• Couture

    Je découvre le quilting avec la trousse Arrow de Charlie Pompon !

    Bonjour, tout le monde !

    Je suis heureuse de vous retrouver cette semaine pour un nouvel article très excitant pour moi, car il est l’occasion de mettre à l’honneur une technique que je n’avais pas encore eu l’occasion de tester : le quilting.

    Depuis que je me suis mise à la coudre, le patchwork et le quilting me font de l’œil car j’adore l’idée de pouvoir jouer avec les motifs, les formes et les textures. Ma mamie prend également depuis quelques mois des cours pour apprendre ces techniques, et ses projets m’inspirent beaucoup.

    Alors quand j’ai vu que Charlie Pompon, basée comme moi à Dijon, lançait des kits pour découvrir le quilting, j’ai craqué sur celui de la trousse Arrow, disponible à la Mercerie Mimosa mais aussi en ligne.

    Parlons du kit :

    Déjà, un petit point qui peut paraître anecdotique mais que j’ai apprécié, c’est le fait qu’en terme de déchets, on est top : le kit vient dans un petit pochon en tissu réutilisable ou upcyclable, pas de plastique inutile, les fournitures sont dans une petite enveloppe papier, et les instructions viennent avec un QR code, donc libre à vous de les imprimer ou non. Un plus selon moi !

    Le kit comprend tous les éléments dont on a besoin pour faire la trousse : le tissu, le molleton, le fil, les pinces, la fermeture éclair… La quantité est parfaite, on a assez de ce qu’il faut pour travailler, sans excès non plus. Personnellement, il me reste un peu de tissu, mais c’est bien d’avoir la possibilité d’avoir un peu de rab si on a besoin de redécouper une pièce. Et chez moi, les chutes servent de rembourrage pour d’autres projets, donc rien n’est perdu.

    Les explications sont claires, avec des photos pour nous guider. Un point très cool si comme moi les habituelles petites marges de couture du quilting et du patchwork vous font peur, ici on a un centimètre de marge de couture, ce qui facilite le travail. Malgré le nombre de pièces, l’assemblage se fait assez vite. Attention tout de même, il y a pas mal de repassage (clairement pas ma grande passion, mais capital ici pour avoir des bords bien propres). J’ai bien aussi avoir quelques petits éléments sur le nom du motif !

    Clairement, ma partie préférée a été de molletonner la trousse. Je n’avais jamais fait ça auparavant avec du vrai molleton (juste avec des chutes de tissus pour des projets zéro déchets), et on a quartier libre pour cette étape. Je me suis juste complétement lâchée pour cette étape, en faisant un peu au feeling. J’ai trouvé que c’était très relaxant, on suit les lignes et on se laisse porter !

    Vous pouvez mettre autant de lignes que vous voulez, suivre le motif ou faire du contraste… C’est vraiment un bon moment pour laisser parler votre créativité !

    Le résultat est vraiment à la hauteur de mes espérances. Alors oui, j’ai des pointes pas très droites, certaines lignes sont un peu de travers, mais honnêtement, pour une première expérience, je suis enchantée. La trousse est super et je sais que je vais beaucoup l’utiliser.

    Si vous aussi vous souhaitez vous lancer dans le quilting, je vous recommande d’aller faire un tour sur le site de Charlie Pompon : vous y trouverez le kit de la trousse Arrow, mais aussi, si vous avez envie d’utiliser des chutes de tissus déjà dans votre stock, le patron seul, ainsi que d’autres tutoriels ou objets à offrir ou à vous offrir. Personnellement, je sais que je prendrai pour ma mamie un autre kit de la trousse Arrow, et je sais que je testerai sûrement de futurs kits !

    En tout cas j’espère que ce post vous plait, je vous retrouve très vite pour un nouvel article 🙂 En attendant, prenez soin de vous !

    La Tricomtoise

  • Tricot,  Vetements

    « My heart belongs to Daddy » : Je me tricote le pull de Marilyn Monroe #1.

    Bonjour, tout le monde !

    Je suis très heureuse de vous retrouver aujourd’hui pour démarrer avec vous une nouvelle série d’articles sur le blog. Sur mon compte Instagram, je partage régulièrement des inspirations issues de la pop culture pour de futurs projets de couture et de tricot. L’un de ces projets est de me tricoter une version d’un pull porté par Marilyn Monroe dans le film Let’s Make Love (Le Milliardaire en français); et comme je vous présente d’habitude mes projets quand ils sont finis, je me suis dit qu’il pourrait être sympa de changer un peu de vous présenter le processus de réalisation de ce pull ! J’espère en tout cas que l’idée vous plaira !

    Le pull dont je m’inspire :

    Une de mes grandes passions, c’est l’histoire d’Hollywood, de sa création à aujourd’hui. Je m’intéresse plus particulièrement à son âge d’or et à ses grandes stars, dont Marilyn Monroe fait évidemment partie. J’aime énormément cette actrice, connue pour ses films cultes mais aussi pour ses tenues iconiques. Je pense que son nom seul suffit à évoquer dans vos esprits son image en robe blanche volant au dessus d’une bouche de métro, ou alors dans ses tenues éblouissantes de Gentlemen Prefer Blondes. Mais pour ce projet, c’est un pull qui a attiré mon regard.

    Dans le film Let’s Make Love, réalisé par le célèbre George Cukor (My Fair Lady, A Star Is Born…) et sorti en 1960, Marilyn incarne Amanda Dell, une actrice qui se fait courtiser par un milliardaire joué par Yves Montand. L’une des scènes les plus cultes du film est un numéro musical dans lequel Marilyn chante le morceau « My Heart Belongs to Daddy« , vêtue d’un collant et d’un pull en tricot.

    C’est ce pull en question que je souhaite me tricoter. Penchons-nous un peu plus sur ce pull. Pour plus d’informations sur le tournage et la création de ce pull, je vous invite à consulter cet excellent article que j’ai trouvé en faisant mes recherches.

    Le pull est un un pull long, pas loin du pull robe, avec un col bateau et des manches trois-quarts. Le pull est assez loose mais semble comprendre des ajustements pour marquer la taille. Les motifs sont nombreux et il existe peu de photos de bonne qualité pour vraiment les voir en détails.

    Cependant, on voit bien des côtes pour le corps, le col bateau et les bordures des manches; un panneau central a l’air d’être tricoté en point de riz ou en nid d’abeilles, avec plusieurs pans de câbles sur les côtés. Ces motifs sont repris sur les manches.

    J’ai évidemment fait un petit tour sur Ravelry pour voir s’il existait des patrons proches de ce pull. Deux ont particulièrement attiré mon attention :

    Les deux patrons se rapprochent pas mal du pull original, même si je trouve le second plus proche que le premier (par exemple avec le col bateau, qu’on ne trouve pas dans le premier, ou la coupe générale). Cependant, je pense que mon choix va s’orienter sur le modèle de Kathleen Lawton-Trask : d’abord, le patron est en anglais, tandis que le second est en norvégien uniquement.

    Quand j’en ai parlé sur Instagram, des personnes m’ont suggérée de le traduire : malheureusement, je ne me sens pas les capacités de le faire, surtout qu’en tricot des erreurs de traduction peuvent être un problème. De plus, le premier patron a, sur Ravelry, des retours de personnes qui ont tricoté le modèle. Ce n’est pas le cas du modèle de Tine Solheim, donc je ne peux pas non plus m’appuyer sur des retours de tricoteurs et tricoteuses. Mais je ne suis pas totalement décidée pour l’instant.

    La prochaine étape pour moi sera de choisir le fil : je vous en parlerai dans un prochain post, car je pense que la recherche de la bonne couleur sera intéressante aussi.

    J’espère en tout cas que cet article vous plait, n’hésitez pas à me laisser un petit message ! Je vous dis à très vite et en attendant prenez soin de vous 🙂

    La Tricomtoise.

  • Astuces,  Tricot

    Mes dernières chaussettes et mes astuces pour réussir votre paire !

    Bonjour, tout le monde !

    Il y a quelques jours, j’ai terminé une nouvelle paire de chaussettes. Depuis que j’ai appris à en faire il y a un peu plus de deux ans, c’est devenu une vraie passion : j’ai réalisé plus d’une dizaine de paires pour moi, et une pour mon conjoint. Mais même si j’ai de quoi être « chaussettée » tous les jours de la semaine, je ne résiste jamais à me faire une paire supplémentaire de temps à autre.

    Cette paire a été réalisée avec le Club Mystère de février 2023 du Bruit des aiguilles, pour lequel j’ai craqué en raison des couleurs mais aussi parce qu’il portait sur un film que j’adore, Blade Runner 2049. La star étant clairement le choix des couleurs, je n’ai pas voulu surcharger les chaussettes avec un motif supplémentaire. J’ai donc opté pour des chaussettes toe-up avec un talon et un haut dans la couleur contrastante. Ma seule fantaisie a été de faire une bordure picot, car j’aime beaucoup ce genre de finitions pour les chaussettes.

    Les chaussettes, ça peut faire peur, et les débuts peuvent être un peu compliqués. Voici donc mes conseils pour arriver à faire une belle paire ; attention, je ne suis pas non plus une experte, mais la pratique m’a permis d’acquérir quelques compétences qui pourront vous être utiles !

    1 – Toe-up ou top-down?

    Pour tricoter des chaussettes, deux options se présentent : toe-up (à partir des orteils) ou top-down (à partir de la cheville). Ces deux options ont chacune leurs avantages.

    Pour la chaussette top-down, le gros point fort est qu’on peut commencer directement par la cheville et donc avoir un nombre de mailles plus important avec lequel travailler au début. Si vous avez du mal à manipuler les aiguilles fines et peu de mailles, ça peut être un bon moyen de vous lancer.

    La technique toe-up a comme atout, je trouve, de permettre une meilleure gestion de la longueur et de mieux placer le talon.

    J’ai commencé à tricoter des chaussettes en top-down, et ce n’est qu’après plusieurs paires que je me suis lancée dans le toe-up. Et honnêtement, je trouve que cette technique est beaucoup plus facile pour faire de belles chaussettes. Je vous recommande particulièrement cette vidéo de Clo Tricots pour le montage des mailles; d’ailleurs, toute sa série sur la réalisation des chaussettes toe-up est excellente.

    2 – Bien choisir son fil et ses aiguilles.

    Ce conseil suivant peut paraître évident, mais pour avoir déjà discuté avec des tricoteurs et tricoteuses en galère sur des chaussettes, je pense qu’un point sur le choix du fil est important. Alors oui, techniquement vous pouvez tricoter des chaussettes avec toutes sortes de fils, cependant je vous recommande de vous orienter vers un fil spécifiquement fait pour tricoter des chaussettes. De nombreuses marques et créateurs indépendants en proposent; l’avantage de ces fils réside dans leur composition qui permet d’avoir un fil plus robuste et qui tiendra mieux dans le temps et qui, en général, ne se dédouble et se tricote très bien. C’est important, encore une fois, quand on tricote sur des petites aiguilles.

    En parlant d’aiguilles, d’ailleurs, comme pour le type de construction, on a différentes écoles : aiguilles double-pointes, aiguilles circulaires en magic loop ou même mini aiguilles circulaires. J’ai pu tester ces différentes versions, sauf les mini aiguilles circulaires qui me semblent vraiment idéales pour ce genre de projets. Ma préférence va au magic loop par rapport aux double-pointes, principalement parce que je trouve que la manipulation est plus simple. Et en plus je trouve qu’il est plus facile d’essayer vos chaussettes sur des aiguilles circulaires que des double-pointes.

    3 – Trouver la bonne longueur.

    Quand on tricote des chaussettes, il peut être difficile de trouver les bonnes mesures pour son pied.

    D’abord, penchons nous sur la taille de la largeur du pied. Les chaussettes sont le plus souvent à tricoter avec une aisance négative et la plupart des patrons offrent plusieurs tailles (en général petit, moyen et grand) pour la largeur du pied. Pour prendre la meilleure mesure possible, je vous recommande d’utiliser un mètre de couture et de faire le tour de votre pied là où il est le plus large, soit en général le coup de pied, ce qui vous donnera la meilleure mesure possible.

    Pour la longueur, je vous recommande d’essayer votre chaussette (d’où l’utilité des aiguilles circulaires) et de passer à l’étape du talon lorsque vous arriverez, en longueur, à peu près au milieu de votre malléole.

    4 – Quel talon choisir ?

    Parlons talons justement. Alors là, vous avez l’embarras du choix, il y a mille et une façon de faire des talons. Renforcés, avec des rangs raccourcis, après-coup, œil de perdrix…

    Pour ce qui est talons après-coup, cette technique est vraiment chouette mais nécessite de couper votre projet, ce qui peut être intimidant s’il s’agit de votre première paire. Je vous inciterais à plutôt privilégier une technique simple pour commencer, ma préférée étant encore une fois celle de Clo Tricots utilisant les rangs raccourcis.

    J’espère que cet article vous a plu ! Comme je l’ai dit plus haut, je ne suis pas l’experte absolue des chaussettes, mais j’espère que ces quelques conseils vous seront utiles. Je vous retrouve très vite pour un nouvel article, en attendant prenez soin de vous 🙂

    La Tricomtoise.

  • Astuces,  Tricot

    Je débute en tricot et je veux m’améliorer, comment faire ?

    Bonjour à tous !

    Je suis très heureuse de vous retrouver aujourd’hui sur le blog pour un nouveau post à destination des tricoteurs et tricoteuses débutants. Depuis plusieurs mois, j’essaie de vous donner dans des articles spécifiques des trucs et astuces pour vous lancer dans le tricot. Pour continuer dans cette thématique, j’ai envie de répondre à une question qu’on me pose souvent : « je connais les bases en tricot, mais je ne sais pas comment faire pour m’améliorer? ».

    Il est vrai qu’il peut être parfois un peu compliqué, une fois qu’on a commencé un nouveau loisir, de parfois trouver comment dépasser le stade des premiers apprentissages. Et c’est d’ailleurs une question qui ne concerne pas que les débutants, mais aussi les tricoteurs plus avancés ; d’expérience, il y a souvent eu des moments où j’avais l’impression de « stagner » dans mes connaissances. Alors bien sûr, il est tout à fait possible de faire du tricot sans vouloir devenir expert dans les points, les techniques de montage ou rabattage ! Mais si progresser vous intéresse, voici quelques façons de vous aider (et ça vient d’une personne qui apprend constamment en tricot, je n’aurai jamais la prétention de me dire experte).

    • Inclure une nouvelle technique dans chaque nouveau projet.

    Commençons par une astuce assez simple à mettre en œuvre mais qui peut vous permettre d’apprendre beaucoup. Que vous soyez débutant ou plus confirmé, chercher de nouvelles techniques est une bonne façon de développer vos talents en tricot. Il peut être difficile de savoir par quoi commencer, donc voici quelques pistes.

    Evidemment, la première chose qui me vient à l’esprit, c’est de tester des nouveaux points; sur YouTube vous avez l’embarras du choix, sans compter les « bibles » de points disponibles sur internet et en librairie. Vous pouvez aussi vous lancer dans les torsades, ou des techniques de colourwork. Pour les aspects plus techniques, cherchez différentes façons de monter ou rabattre des mailles, de faire des augmentations et diminutions.

    Un type de projets vraiment génial pour apprendre pleins de techniques qui vous seront utiles pour tout : les chaussettes. Entre les différents cast-on, rabattages et talons, elles sont une vraie petite mine de techniques.

    • Participer à des KALs.

    Si le mot KAL ne vous dit rien, c’est l’abréviation de « knit along », un chouette concept de tricot en groupe (très souvent virtuel) qui permet aux participants de tricoter ensemble. Souvent, les knit alongs tournent autour d’un modèle particulier, ou parfois autour d’un thème (écharpes, châles…), voir d’un designer spécifique. Ravelry regorge de ce genre de KALs, tout comme Instagram.

    L’avantage du KAL, c’est qu’il vous permet de pouvoir échanger avec d’autres tricoteurs et tricoteuses sur l’avancée de votre projet. L’ambiance est généralement très bienveillante, et on apprend beaucoup en lisant les expériences des autres, soit parce que vous pourrez y trouver des astuces, des techniques que vous ne connaissez pas, ou parce que ça peut vous aider à régler des problèmes que vous rencontrer dans votre tricot. C’est aussi un bon moyen de s’initier aux adaptations de patrons, ce qu’on ose pas toujours faire quand on débute, mais qui peuvent être très intéressantes (par exemple, changer l’encolure, une partie de la construction, de la taille…).

    Les KAL ont souvent des dates de fin, qui restent en général souples et assez loin, mais d’autres n’en ont pas, ce qui peut éviter le côté « pression ». J’ai déjà participé à quelques KALs, c’est vraiment une chouette expérience !

    • S’inscrire à un test.

    Dans le même genre que les KALs, les tests sont également quelque chose que je vous recommande. Depuis que j’ai commencé à participer à des tests, j’ai remarqué que je me suis beaucoup améliorée.

    Déjà, les tests permettent de vraiment apprendre à bien lire un patron et ses consignes, chose que parfois j’ai encore du mal à faire (j’ai tendance à survoler les instructions parfois, clairement pas toujours une bonne idée).

    Tout comme les KALs, vous avez avec les tests l’occasion de pouvoir tricoter en groupe, et donc d’échanger sur vos interrogations et progrès. Le designer intervient également directement !

    Pour les débutants, pas de panique : il existe des tests accessibles aux personnes qui se lancent, et même si pour le coup, les deadlines sont plus importantes à tenir que pour les KALs, les délais sont plutôt longs.

    • Découvrir des ateliers tricot.

    Enfin, je termine par un conseil que j’ai déjà donné dans les précédents articles mais qui reste toujours valable, celui de participer, si vous le pouvez, à des ateliers tricots. Les merceries en proposent souvent, mais il y a de plus en plus de clubs tricot qui s’organisent. Si le virtuel n’est pas pour vous un moyen efficace d’apprendre, ce type d’événements est parfait !

    Et voilà, j’espère que cet article vous sera utile ! Je vous invite à me laisser un commentaire avec vos autres suggestions et je vous dis à très vite pour un nouvel article 🙂

    La Tricomtoise

  • Autres,  Couture,  Tricot

    Le Bazar #6.

    Bonjour, tout le monde !

    Soyez les bienvenus sur La Tricomtoise ! Je suis très heureuse de vous retrouver pour une nouvelle semaine et donc un nouvel article. Au menu du jour, je vous propose le sixième numéro du Bazar, dans lequel je présente plusieurs petits projets réalisés récemment mais pour lesquels un article complet ne serait pas forcément pertinent. En espérant que ce post vous plaise, je vous souhaite une bonne lecture !

    Couture : une robe d’été ultra facile et légère !

    Dans le dernier bazar, je vous présentais un petit débardeur tout simple, tiré d’un numéro d’Elena couture, que j’ai réalisé avec un peu de viscose et de biais pour les beaux jours. J’avais beaucoup aimé ce patron car non seulement il est super simple, mais en plus il est très rapide à coudre. Je savais que j’allais réutiliser ce patron pour d’autres créations, ce que j’ai déjà fait. Il me manque dans ma garde-robe des robes super légères pour l’été, les jours devenant de plus en plus chauds. J’ai donc utilisé un tissu Lise Tailor trouvé à la Mercerie Mimosa pour réaliser une robe d’été sur la base de ce patron, en allongeant et évasant un peu la coupe. J’ai aussi modifié un peu l’encolure pour faire un V plutôt qu’un col circulaire, et je suis très contente du résultat !

    Couture : un top « patchwork » et chauve-souris.

    Il y a plusieurs mois, lors d’un salon de loisirs créatifs, j’ai acheté plusieurs coupons de tissus avec des imprimés de chauves-souris et de lunes. Je ne savais par forcément ce que j’allais en faire, mais j’avais eu un coup de cœur pour ces tissus. Après plusieurs mois de réflexion, j’ai fini par sélectionner une partie de ces tissus pour me faire un haut. Comme je n’avais pas assez de chaque coupon, j’ai fait un peu de « patchwork » pour les assembler. J’ai utilisé le patron d’une robe, pour ne me servir que du haut, pour réaliser ce top avec pleins de choix détails. J’ai surpiqué un peu partout, j’ai mis une fermeture éclair orangée, du biais, bref, je me suis beaucoup amusée avec ce top !

    Tricot : un gilet pour bébé.

    La layette et le tricot pour bébés/enfants, je vous avoue que je n’y connais pas grand-chose. J’ai eu l’occasion de faire quelques petites choses pour offrir (des pulls et surtout des couvertures), mais honnêtement c’est très rare que je fasse du tricot bébé. Mais j’ai récemment trouvé ce petit projet de gilet pour bébé, qui est le No-sew top de marianna mel sur Ravelry (le patron est en anglais mais très simple à suivre, je pense qu’il est assez facile à comprendre si vous le traduisez). J’ai tricoté une taille 6 mois, et c’est un projet super rapide à faire et très bien pour utiliser des restes de pelotes car il ne faut pas une énorme quantité de fil. Il me reste à lui mettre des boutons, mais j’aime beaucoup le résultat.

    Des boutons uniques !

    On termine cet article par des créations que je voulais vous montrer depuis longtemps, des boutons en céramique que j’ai pus faire lors d’un atelier par l’Atelier Noma organisé à la Mercerie Mimosa. L’objet de l’atelier était de créer des boutons en céramique, et nous avions pour cela le choix de plusieurs couleurs, tailles et formes différentes. C’était ma première expérience et j’ai énormément manipuler cette matière et en apprendre davantage sur le modelage. J’ai choisi de faire des boutons en forme de fleurs (deux tailles et versions différentes), dans un jaune orangé très seventies. C’était vraiment une super expérience et il me faut maintenant trouver un beau projet sur lequel utiliser ces boutons !

    J’espère que ce petit article bazar vous a plu, n’hésitez pas à me laisser un petit commentaire avec vos retours ! Pour plus de photos des différents éléments, je vous invite à me suivre sur Instagram 🙂 Je vous dis à très vite et prenez soin de vous ! 🙂

    La Tricomtoise

  • Couture,  Vetements

    J’ai testé pour vous : 200 jupes à partir de 50 patrons.

    Bonjour, tout le monde !

    C’est avec grand plaisir que je vous retrouve aujourd’hui sur le blog pour un post spécial couture (et oui, ça faisait longtemps !). Je continue mon apprentissage de la couture et de me lancer dans des projets les plus variés possibles pour pouvoir découvrir des techniques nouvelles. Après avoir fait plusieurs hauts dernièrement, j’ai eu envie de me lancer dans un autre type de vêtement : une jupe !

    J’ai déjà eu l’occasion de coudre des jupes auparavant: j’en ai deux, deux jupes élastiquées que j’aime beaucoup (vivement les beaux jours que je puisse les sortir !). Mais j’avais envie de me lancer un challenge et de réaliser une jupe avec une construction un peu plus compliquée.

    Pour cela, j’ai sorti un livre que j’avais en stock depuis un moment : le livre 200 jupes à partir de 50 patrons, aux éditions Marie-Claire. Peut-être que vous vous en souviendrez, mais j’avais déjà eu l’occasion de vous présenter un autre livre cette collection, consacré aux robes et grâce auquel j’avais cousu ma première robe (et je pense en faire d’autres de cet ouvrage). J’étais donc très curieuse de tester la version jupe.

    On y trouve un large choix de jupes, de styles différents: droites, cercles, avec ou sans plis, portefeuille… Le livre est très fourni et les options (poches, ceinture, longueur…) permettent de faire une jupe qui correspond à vos envies.

    Mon choix s’est porté sur le modèle Lilly, version avec des plis. Je trouvais le modèle assez joli, les plis apportant une touche un peu moins stricte à cette jupe. Ce modèle avait plusieurs intérêts techniques : pose d’une fermeture (un point sur lequel je cherche toujours à m’améliorer), parmenture de jupe, faire des plis bien droits…

    J’ai pu profiter des cours collectifs de couture de la Mercerie Mimosa pour réaliser la majeure partie du projet. J’y ai aussi trouvé mon tissu, un très beau coton Dashwood Studio (l’imprimé « Night & Day »). Les motifs de lunes et de fleurs sur un joli fond bleu ont été un coup de cœur !

    Je ne vais pas vous mentir, la réalisation de cette jupe a été… Laborieuse. Je ne sais tout simplement pas comment j’aurais fait sans l’aide de Cathy. Le gros problème réside dans les instructions, très compliquées à suivre. Même à deux, nous avons dû nous y reprendre à plusieurs fois pour comprendre certaines étapes.

    Les problèmes ont commencé dès la préparation des pièces à décalquer et découper. Comme pour le livre sur les robes, les pièces sont disposées sur des planches, avec des codes couleurs pour les identifier. Sauf que trouver la pièces a été une véritable partie de « où est Charlie? », Charlie en moins. Comprendre quelles pièces découper, les identifier sur les planches, trouver le bon code couleur, en prenant en compte que certaines pièces sont utilisées pour plusieurs jupes… Un vrai casse-tête. Je suis même contente de ne pas avoir ajouté

    J’ai eu un peu de répit pour le découpage, très facile, et Cathy m’a fait manier la surjeteuse pour avoir un résultat ultra propre. Le haut de la jupe est assez simple à faire : les pinces, la couture des côtés, la fermeture éclair et la parmenture, j’ai globalement trouvé ces différentes étapes assez simples.

    La difficulté a été de coudre la partie basse de la jupe, celle qui comprend les plis. En effet, je me suis retrouvée avec une quantité assez spectaculaire de tissu en trop. Je devais normalement faire trois plis seulement, et même en ajoutant des plis supplémentaires et en utilisant les bons conseils de Cathy, nous avons dû couper presque deux panneaux complets de tissu. Heureusement, je vais pouvoir utiliser ce tissu pour autre chose, mais c’est dommage !

    Le résultat final est tout de même très chouette : je suis contente de la jupe, dont j’adore les plis. Le tissu est super joli, avec de beaux motifs, il a une très bonne tenue. Mais je suis tout de même assez frustrée par ce patron, en raison de tous les problèmes évoqués plus haut. Je me dis que si j’avais dû utiliser le livre seule, sans aide, il aurait été très difficile ou même impossible de m’en sortir. Je n’imagine même pas pour une personne totalement débutante ! Et les avis que j’ai trouvés sur internet vont dans le même sens. J’ai peur de tenter d’autres jupes de cet ouvrage !

    J’espère en tout cas que cet article vous plait, n’hésitez pas à me laisser un petit commentaire et je vous répondrai avec plaisir ! On se retrouve très vite et en attendant prenez soin de vous ! 🙂

    La Tricomtoise.

  • Tricot

    Fusilli – Alice Hammer.

    Bonjour, tout le monde !

    Une nouvelle semaine, un nouvel article ! C’est avec grand plaisir que je vous retrouve aujourd’hui pour vous présenter un projet que j’ai terminé il y a plusieurs semaines et qui vient tout juste de sortir : le très beau pull torsadé d’Alice Hammer, le Fusilli !

    Après le Lustucru, Alice continue sa collection de pulls nouilles avec une nouvelle pâte au menu : la Fusilli. Cette pâte tourbillonnante se transforme en un design de pull couvert de belles torsades. J’ai eu la chance de pouvoir tester ce patron avant sa sortie, voici mon petit retour.

    Lorsqu’Alice a lancé son appel au test, j’ai tout de suite sauté sur l’occasion. J’adore, j’adore, j’adoooore les torsades. J’ai l’impression qu’elles reviennent très à la mode depuis quelques années, ce qui me fait très plaisir : les torsades apportent beaucoup de dimension à un tricot, de texture, et elles peuvent se faire de tellement de façons différentes !

    Le Fusilli est un pull qui se tricote en circulaire : on commence par le bas du corps, en tricotant quelques centimètres de côtes avant d’aborder le motif en torsades. Ce motif peut paraître impressionnant, car Alice n’est pas allée dans la demi-mesure, on a de la torsade absolument partout, mais après quelques répétitions et avec quelques marqueurs, on finit par s’y retrouver. Faire des torsades en circulaires permet en plus d’éviter les rangs retours à l’envers, ce qui, je trouve, est une vraie économie de temps.

    Une fois le corps tricoté jusqu’aux emmanchures, on sépare le dos et le devant, qu’on tricote séparément (là, on est à plat : attention donc au changement de tension qui peut arriver). On joint les épaules, on tricote le col en côtes, et nous voilà partis pour les manches. On pique des mailles aux emmanchures pour les tricoter, elles aussi, en circulaire.

    Pour ce pull, Alice préconise l’utilisation de la Filcolana Peruvian, mais je me suis orientée vers un fil de chez Fonty, le 1880. Ce fil éthique a beaucoup de gonflant, une belle dimension qui met les torsades en valeur. J’ai choisi un coloris vert sapin, le 117, car j’ai assez peu de vêtements dans les verts alors que j’adore cette couleur.

    J’ai tricoté la taille XL et j’ai utilisé un peu plus de 10 pelotes. J’ai suivi le patron à la lettre, en changeant simplement de taille d’aiguilles quand je suis passée à plat, ma tension ayant un peu varié. J’ai également allongé les manches d’1,5cm car je voulais qu’elles soient un peu plus longues pour l’hiver.

    Je suis très heureuse d’avoir pu tester ce design et d’avoir pu tricoter ce pull car je l’adore. Il est vraiment très chaud, les torsades sont magnifiques. Je ne peux que vous conseiller de vous lancer dans ce projet si vous aussi vous aimez les torsades ! 🙂

    J’espère en tout cas que l’article du jour vous plait, n’hésitez pas à me laisser un petit commentaire 🙂 Je vous retrouve très vite en attendant, prenez soin de vous ! 🙂

    La Tricomtoise

  • Broderie,  Point de croix

    Broderie #1 : Mon expérience avec le point de croix !

    Bonjour, tout le monde !

    Je suis très heureuse de vous retrouver sur le blog La Tricomtoise pour un nouvel article consacré à un type de loisirs créatifs dont je n’avais pas encore vraiment parlé jusqu’à maintenant : la broderie.

    Vous l’aurez sûrement remarqué si vous venez régulièrement sur le blog, j’aime beaucoup tester tout un tas d’activités différentes. Si certaines sont de vraies passions que je pratique au quotidien (comme le tricot), il y en a d’autres que je fais plus ponctuellement mais que j’apprécie tout de même beaucoup, comme la broderie.

    Je suis loin d’être une experte en broderie; il y a énormément de façons de broder différentes et, comme le crochet ou le tricot, la broderie a connu ces dernières années un gros coup de jeune. Dans cette série d’articles autour de la broderie, je vous parlerai des différentes façons de broder que j’ai pu tester et de mon expérience.

    Commençons par la technique avec laquelle j’ai découvert la broderie, celle que je pratique depuis le plus longtemps : le point de croix! Je pense que nous avons tous et toutes une bonne idée de ce qu’est le point de croix, une forme de point compté avec un point réalisé en forme de croix, qui suit le plus souvent un diagramme. Le motif a un effet pixelisé, les croix formant de petits carrés.

    Quand on pense au point de croix, on pense souvent à celui de nos mamies et de nos mémés. Je crois qu’on a tous eu ou vu les fameux abécédaires au point de croix, et les immenses cadres représentant des paysages qui ont dû demander des heures et des heures de travail. Par rapport à d’autres types de broderie, j’ai l’impression que le point de croix souffre encore pas mal d’une image un peu vieillotte.

    Et pourtant, le point de croix peut être très moderne. Il suffit de faire un petit tour sur des boutiques en ligne comme Etsy pour trouver des grilles de point de croix dans tous les styles et pour tous les goûts. Pour des accessoires, pour décorer des vêtements ou pour réaliser des décorations, le point de croix a mille et unes utilités.

    J’ai découvert le point de croix quand j’étais petite. Comme pour le tricot, c’est une activité à laquelle j’ai été initiée par ma mamie, qui en faisait de temps en temps (et elle continue à en faire aujourd’hui). Je me souviens qu’elle avait des catalogues avec de nombreux modèles d’animaux, de fleurs, et je piochais dans ses bobines réaliser mes premiers travaux.

    Je n’ai malheureusement plus trace de mes premiers points de croix, mais j’ai le souvenir d’avoir fait des marque-pages, des pochons pour la lavande, et des petits tableaux décoratifs.

    Si je n’ai plus ces anciennes créations sous la main, je continue toujours de faire du point de croix de temps en temps. Je trouve que c’est un moyen assez simple de se mettre à la broderie et d’apprendre les bases, comme les épaisseurs de fils, suivre un diagramme, bien rentrer les débuts et fins de fils…

    Il existe plein de kits pour le point de croix, dans toutes les gammes de prix et de complexité. Le plus important est d’avoir le matériel de base, à savoir du fil, une toile, une aiguille et un tambour pour se lancer. Pour les plus débutants, il se vend même des toiles imprimées, pour suivre plus simplement encore le design.

    De mon côté, je fais désormais du point de croix surtout pour offrir (j’ai par exemple fait un cadre pour ma mamie, ou des marque-pages pour des proches), mais aussi pour customiser de façon originale certains accessoires.

    Une chose que j’aime beaucoup faire au point de croix, ce sont des patchs décoratifs que je couds ensuite sur mes sacs en tissu. Pour cela, j’utilise des toiles pour le point de croix classiques, car elles sont en générales très solides et elles ne s’abiment pas. Et pour les motifs, je me sers de grilles de pixel art qu’on trouve sur internet. Ces grilles sont très pratiques et peuvent aussi être utilisées pour faire du jacquard en tricot.

    Dans les exemples que je vous ai mis dans l’article, j’ai réalisé ces patchs pour un de mes tote bags dans lequel je transporte mon tricot quand je sors de chez moi. Il s’agit de deux Pokémons (Pikachu surfer et Ectoplasma), de Kero de Card Captor Sakura, et d’une chauve-souris trouvée sur internet.

    J’aime beaucoup ce genre de projets et le point de croix en général : le point de croix demande concentration, il a un côté très méditatif. On voit le dessins se former au fur et à mesure que notre aiguille avance, et le bruit de l’aiguille qui glisse dans la toile est plutôt relaxant.

    Ces patchs sont vraiment très chouettes et même s’ils prennent du temps à réaliser (surtout pour le fond), ils sont très faciles à faire. Si vous avez envie de vous lancer dans la broderie mais que vous ne savez pas par où commencer, le point de croix peut être un bon début.

    Et vous, faites-vous du point de croix? N’hésitez pas à me laisser vos retours sur la broderie en commentaire, et je vous répondrai avec plaisir !

    A très vite,

    La Tricomtoise.

  • Accessoires,  Tricot

    Le châle Hellébore.

    Bonjour, tout le monde !

    Soyez les bienvenus sur la Tricomtoise ! Je suis très heureuse de vous retrouver en cette nouvelle semaine pour vous présenter mon dernier projet tricot terminé, une première sur le blog : un châle. Et pas n’importe quel châle, le Hellébore.

    Si j’aime plutôt bien tricoter des écharpes, je dois avouer que les châles ne sont pas vraiment des choses que je réalise souvent. J’en ai déjà fait un au crochet il y a plusieurs années, et un au tricot, tout simple, pendant le premier confinement.

    Pour les fêtes, ma maman m’a offert le kit du Poséidon, un pull Alice Hammer en fil de chez Natissea , j’ai également reçu le patron du Hellébore : j’ai tout de suite craqué sur ce design, avec le très beau motif semis qui donne un effet ajouré élégant. Je n’ai donc pas hésité longtemps avant de craquer sur trois écheveaux de Pernelle de Natissea pour réaliser ce châle.

    Chez Natissea, on trouve plusieurs gammes de fibres végétales, comme du coton, du lin ou du chanvre. Pour le Hellébore, deux fils sont recommandés: le Linaé (un mélange lin/coton) et le Pernelle, un fil 100% chanvre. Mon choix s’est porté sur la Pernelle, car j’avais vraiment envie de tester du chanvre.

    Vous le savez peut-être : j’ai une grande passion pour le violet, alors j’ai craqué pour un très beau coloris lavande.

    Le châle se construit facilement : on incorpore des augmentations tous les deux rangs pour créer l’amplitude du châle et le motif semis se tricote sur huit rangs simples à mémoriser. On termine ensuite par une très belle bordure ajourée. Cette bordure permet de finir le châle en beauté tout en rabattant les mailles.

    J’ai énormément aimé tricoter ce châle. Rien que la couleur m’enchantait, j’adore ce type de violet. Moi qui n’avais jamais travaillé du chanvre, ça a été une bonne découverte : c’est très différent de la laine, tant dans l’élasticité du fil que dans le toucher. J’aime beaucoup le résultat, très naturel et léger. J’ai hâte de voir comme le chanvre va évoluer dans le temps !

    Je pense que ce châle conviendrait bien à une personne débutantes qui a de bonnes bases, car le patron est très clair, entre les diagrammes et les explications écrites.

    En ce qui me concerne, j’ai réalisé un changement assez significatif dans ce châle, à savoir la bordure. Je pense que comme j’ai tricoté mon châle un peu trop lâche sur le début (honnêtement, ça ne se voit pas) et du coup j’ai « gaspillé » par mal de fil, donc arrivée au moment de faire la bordure, je me suis rendue compte qu’il ne me serait pas possible de faire le motif recommandé. Et comme j’ai une patience frôlant le zéro (et comme je n’avais pas très envie de laisser mon châle en attente trop longtemps), plutôt que de recommander un écheveau pour finir correctement, j’ai décidé d’improviser.

    J’ai fait six rangs au point mousse en continuant les augmentations établies précédemment sur les rangs endroits, puis j’ai réalisé un rabattage au point picot pour garder quand même un peu de fantaisie.

    Mais je sais que je referai un autre Hellébore pour offrir, et cette fois je ferai la bordure du patron car elle est vraiment très belle.

    J’espère en tout cas vous avoir donné envie de tester ce joli châle ou des fibres végétales ; de mon côté j’ai deux autres projets avec des fils Natissea à vous présenter dans les prochains mois, j’ai vraiment eu un coup de cœur !

    A très vite et prenez soin de vous !

    La Tricomtoise.

  • Astuces,  Tricot

    Je veux me lancer dans le jacquard : par où commencer ?

    Bonjour, tout le monde !

    Je suis très heureuse de vous retrouver pour un nouvel article tricot : il y a quelques mois, j’ai commencé une petite série d’articles destinés aux débutants et personnes qui veulent développer leur technique. Aujourd’hui, c’est le jacquard que je souhaite mettre à l’honneur. J’adore le jacquard, mais j’ai remarqué que beaucoup avaient peur de se lancer ou ne savaient pas par où commencer. Voici donc quelques conseils pour franchir le pas et vous aider à réussir vos premiers pas dans cette technique !

    1 – Bien choisir votre projet pour débuter : les couleurs !

    L’un des points attractifs du jacquard, c’est le fait de pouvoir travailler plusieurs couleurs dans un même projet; mais pour vos premières réalisations, je vous conseille de vous limiter à deux ou trois couleurs différentes. Travailler le jacquard nécessite d’utiliser plusieurs pelotes ou bobines : il peut être un peu compliqué de manipuler tous les fils, ils risquent de s’emmêler et en terme de concentration, trop de couleurs peuvent vous rendre la lecture du diagramme difficile. Choisir un projet avec deux couleurs est un bon moyen de vous aider à prendre en main cette technique et de vous familiariser avec le fait de manipuler plusieurs fils en même temps. Je vous invite également à privilégier des couleurs qui contrastent bien les unes avec les autres pour bien les identifier sur le patron et pour plus facilement vous y retrouver.

    2 – Privilégier le circulaire.

    Comme pour beaucoup d’autres techniques, le jacquard peut se tricoter aussi bien à plat qu’en circulaire. J’ai de mon côté commencé par tricoter le jacquard à plat avant de m’y mettre en circulaire et très honnêtement, je trouve que tricoter du jacquard en rond est beaucoup, beaucoup plus simple. Tout d’abord parce que si vous faîtes (comme c’est le plus souvent le cas) votre jacquard en jersey, le circulaire vous permet de ne vous soucier que de tricoter à l’endroit. Il est plus simple de manipuler les fils de cette façon et d’également bien suivre le sens de lecture du motif à réaliser.

    3 – Echantillon & tension.

    Ce troisième conseil est plutôt surprenant, venant de ma part : je DETESTE tricoter des échantillons, vraiment c’est le truc que je ne fais jamais sauf cas exceptionnels. Mais je vous conseille de tricoter l’échantillon recommandé ou au moins quelques répétitions du motif pour avoir une idée du rendu avant de vous lancer. Déjà, c’est un bon entrainement et en plus ça vous permet de voir comment vous gérez la tension sur le jacquard.

    La tension d’ailleurs, parlons-en. Il n’est pas rare que votre tension change d’un projet à l’autre, en fonction de plein de critères. Par exemple, ma tension est différente en fonction du fil que je tricote, j’ai remarqué que j’avais tendance à serrer plus fort sur des fils type chanvre/coton que sur des laines. Pour ce qui est du jacquard, il n’est pas rare d’avoir des changements de tension: manipuler plusieurs fils peut jouer sur votre façon de tricoter. Pour y remédier, je vous conseille de prendre, au besoin, une paire d’aiguilles une demie taille plus large pour vous aider. Faites attention à ne croiser les fils au dos de votre ouvrage avec mesure également. Si vous les croisez trop souvent et trop forts, vous risquez de vous retrouver avec des mailles trop serrées ou des petites bosses pas très esthétiques. Et si vous ne croisez pas suffisamment, le rendu peut être trop lâche. Mais vous allez voir, avec un peu d’entraînement ça ira tout seul !

    4 – Choisissez un bon fil pour votre projet.

    Dernier conseil avant de passer à une petite sélection de patrons : trouver le bon fil. Alors je pense que techniquement, il est possible de faire du jacquard avec tout type de fil, mais pour un rendu optimal, je vous recommande de vous tourner vers des fils avec des propriétés plutôt rustiques et collantes, dont les fibres se fondront bien les unes dans les autres. Par exemple, j’aime beaucoup les fils de chez Bouclelaine qui se prêtent bien au Jacquard, ou les gammes Nimbus ou Cyclade de chez Fonty. En revanche, essayez d’éviter les fils trop lisses, par exemple certains fils acryliques qui ne vous permettront pas de sublimer votre travail.

    5 – Quelques suggestions de projets.

    Terminons cet article par quelques idées de patrons qui, sur la base des conseils que je vous donne ci-dessus, peuvent être de bons projets pour se lancer en jacquard:

    • Calvin, Alice Hammer: ce bonnet est vraiment génial à tricoter, j’en ai fait déjà trois exemplaires et sa construction est assez simple. Il se tricote en circulaire, et le motif jacquard se suit très bien. Vous pouvez même simplifier encore le bonnet en ne le tricotant qu’avec deux couleurs si vous le souhaitez.
    • Gogink de Marie Amélie Designs : un de mes pulls chouchous, que j’adore porter et que j’ai réalisé en Bouclelaine, dans un très beau fil qui met bien le motif en valeur. Ici, deux couleurs sont employées et le motif n’est que sur une partie du pull. Je n’ai pas tricoté le Dragonnier mais il me parait également très bien pour se lancer dans le jacquard, avec ses belles lignes.
    • Des manchettes de Lanja Khon-Engheim : cette designeuse a sur son Ravelry plusieurs modèles de manchettes gratuites au jacquard qui sont vraiment très jolis. En plus de ne demander que deux ou trois couleurs, ces manchettes se tricotent relativement vites. Même si vous ne parlez pas très bien anglais ou que vous ne maîtrisez pas le tricot dans la langue de Shakespeare, les diagrammes sont très clairs et suffisent pour tricoter ces mitaines.

    Et voilà, c’est tout pour aujourd’hui ! J’espère que cet article vous plait et que ces conseils vous aideront si vous décidez de tenter l’aventure du jacquard. Je vous retrouve très vite pour un nouvel article, en attendant comme toujours prenez soin de vous ! 🙂

    La Tricomtoise.