Couture
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Couture : la blouse Cali – Treize Coquelicot.
Bonjour à tous !
C’est avec plaisir que je vous retrouve sur la Tricomtoise pour un nouvel article, le dernier de cette année 2022. Voilà un moment que je n’étais pas revenue vers vous avec un article sur un projet terminé (malgré plusieurs articles Bazars), malgré le fait que je ne chôme pas en ce moment : je travaille en effet depuis plusieurs semaines sur des cadeaux à offrir à mes proches pour les fêtes, que vous découvriez courant janvier. Mais j’ai tout de même eu le temps de terminer un projet couture pour moi, la jolie blouse Cali de Treize Coquelicot !
Vous le savez peut-être si vous suivez mon blog ou mon compte Instagram, je me suis récemment mise à la couture. J’ai la chance en plus de pouvoir suivre des cours collectifs à la Mercerie Mimosa, à Dijon, grâce auxquels je progresse. J’ai pour l’instant cousu deux robes, dont une que je n’ai pas encore eu l’occasion de vous présenter sur le blog, deux jupes et tout un tas d’accessoires.
Dans l’idée d’étoffer ma garde-robe, j’ai eu envie de me coudre un premier haut : si j’ai beaucoup de pulls et gilets au tricot, et pleins de tshirts, j’ai en revanche un gros manque en chemises, blouses et chemisiers. Il se trouve que j’ai une assez forte poitrine et que j’ai du mal à trouver de jolies choses, à ma taille et dans mon style rétro. Je suis donc partie en quête de patrons avant de jeter mon dévolu sur le Cali, de Treize Coquelicot. Vous aurez certainement vu passer le top Napa, très populaire, notamment sur Instagram, mais c’est la blouse Cali qui a su attirer mon attention.
Cette blouse, déclinable en plusieurs versions, présente dans sa forme classique des manches papillons très jolies, et un col en V flatteur. J’aime sa forme ample qui permet d’être confortable mais aussi peut être structurée avec une jupe, une ceinture ou un pantalon.
Pour cette réalisation, je suis partie sur la taille 48, et j’ai utilisé une très belle viscose de chez Cousette, la Shiny Checks de chez Cousette, un superbe tissu bleu marine et bronze. J’ai ajouté des boutons dorés et bleus, le tout ayant été acheté à la Mercerie Mimosa.
La réalisation de cette blouse est, dans l’ensemble, assez simple. Le patron est très clair, il se suit bien, les instructions sont très claires. J’ai aimé la présence de la checklist au début ainsi que l’ensemble des conseils prodigués tout au long du patron pour avoir un résultat impeccable.
La principale difficulté pour moi a été de travailler avec de la viscose : jusqu’à maintenant, je n’ai pas encore eu l’occasion de coudre cette matière et j’ai honnêtement eu un peu de mal car c’est très glissant. Je pense qu’avec la pratique, je vais m’habituer !
Le résultat est à la hauteur de mes espérances. Je suis ravie de la coupe de cette blouse, et je sais que je vais refaire d’autres Cali, en blouse ou dans ses autres variantes : car le patron contient plusieurs variantes sur la blouse, mais peut être également adapté en robe, un gros point fort !
Et voilà, c’est tout pour cette semaine ! J’espère que cet article vous a plu, n’hésitez pas à me laisser un petit commentaire. Le blog va prendre une petite semaine de congés pour les fêtes, je vous retrouve donc début janvier pour un nouveau post. En attendant, je vous souhaite à tous et toutes de belles fêtes, prenez soin de vous !
La Tricomtoise.
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Le Bazar #4.
Bonjour, tout le monde !
Je suis très heureuse de vous retrouver aujourd’hui sur le blog pour un nouvel article. Voilà plus d’un mois et demi que je ne vous avais pas proposé un petit bazar, ces articles dans lesquels je vous présente divers petits projets terminés. Au menu de ce quatrième numéro : de la couture et du crochet ! C’est parti :).
1 – Couture : un tote bag pour transporter mes en-cours tricot.
Commençons par un peu de couture, avec mon dernier projet terminé. J’ai récemment reçu le club Ghibli spécial Kiki la petite sorcière d’ArcoIris Yarns (j’y consacrerai un article plus complet la semaine prochaine), et il y avait un transfert à l’effigie de Kiki et de Jiji. J’ai tout de suite eu l’idée de me faire un tote bag avec ce transfert, et plus particulièrement un tote bag pour transporter mes en-cours tricot. Des sacs, j’en ai tout un tas, mais pour le tricot, ils ont tendance à être trop larges et pas assez haut, et ils ne sont en général pas doublés : j’ai déjà eu des problèmes d’aiguilles un peu pointues qui transpercent mes sacs. Pour ce tote bag, je suis passée en mode upcycling : j’ai utilisé une taie d’oreiller en vichy rose de ma belle-mère pour faire la structure du sac. En la pliant en deux, je suis parvenue à avoir la doublure que je voulais. J’ai appliqué le transfert au fer à repasser, utilisé une chute de ma jupe fraise pour faire une poche à l’arrière, et des restes de mon sac Georges pour faire les anses en simili cuir (je vous confirme que le simili cuir n’est toujours pas mon ami). J’ai également appliqué un ruban décoratif. Je suis très contente du résultat qui correspond à mes attentes !
2 – Couture : des carrés sensoriels pour enfants.
Autre projet couture qui m’a bien occupé : la réalisation de carrés sensoriels pour ma maman, qui travaille dans la petite enfance. Le but de ces carrés est de stimuler les sens des petits, notamment en leur faisant découvrir différentes textures, couleurs, motifs. Pour ces carrés, j’ai utilisé des chutes de tissus récupérés par ma maman, que j’ai coupé en carrés. Cousus endroit contre endroit avant d’être retournés pour une petite surpiqure (un détail tout simple mais qui finit bien le travail), ces carrés sont ornés de petites étiquettes en tissus. Pour le coup, ce projet est 100% récup, pas de gâchis !
3 – Crochet : des Amigurumi Hollow Knight.
Je suis loin d’être une pro en crochet, vous le savez, et j’apprends depuis peu à faire des amigurumi. Ce petit duo est issu du jeu vidéo Hollow Knight, dont mon compagnon est friand. Il m’a donc demandé si je pouvais lui réaliser ces personnages : je suis tombée sur un patron parfait, chez 1UpCrochet (sur Etsy). Pour ces personnages, j’ai utilisé du fil 1880 et Mongolia de chez Fonty, que je trouve parfait pour des personnages de bonnes tailles, car le fil est bien gonflant et tient bien en place. J’avais peur qu’ils ne soient pas simple à faire, surtout avec les détails des cornes, mais les explications sont très claires. Le résultat n’est pas parfait, cependant je trouve que je m’améliore et mon amoureux est content de les avoir :).
4 – Crochet : les petits Bulbizarres !
Si vous êtes nés dans les années 90 comme moi, vous n’avez que difficilement pu échapper à la folie Pokémon. Personnellement, j’étais une grande fan de cet univers et je le suis toujours, même si je suis beaucoup moins les jeux récents. Après avoir vu plusieurs personnes le faire sur Instagram et Ravelry, j’ai eu envie de me lancer dans la réalisation de la première génération au crochet. J’utilise mes petites connaissances pour me lancer et j’ai commencé par Bulbizarre, peut-être pas le plus simple. Chaque Pokémon sera fait trois fois, car je vais en offrir à mes deux frères.
J’espère que ce petit bazar vous plait, n’hésitez pas à me laisser un petit commentaire ! On se retrouve très vite pour un nouvel article, en attendant prenez soin de vous 🙂
La Tricomtoise
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Couture : Je réalise ma première robe !
Bonjour, tout le monde !
Je suis très heureuse de vous retrouver sur le blog pour un nouvel article. Au menu aujourd’hui : un peu de couture ! Vous le savez si vous suivez mes articles, je me suis récemment mise à la couture. Et grâce aux cours collectifs proposés par la Mercerie Mimosa de Dijon, je suis sûre que je vais apprendre beaucoup de nouvelles compétences. Après avoir réalisé un sac de voyage, deux jupes et quelques autres projets, j’ai eu envie de me lancer dans un projet ambitieux : une robe.
Mes amies couturières me font rêver depuis longtemps avec leurs robes et, pour quelqu’un qui ne porte quasiment que ça, la robe est vraiment un vêtement que je voulais apprendre à réaliser. J’ai décidé de sauter le pas en préparant un événement assez particulier, l’anniversaire de ma mamie. Nous lui avons offert un week-end à Versailles pour découvrir le château et le domaine; pour l’occasion, je voulais me faire une jolie robe.
Pour ce projet, j’ai décidé d’utiliser l’un des modèles du livre 200 robes à partir de 20 patrons, que j’ai reçu en cadeau pour mon anniversaire. Dans ce livre, on nous propose de réaliser des robes à partir de modèles différents et de les personnaliser grâce à différentes options de cols, manches, coupes de jupes… L’idée est plutôt sympa, même si je dois bien vous avouer que ce livre n’est pas forcément le plus simple à prendre en main pour une débutante, mais je reviendrai sur ce point un peu plus loin.
J’ai choisi en ce qui me concerne la base Aiko, avec une encolure ronde, sans manche, et une jupe évasée pour un côté rétro qui correspond bien à mon style. Le tissu vient du stock de ma belle-mère, un très joli coton imprimé vichy rose, et j’ai également récupéré la fermeture éclair pour le dos chez elle, ainsi que le ruban décoratif utilisé sur les poches.
Mon premier conseil avec ce livre, comme tout projet de couture, est de prendre le temps de vous mesurer : j’ai tendance à foncer tête baissée dans les projets, habituée à mes tailles au tricot, mais c’est une étape capitale à la réussite de votre projet. J’ai bien fait de le faire, car moi fais habituellement une taille 44, je me suis retrouvée à travailler ici avec une taille 50. Le livre, en terme de tailles, annonce aller jusqu’au 54, mais attention ! Les tailles du livre peuvent ne pas correspondre à ce que vous imaginez ou portez.
Découper le tissu n’est pas encore mon fort, j’ai du mal à faire de belles découpes bien droites, mais ça viendra ! Pour la construction, on commence par le haut, l’occasion pour moi d’apprendre à réaliser des pinces. Grâce à quelques vidéos Youtube, j’ai pu m’en sortir du premier coup ! J’ai également appris, grâce à Cathy, à poser une parmenture proprement, et à faire de belles finitions au biais pour un haut sans manches.
Pour la jupe, j’ai décidé de l’allonger par rapport au patron, car je voulais un rendu plus champêtre. J’ai aussi ajouté des poches, ma passion ! J’avoue que j’ai fait une erreur sur l’orientation des plis devant, sans m’en rendre compte et une fois cousue je n’ai pas eu la motivation de tout refaire. La pose de la fermeture éclair me stressait beaucoup : finalement, le résultat était bien meilleur que ce que j’imaginais !
Globalement, les instructions du livre se suivent assez bien, mais elles manquent de détails et d’explications, surtout pour des débutants. Heureusement que j’ai pu compter sur l’aide de Cathy, mais aussi de mon amie Sophie, et sur Youtube !
Dans l’ensemble, je suis très contente du résultat : certes, la robe n’est pas parfaite, je n’ai pas fait de raccords sur l’imprimé et il y a des défauts, mais elle est tout à fait portable et honnêtement pas mal du tout pour une première robe ! J’étais très fière de la porter à Versailles.
Je travaille actuellement sur une seconde robe, que j’ai hâte de vous montrer, un peu dans le même style. En attendant, je vous dis à très vite ! 🙂
La Tricomtoise
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Le Bazar #3.
Bonjour, tout le monde !
Soyez les bienvenus sur la Tricomtoise pour un nouvel article Bazar ! Vous le savez si vous avez l’habitude de suivre le blog, dans ces articles je vous présente divers petits projets réalisés en tricot, crochet, couture ou autres loisirs créatifs, pour lesquels un post plus long ne serait pas forcément pertinent. Pour ce nouveau numéro, pas mal de couture, mais pas que ! C’est parti 🙂
1 – Le débardeur de pyjama.
Depuis que j’ai commencé la couture il y a quelques mois, un de mes objectifs est de finir au maximum mes chutes de tissus, histoire de ne pas accumuler trop de stock (je fais la même chose en tricot : je n’ai pas de « stash ») et de ne pas avoir de gâchis. Donc, quand j’ai vu qu’il me restait pas mal de double-gaze menthe après avoir réalisé des doudous avec, j’ai immédiatement eu l’idée de m’en servir pour faire un haut de pyjama. La double-gaze étant très légère, ça me semblait être parfait pour les nuits chaudes de cet été!
Je n’ai suivi aucun patron pour ce projet, j’ai honnêtement fait au feeling, en découpant la forme générale d’un débardeur court (comme un crop top). J’ai cousu l’ensemble avant de faire des pinces devant pour le décolleté et j’ai ajouté des bretelles. C’était un projet très rapide à faire et qui est loin d’être parfait, notamment pour les bretelles qu’il faudra que je reprenne, mais j’en suis satisfaite pour son utilité.
2 – Les pochons de lavande.
Couture toujours, voici un autre projet rapide et que j’ai beaucoup aimé faire : des pochons de lavande. J’ai toujours grandi avec des pochons de lavande dans les placards et j’adore l’odeur de cette fleur. Ma belle-mère m’ayant offert un gros sachet de lavande récemment, j’ai décidé d’utiliser une nouvelle fois des chutes pour réaliser quelques pochons. Il s’agit du reste de la doublure de mon sac Georges, j’en ai eu assez pour faire trois sachets de tailles différentes. Pour ces sachets, rien de sorcier : j’ai cousu les coulisses puis j’ai ajouté un ruban décoratif récupéré chez ma belle-mère aussi (rien ne se perd!) au milieu de mon tissu avant de coudre les côtés. Rien de bien compliqué et il me reste encore pas mal de lavande pour réaliser d’autres sacs, à offrir cette fois !
3 – Les petites pochettes pour sacs à main.
Dernier projet couture de ce Bazar, des pochettes pour sacs à main. Encore une fois, j’avais pas mal de restes de mon sac Georges, notamment encore un peu de jacquard et du simili cuir rose. J’ai aussi un petit stock de fermetures éclairs, elles aussi récupérées chez ma belle-mère, et je me suis donc lancée dans la confection de trois petites pochettes. J’ai honnêtement eu un mal fou à travailler avec le simili cuir, qui décidément n’est pas mon ami, et j’ai eu du mal avec les fermetures éclair. Il faut vraiment que je travaille là dessus ! Mais les pochettes sont fonctionnelles; j’en ai gardé une pour moi et j’ai offert les deux autres.
4 – Un snood au crochet.
Passons à présent au crochet, avec un projet un peu particulier. J’ai récemment faitun petit colis surprise à une amie qui aime beaucoup passer du temps en forêt. Avec l’automne qui approchait, je voulais lui préparer un cadeau parfait pour ses ballades forestières : un snood au crochet. J’ai choisi du vert et du jaune, car je voulais des couleurs qui évoquent le soleil qui passe à travers les feuilles des arbres et parce que j’aime la symbolique de ces couleurs. Avec le vert, j’ai réalisé le corps du snood dans un point panier: j’apprécie particulièrement la texture de ce point. Avec le jaune, j’ai réalisé une bordure d’un côté, afin d’élargir le snood et d’ajouter un peu de couleurs. Le résultat est vraiment très chouette !
5 – Une écharpe feuille multicolore.
Terminons ce troisième numéro du Bazar avec un peu de tricot et encore un cadeau. J’ai récemment réalisé pour un anniversaire une écharpe feuille pour une fana de couleurs. Je vous ai déjà parlé plus d’une fois des écharpes feuilles, mais j’adore les réaliser: elles sont rapides à tricoter et peuvent facilement s’adapter à toutes les envies de couleurs, points, tailles… Pour celle-ci, j’ai utilisé une pelote de laine à chaussettes autorayantes, car on obtient un résultat très coloré tout en étant léger et doux à porter. Je suis restée sur un point mousse tout simple car je voulais que le focus soit sur les couleurs, très vives. Une écharpe pleine de peps!
Et voilà, j’espère que ce nouveau Bazar vous a plu ! On se retrouve la semaine prochaine avec un article que j’attends de vous faire depuis un moment, en attendant comme toujours prenez soin de vous 🙂
La Tricomtoise
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Couture : je réalise mes premiers vêtements !
Bonjour à tous !
Je suis ravie de vous retrouver sur le blog pour un tout nouvel article. Avant d’entrer dans le vif du sujet du jour, je tenais à vous avertir que le concours spécial Un an du blog a démarré sur mon compte Instagram (@latricomtoise). N’hésitez pas à vous inscrire pour gagner l’un des deux lots disponibles, le concours est ouvert jusqu’au 15 août 2022.
Vous le savez peut-être si vous suivez mon blog, j’apprends actuellement la couture. Je suis loin d’être une pro, mais je trouve beaucoup de plaisir dans cette activité. Pour l’instant, j’ai réalisé un bavoir, un tote-bag, et un lot de lingettes réutilisables. Motivée par mes premiers essais et par des amies couturières, j’ai décidé de me lancer dans la couture de mes premiers vêtements, à savoir deux jupes élastiquées.
Dans ma garde-robe, je ne manque pas de robes, mais je suis un peu moins bien lotie en ce qui concerne les jupes. Il me semblait donc logique d’essayer de commencer par des jupes, non seulement car ça me paraissait plus facilement réalisable que des robes ou un chemisier, et aussi parce que ça me permettait de combler utilement un manque vestimentaire.
Sur les conseils de Cathy de la Mercerie Mimosa, c’est vers la jupe élastiquée que je me suis tournée. Les deux jupes que je vous présente aujourd’hui sont basées sur un patron de L’atelier des gourdes, pour info !
La première jupe, ou comment je n’ai pas été très fûtée.
Pour ma première jupe, j’ai utilisé : un élastique argenté trouvée chez Mercerie Mimosa et du tissu vichy bleu qui vient du stock de ma belle-mère, qui coud aussi.
On ne va pas se mentir, j’en ai vraiment bavé avec cette jupe. Les premières étapes se sont bien passées : la découpe du tissu, la couture des pièces, le surfilage au point zig-zag… Tout se déroulait sans accroc et j’avais même l’impression de m’en sortir comme une pro ! Il faut dire qu’avec le vichy, je me suis sentie aidée, les carreaux sont de très bons guides pour couper et coudre.
Ce n’est que lorsqu’il a fallu poser l’élastique que les choses se sont corsées : déjà, j’étais restée sur du fil bleu marine, utilisé pour coudre mes pièces de tissu entre elles. Le fil bleu marine ressortait donc sur l’argenté de l’élastique, ce qui n’était pas forcément dérangeant, sauf que ma couture n’était pas, mais alors pas droite du tout. Et encore moins régulière ! Le rendu était loin d’être beau.
Mon deuxième problème : j’avais un mal fou à coudre mon élastique sur le tube que formait ma jupe. Je trouvais le tissu difficile à manier de façon à ce qu’il reste droit.
Et alors, le truc qui a fini de m’achever: j’avais beau recommencer encore et encore (cinq fois en tout), en tirant de toutes mes forces sur l’élastique, il me restait toujours beaucoup, beaucoup trop de tissu par rapport à mon élastique.
Finalement, après un temps fou à m’acharner, j’ai décidé de tout mettre de côté et d’envoyer une vidéo (larmoyante, je vous l’accorde) à une de mes amies couturières (Sophie, si tu passes par là, tu as sauvé cette jupe) pour lui demander conseil et j’ai bien fait car elle a tout de suite vu que j’avais beaucoup trop de tissu. Un fait que, dans ma quête d’avoir beaucoup de volume, je n’avais pas vraiment réalisé.
Sur ces conseils, j’ai donc défait mes coutures, aligné élastique et tissu, tiré tiré tiréééé sur mon élastique pour voir ce qu’il pouvait supporter comme tissu, et ensuite j’ai coupé l’excédent. J’ai tout recousu, j’ai changé mon fil bleu marine pour du blanc et j’ai posé l’élastique, ravie de voir que le fil ne se voyait pas du tout ainsi.
Au final, je suis très contente de la jupe obtenue, qui m’a permis d’apprendre plein de choses, et surtout à ne pas m’emballer sur la quantité de tissu…
La seconde jupe, cette fois c’était la bonne !
Forte de ma première expérience et pour voir si j’avais bien appris de mes erreurs, je me suis lancée dans une seconde jupe. Le tissu, un super coton imprimé fraises de chez Dashwood Studio, vient comme l’élastique rose gold de la Mercerie Mimosa.
Cette seconde réalisation a été bien plus simple à faire et j’en suis ravie ! J’ai commencé par mesurer la bonne quantité de tissu nécessaire, et eu envie de me challenger en ajoutant une petite poche plaquée qui, si elle n’est pas la perfection incarnée, est fonctionnelle et a eu le mérite de m’apprendre les bases de l’ajout d’une poche.
Ensuite, j’ai ajouté l’élastique pendant que mon tissu était encore une bande et pas un tube: ça m’a grandement facilité la tâche. J’ai pu plus aisément tenir l’élastique et tirer dessus pendant que je le cousais sur le tissu. Cette technique m’a aussi permis de mettre l’élastique du premier coup, ce dont je n’étais pas peu fière ! Il ne me restait plus qu’à coudre les côtés et voilà !
Ces deux premières expériences ont été pour moi l’occasion d’apprendre plusieurs choses très utiles. Déjà, des techniques pour poser des élastiques, prendre des mesures, faire des ourlets, faire une poche… Mais aussi, je me rends compte que comme pour le tricot, plus on pratique, plus on maîtrise. Et même si mes jupes ne sont pas parfaites, j’en suis très fière !
J’ai hâte de poursuivre mes aventures en couture et j’espère que vous continuerez à les suivre ! On se retrouve très vite pour un nouvel article, en attendant comme toujours prenez soin de vous ! 🙂
La Tricomtoise
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Le Bazar #1
Bonjour, tout le monde !
Je suis très heureuse de vous retrouver aujourd’hui pour un nouvel article ! Nous allons inaugurer une nouvelle catégorie de posts sur le blog, intitulée « Le Bazar ».
Parfois, je réalise des projets dont j’aimerais vous parler mais pour lesquels il me parait compliqué de faire un article complet, soit parce que le sujet ne touche pas vraiment au tricot, soit parce que l’article serait bien trop court. Alors, de temps en temps, dans ces articles bazars, je vous partagerai plusieurs réalisations d’un coup. J’espère que ce concept vous plaira, et c’est parti !
1 – Une nouvelle écharpe La Claudine.
Vous le savez si vous avez l’habitude de suivre mon blog, j’ai lancé il y a quelques mois mon premier patron gratuit, l’écharpe La Claudine. J’ai déjà réalisé deux versions de cette écharpe, une pour ma mamie et une pour moi, et ma maman m’a récemment demandé de lui en faire une. L’occasion pour moi de tester un autre fil sur cette écharpe, la BB Mérinos de chez Fonty, qui donne encore plus de moelleux. L’écharpe est partie chez sa propriétaire qui est très contente de l’avoir !
2 – Une pochette cœur au crochet.
Depuis que je me suis mise un peu plus au crochet via le projet La couverture des familles, j’ai un peu plus l’œil ouvert pour repérer des projets à réaliser avec cette technique. Je suis tombée sur un patron gratuit et simple à réaliser via La Fabrique de Pin’s, sur instagram : une pochette cœur. Il s’agit de crocheter deux cœurs à joindre ensemble avec des mailles serrées en laissant un trou pour faire une pochette. Je n’avais jamais fait de formes comme celle-ci et j’ai beaucoup aimé faire cette pochette !
3 – Mon premier tampon linogravure.
J’adore découvrir de nouvelles techniques et de nouveaux hobbies. Je n’avais encore jamais eu l’occasion de tester la linogravure mais le concept m’intéressait beaucoup. L’atelier Petula Green, à Dijon, propose régulièrement des ateliers créatifs. J’avais déjà participé à un atelier création de parfum et un autour de l’aromathérapie; alors quand j’ai vu l’atelier linogravure, je n’ai pas hésité. Mon conjoint et moi avons pu découvrir les bases de cette technique et réaliser notre propre tampon. J’ai énormément aimé cet atelier et j’aimerais bien explorer davantage ce domaine !
4 – Une pochette à volants.
Cette année, je fête mes trente ans. Et pour l’occasion, mon conjoint m’a fait un très beau cadeau : une machine à coudre ! Je peux vous en parler dans un prochain article si le sujet vous intéresse, mais je suis très heureuse de l’avoir. J’ai donc décidé de la mettre à l’essai avec un premier projet de pochette à volants basée sur un tutoriel de Griisette sur son compte instagram. Le résultat n’est pas parfait mais j’en suis très heureuse : j’ai réussi à faire les volants et j’ai réalisé mes premières boutonnières ! Une réussite pour moi.
Voici donc mon premier Bazar ! N’hésitez pas à me laisser un petit commentaire pour me dire quel projet vous avez préféré et si le concept vous plait !
Je reviens sur le blog dans 15 jours avec un article spécial anniversaire du blog avec un concours ! Je suis en effet en « vacances » la semaine prochaine car nous déménageons 🙂 On se retrouve dans deux semaines, prenez soin de vous et à très vite !
La Tricomtoise
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En 2022, j’apprends à coudre !
Bonjour, tout le monde !
Je suis heureuse de vous retrouver sur le blog pour un nouvel article qui traitera aujourd’hui d’un loisir que je n’ai pas encore abordé dans mes articles : la couture !
Il est plus que fréquent que les personnes qui tricotent soient aussi fans de crochet, broderie ou encore de couture et qu’on jongle d’un loisir à l’autre. Dans mon cas, le tricot reste mon activité numéro 1, mais j’ai toujours aimé diversifier un peu mes capacités et apprendre d’autres techniques. Cependant, pour ce qui est de la couture, mes connaissances sont très, très basiques.
En effet, même si je souhaite en acheter une depuis longtemps, je n’ai pas de machine à coudre, principalement par manque de place et j’attends de déménager dans quelques mois pour m’en offrir une. Je couds un peu, mais le peu que je couds, je le fais à la main (j’ai prévu d’ailleurs un article à ce sujet pour dans quelques mois).
Alors lorsque j’ai vu que la Mercerie Mimosa qui a ouvert il y a quelques mois à Dijon proposait des ateliers couture accessibles aux débutants, j’étais tout bonnement enchantée.
Chaque atelier (couture, tricot, crochet) proposé tourne autour d’une réalisation spécifique et j’ai décidé de m’inscrire à l’atelier pour coudre un bavoir. Je me disais en effet que ça me permettrait d’apprendre non seulement plusieurs techniques de base, mais aussi d’avoir l’occasion de travailler avec plusieurs textures différentes et d’avoir aussi un petit challenge (poser le biais: ça c’était mon challenge).
J’ai vraiment adoré le cours, non seulement parce que Cathy est une super prof qui explique toutes les étapes à suivre de façon claire, mais surtout parce que j’ai eu la sensation d’enfin accomplir un truc que je rêvais depuis longtemps. Je sais que les couturières aguerries ne seront pas très impressionnées par mon travail, et pourtant je suis très fière de moi !
Ce cours m’a permis d’apprendre les bases : découper le tissu, suivre un patron simple, coudre (à peu près) droit, faire un point arrière, coudre des bordures arrondies, coudre sur des matières différentes, poser un biais. J’en repars très heureuse, avec un objet fini ET utilisable. J’avais déjà tellement hâte de continuer que je me suis déjà inscrite à un prochain cours. J’ai encore du tissu en stock et vais même pouvoir faire un second bavoir, pour m’entraîner, quand j’irai visiter ma mamie qui a une machine chez elle !
Bref, vous l’aurez compris, je suis plus qu’enchantée de cet essai qui me motive à continuer mon apprentissage dont je vous parlerai bien sûr sur le blog… Et je vous encourage, si vous êtes sur Dijon ou proche Dijon, à aller faire un tour à la Mercerie Mimosa !
J’espère en tout cas que ce petit post couture vous plait, n’hésitez pas à me laisser un commentaire ! Dites-moi si vous savez coudre, ça m’intéresse !
On se retrouve bientôt pour un nouvel article, en attendant comme toujours prenez soin de vous !
La Tricomtoise