méditatif. On voit le dessins se former au fur et à mesure que notre aiguille avance, et le bruit de l’aiguille qui glisse dans la toile est plutôt relaxant.
Ces patchs sont vraiment très chouettes et même s’ils prennent du temps à réaliser (surtout pour le fond), ils sont très faciles à faire. Si vous avez envie de vous lancer dans la broderie mais que vous ne savez pas par où commencer, le point de croix peut être un bon début.
Et vous, faites-vous du point de croix? N’hésitez pas à me laisser vos retours sur la broderie en commentaire, et je vous répondrai avec plaisir !
A très vite,
La Tricomtoise.
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Canvas de Kim Hargreaves.
Bonjour, tout le monde !
Soyez les bienvenus sur le blog ! Je suis très heureuse de vous retrouver aujourd’hui pour un nouvel article tricot, dans lequel je vous propose de découvrir l’un de mes derniers projets en date. Il s’agit d’un pull récemment terminé et que j’ai beaucoup aimé réaliser, le Canvas de Kim Hargreaves.
Souvenez-vous, il y a plusieurs mois je vous parlais de mon tout premier design de Kim Hargreaves, le fameaux Hearten, un très beau gilet court comprenant énormément de détails (des torsades, des côtes, du picot, du point de riz…). Ce design est issu de la collection Calm de la designeuse, une collection avec de très beaux modèles cosy et confortables. J’avais très envie de tester un autre modèle de cette série, plus simple que le Hearten, et j’attendais donc la bonne occasion de m’y mettre.
Cette bonne occasion s’est présentée il y a quelques mois lorsque Lyly sur un fil a sorti pour Halloween un coloris pour sa gamme Lyl Sock qui a été un énorme coup de cœur : le Friends don’t lie, inspiré par une de mes séries fétiches, Stranger Things. Ce coloris, plutôt sombre (ce qui change de mes couleurs habituelles, dans les vifs ou pastels), représente bien le monde de l’Upside Down; on y trouve des rouges, des violets, des bruns, des bleutés, formant un très bel ensemble. J’ai donc immédiatement craqué en prenant trois écheveaux, car je savais qu’avec tout cela il y aurait de quoi faire un pull. Et en cherchant un design à réaliser, mon choix s’est porté sur le Canvas.
Le Canvas est un très beau modèle, sobre et simple, comme l’ensemble de la collection Calm. Avec son col bateau et son côté ample, il se prête très bien à des tenues plutôt casual, mais les détails ajourés sur les manches et le corps lui donnent une petite originalité que j’aime beaucoup.
La construction de ce pull est relativement simple: pour moi c’est un pull assez accessible pour les débutants qui maîtrisent bien les bases. Les différentes pièces se travaillent séparément, en commençant par les côtes, puis on passe au jersey et au motif ajouré. Ce motif se travaille sur quatre rangs identiques, il est plutôt simple à réaliser. Et une fois qu’on a pris le pli, le pull monte assez vite !
Une fois les différentes pièces finies, on assemble les coutures raglan, puis on montre des mailles pour le col qui se tricote lui aussi en côte. On termine les coutures, on rentre les fils et je vous conseille de bien bloquer le pull car le blocage pour moi a permis de faire ressortir le motif ajouré, notamment sur les manches.
Le patron nous invite à changer d’aiguilles pour le motif ajouté (4mm pour le jersey, 3.75 pour le motif), mais honnêtement j’ai travaillé tout le pull (à l’exception des côtes) en 4mm car c’était plus simple pour moi que de changer d’aiguilles.
J’avais déjà eu l’occasion de tester la gamme Lyl Sock de Lyly sur un fil grâce à un écheveau trouvé lors d’une vente éphémère à la Mercerie Mimosa (j’avais fait une écharpe feuille). J’avais beaucoup aimé le fil, un plaisir aussi à travailler pour ce pull. Non seulement le coloris est superbe, mais il révèle toutes ses nuances dans le jersey.
J’ai choisi le Canvas pour son motif ajouré qui m’évoquait des racines, qu’on trouve dans l’Upside Down. Je me suis dit que c’était le design parfait pour rappeler de façon subtile le monde de Stranger Things.
Le Canvas a été un plaisir à travailler : il se tricote vite et est simple à faire. Il est selon moi adapté à des débutants qui maîtrisent les bases et commencent à se lancer dans des pulls, car il reste assez simple à construire tout en gardant assez d’originalité pour être intéressant. J’ai mis plusieurs mois à le faire car j’avais un test en même temps, mais sinon je pense que j’aurais même pu le finir plus vite. C’était très intéressant de tester un second Kim Hargreaves, surtout après un premier design assez complexe. Il y a d’autres patrons dans la collection Calm qui me font envie, et que je tricoterai à l’avenir !
En tout cas, j’espère que ce pull, le premier de l’année, vous plait ! N’hésitez pas à me laisser un commentaire et je vous répondrai avec plaisir ! On se retrouve très vite sur le blog, en attendant comme toujours prenez soin de vous !
La Tricomtoise
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Le Bazar #4.
Bonjour, tout le monde !
Je suis très heureuse de vous retrouver aujourd’hui sur le blog pour un nouvel article. Voilà plus d’un mois et demi que je ne vous avais pas proposé un petit bazar, ces articles dans lesquels je vous présente divers petits projets terminés. Au menu de ce quatrième numéro : de la couture et du crochet ! C’est parti :).
1 – Couture : un tote bag pour transporter mes en-cours tricot.
Commençons par un peu de couture, avec mon dernier projet terminé. J’ai récemment reçu le club Ghibli spécial Kiki la petite sorcière d’ArcoIris Yarns (j’y consacrerai un article plus complet la semaine prochaine), et il y avait un transfert à l’effigie de Kiki et de Jiji. J’ai tout de suite eu l’idée de me faire un tote bag avec ce transfert, et plus particulièrement un tote bag pour transporter mes en-cours tricot. Des sacs, j’en ai tout un tas, mais pour le tricot, ils ont tendance à être trop larges et pas assez haut, et ils ne sont en général pas doublés : j’ai déjà eu des problèmes d’aiguilles un peu pointues qui transpercent mes sacs. Pour ce tote bag, je suis passée en mode upcycling : j’ai utilisé une taie d’oreiller en vichy rose de ma belle-mère pour faire la structure du sac. En la pliant en deux, je suis parvenue à avoir la doublure que je voulais. J’ai appliqué le transfert au fer à repasser, utilisé une chute de ma jupe fraise pour faire une poche à l’arrière, et des restes de mon sac Georges pour faire les anses en simili cuir (je vous confirme que le simili cuir n’est toujours pas mon ami). J’ai également appliqué un ruban décoratif. Je suis très contente du résultat qui correspond à mes attentes !
2 – Couture : des carrés sensoriels pour enfants.
Autre projet couture qui m’a bien occupé : la réalisation de carrés sensoriels pour ma maman, qui travaille dans la petite enfance. Le but de ces carrés est de stimuler les sens des petits, notamment en leur faisant découvrir différentes textures, couleurs, motifs. Pour ces carrés, j’ai utilisé des chutes de tissus récupérés par ma maman, que j’ai coupé en carrés. Cousus endroit contre endroit avant d’être retournés pour une petite surpiqure (un détail tout simple mais qui finit bien le travail), ces carrés sont ornés de petites étiquettes en tissus. Pour le coup, ce projet est 100% récup, pas de gâchis !
3 – Crochet : des Amigurumi Hollow Knight.
Je suis loin d’être une pro en crochet, vous le savez, et j’apprends depuis peu à faire des amigurumi. Ce petit duo est issu du jeu vidéo Hollow Knight, dont mon compagnon est friand. Il m’a donc demandé si je pouvais lui réaliser ces personnages : je suis tombée sur un patron parfait, chez 1UpCrochet (sur Etsy). Pour ces personnages, j’ai utilisé du fil 1880 et Mongolia de chez Fonty, que je trouve parfait pour des personnages de bonnes tailles, car le fil est bien gonflant et tient bien en place. J’avais peur qu’ils ne soient pas simple à faire, surtout avec les détails des cornes, mais les explications sont très claires. Le résultat n’est pas parfait, cependant je trouve que je m’améliore et mon amoureux est content de les avoir :).
4 – Crochet : les petits Bulbizarres !
Si vous êtes nés dans les années 90 comme moi, vous n’avez que difficilement pu échapper à la folie Pokémon. Personnellement, j’étais une grande fan de cet univers et je le suis toujours, même si je suis beaucoup moins les jeux récents. Après avoir vu plusieurs personnes le faire sur Instagram et Ravelry, j’ai eu envie de me lancer dans la réalisation de la première génération au crochet. J’utilise mes petites connaissances pour me lancer et j’ai commencé par Bulbizarre, peut-être pas le plus simple. Chaque Pokémon sera fait trois fois, car je vais en offrir à mes deux frères.
J’espère que ce petit bazar vous plait, n’hésitez pas à me laisser un petit commentaire ! On se retrouve très vite pour un nouvel article, en attendant prenez soin de vous 🙂
La Tricomtoise
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Quand le tricot s’invite chez les sorciers #6 : La cape Beauxbâtons.
Bonjour, tout le monde !
Je suis très heureuse de vous retrouver aujourd’hui sur le blog pour un nouvel article tricot, le sixième de ma série de posts autour de l’univers d’Harry Potter. Après les mitaines Dueling Class présentées en mars dernier, j’ai ressorti le livre de patrons Harry Potter (le premier : j’ai vu qu’un second volume était sorti récemment) et j’ai décidé de me lancer dans un nouveau tricot qui me faisait envie depuis longtemps, à savoir la cape Beauxbâtons.
Cette cape me faisait de l’œil depuis que j’ai le livre – j’avais même tenté de la réaliser une première fois, mais j’avais abandonné car le fil que j’avais choisi ne convenait pas pour ce projet. C’est lorsqu’une de mes amies m’a demandé de lui tricoter cette cape que j’ai décidé de m’y remettre. Et je la tricote non pas une, mais deux fois !
En effet, comme j’ai souvent pu le dire dans les articles de cette série, ce livre de tricot contient souvent des erreurs. Ce qui est assez frustrant, surtout pour des personnes débutant le tricot et qui n’ont peut-être pas encore assez de connaissances ou d’expérience pour se rendre compte qu’il y a des problèmes. Donc, comme je voulais être sûre de ne pas tricoter une cape avec des erreurs pour mon amie, j’ai décidé de me tricoter un premier exemplaire afin de maîtriser le patron !
Pour ma première réalisation, j’ai choisi un fil proche de celui recommandé, que j’ai déniché comme quasiment toujours à la Mercerie Mimosa à Dijon. Il s’agit de la Baby Silk Fluffy de chez Kremke (ma première expérience avec ce fil), en coloris Baby Blue. J’ai tricoté la taille XL et j’ai utilisé environ 2,3 pelotes. J’utilise pour la seconde cape ce même fil, en Baby Blue pour le corps et en Jeans pour le col et les triangles décoratifs.
Cette cape est plutôt facile à tricoter – j’ai vu plusieurs avis, notamment sur Ravelry, mentionner le fait qu’elle était accessible aux débutants. Je suis d’accord: si vous avez déjà appris les bases du tricot et que vous avez envie d’un projet sympa à tricoter mais avec quelques technicités, cette cape est faite pour vous.
On commence par un montage provisoire au crochet (première petite technicité) avant de réaliser le corps en jersey. La cape prend progressivement de l’amplitude grâce à des rangs d’augmentations. Les finitions des bordures sont soignées grâce à un rabattage en i-cord (seconde technicité), puis on récupère les mailles du rang de montage pour s’attaquer au col et aux triangles décoratifs. L’i-cord est une technique que j’adore et qui permet d’avoir de beaux bords bien nets. C’est clairement l’une de mes astuces préférées pour avoir un tricot un peu « next level ».
Dans l’ensemble, j’ai beaucoup aimé ce projet. Déjà, j’ai adoré tricoter avec la Baby Silk Fluffy : c’est un fil très doux avec de belles nuances (je trouve que la Baby Blue a un léger effet argenté). Après le blocage, le rendu est encore plus soyeux! Elle a un beau tombé, parfait pour une cape de ce genre. Moi qui pourtant n’aime pas trop les laines fluffy habituellement, j’ai été séduite. Je suis en train de tricoter la seconde cape et je me régale toujours autant. Elle fonctionne très bien en fil unique, mais je me vois bien l’utiliser avec un autre fil pour ajouter du moelleux à un pull ou gilet.
La simplicité du patron est vraiment agréable aussi, ça se tricote sans trop réfléchir. Si vous avez besoin d’un projet pour regarder un film ou une série sans trop avoir besoin de vous concentrer sur votre tricot, c’est parfait ! Mais les petites technicités apportent quand même la touche complexe qu’il faut pour ne pas s’ennuyer. Je me répète, mais les finitions en i-cord et le col aident vraiment à obtenir un rendu de qualité.
En revanche, je me dois de râler encore sur les erreurs dans ce patron. Décidément, depuis que j’ai commencé à tricoter des modèles de ce livre, je n’ai pas encore trouvé un patron sans erreur… Ici, on en a une grosse : le rang de rabattage du corps est erroné (il est indiqué de rabattre à l’endroit – l’erratum Ravelry, que j’ai heureusement vu avant, nous informe de rabattre en réalité en i-cord : ce qui est logique, sinon on se retrouve avec un tricot qui roule); les explications des bordures des devants ne sont pas très claires (pareil : c’est de l’i-cord), tout comme les indications pour le col. C’est le gros défaut de ce livre et la raison pour laquelle je ne me prendrai probablement pas le second volume.
Mais malgré ce gros défaut, je suis très satisfaite de ma cape. Elle est très agréable à porter, légère tout en tenant bien chaud, et la couleur est sublime. J’ai déjà hâte d’offrir la seconde cape à mon amie pour voir sa réaction !
Je ne sais pas quand je m’attaquerai à un prochain tricot Harry Potter, mais si vous avez un patron du livre que vous tenez particulièrement à voir ici, n’hésitez pas à me laisser un commentaire !
On se retrouve très vite pour un nouvel article, en attendant comme toujours prenez soin de vous 🙂
La Tricomtoise
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Hearten de Kim Hargreaves – ou le gilet interminable.
Bonjour à tous !
Vous n’imaginez pas à quel point je suis heureuse de vous retrouver aujourd’hui pour un nouvel article. En effet, le projet que je vous propose de découvrir a occupé une grande partie de mes journées et de mes weekends ces dernières semaines, au point que je me demande si j’allais un jour arriver au bout.
Il s’agit du gilet Hearten de Kim Hargreaves, une designeuse dont j’admire depuis longtemps le travail, découvert dans le podcast Fruity Knitting.
Kim Hargreaves est connue pour ses collections de designs très élégants, aux détails soignés, présentés dans des livres aux photos minimalistes, visant à mettre en avant l’objet fini. Elle est très appréciée par de nombreuses tricoteuses à travers le monde et ses designs sont intemporels.
J’avais repéré il y a déjà un moment son modèle de gilet court Hearten, présenté dans sa collection Calm. Le design est absolument sublime: ce gilet court, sans bouton, est orné de très beaux câbles sur tous ses panneaux, et agrémentés de point de riz. La construction du gilet, en pièces que l’on coud ensemble ensuite, incorpore directement la mise en forme pour obtenir un résultat ajusté et harmonieux.
Devant me rendre à l’édition printemps de la Dapper Day de Disneyland Paris, j’ai décidé de tricoter pour ma tenue ce gilet, histoire d’aller avec ma tenue inspirée par le personnage de Thor. J’ai décidé la Cyclade à la Mercerie Mimosa, un très fil de chez Fonty. Ce fil écologique est constitué à 95% de laine recyclée et a ce côté un peu brut et collant de la laine que j’apprécie particulièrement et qui se prête bien aux tordades.
Si vous me connaissez un peu, vous savez que je tricote assez vite et que je suis en général plutôt rapide pour réaliser des pulls ou des gilets. Mais ce projet a sincèrement été interminable pour moi. Si le dos et le devant se sont tricotés assez vite, j’ai cru que je ne viendrai jamais au bout des manches. Le combo torsades et point de riz est lent, très lent à tricoter. J’ai passé environ 125h sur ce gilet, sans doute mon travail le plus long à ce jour.
Malgré cela et malgré le fait que j’étais pressée de le finir, j’ai fait mon maximum pour m’appliquer sur les finitions.
Le résultat final est très beau: j’aime beaucoup les bordures en côtes qui apportent un côté très structuré au gilet, et la mise en forme général du vêtement. Les picots en bas des manches sont un détail raffiné qui ajoute à l’élégance générale. Et même si je n’ai pu le porter qu’une fois avant l’arrivée des grosses chaleurs, j’ai hâte de le ressortir à l’automne.
Je pense que ce ne sera pas mon dernier Kim Hargreaves, même si je vais honnêtement enchaîner quelques projets moins compliqués et plus rapides ces prochaines semaines !
J’espère en tout cas que ce petit post vous plait, n’hésitez pas à me laisser un commentaire, je vous lis toujours avec plaisir ! On se retrouve très vite pour un nouvel article, à très vite ! 🙂
La Tricomtoise
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Quand le tricot s’invite chez les sorciers #5 : les mitaines Dueling Class
Bonjour, tout le monde !
Je suis ravie de vous retrouver aujourd’hui sur le blog pour reprendre notre petite série autour des tricots inspirés par Harry Potter. Je vous avais laissé en décembre sur une jolie paire de mitaines et c’est à nouveau avec des mitaines que je poursuis cette série.
Je vous ai déjà parlé plusieurs fois du livre de tricot Harry Potter, que j’ai utilisé plus d’une fois. C’est dans ce livre que j’ai trouvé un projet qui m’intriguait: les Dueling Class Mittens, réalisées avec des perles.
Comme le nom l’indique, cette paire de mitaines s’inspire des cours de duel que l’on voit à Poudlard, plus particulièrement dans Harry Potter et la Chambre des Secrets. Dans le film, Harry et Drago Malefoy s’entraînent à l’art du duel sur une plateforme sur laquelle est représentée une frise des différentes phases de la lune, motif qui a inspiré cette paire de mitaines.
Je vous l’avais dit, un de mes objectifs 2022 était d’apprendre à utiliser des perles dans mon tricot et ce modèle me paraissait être un bon moyen de me lancer, malgré un motif assez long à réaliser pour débuter.
Informations techniques:
- Fil utilisé : deux pelotes de BB Mérinos de chez Fonty, teinte 0889, achetées à la Mercerie Mimosa à Dijon. J’ai choisi ce joli bleu qui me rappelait la couleur des uniformes de Beauxbâtons.
- Aiguilles: 2mm.
- Perles : environ 1600 perles dorées trouvées sur Amazon.
La réalisation de ces mitaines est plus facile qu’il n’y parait, en revanche il faut quand même s’armer de patience. On commence par enfiler la moitié des perles (environ 800 donc) sur la pelote, ce qui prend honnêtement du temps, surtout si on veut le faire en une fois.
Mais une fois cette étape faite, le travail est relativement facile, puisque la mitaine est tricotée intégralement en point mousse, en partant de l’avant-bras, avec quelques rangs de diminution qui permettent d’obtenir des mitaines qui épousent bien la forme de votre avant-bras. Il suffit ensuite de suivre la grille fournie pour tricoter les 235 rangs du motif. Le début est assez long, car vous avez une grande quantité de perles sur votre fil qui peut vous gêner pour tricoter, mais avec encore de la patience et en les faisant glisser au fur et à mesure, on prend l’habitude. Et plus on avance dans le travail, moins on a de perles, et donc ça va plus vite !
Travailler avec des aiguilles de 2mm permet d’obtenir un beau rendu avec des mailles serrées, parfait pour s’assurer que les perles ne se baladent pas partout. Et pour la finition, une couture invisible !
J’ai tout de même quelques remarques sur ces mitaines, qui peuvent vous être utiles si vous projetez de les tricoter.
Tout d’abord, les mitaines sont proposées en taille unique, ce que je trouve un peu dommage car on peut vite se retrouver avec des mitaines trop serrées ou trop larges. Je vous conseille donc de regarder les mensurations indiquées pour évaluer si vous devez ajuster le nombre de mailles de chaque côté du motif pour obtenir quelque chose qui vous aille, mais j’aurais bien aimé que cet élément soit pris en compte dans le patron. Ensuite, faites bien attention: droite et gauche ne se tricotent pas de la même façon – je n’ai pas eu ce problème mais j’ai vu plusieurs personnes l’indiquer sur Ravelry; pour le coup, le patron précise bien la marche à suivre pour chaque mitaine.
Enfin, mon dernier petit problème concerne les instructions pour le tricot des perles. Je trouve les instructions proposées pas très claires en terme de compréhension, je ne sais pas si ça vient d’un problème de rédaction ou de traduction. On nous invite en effet à utiliser du fil et une aiguille à coudre pour attraper chaque perle déjà enfilée sur le fil à tricoter pour pousser la perle contre le tricot; alors qu’il suffit simplement de placer la perle avec les doigts, sans devoir manipuler une aiguille à coudre et sans perdre du temps. C’est un peu dommage mais ça rejoint ce que j’avais déjà pu dire sur les problèmes rencontrés avec ce livre qui n’est pas toujours très limpide pour les instructions.
Mais malgré ces quelques points négatifs, je suis très contente du résultat obtenu. C’est un projet en plus assez rapide et le motif est plus simple qu’il n’y parait, pour un très beau rendu. En plus de ça, j’ai adoré travailler avec la BB Mérinos !
Avez-vous déjà tricoté avec des perles? N’hésitez pas à me laisser vos impressions en commentaire et je vous retrouve très vite pour un nouvel article !
Prenez soin de vous,
La Tricomtoise
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Quand la magie s’invite chez les sorciers #3 : l’écharpe des maisons.
Bonjour, tout le monde !
J’espère que vous allez bien et que vous passez une belle semaine. Je suis ravie de vous retrouver aujourd’hui pour un nouvel article, le troisième numéro de ma petite série de créations autour d’Harry Potter.
Une fois de plus, je vous propose un tricot tiré du livre La magie du tricot (d’ailleurs, la version crochet est disponible depuis quelques semaines !), à savoir l’écharpe des maisons. Car oui, après vous avoir parlé de deux pulls, il fallait bien changer un peu!
Il s’agit sans aucun doute de l’un des symboles les plus reconnaissables d’Harry Potter, on en trouve partout sur internet et de nombreuses boutiques vous en vendent. Quand je vivais à York, en Angleterre, de nombreuses boutiques autour de l’univers du sorcier vendaient ces écharpes, et j’avais un temps hésité à m’en acheter une, mais quand on peut la tricoter soi même, on en profite !
Pour ce projet, il était préconisé de tricoter en rond, avec une aiguille circulaire. On choisit les couleurs en fonction de la maison qui nous intéresse, et on ajoute en finitions des franges aux extrémités. Personnellement, j’ai choisi de faire des franges assez courtes car je n’aime pas spécialement avec des morceaux de fils qui s’emmêlent partout!
J’ai réalisé cette écharpe il y a déjà plusieurs mois, et à l’époque je n’avais pas encore appris à tricoter en circulaire: j’ai donc travaillé à plat, avant de plier mon travail en deux pour le coudre. On arrive au même résultat, donc si le circulaire vous fait peur, sachez qu’il existe une alternative! Mais il est vrai que maintenant que le circulaire est mon ami, si je dois refaire une écharpe similaire, le circulaire sera THE méthode, car comme on ne tricote qu’à l’endroit pour faire du jersey, on gagne un temps considérable.
Pour tricoter cette écharpe, j’ai utilisé:
- Laine Merino 100% de chez Katia: trois pelote en teinte 51 et 1 pelote en teinte 90.
Pour avoir tricoté plusieurs projets de ce livre, cette écharpe est sans aucun doute l’un des patrons les plus simples à suivre, et c’est un objet facile à réaliser pour des débutants. Le rendu est vraiment top, et en plus l’écharpe est bien longue et chaude, ce que personnellement j’adore !
Comme je l’ai dit plus haut, c’est vraiment l’un des emblèmes d’Harry Potter, donc les tutoriels pour réaliser des écharpes similaires fleurissent sur Youtube, Ravelry et les blogs. Vous trouverez facilement de quoi faire votre propre version !
C’est un article assez court aujourd’hui mais j’espère qu’il vous plait tout de même; on se retrouve la semaine prochaine et en attendant prenez soin de vous !
A très vite.
La Tricomtoise