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Book review : Dolly Parton – Behind the Seams : My Life in Rhinestones.
Bonjour, tout le monde !
Je suis ravie de vous retrouver sur le blog pour un article un peu particulier, puisque nous allons aujourd’hui parler lecture. Je ne sais pas vous, mais je lis énormément et j’ai un petit faible pour les beaux livres consacrés à la mode. Plus particulièrement ceux sur des artistes dont j’admire le travail, le talent, et le style. C’est le cas de Dolly Parton, dont je suis très fan depuis des années, à la fois pour sa musique et ses tenues toutes plus incroyables les unes que les autres. Un livre est sorti il y a quelques mois pour justement décortiquer l’évolution de son look à travers toute sa longue carrière : Behind the Seams – My Life in Rhinestones. Je n’avais pas prévu d’en parler sur le blog, mais après l’avoir montré sur Instagram, j’ai reçu plusieurs messages pour me demander des détails sur cet ouvrage. J’espère donc que ce petit debrief vous plaira et je vous souhaite une bonne lecture !
Je pense que vous avez déjà tous entendu parler de Dolly Parton, qui est sans aucun doute l’une des plus grandes figures de la musique country au monde. Cette américaine a la très longue carrière et qui n’a jamais cessé de travailler depuis ses débuts s’est illustrée également au cinéma, à la télévision, et compte parmi ses plus célèbres tubes Jolene, I will always love you (dont on connait tous la reprise par Whitney Houston), ou encore Baby, I’m burning. J’ai toujours entendu parler de Dolly Parton, qui n’est pas aussi connue en France qu’ailleurs (il faut dire que la country n’est pas un genre très populaire dans l’hexagone), mais j’en suis devenue fan il y a environ 7 ou 8 ans, en la découvrant par le biais de Trixie Mattel. J’adore sa musique, qui m’a ouvert sur la country et plus particulièrement la queer country (Orville Peck, dont je suis absolument fan, et Lavender Country, notamment) et sa personnalité toujours joviale, travailleuse et unique. Ses looks incroyables me plaisent aussi beaucoup : moi qui adore les paillettes, les couleurs vives, les accessoires, avec Dolly, je suis au paradis ! Bref, j’en suis vraiment fan.
Le livre est une collaboration entre trois femmes : Dolly évidemment, Rebecca Seaver (sa nièce, archiviste, qui s’occupe de la conservation et organisation de toutes les tenues de Dolly, notamment pour les expositions à Dollywood) et Holly George-Warren, autrice spécialisée dans la musique. Il se présente comme une exploration du style de Dolly, de son enfance à aujourd’hui, célébrant sa carrière mais aussi toutes les personnes qui ont travaillé et travaillent encore avec la star, des designers, coiffeurs, couturiers…
On y retrouve des sections sur le maquillage et la coiffure (Dolly est célèbre pour ses perruques), ses tenues de scènes, portées au cinéma, ses chaussures et accessoires. Le livre est sublimé par des photos d’une grande qualité qui permettent de voir tous les petits détails des différents vêtements, et par des témoignages de différentes personnes qui côtoient Dolly au quotidien.
Dolly commence par parler de sa famille et de son enfance pauvre, où sa mère devait utiliser toute sa créativité pour habiller ses enfants avec peu de moyens. Le fameux manteau de toutes les couleurs, qui a inspiré l’une des plus célèbres chansons de Dolly, cousu par sa mère lorsqu’elle était petite n’existe plus, mais un bel hommage lui est rendu dans le livre, à la fois par Dolly elle-même, mais aussi par d’autres designers et couturiers qui ont réalisé, à travers les années, des nouvelles tenues inspirées par ce manteau si symbolique.
Pour Dolly, son apparence a été dès son plus jeune âge un moyen de s’exprimer et de montrer au monde qui elle était : des coiffures élaborées, un maquillage marqué, des tenues colorées, voilà sa marque de fabrique dès les débuts de sa carrière. Mais comme elle le répète plusieurs fois, elle a souvent été critiquée par les gens du milieu musical, qui lui conseillaient d’assagir son look pour être prise plus au sérieux. Ce que Dolly a refusé de faire, partant du principe que sa musique parlait d’elle-même, et que si ses homologues masculins de l’époque avaient le droit de porter des costumes à paillettes, elle pouvait en faire autant.
Avec les années, son style a évolué, tout en gardant son ADN de base : on retrouve dans la garde-robe de Dolly des tenues phares, comme des combinaisons à manches longues évasées et pattes d’éléphants, déclinés dans tout un tas de couleurs, des robes de scènes asymétriques couvertes de strass, ou encore des combos chemises en vichy et jean. Son arrivée dans le cinéma, avec 9 to 5, lui permet d’explorer un côté encore plus dramatique dans ses tenues, avec des robes qui feraient pâlir les personnages de Dallas ou Dynastie de jalousie.
Elle parle notamment de sa rencontre avec Tony Chase, qui sera un acteur clé dans l’évolution du look de Dolly, et auquel elle rend un très bel hommage dans ce livre. J’ai aussi trouvé très intéressant la partie dans laquelle elle parle de ses perruques et chaussures, toutes faites sur mesure ! J’ai appris beaucoup de choses, sur des points que je n’avais pas forcément remarqués auparavant : le papillon est un insecte très présent dans les visuels de Dolly, mais je n’avais pas réalisé à quel point il était utilisé dans ses tenues.
Le livre est aussi un encouragement pour les lecteurs à trouver un moyen de s’exprimer par son apparence et d’oser des choses. Que ce soit de mettre du rouge à lèvres ou un accessoire original, ou de porter des couleurs particulières, le plus important est de se faire plaisir.
Je savais en commençant ce livre que j’allais me régaler, car je suis très bon public pour tout ce qui touche à Dolly Parton. J’avais adoré son livre autobiographique qui analysait les paroles de ses différentes chansons et ses inspirations, alors cet ouvrage sur ses looks était fait pour moi. Je me suis vraiment régalée.
Déjà, rien qu’en tant qu’objet, le livre est superbe : une couverture à l’image de Dolly, rose et avec des reflets pailletées, des photos d’une grande qualité… Il est très beau à feuilleter. Le contenu est très, très fourni : on ne s’en rend pas compte comme ça, mais c’est un sacré bébé. Avec une aussi longue carrière et autant de looks, il y a de la matière. Si j’étais déjà bien au point sur la vie de Dolly, j’ai adoré en apprendre davantage sur ses collaborateurs, les gens qui ont travaillé avec elle tout au long de sa carrière. On sent qu’un vrai effort a été fait pour mettre un maximum de gens en avant, dans tous les corps de métier en lien avec la mode.
Je tiens à saluer le travail incroyable de conservation de Rebecca Seaver et de son équipe, qui a permis à ce livre de voir le jour. Pour avoir vu quelques interviews de Rebecca, on la sent absolument passionnée par son métier et elle connait l’histoire de chaque vêtement de Dolly par cœur. Garder toutes ces pièces en bonne condition n’est pas simple, donc chapeau !
Le livre n’est pour l’instant disponible qu’en anglais, mais si jamais Dolly Parton vous intéresse, je vous le recommande chaudement. C’est une vraie petite pépite et j’ai adoré ma lecture.
Et voilà, c’est tout pour aujourd’hui ! J’espère que cet article, un peu différent de ce que je vous propose d’habitude, vous plait. J’ai d’autres livres dans ce style dans ma bibliothèque, que je pourrais vous présenter à l’avenir. N’hésitez pas à me laisser un petit commentaire et je vous retrouve très vite pour un nouveau post. En attendant, comme toujours, prenez soin de vous 🙂
La Tricomtoise
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True Blood Sewing : je me couds la garde-robe de Sookie Stackhouse #2 – Escape from Dragon House.
Bonjour, tout le monde !
Je suis très heureuse de vous retrouver sur le blog pour un nouvel article, le second de ma série consacrée à la réalisation de tenues inspirées par Sookie Stackhouse, personnage phare de True Blood. Dans mon post de présentation, je vous indiquais que j’avais déjà sélectionné un premier projet, à savoir une robe blanche à motifs fleuris rouges. Je l’ai récemment terminée et je vous propose donc de découvrir les coulisses de cette réalisation ! Bonne lecture 🙂
Attention : si vous n’avez jamais vu True Blood et que vous souhaitez regarder la série, quelques spoilers peuvent se cacher dans cet article. Vous êtes prévenus !
Pour cette première robe Sookie, j’ai eu envie de faire la robe qui a motivé ce petit challenge personnel. Il s’agit d’une robe qui apparait dans l’épisode 4 de la saison 1, intitulé « Escape from Dragon House« . Sookie, qui enquête sur les meurtres de femmes ayant eu lieu à Bon Temps pour essayer d’innocenter son frère Jason, demande à Bill, le vampire qu’elle commence tout juste à fréquenter, de l’emmener à Fangtasia. Fangtasia, c’est le bar à vampires de Shreveport, tenu par Eric et son associée Pam. Pour l’occasion, comme il s’agit quand même d’un rencard, Sookie a revêtu une robe blanche couverte de motifs de roses rouges. Un choix assez symbolique, dans ce bar à vampires, surtout quand on voit l’évolution de la relation entre Sookie et Bill dans la suite de la saison et qu’on garde en tête le fait qu’il s’agit de la première incursion de Sookie dans ce monde nocturne…
Il a fallu partir à la recherche d’un patron qui se prête bien à cette robe, et c’est mon amie Sophie qui m’est venue en aide, en me trouvant sur Etsy un patron parfait. Il s’agit d’une robe nommée Norma Dress, par La Caro Vintage Passion. Inspirée par une autre série (Bates Motel), cette robe colle bien aux critères que je m’étais fixée : un bustier assez travaillé avec une partie froncée pour rappeler le décolleté de la robe originale, pas de manches mais des bretelles assez larges pour masquer mon soutien-gorge, et une jupe avec du volume. Le patron est disponible en anglais, dans de nombreuses tailles (4-20 en tailles US) avec un bémol pour moi : une impression en A4 seulement (je suis habituée au A0 – assembler les pièces en mode puzzle, c’est pas mon truc).
Pour ce qui est du tissu, j’avoue avoir eu un coup de chance. En cherchant sur internet, je suis tombée sur plusieurs propositions, dont le tissu parfait : une popeline de coton chez Mondial Tissus, arborant différentes fleurs rouges. Le côté fluide de ce tissu et l’imprimé correspondaient à ce que je cherchais. Il n’en restait plus beaucoup lorsque je suis allée sur le site, donc j’ai acheté tout ce qu’il restait (2.3 mètres, dans mon souvenir). Il n’est pour l’instant plus disponible, mais je vous mets tout de même le lien au cas où il reviendrait en stock.
Je savais qu’avec moins de trois mètres, j’allais devoir ruser un peu pour la jupe, mais je vous en reparle plus loin. J’ai pu en tout cas m’en sortir tout juste avec cette quantité.
La réalisation de la robe a été finalement assez simple. La partie la plus complexe a été le découpage des pièces, car elles sont nombreuses, ne serait-ce que pour le haut, entre le tissu extérieur et la doublure. J’ai d’abord découpé ces pièces et avec mon reste de tissu, j’ai réalisé trois rectangles de même largeur : un plus long pour le devant et deux plus courts pour le dos. Je les ai assemblés et froncés pour faire la jupe, une astuce que je fais quand je n’ai pas assez de tissu pour faire la jupe recommandée sur le patron.
Le bustier parait complexe en raison de son nombre de pièces, mais au final les instructions sont faciles à comprendre, surtout si on prend son temps. J’ai cousu en même temps la doublure et l’extérieur, comme les étapes étaient les mêmes, ce qui m’a permis d’être bien efficace. J’ai particulièrement aimé la façon dont la partie froncée était réalisée, car elle donne une impression de fluidité tout en tenant bien en place grâce à la doublure. Au final, une fois les pièces découpées, la partie couture a été assez rapide. J’ai tout de même pris le temps de bien m’appliquer sur mes finitions, notamment pour faire une pose bien propre de la doublure et pour les surpiqures sur le bustier, qui permettent de sublimer les arrondis des bretelles.
Très honnêtement, je suis plus que ravie du résultat final. Jusqu’à la toute fin, je me suis demandée à quoi ça allait ressembler, mais je trouve la robe absolument superbe. En terme de mensurations, par rapport à la taille choisie (16 dans mon cas), elle tombe parfaitement bien, je suis à l’aise tout en ayant ce côté structuré que je voulais. Les détails (arrondis des bretelles, la fermeture qui se coince dans la doublure, les fronces…) en font vraiment un vêtement très bien fini. Je pense que c’est probablement la couture dont je suis la plus fière à ce jour.
Et pour ce qui est de la ressemblance avec la robe originale, je trouve que c’est un succès. Je ne souhaitais pas en faire une copie exacte, car ma morphologie est bien différente de celle d’Anna Paquin dans la série, donc je tenais à l’adapter à mon corps, notamment avec des bretelles et un dos différent. En tout cas, c’est ce que je souhaitais obtenir et j’en suis plus que ravie !
Et voilà, c’est tout pour aujourd’hui ! J’espère que cet article vous a plu, en tout cas n’hésitez pas à me laisser un petit commentaire avec votre retour, je vous répondrai avec plaisir. On se retrouve la semaine prochaine pour un nouveau post, en attendant comme toujours prenez soin de vous 🙂
La Tricomtoise.
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Le Bazar #11.
Bonjour, tout le monde !
Je suis très heureuse de vous retrouver sur La Tricomtoise pour un nouvel article. Voilà longtemps que je ne vous avais pas proposé un petit post Bazar pour vous présenter certaines de mes réalisations, dont je suis fière mais pour lesquelles un article complet ne serait pas forcément pertinent. Au menu du jour, un peu de tout : du tricot, de la couture et du crochet. En espérant que ça vous plaise, je vous souhaite une bonne lecture ! 🙂
Tricot : une nouvelle écharpe feuille.
Si vous avez déjà fait un petit tour sur mon blog, vous savez que j’aime beaucoup les écharpes feuilles. Je m’en suis tricotées plusieurs version, et j’aime aussi en offrir. C’est le cas de cette jolie écharpe bleue que j’ai tricotée pour une de mes amies. Un modèle très rapide à faire, d’autant plus que j’ai travaillé avec la gamme Numéro 5 de chez Fonty, qui se tricote avec… des aiguilles 5mm. Je n’avais pas encore eu l’occasion de tester cette gamme et je dois dire que je la trouve très agréable. Elle est particulièrement moelleuse, parfaite pour une écharpe !
Couture : je hacke des patrons.
Le printemps n’est pas tout à fait là, mais j’ai décidé d’anticiper et de commencer à coudre quelques vêtements pour les beaux jours. Comme je commence à être à l’aise avec les bases de la couture, j’ai eu envie de tenter quelque chose, à savoir « hacker » des patrons pour tenter de me faire des vêtements uniques.
C’est ce que j’ai fait sur deux projets, en partant de la même base, à savoir le haut de la robe Night & Day de chez Charm Patterns avec son encolure carrée que j’aime beaucoup. Je l’ai d’abord transformé en crop top (voir l’illustration de cet article), dans un très beau tissu fleurs de cerisiers et en apportant des modifications particulières, comme des boutonnière sur le devant au lieu d’une fermeture dans le dos. J’en ai profité pour apporter des ajustements pour l’adapter encore plus à ma morphologie, et j’ai ajouté des manches, en utilisant celles de la blouse Cali de chez Treize Coquelicot. Je trouve le résultat vraiment top pour un haut printanier !
Pour mon second hack, j’ai réalisé une jolie robe en gabardine vichy noir et blanc en partant du haut de la Night & Day, mais plutôt que de faire l’une des jupes du patron, j’y ai associé la jupe Stanwyck, de chez Charm Patterns, sans la ceinture. Le résultat est vraiment très chouette, même si en raison d’une récente perte de poids, elle baille quand même beaucoup sur moi. Mais je pense la refaire dans un autre tissu, en la modifiant un peu.
Crochet & couture : une pochette pour lingettes démaquillantes.
J’ai pas mal de restes de tissus et de pelotes qui se sont accumulés ces derniers mois, alors j’essaie de me motiver à m’en servir au maximum. Je me suis donc lancée dans des petits projets parfaits pour écouler les stocks. C’est le cas des lingettes démaquillantes réutilisables : j’en ai déjà pas plusieurs, mais honnêtement, pas assez. Quelques carrés de tissus et un peu de couture plus, en voilà de nouvelles. Pour les ranger, notamment quand je pars hors de chez moi, je me suis fait, au crochet, cette petite pochette grâce à un tutoriel trouvé sur Pinterest. Je trouve le résultat, tant des lingettes que de la pochette, vraiment très chouette et je pense en faire d’autres dans ce style.
Et voilà, c’est tout pour aujourd’hui. J’espère que cet article vous plait et j’ai déjà hâte de revenir vers vous avec de nouvelles créations. On se retrouve très vite, en attendant comme toujours, prenez soin de vous !
La Tricomtoise
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Maria Dress – Charm Patterns.
Bonjour, tout le monde !
Je suis très heureuse de vous retrouver sur le blog pour un nouvel article couture (oui, deux à la suite : promis, le prochain post parlera de tricot) pour vous présenter un robe que j’ai récemment terminée. Il s’agit d’une robe, cousue avec le patron de la Maria Dress de chez Charm Patterns by Gertie, que je n’avais pas encore eu l’occasion de tester. En espérant que cet article vous plaise, je vous souhaite une bonne lecture ! 🙂
La Maria Dress est donc un patron de chez Charm Patterns by Gertie, dont j’ai déjà eu l’occasion de vous parler à de nombreuses reprises sur le blog : j’adore leurs patrons ultra rétro, et j’ai pu jusqu’à présent en tester un bon petit nombre. Les patrons sont en anglais, ce qui personnellement ne me dérange pas du tout, particulièrement bien expliqués et comprennent souvent différentes options pour personnaliser votre vêtement. Dans le cas de cette robe, le côté customisation est présent sur les détails : différents types de col, la possibilité de rajouter une ceinture assortie, ou encore plusieurs formes de manches. La robe est présentée comme étant très accessible aux débutants, même à ceux qui n’ont jamais cousu de vêtements d’après leur site internet. En plus de ça, un très large panel de tailles est proposé : du 2 à 34 (tailles américaines, soit plus de 15 tailles !), avec de vastes options pour les différents bonnets de soutiens gorges. Un très gros point positif pour moi.
Pour ce qui est du tissu, je suis partie sur un très joli tissu des Coupons de Saint Pierre, un tissu tailleur en coton brun avec des chevrons. J’ai choisi ce tissu car avec l’une des amies, nous avons réalisé cette même robe pour un projet commun (des disneybounds Star Wars pour une visite à Disneyland Paris – nous étions des jedis), dans le même tissu, dans des coloris juste un peu différents. J’ai pris trois mètres, parfait pour faire la robe. Le rendu est exactement ce que je cherchais, car c’est un tissu qui a beaucoup de tenue (ce qui est très bien pour les robes rétros), sans être trop rigide.
La réalisation de cette robe a été plutôt aisée : comme je l’ai indiqué plus haut, elle est vraiment marketée à destination des débutants. Un choix que je comprends car la robe contient, dans sa forme la plus simple, un nombre de pièces limité et qui en plus se distinguent très bien les unes des autres. Les marges de couture de 1.5cm permettent d’avoir un peu de largesse, ce qui est bien quand on débute; les instructions indiquent de faire les finitions des pièces une fois deux pans cousus ensemble, ce que je trouve plus simple que de tout zigzaguer ou surfiler avant. Je préfère cette technique, même après presque deux ans de couture.
En ce qui me concerne, j’ai beaucoup aimé coudre ce projet, que j’ai trouvé assez facile. Ce qui m’a permis de vraiment m’appliquer sur les finitions, notamment sur le haut de la robe et les plis de la jupe. J’en suis très contente, je la trouve bien aboutie. Ma version était assez simple : je n’ai pas mis de manches, ni de ceinture ou de col. Je me vois bien la refaire en jouant avec ces variantes.
Par contre, même si je suis d’accord pour dire que la robe est accessible à des personnes qui débutent la couture, je ne sais pas si j’irai jusqu’à affirmer, comme Charm Patterns le fait, que même les gens n’ayant jamais cousu de vêtements peuvent y arriver. Déjà parce qu’un des gros paramètres de réussite de cette robe réside dans une prise de mesure parfaite pour trouver le bon bonnet, ce qui n’est pas toujours facile à faire quand on débute, mais aussi parce le haut reste quand même assez technique, avec plus cinq pièces sans compter les parmentures. Et la jupe arbore des plis, pas forcément le truc le plus simple à faire. Avec un peu de concentration et en prenant son temps, c’est possible, ce n’est juste pas le projet que je conseillerai comme premier vêtement.
Après avoir terminé la robe, je n’ai qu’un seul petit bémol à relever, qui est d’ailleurs le même que pour une autre robe Gertie réalisée précédemment, la Night and Day : malgré les précautions prises pour choisir la taille la plus adaptée à mes mensurations, le haut ne tombe pas tout à fait comme je le voudrais. En effet, ça baille pas mal devant et sur les emmanchures, la taille est un peu large aussi. De même, ma taille naturelle est plus haute que celle de la robe, ce qui fait qu’après avoir cousu la jupe, cette dernière tombe un peu trop bas pour moi. Cependant, maintenant que je sais me débrouiller en couture, j’ai pu noter où faire des modifications pour un meilleur rendu la prochaine fois que je ferai ce modèle.
A l’exception de ce petit point négatif, je suis très heureuse de la robe. Elle est ultra confortable, le résultat est plutôt réussi et j’ai aimé faire ce modèle. Je me vois bien la porter longtemps et avec plein de mes vêtements !
Et voilà, c’est tout pour aujourd’hui. Vous l’aurez compris, je suis globalement très satisfaite de cette robe que je me ferai probablement dans d’autres tissus à l’avenir. N’hésitez pas à me laisser un petit commentaire avec votre retour, je vous répondrai avec plaisir. On se retrouve vite pour un nouvel article, en attendant comme toujours, prenez soin de vous 🙂
La Tricomtoise.
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True Blood Sewing : je me couds la garde-robe de Sookie Stackhouse #1 – Présentation.
Bonjour tout le monde !
Je suis ravie de vous retrouver sur le blog pour un nouvel article. Aujourd’hui, j’ai décidé de lancer une série de posts un peu particulière, puisqu’il va s’agir d’une série au long cours pour vous parler de plusieurs projets couture que j’ai envie de réaliser dans les prochains mois.
Si vous avez déjà fait un tour sur mon blog ou sur mon Instagram, vous savez que j’aime souvent puiser inspiration dans la pop culture pour des créations : un manteau façon Daphné dans Scooby-Doo, un pull inspiré par la série Sabrina, des looks Barbie… Bref, c’est quelque chose que je fais souvent et qui m’amuse beaucoup.
Il y a quelques semaines, j’ai décidé de me replonger dans une série dont je suis très fan et qui a littéralement été ma série préférée de ma vie de jeune adulte : True Blood, série HBO basée sur la saga de Charlaine Harris (que je re-dévore aussi en ce moment). Et en revisionnant les épisodes, je me suis souvenue d’à quel point j’adorais les tenues portées par Anna Paquin qui interprète l’héroïne, Sookie Stackhouse. Des looks souvent retro, qui ont été pour moi un des moteurs pour me lancer dans ce style vestimentaire. Je me souviens qu’à l’époque où je regardais la série pour la première fois, je bavais devant certaines de ses robes, en rêvant de les porter.
Sauf qu’aujourd’hui, je couds ! Alors j’ai eu envie de me lancer un petit challenge en réalisant quelques-unes de mes tenues préférées de la série. Ce challenge m’occupera plusieurs mois, car je pense faire au moins trois ou quatre robes différentes. Pour chaque tenue, je vous posterai (en plus d’Instagram) un ou plusieurs articles en fonction de la complexité de ce que j’ai à faire, l’idée étant de vous présenter un peu mon mode de fonctionnement sur la réalisation de chaque tenue.
Je tiens à préciser qu’il ne s’agira pas de cosplays à proprement parler : ayant une morphologie très différente de Sookie et vivant dans un climat qui n’a rien à voir avec la Louisiane, j’ai prévu de faire des ajustements pour être sûre d’obtenir quelque chose qui me convienne complétement. De plus, les articles risques de contenir des spoilers, que j’essaierai de limiter au maximum, mais je ne garantis rien.
Pour commencer ce challenge, je vous propose une robe issue de la saison 1, que je trouve absolument magnifique et qui m’a toujours fait rêver. Dans l’épisode 5, intitulé « Escape from Dragon House », Bill emmène Sookie pour la première fois à Fangtasia, le bar à vampires tenu par Eric et son acolyte Pam. Pour l’occasion, elle porte une très belle robe blanche avec un motif de roses rouges, que je vous poste ci-dessous.
Je devrais m’attaquer à cette robe dans les prochaines semaines : j’ai déjà mon patron et mon tissu, et j’ai hâte de m’y mettre ! Donc gardez les yeux ouverts, ça arrive très vite !
J’espère en tout cas que ce concept vous plait et que vous serez au rendez-vous. N’hésitez pas à me laisser un petit commentaire, je vous répondrai avec plaisir. On se retrouve la semaine prochaine pour un nouvel article, en attendant comme toujours prenez soin de vous 🙂
La Tricomtoise.
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Couture : mon premier manteau (Opium de Deer&Doe).
Bonjour, tout le monde !
Je suis très heureuse de vous retrouver sur le blog pour le tout premier article couture de l’année, qui tourne autour du projet, je pense, le plus ambitieux que j’ai réalisé jusqu’à maintenant. Il s’agit de mon tout premier manteau, que j’ai cousu grâce aux cours de couture collectif de la Mercerie Mimosa, terminé il y a quelques semaines et que j’avais hâte de vous présenter.
Je pense que pour beaucoup de couturiers et couturières qui débutent, le manteau est un sacré gros projet. En ce qui me concerne, j’avais vraiment envie d’un faire un à jour, avec plusieurs inspirations en tête. Parmi celles-ci, il y avait le manteau violet de Daphné, jouée par Sarah Michelle Gellar, dans le premier film Scooby-Doo. Enfant, j’avais flashé sur toute la garde-robe de ce personnage, car j’adore le violet. Me faire un maxi manteau dans cette couleur était donc une évidence pour moi.
Pour le patron, je suis partie sur le manteau Opium de chez Deer&Doe, une marque que je connaissais de nom car très populaire sur instagram. Je n’avais encore pas eu l’occasion de tester un de leurs patrons et j’ai eu un coup de cœur pour la coupe de ce manteau, qui a un côté rétro que j’aime beaucoup, qui peut se boutonner ou se porter avec une ceinture. Et les poches passepoilées sont un gros plus, le genre de petits détails qui font mouche.
Mon choix de tissu était conditionné par deux éléments : d’abord la couleur, qui devait être impérativement du violet, et par le type de tissu. Deer&Doe recommande plusieurs choix, notamment des lainages. J’ai trouvé mon bonheur chez Les coupons de Saint Pierre, avec cette très belle laine cardée un peu poilue, dans une teinte parfaite pour mon projet (plus disponible pour le moment). Pour la doublure, c’est aussi chez CSP que j’ai fait mes courses, en prenant une doublure noire toute simple. Je m’en suis tirée pour moins de 35 €, ce que je trouve vraiment abordable pour un manteau complet.
Je m’attendais à ce que la couture de ce manteau soit un challenge, comme c’était mon premier. C’est pour cela que j’ai décidé de le faire en cours collectifs, pour être supervisée pendant l’avancée du projet. Mais je dois tout de même avouer que je n’imaginais pas à quel point ce manteau serait difficile à faire.
En effet, j’ai rencontré de nombreux problèmes lors de la réalisation de ce manteau. Ce projet, certes ambitieux, mais qui me paraissait tout de même atteignable, s’est transformé en monstre qu’il m’a fallu presque trois mois pour finir. Et, en toute franchise, si je n’avais pas eu ma prof de couture, je n’y serais pas arrivée seule et j’aurais fini par tout jeter de frustration.
Les problèmes ont commencé dès la découpe des pièces. J’ai pu voir ce point sur d’autres blogs, mais j’ai trouvé difficile d’identifier clairement où couper pour les pièces pour les manches, la doublure n’étant pas la même que le tissu principal. Je n’ai pas trouvé que les indications étaient très claires pour trouver où couper.
Je m’en suis bien tirée pour la majeure partie des premières étapes. La pose des poches passepoilées a été plus facile que ce que j’imaginais, malgré l’épaisseur de mon lainage. Le rendu final est joli, je pense que cette touche dans le design est vraiment une bonne idée.
Par contre, les problèmes ont continué avec le col, la parmenture et avec la doublure. Je n’ai toujours pas, à ce jour, compris où ça a coincé avec la pose du col, mais je pense que nous avons dû faire et défaire le col au moins trois fois car après la parmenture installée, ça n’allait pas. Le col ne tombait pas correctement, j’avais des pointes étranges sur les épaules et sur le devant… Nous avons regardé plusieurs vidéos, plusieurs articles, pour comprendre d’où venait le problème. Même chose pour monter la doublure dans le manteau. J’avais des embus incroyables au niveau des épaules, le col ne tombait pas correctement, et pour fermer le manteau en bas, ça a été encore compliqué. Je n’ai pas trouvé les instructions collaient avec les illustrations d’accompagnement. Pour la doublure, j’ai encore une fois vu quelques retours sur des blogs qui mentionnaient que la façon de la poser n’était pas simple à suivre, donc je me suis sentie moins seule.
Honnêtement, si j’avais fait le manteau toute seule, je n’aurais pas douté du fait que ces problèmes venaient de moi, de mon côté débutante. Mais bon, avec Cathy, ma prof, on a quand même lu, relu, fait, et défait, vraiment beaucoup trop de fois pour que les problèmes ne viennent que de moi. En toute franchise, je pense que mon choix de tissu extérieur n’a pas aidé, car il était particulièrement épais, et toutes les versions que j’ai vues de ce manteau étaient dans des tissus plus fins. Mais franchement, si on a n’avait pas trouvé des vidéos YouTube et blogs détaillant plus clairement certaines étapes, on n’y serait pas arrivées. Je sais qu’il s’agit d’un manteau et que la difficulté du projet est indéniable, sauf que j’ai déjà cousu des choses plus compliquées, mais où les instructions étaient bien plus claires à suivre et comprendre. Pour moi, la partie col/parmenture manque de clarté.
Je suis quand même contente du résultat final, je porte mon manteau depuis quelques semaines et le tissu ultra épais, le col et les poches me protègent bien du froid. La coupe est chouette, un peu oversize, ce qui est bien quand on porte des gros pulls en laine comme moi. Je suis fière d’être arrivée au bout de ce projet titanesque !
Et voilà, c’est tout pour aujourd’hui. J’espère que cet article vous a plu, n’hésitez pas à me laisser un petit commentaire avec votre retour. Je vous retrouve dès la semaine prochaine avec un nouveau post, en attendant comme toujours prenez soin de vous 🙂
La Tricomtoise.
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J’ai testé pour vous : un kit sac DIY de Cmacrea.
Bonjour, tout le monde !
C’est avec plaisir que je vous accueille sur le blog aujourd’hui pour vous parler de quelque chose que je voulais tester depuis longtemps. Il s’agit du tout premier projet que j’ai terminé cette année, une activité qui m’a occupée pendant une bonne après-midi : un sac à coudre entièrement à la main !
Je pense que vous avez déjà sûrement croisé ce type de kits, en boutique ou en salon, car plusieurs entreprises en proposent. Dans mon cas, c’est sur le stand de Cmacrea, découvert lors d’un salon consacré aux loisirs créatifs, que j’ai trouvé mon bonheur : j’avais déjà vu plusieurs fois leurs produits lors de manifestations précédentes, et j’étais à chaque fois intriguée par leurs kits pour réaliser des sacs par de la couture à la main. J’adore les sacs, j’adore les kits, et j’ai surtout eu un coup de cœur pour leurs différents designs. Ils ont en effet beaucoup de choix, des sacs super mimis et colorés aux sacoches neutres et plus classiques. Il y en a pour tous les goûts !
Cependant, je dois avouer que j’ai hésité plusieurs fois avant d’acheter l’un de ces kits : déjà car coudre à la main un tel accessoire me paraissait trop compliqué (malgré ce qu’on peut croire, j’ai tendance à manquer de patience), puis parce que j’étais un peu sceptique concernant la qualité du résultat final. Mais j’ai fini par craquer, trop curieuse de tenter l’expérience. J’ai choisi le modèle « Le temps des cerises », en bleu marine et blanc, car je trouvais le design très joli, avec sa petite taille parfaite pour mes trajets quotidiens pour aller au travail, pour lequel je n’ai besoin que de mon téléphone, de ma carte de transport et de quelques papiers. De plus, ce modèle va avec de nombreuses tenues que j’ai dans ma garde-robe, donc je savais que si j’étais satisfaite du résultat, je m’en servirais souvent.
Passons au contenu du kit : il comprend toutes les différentes pièces pour réaliser le sac, toutes pré-percées à l’avance, des aiguilles, du fil de maroquinerie et les éléments de finitions comme, dans mon cas, les petites boucles pour accrocher la anse. Les instructions sont disponibles en format vidéo, ce que je préfère, soit directement sur le site, soit sur YouTube ou encore par le biais d’un QR code. La seule chose qui n’est pas fournie dans le kit, c’est de la colle pour textile qui permet de bien fixer les nœuds de couture, mais on en trouve facilement dans le commerce. J’en avais sous la matin, un tube que j’avais trouvé à Cultura et qui a l’avantage de sécher assez rapidement. Parfait pour ne pas trop attendre entre chaque étape.
Pour ce qui est de la réalisation, j’ai été assez agréablement surprise car la couture a été au final plus simple à faire que ce que j’imaginais. C’est surtout un coup de main à prendre, car il faut travailler avec deux aiguilles que l’on croise, mais une fois que j’ai compris le fonctionnement, je m’en suis bien sortie. Au bout d’un moment, ça devient assez méditatif. Il faut prendre son temps pour avoir des coutures bien nettes et solides. Et comme les pièces sont déjà pré-percées, on suit facilement le chemin que doit prendre notre fil.
Les instructions vidéos sont claires, on y va étape par étape, et je n’ai pas eu de problèmes particuliers. J’ai apprécié le fait que les instructions insistent sur le fait de bien renforcer les points au début et à la fin de chaque couture. Et la colle pour textile aide vraiment à les solidifier. Je pense que ça aidera pour la longévité du sac. De plus, il me reste pas mal de fil : si jamais je dois faire des retouches, c’est possible.
Quand j’avais discuté avec les personnes du stand, on m’avait expliqué que les différents kits étaient de difficulté variable en fonction du travail à réaliser, mais que globalement ils restaient accessibles et je suis assez d’accord. Et je trouve que le résultat est largement à la hauteur de mes attentes : je suis agréablement surprise par ce que j’ai obtenu, mon sac est vraiment mignon et fait bien fini. Et en terme de qualité, reste à voir sur la durée, mais pour l’instant il tient bien la route. Je le porte tous les jours depuis presque deux semaines, il est vraiment parfait pour mes trajets quotidiens. Il y a trois petites poches, dont une avec une fermeture éclair, et la anse est ajustable.
Je suis très contente d’avoir sauté le pas et d’avoir testé un de ces kits, car non seulement le résultat est plus que satisfaisant, mais en plus j’ai passé un bon moment en le réalisant. Je pense que je testerai probablement un autre modèle, peut-être pour un plus gros sac. Sachez qu’il existe aussi des modèles conçus pour les enfants, à faire en famille. Une bonne idée d’activité !
Et voilà, j’espère que cet article vous plait ! J’espère vous présentez d’autres kits ou d’autres loisirs créatifs dans l’année, en tout cas n’hésitez pas à m’en conseiller en commentaire, je vous répondrai avec plaisir. On se retrouve très vite pour un nouvel article, en attendant comme toujours prenez soin de vous 🙂
La Tricomtoise.
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2023 – Mon bilan créatif.
Bonjour, tout le monde !
Je suis ravie de vous retrouver sur le blog pour ce qui est le tout dernier article de cette année 2023 ! J’ai déjà tout un tas de projets sous le coude à vous présenter dans les semaines et mois à venir, mais avant tout, je vous propose de conclure avec un petit bilan de cette année créative. En espérant que cet article vous plaise, je vous souhaite une bonne lecture ! 🙂
1 – Découvrir le tricot végétal.
Je ne vais pas m’étaler trop sur ce point que j’ai déjà eu l’occasion de vous présenter au cours des précédents mois, mais 2023 a été THE année grâce à laquelle j’ai découvert le tricot végétal, principalement grâce à Natissea et ses fils. Chanvre, coton, lin, je me suis beaucoup amusée avec différentes fibres sur des tops printaniers, des châles, des pulls. Je pense que ça m’a permis d’explorer mes compétences tricot et d’élargir mes horizons, notamment en travaillant des projets d’été, ce que je n’avais pas vraiment fait jusqu’à présent. Je compte continuer dans cette voie en 2024 et j’ai déjà hâte de vous montrer mes futurs projets en fibres végétales.
2 – M’améliorer en couture.
J’ai commencé la couture il y a presque deux ans maintenant, et entre l’entraînement et les cours que je prends, j’ai remarqué une vraie amélioration de mes compétences en couture. Je suis de plus en plus indépendante et j’arrive à faire des projets de plus en plus ambitieux. C’est une vraie fierté de terminer un projet et d’en être satisfaite. Je suis encore loin d’être une pro, je ne cesse d’apprendre, mais je reconnais quand même mes progrès qui sont une vraie satisfaction. En 2024, je souhaite travailler davantage mes finitions et tenter des projets encore plus complexes.
3 – Développer ma garde-robe.
Entre la couture et le tricot, 2023 a été l’occasion d’étoffer grandement ma garde-robe. Cela fait déjà plusieurs années que je n’achète presque plus de vêtements neufs, m’orientant plutôt vers la seconde main et le vintage, et cette année le fait maison a été ma ressource numéro 1 pour m’habiller. Ce que j’ai aimé, c’est que j’ai pu me faire des vêtements complétement sur mesure, notamment des pantalons alors que je n’en portais plus depuis des années faute de trouver des modèles qui m’allaient dans le commerce. J’ai aussi pu rester dans ma démarche éco-responsable, en utilisant des tissus et fournitures de seconde main et en upcyclant des anciens vêtements. J’aime mon placard et j’adore m’habiller tous les jours avec mes réalisations.
J’ai pu aussi développé la partie été de ma garde-robe, avec de jolis hauts en tricot, ce qui me change des habituels t-shirts que je portais normalement. Pouvoir varier un peu, c’est agréable !
4 – Tricoter pour les autres.
Un gros point fort de cette année a été de tricoter pour mes proches. Depuis que j’ai appris à tricoter quand j’avais 7-8 ans, j’ai majoritairement tricoté pour moi ou des initiatives comme les bonnets Innocent. J’ai parfois fait des accessoires (écharpes, châles) mais rarement des gros projets pour ma famille ou mon compagnon. J’ai commencé l’an passé à tricoter pour ma maman, ce que j’ai adoré faire et ce que j’ai continué cette année. J’ai réalisé plusieurs hauts pour ma maman et j’ai également tricoté un premier pull pour mon conjoint. Tricoter pour mes proches m’apportent beaucoup de plaisir et me permet de faire des modèles variés, que je ne ferais pas forcément pour moi. Je souhaite continuer à faire plaisir à mes proches, notamment avec de la couture et du tricot, dans les prochains mois !
Et voilà, c’est tout pour aujourd’hui et pour cette année. J’ai été ravie de partager ces derniers mois avec vous, et de vous montrer mes différentes réalisations. Le blog sera en vacances la semaine prochaine, donc je vous retrouverai donc en janvier avec un nouvel article; j’en profite donc pour vous souhaiter de belles fêtes de fin d’année. Prenez soin de vous et à très vite ! 🙂
La Tricomtoise
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La jupe Stanwyck – Charm Patterns by Gertie.
Bonjour, tout le monde !
Je vous souhaite la bienvenue sur la Tricomtoise ! Qui dit nouvelle semaine dit nouveau projet. Après avoir été assez productive en tricot ces dernières semaines, c’est cette fois au tour d’un projet couture d’être mis à l’honneur sur le blog. J’ai récemment terminé un chouette vêtement, parfait pour cet hiver et que j’ai hâte de porter au cours des prochaines semaines. Il s’agit d’une jupe dont le patron vient de chez Charm Patterns by Gertie : la jupe Stanwyck. En espérant que l’article vous plaira, je vous souhaite une bonne lecture !
Si vous venez de temps en temps sur mon blog, vous aurez peut-être remarqué que ce n’est pas la première fois que je réalise un projet issu de la large bibliothèque de patrons de chez Gertie. Je suis vraiment fan de ses créations ultra rétro, qui se marient parfaitement à ma garde-robe aux inspirations vintages, et je trouve ses livrets explicatifs toujours très bien rédigés. Si on fait le compte jusqu’à présent, j’ai déjà fait trois pantalons, une combi-short et une combinaison tirés du Jane Set, et une robe Night & Day dans sa version col carré et manches courtes. Ces vêtements font partie de mes préférés à porter au quotidien. C’est donc sans surprise que je cherche de temps en temps d’autres patrons de Gertie à réaliser.
Cette fois, pour changer, c’est une jupe qui m’a tapé dans l’œil : j’ai été inspirée par mon amie Sophie, couturière de talent, qui a cousu plus d’une fois cette jupe, la Stanwyck. Comme toujours avec Gertie, on retrouve une petite allusion vintage dans son nom, tiré de l’actrice Barbara Stanwyck.
Un premier point que j’aime énormément avec Charm Patterns, c’est que ce patron comprend de très nombreuses variantes qui permettent de customiser votre vêtement selon vos envies. Quand on achète un patron chez eux, on en a pour notre argent ! Ici, on retrouve deux versions principales, à savoir une belle jupe crayon et une superbe jupe cercle. La personnalisation se fait par un choix à faire entre plusieurs types de ceintures, entre l’ajout ou non de poches, et également la possibilité de poser des bretelles. En plus de ce côté personnalisable, j’adore l’aspect évolutif du patron : en tant que débutant(e), la jupe de base est très facile à réaliser, et vous pouvez avec l’expérience y revenir pour ajouter des éléments plus complexes.
En ce qui me concerne, pour cette première version de la Stanwyck, j’avais très envie d’une jupe cercle, avec beaucoup de volume et qui tourne bien. Je suis donc partie sur cette option. Je n’ai pas souhaité ajouter de poches, car je voulais vraiment me concentrer sur ma précision et ma netteté dans les finitions. Pour la ceinture, je suis partie sur la rectangulaire.
La jupe cercle peut être portée toute l’année et le choix du tissu et du motif peuvent en faire un vêtement très différent selon la période de l’année. Pour un résultat plus hivernal, j’ai opté pour une gabardine, avec un très joli tartan aux couleurs de saison. Du rouge, du gris, du noir, parfait pour la fin d’année et pour s’assortir avec plusieurs de mes pulls. J’ai acheté mon tissu à la Mercerie Mimosa et je suis ravie de ma trouvaille (je vous en reparlerai plus loin).
Passons maintenant à la réalisation de cette jupe. Chez Gertie, j’oscille en général entre la taille 14 et la taille 16 en fonction des projets et des pièces. Ici, j’aurais pu partir sur une taille 14 par rapport à mon tour de taille, mais comme je savais que j’allais porter principalement cette jupe en hiver avec au moins un t-shirt et un pull en laine coincés dans la ceinture, j’ai préféré jouer la sécurité et m’orienter sur la taille 16 pour être à l’aise.
Le premier gros point fort, selon moi, réside dans le livret explicatif : certes, il parait assez costaud pour une simple jupe, mais il ne faut pas oublier qu’on y trouve des instructions pour TOUTES les variantes citées plus haut. Mais l’écueil du livret brouillon est évité : les instructions sont limpides, les étapes sont identifiées clairement, et on navigue facilement dans le livret. C’est un gros plus. Tout est bien détaillé, accompagné d’illustrations bien lisibles.
En ce qui me concerne, je suis donc partie sur une jupe cercle (« gored skirt »), dans une version simple, sans poches ni bretelles La jupe se compose de plusieurs panneaux pour le devant, les côtés et le dos, qui lui donne son beau volume et une large amplitude. La réalisation est ultra simple et intuitive, la principale difficulté pour moi a été d’assembler la ceinture proprement, mais je vous en reparlerai plus loin. C’était un projet couture super rapide à faire : cette version ne m’a pris que quelques heures entre la découpe du patron, du tissu, la couture, le repassage et la finition. Vraiment un jeu d’enfant, ça me donne envie de la refaire dans d’autres tissus. D’autant plus qu’avec déjà toutes mes pièces découpées, je sais que j’irai encore plus vite.
En parlant du tissu, je suis tellement contente de mon choix ! J’ai craqué à la Mercerie Mimosa devant ce beau motif tartan qui collait à ma vision d’une jupe automnale/hivernale. J’avais déjà eu l’occasion de travailler une gabardine, plus épaisse cependant, pour ma Milton Pinafore; c’est un tissu qui est très agréable à coudre. Il glisse super bien sur la machine. Son gros plus, c’est sa tenue et son tombé. Sur une jupe de ce style, le rendu est très beau.
Je suis dans l’ensemble très heureuse de ma réalisation. La jupe colle parfaitement à ce que j’avais en tête, et elle est ultra rapide à coudre. Elle a beaucoup de volume et je me vois déjà la faire dans d’autres types de tissus. Si vous n’avez pas de problèmes avec des patrons en anglais, je vous recommande ce patron pour la clarté de ses instructions.
Mon seul bémol, si je devais en trouver un, c’est le fait que j’ai un peu de mal à positionner la ceinture sur l’intérieur pour que ça fasse bien propre. Je vais en refaire une prochainement en cours, pour apprendre à le faire correctement. Mais honnêtement, c’est pas la fin du monde !
J’espère en tout cas que cet article vous plait ! On se retrouve la semaine prochaine pour un nouvel article, en attendant comme toujours prenez soin de vous 🙂
La Tricomtoise.
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Le Bazar #10.
Bonjour, tout le monde !
Je suis très heureuse de vous retrouver pour une nouvelle semaine sur le blog, avec le 10ème (et oui, déjà ! ) numéro du Bazar. Voilà deux mois que je n’avais pas fait un petit point sur des petits projets finis, pour lesquels un article complet ne sera pas forcément palpitant. Aujourd’hui, c’est 100 % couture et crochet. Je vous souhaite une bonne lecture 🙂
1 – Un nouveau pantalon très flashy.
On commence avec l’un de mes derniers gros projets couture, un nouveau pantalon ! Avec moi, c’est tout ou rien : je suis passée de « 12 ans sans porter de pantalon » à « je couds trois pantalons dans la même année ». Pas de grande surprise pour cette troisième mouture, j’ai utilisé le patron Jane Set de Charm Patterns by Gertie, ma valeur sûre. J’adore la coupe et le côté super 50s de ce pantalon. Pour le tissu, Cathy de la Mercerie Mimosa m’a attirée avec un jean rose ultra flashy, pour lequel j’ai eu un coup de cœur.
Comme c’est ma troisième version, j’ai été très rapide, en une petite soirée de découpe et une grosse après-midi de couture, c’était fait. Et en plus, j’ai remarqué que je m’améliore sur mes finitions, notamment de la ceinture. J’en ai profité pour faire quelques modifications. Tout d’abord, j’ai augmenté la marge de couture sur les côtés et intérieurs des jambes, la passant de 1.5 cm à 3 cm. J’ai ainsi obtenu une coupe un peu plus ajustée. Ensuite, j’ai rajouté des petites finitions, comme des surpiqures sur l’extérieur des jambes pour un côté un peu plus fini. Je suis vraiment très heureuse du résultat, et j’ai déjà pu porter mon pantalon, il est top !
2 – Des petits range-aiguilles.
Avec la couture, il me reste souvent des chutes auxquelles je dois chercher une utilité. Heureusement, avec internet, on trouve de nombreuses idées. Une de mes dernières trouvailles : les range-aiguilles. Avec de petites chutes et un peu de feutrine, ils se cousent là aussi facilement. Je vous mets ici le tutoriel utilisé pour coudre ces petits projets. J’en ai faits plusieurs : deux pour moi (un pour la maison et un pour les cours de couture que je suis), un pour ma belle-mère, et quatre pour mes copines de couture.
3 – De petits doudous pour la bonne cause !
Avec la fin d’année qui approche, de belles initiatives tricot/couture/crochet fleurissent, comme le traditionnel Bonnet Innocent, ou d’autres projets solidaires. J’ai décidé de participer à quelques-uns de ces projets, dont « Un doudou pour un sourire« , dont le but est de réaliser des petits doudous pour des bébés ou enfants placés pouponnières et foyers. Très touchée par cette initiative, j’ai commencé à coudre quelques doudous étiquettes et avec d’autres dijonnaises, on enverra un colis courant novembre. Ce genre de doudous est super facile à réaliser. J’ai utilisé des tissus à motifs mignons, avec un tissu doudou pour l’autre côté, et des petits rubans pour le côté sensoriel. J’espère pouvoir en faire d’autres avant d’envoyer le colis.
4 – Une, deux, trois souris !
Depuis presque trois mois, notre chat a rejoint notre appartement. Et comme je suis complétement gaga de mon chat, je me suis mise en tête de lui faire des petits jouets en couture, tricot, crochet… Parmi ce que j’ai réalisé, il est particulièrement fan de ces souris en crochet, qu’il « chasse » dans la maison. C’est ultra facile et rapide à faire, et c’est parfait si vous souhaitez utiliser des fins de pelotes. Il y a plusieurs tutoriels sur youtube et pinterest pour en faire, personnellement je réalise un cercle que je couds en deux avant de faire les oreilles et la queue. Succès garanti, j’en ai déjà faits trois de plusieurs tailles. Et il adore.
Et voilà, c’est tout pour aujourd’hui ! J’espère que ce petit article vous a plu, n’hésitez pas à me le faire savoir en commentaire et à m’indiquer ce que vous avez préféré parmi les petites choses que je vous ai présentées aujourd’hui. On se retrouve très vite pour un nouvel article, en attendant comme toujours prenez soin de vous ! 🙂
La Tricomtoise