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Book Review : Barbie – The World Tour (Margot Robbie, Andrew Mukamal).
Bonjour, tout le monde !
Je suis très heureuse de vous retrouver aujourd’hui pour un tout nouvel article. Cette semaine, c’est une présentation d’un livre que je vous propose, celle d’un ouvrage sorti il y a quelques mois et que j’ai tout bonnement adoré. Il s’agit du livre Barbie – The World Tour, une anthologie des différents looks portés par Margot Robbie lors des avant-premières et du press tour du film Barbie, sorti l’été dernier. En grande fan de Barbie le jouet iconique et de ce film, j’ai été intriguée par ce livre qui ravira les fans de la célèbre poupée mais aussi de mode. En espérant que cet article vous plaise, je vous souhaite une bonne lecture ! 🙂
Sorti il y a quelques mois, Barbie – The World Tour est un beau livre inspiré par le film Barbie, sorti en 2023. Mais il ne s’agit pas d’un livre sur les coulisses du film, son développement et le tournage. En effet, ce livre porte sur un aspect très particulier de l’univers de ce blockbuster, à savoir la tournée presse et les avant-premières qui ont rythmées les semaines précédents sa sortie. Margot Robbie y avait brillé par ses très nombreuses tenues incroyables référençant des Barbies cultes. Ces tenues ont été le fruit d’une collaboration entre Andrew Mukamal, styliste, Margot Robbie et de nombreuses maisons de haute couture comme Chanel, Versace, Gaultier, Balmain… Le livre y rend hommage, décortiquant à travers des photos sublimes les différents looks, analysant vêtements, chaussures et accessoires, en laissant la parole aux maisons pour expliquer leur vision de Barbie. C’est aussi l’occasion de rendre un bel hommage à Mattel en juxtaposant Margot Robbie à côté des Barbies ayant servies d’inspiration, grâce aux clichés de Craig McDean.
Parmi ces différents looks, on trouve la Barbie Solo in the Spotlight, poupée sortie en 1960, avec laquelle Margot Robbie a fait sensation à Los Angeles ; pour ce look, c’est Schiaparelli qui s’est chargé de l’incroyable robe en sequin noir bordé de tulle et décorée d’une rose. Versace a contribué à reproduire l’iconique Day to Night de 1984, avec son tailleur professionnel rose bonbon qui se transforme en tenue de soirée. La maison Vivienne Westwood, connue pour ses collections uniques, a proposé une interprétation somptueuse de la Enchanted Evening de 1960, avec une sublime robe rose avec des gants blancs interminables.
La Totally Hair, Barbie iconique, dans une robe Emilio Pucci et avec une coiffure de folie, la douce Gay Parisienne avec sa robe à pois, ou encore une robe à rayures Hervé Leger qui évoque la toute première Barbie et son maillot légendaire, voilà encore quelques autres looks à découvrir dans ce livre.
Louboutin et Manolo Blahnik, pour les chaussures, sont également mis en avant : on sent que tous les looks ont été étudiés soigneusement pour aller chercher le petit détail unique qui transformerait chaque tapis rouge en un look mémorable. Par exemple, le téléphone personnalisé strassé pour le Day to Night.
Si vous avez déjà fait un petit tour sur le blog ou sur mon Instagram, vous savez sans doute que je suis une grande fan de Barbie. Je collectionne les Barbie Vintage, et j’ai adoré le film, qui m’a inspiré plusieurs tenues. La sortie de ce livre m’a donc plus qu’intriguée : je l’ai acheté dès sa sortie pour le découvrir.
Je n’ai pas été déçue : j’ai d’abord eu un énorme coup de cœur pour la présentation des différents looks, avec des photos qui mêlent l’élégance des Barbie Vintage à une touche moderne. L’effet collage avec les différents rendus (dessins, photos, peintures…) est très bien fait et donne l’impression de plonger dans le carnet d’un styliste ou designer. C’était sûrement le but recherché !
J’ai beaucoup aimé tout le soin apporté à la présentation des différentes tenues : le choix des différentes inspirations, le découpage des looks en détails, et la variété des maisons qui ont participé. Je trouve que ça rappelle bien ce qu’était Barbie, initialement : avant de pouvoir tout faire et d’être de tous les métiers, Barbie était une fashion model. Ce qui est bien représenté avec les Barbie plus anciennes et chics; mais les différentes évolutions de Barbie le sont aussi.
Le livre est une vraie pépite pour les yeux : même après l’avoir longuement parcouru plusieurs fois, je découvre encore et toujours des petits détails que je n’avais pas vus avant. Franchement, il me donne envie de voir d’autres ouvrages du même genre; par exemple, j’adorerais voir publié un livre présentant l’incroyable travail de Law Roach avec Zendaya.
Je ne peux que vous le recommander, que vous voyiez fan de Barbie ou de mode, car ce livre est une vraie merveille qui s’intègre parfaitement à ma collection.
Et voilà, c’est tout pour aujourd’hui ! J’espère que cet article vous plait, n’hésitez pas à me laisser un petit commentaire avec votre retour. On se retrouve très vite pour un nouvel article, en attendant comme toujours prenez soin de vous 🙂
La Tricomtoise.
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True Blood Sewing : je me couds la garde-robe de Sookie Stackhouse #3 – I will rise up.
Bonjour, tout le monde !
Je suis ravie de vous retrouver sur le blog après quelques jours de vacances pour moi, qui m’ont fait le plus grand bien. J’en ai profité pour beaucoup me reposer, faire des visites (nous sommes partis en Grèce) et également tricoter. Me voilà donc de retour pour un nouveau post couture, le troisième de ma série inspirée par l’univers de True Blood. Il y a quelques semaines, je vous présentai une première robe tout droit sortie de la garde-robe de Sookie Stackhouse. J’ai récemment réalisé une seconde robe, que je vous propose de découvrir aujourd’hui !
Attention : si vous n’avez jamais vu True Blood et que vous souhaitez regarder la série, quelques spoilers peuvent se cacher dans cet article. Vous êtes prévenus !
Pour cette seconde couture, c’est un épisode de la saison 2 qui a été ma source d’inspiration. La seconde saison se passe en partie à Dallas, où Sookie, Bill et Eric se rendent pour tenter de tirer Godric, le vampire shérif de la zone, des griffes de la Fellowship of the Sun, une organisation religieuse anti-vampires. Dans cette saison, j’ai craqué pour plusieurs tenues (dont la robe imprimée bandana que Sookie porte dans l’un des premiers épisodes), mais celle qui nous intéresse aujourd’hui est tirée de l’épisode 9, intitulé I will rise up. Dans une scène très émouvante entre Godric et Sookie, cette dernière arbore une robe en vichy rouge et blanc, avec un joli corsage et des petites bretelles.
Plusieurs éléments ont attiré mon attention dans cette robe : déjà, je raffole du vichy, c’est un motif que j’aime beaucoup. La coupe de la robe étant plutôt légère et estivale, et essayant d’étoffer ma garde-robe pour les jours chauds, ce projet me paraissait parfait. J’ai trouvé à la Mercerie Mimosa le tissu idéal pour ce projet, un très beau vichy ultra léger et souple, rouge et rose pâle, un combo sur lequel j’ai craqué.
Pour ce qui est du patron, j’ai décidé de repartir sur le même que pour ma première robe, à savoir la Norma Dress : je vous rassure, je n’ai pas prévu de faire TOUTES les robes de ce projet avec ce même patron, mais pour le coup, je trouvais qu’il s’y prêtait bien, notamment pour le corsage. J’avais tellement aimé le résultat de la première robe que je n’ai pas hésité longtemps avant de repartir là-dessus. Sa construction est parfaite pour la robe de Sookie : corsage à fronces, un pan sous la poitrine et une jupe avec un peu de volume.
Comme pour la première robe, la réalisation a été simple et assez rapide. La partie la plus longue a été de découper toutes les pièces, assez nombreuses, du corsage, mais j’ai une fois de plus décidée de faire une jupe avec des fronces, surtout que j’avais beaucoup de tissus : donc malgré le fait qu’il était un peu transparent, avec les fronces il y a beaucoup de volume et on ne voit rien à travers. Comme je savais ce que je faisais, j’ai été plus rapide et moins hésitante.
La seule différence notable par rapport à ma première version est que j’ai décidé de faire une jupe très longue, qui m’arrive aux chevilles. J’ai toujours préféré les robes assez longues (mi-mollets en général), et j’ai fait encore plus long cette fois. Pas forcément pour coller à la robe de Sookie qui est plutôt courte, mais parce que je trouvais que le côté fluide du tissu fonctionnait très bien avec une robe estivale.
Au final, je suis ultra fan de cette robe. J’adore le patron, que je trouve très flatteur, le motif est trop cool, les couleurs superbes, et elle correspond vraiment à ce que j’avais en tête. Je l’ai déjà portée plusieurs fois depuis que je l’ai finie : je ne m’en lasse pas du tout. Ce sera sans aucun doute la robe de mon été !
Et voilà, c’est tout pour aujourd’hui. J’espère que cet article vous plait, n’hésitez pas à me laisser un petit commentaire avec votre retour, je vous réponds toujours avec plaisir. On se retrouve rapidement pour un nouvel article, en attendant comme toujours prenez soin de vous ! 🙂
La Tricomtoise
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Tudor Roses – Elizabeth I d’Alice Starmore.
Bonjour, tout le monde !
Je suis très heureuse de vous accueillir sur le blog pour un nouvel article, un article que je ne pensais pas écrire un jour tellement le projet du jour a été laborieux, mais j’en suis enfin arrivée à bout. C’est mon tout dernier pull que je vous propose de découvrir aujourd’hui, le troisième d’une collection que j’adore : Tudor Roses d’Alice Starmore, une de mes designeuses préférées.
Tudor Roses est une collection de douze patrons (principalement des hauts) inspirée par les femmes marquantes de l’histoire des Tudors. J’ai déjà réalisé deux gilets de cette collection : le Elizabeth Woodville et le Margaret Beaufort, que je porte régulièrement. J’avais pour projet d’en faire deux par an (mais c’était sans compter le pull dont je vais vous parler aujourd’hui), ce que je n’ai pas tenu; mais j’aimerais beaucoup faire tous les patrons du livre.
Pour ma troisième réalisation, j’ai choisi une autre Elizabeth, Elizabeth I, attiré par le motif élégant que l’on retrouve sur le devant et le dos du pull. Ce pull, comme presque tous les patrons Alice Starmore, se tricote en pièces que l’on coud ensuite ensemble : cette technique permet de mieux façonner la pièce et de lui donner plus de structure. On y trouve des manches très longues, avec un bout légèrement incurvé, comme pour le corps (cet effet est obtenu en tricotant des rangs raccourcis). Des mailles torses placées stratégiquement apportent une touche encore plus structurée sur les différentes pièces. Un motif de losanges se répète sur le bas des manches, du corps, et sur le col. Et bien entendu, le gros point fort du pull se situe dans ce triangle de motif obtenu avec divers points, de l’ajouré, des nœuds, de la texture.
Le pull n’est disponible qu’en quatre tailles, un point que je trouve un peu dommage, car on est loin de l’inclusivité que j’apprécie en tricot. Certains patrons du livre proposent plus de choix, mais honnêtement, c’est pas trop ça. Personnellement, j’ai dû m’orienter sur la plus grande taille (XL), puisque c’était celle qui correspondait le plus à mes mensurations – le pull est pensé pour être près du corps, donc c’est à prendre en compte si jamais vous souhaitez plus d’aisance positive. Tout est tricoté en aiguilles 3mm, à l’exception du col, qui se fait sur des aiguilles circulaires 2.75mm. Le fil préconisé est un 2 ply, je suis partie sur la gamme mérinos de Knitting for Olive en coloris Artichoke Purple, qui me paraissait bien coller au rendu souhait en raison de sa légèreté et de son beau drapé.
Passons maintenant à la partie compliqué de ce projet : la réalisation. J’ai commencé ce pull en novembre ou décembre 2022, super motivée à l’idée de tricoter un autre Alice Starmore, d’autant plus que j’adore mes gilets réalisées jusqu’alors. Mais j’ai rencontré plus d’un problème avec ce projet. Tout d’abord, alors que j’avançais bien sur le devant, j’ai été obligée de mettre le pull en pause car je commençais à ressentir des douleurs au niveau de l’un de mes poignets lorsque je tricotais le panneau décoratif. Mes aiguilles droites assez rigides en 3mm et le motif complexe me rendaient la tâche tout simplement trop ardue. J’ai dû passer quelques temps sur d’autres tricots le temps que ça s’arrange.
Quand j’ai enfin terminé mon devant, j’ai voulu attaquer une manche : mais passées les étapes intéressantes, je me suis retrouvée à tricoter une mer de jersey en aller-retour… C’était, très honnêtement, incroyablement ennuyeux. Je n’ai jamais eu beaucoup de patience, et pourtant c’était la première fois que j’avais envie d’abandonner un projet tricot.
Au cours des mois qui ont suivi, j’ai tour à tour repris puis abandonné ce projet plus d’une fois. Puis en septembre 2023, j’ai décidé de me forcer à tricoter au moins une heure par semaine ce pull. C’est peu, mais ça me permettait d’avancer quand même petit à petit. J’ai fini par finir les deux manches, et j’ai aussi fait des ajustements pour le dos afin de me faciliter la tâche : j’ai décidé de ne pas tricoter le panneau décoratif et de rester tout en jersey afin d’éviter les potentielles douleurs que j’avais ressenties en tricotant le devant. Je n’ai aussi pas eu le courage de faire le motif de losanges. Je me suis tout simplement simplifiée les choses, mon objectif étant d’arriver au bout.
La partie finition a été assez simple mais un peu longue aussi, notamment pour ce qui est de la couture et des mille et uns fils à rentrer. Cependant, je n’avais pas cousu depuis longtemps un tricot (je fais principalement du circulaire maintenant) et je m’en suis pas mal sortie. Le blocage a été crucial : il a bien permis de lisser mon jersey de façon uniforme, les différents motifs ressortent bien, tout comme les formes incurvées dont je vous parlais plus haut. Je pense cependant faire un second blocage pour le col, qui roulotte un peu trop à mon goût.
Au final, même si j’en ai vraiment bavé avec ce pull que j’ai mis un an et demi à finir (du jamais vu pour moi), je suis très heureuse d’être allée au bout et de l’avoir fini. Même si j’ai dû faire des modifications pour être sûre de le finir, j’en suis très satisfaite. Ce projet a surtout été pour moi l’occasion de réaliser que j’avais vraiment besoin d’un minimum de challenge pour apprécier tricoter un projet, que ce soit un motif, des finitions, des couleurs, ou autre. Le jersey interminable en 3mm uniforme, surtout en aller-retour, ce n’est clairement pas fait pour moi.
J’ai déjà prévu de faire un autre projet de cette collection, qui sera plus challengeant et devrait me motiver davantage. Je vous en reparlerai évidemment le moment venu !
J’espère en tout cas que cet article vous a plu. Je trouvais important de vous parler de ce pull, au-delà de la partie objet fini, pour vous montrer que parfois, même si un tricot traîne des mois et des mois, on peut arriver à le finir. N’hésitez pas à me laisser un petit commentaire, je vous réponds toujours avec plaisir. A très vite et prenez soin de vous ! 🙂
La Tricomtoise
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Barbara Bodice – Charm Patterns.
Hello, tout le monde !
Soyez les bienvenus sur la Tricomtoise ! Je suis très heureuse de vous retrouver sur le blog pour un nouvel article couture afin de vous présenter un de mes récents projets, une robe parfaite pour les beaux jours pour laquelle j’ai pu tester un autre patron de chez Charm Patterns. Bon, il faut bien l’avouer, je vais devoir attendre encore un peu avant d’en profiter pleinement car le printemps se fait désirer, mais j’espère que cet article vous plaira 🙂 Bonne lecture !
Le Barbara Bodice est un patron de chez Charm Patterns, disponible via leur Patreon (ils sortent régulièrement des patrons exclusifs à cette plateforme). Vous l’aurez peut-être compris grâce au nom, mais il s’agit d’un patron inspiré par le film Barbie sorti l’an passé. Ce corsage peut facilement être utilisé pour une robe, une combinaison, ou un ensemble estival. On y trouve des éléments clés de Charm Patterns, à savoir une construction près du corps, grâce à des pièces qui lui donnent beaucoup de maintien, et une touche rétro unique. Sa particularité réside dans les deux options proposées pour les bretelles : bretelles spaghetti à nouer, ou bretelles plus épaisses avec des fronces.
Pour ma version, j’ai décidé de partir sur une robe. J’avais en stock un joli tissu fleuri qui m’avait été offert par une amie et qui me paraissait idéal pour ce projet, d’autant plus que j’avais en tête de porter la robe lors d’un week-end entre amis au Château de Versailles. Les patrons de Charm Patterns ont la particularité de pouvoir, un peu comme des Lego, s’assembler les uns avec les autres : par exemple, je pouvais coudre ce haut avec la jupe Stanwyck, que je vous ai déjà présentée, ou d’autres jupes de leur collection. Mais comme j’avais une quantité de tissu limitée et pour être sûre de ne pas manquer, j’ai décidé de faire ma technique fétiche : un long rectangle qu’on fronce avant de l’attacher au haut !
La réalisation du corsage n’a pas été particulièrement compliquée. Je pense que j’ai bénéficié du fait que j’avais déjà cousu des patrons de ce style chez Charm Patterns, ce qui m’a aidé pour la couture. Pour une très bonne tenue, il comprend plusieurs pièces lui donner cette construction assez ferme. Ceci est renforcé par le fait qu’il soit doublé (j’ai pu utilisé des restes d’un autre projet pour l’occasion). Je connaissais déjà la majeure partie des techniques utilisées, ce qui en a fait un projet assez facile à mes yeux.
Je suis partie sur l’option bretelles larges : je peux difficilement faire l’impasse sur les soutiens-gorge, alors les bretelles spaghettis, j’ai tendance à les éviter. J’avoue que j’ai un peu galéré sur la partie à froncer car la surface avec laquelle travailler était vraiment petite. Mes bretelles ne sont pas niquel, mais elles font l’affaire.
J’ai aussi dû ruser pour la jupe. Comme je vous le disais plus haut, j’avais une quantité limité de tissu pour travailler ma jupe, et comme je ne suis pas très fan des jupes et robes un peu courtes, j’ai décidé de ne pas faire d’ourlet, pour économiser deux centimètres de longueur. A la place, j’ai posé du biais tout le long du bas de ma jupe, afin de la finir tout en gardant sa longueur. Le biais choisi étant dans les couleurs de la robe, je trouve que ça va plutôt bien ensemble !
Le résultat final me plait vraiment beaucoup. Malgré le côté doublé du corsage, sa coupe en fait un vêtement parfait pour le printemps et l’été. La réalisation est plutôt simple et j’aime l’idée de pouvoir le refaire, mais en format combinaison. Tout repose tout de même sur de bonnes mesures, comme souvent avec Charm Patterns. Je sais que je reporterai cette robe lorsque le printemps sera vraiment là !
Et voilà, c’est tout pour aujourd’hui ! J’espère que cet article vous plait, n’hésitez pas à me laisser un petit commentaire avec votre retour, je vous réponds toujours avec plaisir. On se retrouve bientôt pour un nouveau post, en attendant comme toujours prenez soin de vous ! 🙂
La Tricomtoise
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Nocturnal Jumper – The Petite Knitter.
Bonjour, tout le monde !
Je suis très heureuse de vous accueillir sur le blog avec un nouveau tricot à vous faire découvrir, un joli pull que je viens de me terminer. Il s’agit d’un modèle en jacquard que vous avez sûrement déjà vu passer sur Ravelry ou les réseaux sociaux car il connait un certain succès depuis sa sortie : il s’agit du pull Nocturnal Jumper de la designeuse The Petite Knitter. J’ai reçu ce patron en cadeau de la part de ma maman il y a quelques mois et je n’ai pas attendu longtemps avant de m’y mettre. En espérant que cet article vous plaise, je vous souhaite une bonne lecture !
Commençons par une petite présentation du patron : sorti à Halloween 2023 (pile à temps pour Hallowen et Samhain), le Nocturnal Jumper est un pull qui se tricote en top-down, en aiguilles circulaires, avec plusieurs motifs en jacquard dont la pièce de résistance, à savoir un chat devant une pleine lune. Agrémenté d’un col assez haut, le pull propose également des côtes bicolores pour ses finitions; une dizaine de tailles sont proposées (ce que j’apprécie). Le patron comprend deux options pour le corps ainsi que pour les manches, soit une version cropped, soit une version longue, afin de vous permettre de jouer avec vos préférences. Tout le pull se tricote en 5mm, ce qui en fait un projet assez rapide, surtout une fois le jacquard passé (les manches ont filé à toute allure, chez moi !).
Le pull a une bonne aisance positive; en ce qui me concerne, pour mon 115cm de tour de poitrine, j’ai décidé de tricoter la taille 4 histoire d’être tranquille. J’ai opté pour la version cropped pour le corps, car j’ai tendance à préférer les hauts qui m’arrivent au niveau des hanches : si je ne porte pas de robes, je choisis des pantalons ou jupes taille haute, donc je ne suis pas forcément très friande des pulls trop longs. En revanche, pour les bras, j’ai dû faire encore plus court que la version courte du patron. Il faut croire que j’ai des petits bras !
En ce qui est du fil, mon choix s’est porté sur une gamme que je commence décidément à bien connaître, la Alpakka Ull de chez Sandnes Garn. Franchement, je crois que c’est une de mes références, j’adore le rendu, la texture, son gonflant et il est top pour le jacquard. J’ai laissé à mes abonnés d’Instagram le choix du combo couleur, entre celui original dans des tons Halloween, ou une version funky. La version funky a gagné de peu. Pour la couleur principale, j’ai choisi un rose pâle (qui m’avait servi de couleur contrastante pour le pull Lisboa fini il y a quelques mois), et pour les couleurs contrastantes un lavande et un orange vif car je voulais un chat très visible. Et ça me permettait de rendre hommage à mon Tao, notre chat.
Le patron, qui est disponible dans de nombreuses langues, est assez simple à suivre; les instructions sont claires. Le pull se tricote, comme je l’ai mentionné plus haut, en top-down, en commençant par le col en côtes bicolores, puis on attaque directement le jacquard tout en réalisant, de façon régulière, des rangs d’augmentation qui nous permettent d’atteindre la circonférence requise pour le pull. Une fois cette étape passée, on continue classiquement, en séparant manches et corps pour du jersey.
J’ai fait quelques petites modifications par rapport au patron initial afin de l’adapter davantage à mon style : tout d’abord, j’ai tricoté un col beaucoup plus court que celui proposé. Je ne suis pas friande des cols qui remontent trop hauts. Ensuite, j’ai pas mal réduit les manches, comme indiqué plus haut. En tout, elles font environ 50cm, ce qui est moins que la petite longueur proposée, mais elles sont déjà un peu longues pour moi. Ce qui sera parfait pour les hivers froids.
Je vous avoue que j’ai eu assez peur pendant la réalisation de ce pull. Moi qui adore le jacquard, je n’avais pas fait de jacquard 3 couleurs depuis la nuit des temps. Il y a eu plusieurs moments où j’était un peu frustrée, car la construction du motif ne permet pas de naturellement croiser les fils régulièrement, on doit vraiment penser à le faire nous pour éviter de trop longs bouts de fils sur l’envers, et j’ai eu plusieurs fois l’impression que mon pull était super irrégulier. Au final, après une bon blocage, le motif apparaît bien aplani et régulier.
En dehors de ça, j’ai beaucoup aimé tricoter ce pull et je suis fan du résultat. Les détails des côtes bicolores me plaisent énormément, je pense m’en resservir dans un prochain projet. Le choix des couleurs est une réussite, entre le orange ultra vif et les deux autres couleurs plus douces. Et je suis une fois de plus conquise par l’Alpakka Ull. Vraiment, j’adore cette gamme.
J’espère en tout cas que cet article vous plait ! N’hésitez pas à me laisser un petit commentaire avec votre retour, je vous réponds toujours avec plaisir. On se retrouve très vite pour un prochain post, en attendant comme toujours prenez soin de vous 🙂
La Tricomtoise.
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Le Bazar # 12.
Bonjour, tout le monde !
Je suis heureuse de vous retrouver sur le blog avec un tout nouvel article. Aujourd’hui, c’est un petit Bazar que je vous propose : ça fait des mois que je n’en ai pas posté un (depuis février, je crois !) et j’ai quelques petits objets sympas à vous faire découvrir. En espérant que l’article vous plaise, je vous souhaite une bonne lecture ! 🙂
Un nouveau Flax !
On commence par un rapide petit projet tricot. Je vous ai présenté il y a quelques mois le pull Flax, un modèle de chez Tin Can Knits que j’aime beaucoup pour plusieurs raisons : ce modèle top down particulièrement adapté aux débutants est disponible gratuitement, en anglais, et dans un très large panel de tailles. Son design simple en jersey est agrémenté de bandes de point mousse sur les manches. Il se tricote en aiguilles circulaires 5mm, ce qui en fait un projet ultra rapide à tricoter. Cette fois encore, j’ai tricoté une taille enfant, la 2-4 ans, pour offrir. J’ai utilisé la Alpakka Ull de Sandnes Garn, que j’aime beaucoup, et le résultat est super. J’en suis ravie !
Une trousse façon patchwork.
Quand on coud souvent comme moi, on se retrouve régulièrement avec des chutes de tissus dont on ne sait pas forcément quoi faire. J’ai prévu de prochainement faire des petits coussins en patchwork pour mon balcon, mais en attendant, j’ai décidé de me faire une trousse avec plein de chutes. J’ai utilisé plusieurs restes (assez petits) de tissus qui traînaient dans mes affaires. J’ai utilisé une plus grande chute pour la doublure, des petits carrés et rectangles pour l’extérieur, et j’ai ajouté une fermeture éclair que j’ai récupéré en upcycling. Je m’en sers depuis pour ranger mes petites affaires comme une serviette réutilisable de rechange, mon rouge à lèvres, des aspirines et un miroir. C’était un fun projet à faire et j’aime beaucoup le résultat.
Un cadre original pour mon atelier.
Il y a quelques semaines, j’ai participé au premier des Ateliers Créatifs Fraus à la Biscuiterie à Dijon. Je vous en ai déjà parlé sur mon compte instagram, mais j’ai adoré cette expérience, car non seulement j’adore le lieu, mais c’était aussi un très bon moment convivial. Avec les autres participantes, nous avons appris à faire des cadres en utilisant un tambour à broder, des chutes de tissu, de la feutrine… C’était vraiment super original. J’ai fait un fantôme cowboy survolant une prairie (car pourquoi pas?) et je m’en suis servie pour décorer mon atelier. Je l’adore et je pense que je ferai d’autres éléments comme ça à l’avenir.
Et voilà, c’est tout pour aujourd’hui ! J’espère que ce petit article vous a plu, n’hésitez pas à me le faire savoir en commentaire car je vous réponds toujours avec plaisir. On se retrouve la semaine prochaine pour un nouvel article, en attendant comme toujours prenez soin de vous ! 🙂
La Tricomtoise
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Teddy L’irrésistible – Les BG.
Bonjour, tout le monde !
Je suis très heureuse de vous retrouver sur le blog pour un nouvel article, très particulier car il s’agit d’une grande première pour moi. Voilà presque deux ans maintenant que j’apprends à coudre, et j’ai jusqu’à maintenant, pour ce qui est des vêtements, cousu exclusivement pour moi. Je fais régulièrement des accessoires ou petits projets pour ma famille et mes proches, mais je n’avais pas encore eu l’occasion de coudre un vêtement pour une personne autre que moi. Jusqu’à ce que mon compagnon me commande un teddy pour lui !
Autant vous dire que j’ai sauté sur cette demande. J’adore faire des cadeaux à mes proches, surtout quand ils sont faits maison. L’idée de lui coudre un vêtement m’a donc énormément plu. Mon compagnon a un style vestimentaire plutôt sobre et casual : il aime avoir de bons basiques qu’il peut porter en toutes circonstances, principalement dans des tons bleus. Il est du genre à avoir le même t-shirt ou le même pull dans deux ou trois coloris différents s’il aime la matière ou la coupe. Pour ce premier projet couture pour lui, il fallait donc partir sur un basique, qu’il pourrait porter régulièrement. Je n’avais pas vraiment envie de passer des heures à faire un truc qui finisse par traîner dans notre placard. Ensemble, nous avons choisi de partir sur un teddy : il en a déjà un qu’il affectionne beaucoup mais qui commence à vieillir un peu.
Le choix du patron s’est fait très vite : nous sommes partis sur l’Irrésistible des BG, spécialisés dans les patrons masculins que je n’avais encore jamais eu l’occasion de tester. J’ai souvent eu des retours positifs sur plusieurs de leurs patrons, ce qui m’a donné encore plus envie. Leur teddy correspondait exactement à ce que nous avions en tête pour ce projet. Avec ses finitions en bord côtes, les poches passepoilées et ses possibilités de customisation (deux cols différents, diverses poches extérieures et intérieures), j’avais de quoi m’amuser !
En terme de fournitures, ce projet nécessitait plusieurs éléments : un tissu extérieur, une doublure, du bord côtes, une fermeture éclair séparable (ou plusieurs selon votre choix pour les poches) et du thermocollant. Nous sommes partis à la recherche du tissu parfait pour l’extérieur. Je m’attendais à quelque chose de plutôt neutre, mais mon compagnon m’a surpris en choisissant un superbe coton épais sur Etsy avec un motif de carpes koï, qui va bien avec son goût pour les motifs japonais. Le choix du reste des fournitures s’est axé autour de cet incroyable tissu principal. Pour la doublure, nous avons trouvé chez Mondial Tissus une doublure satin bleu ciel. Et j’ai acheté à la Mercerie Mimosa le bord côte dans un vert proche de celui qu’on retrouve sur le motif, ainsi qu’une fermeture orangée rappelant les carpes.
N’ayant jamais cousu de veste, j’étais à la fois stressée et pressée de me lancer dans ce projet. J’ai pu compter sur mes cours de couture du mardi soir à la Mercerie Mimosa pour me lancer. On a eu un couac au début avec l’impression A0, résolu rapidement grâce aux BG que nous avons contactés, puis la réalisation a été relativement simple. Les différentes étapes sont claires et se suivent facilement.
Les étapes sur lesquelles j’ai particulièrement faits attention ont été, tout d’abord, les poches passepoilées. Je n’en avais jamais fait, mais avec les illustrations et le soutien de Cathy de la Mercerie Mimosa, ça a été plus simple que ce que j’imaginais, en prenant mon temps. Le résultat fait très soigné ! Ensuite, la pose de la parmenture m’a un peu fait hésiter, car le sens était un peu contre-intuitif par rapport à ce que j’avais pu faire par le passé : au final, c’était logique une fois la doublure posée. Pour finir, j’appréhendais un peu la couture du bord côte en jersey car c’est une matière que je n’avais encore jamais travaillé. Là encore, ça s’est avéré plutôt simple et ça permet de bien finir le vêtement !
Je suis ultra contente du résultat final. La veste est non seulement pratique et fonctionnelle, mais je la trouve bien finie. J’aime les poches et les bords de la ceinture en tissu principal, la surpiqure finale qui permet de donner un résultat très clean à la veste. Le plus important, surtout, est la satisfaction de mon conjoint, qui est ravi de sa veste. J’ai pu faire des ajustements, notamment sur la longueur du buste et des bras, pour adapter à sa morphologie (il a des bras assez longs !) et dans l’ensemble, on est pas mal, même si j’aurais pu rallonger encore un peu le buste. Le motif rend super bien et les autres fournitures vont super bien avec ; c’est un vêtement unique et original.
Mon seul bémol sur ce projet, si je devais vraiment chipoter, est l’absence de marges de couture dans le patron. Je sais que c’est une question de préférence et que ne pas les inclure permet à chacun d’ajouter ce qu’il veut, mais en ce qui me concerne, je suis plutôt team marges incluses !
Et voilà, c’est tout pour aujourd’hui. J’espère que cet article vous a plu. J’ai en tout cas pris beaucoup de plaisir à l’écrire et je suis ravie de vous avoir présenté ce super projet. On se retrouve très vite pour un nouvel article, en attendant comme toujours prenez soin de vous ! 🙂
La Tricomtoise
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Book review : Dolly Parton – Behind the Seams : My Life in Rhinestones.
Bonjour, tout le monde !
Je suis ravie de vous retrouver sur le blog pour un article un peu particulier, puisque nous allons aujourd’hui parler lecture. Je ne sais pas vous, mais je lis énormément et j’ai un petit faible pour les beaux livres consacrés à la mode. Plus particulièrement ceux sur des artistes dont j’admire le travail, le talent, et le style. C’est le cas de Dolly Parton, dont je suis très fan depuis des années, à la fois pour sa musique et ses tenues toutes plus incroyables les unes que les autres. Un livre est sorti il y a quelques mois pour justement décortiquer l’évolution de son look à travers toute sa longue carrière : Behind the Seams – My Life in Rhinestones. Je n’avais pas prévu d’en parler sur le blog, mais après l’avoir montré sur Instagram, j’ai reçu plusieurs messages pour me demander des détails sur cet ouvrage. J’espère donc que ce petit debrief vous plaira et je vous souhaite une bonne lecture !
Je pense que vous avez déjà tous entendu parler de Dolly Parton, qui est sans aucun doute l’une des plus grandes figures de la musique country au monde. Cette américaine a la très longue carrière et qui n’a jamais cessé de travailler depuis ses débuts s’est illustrée également au cinéma, à la télévision, et compte parmi ses plus célèbres tubes Jolene, I will always love you (dont on connait tous la reprise par Whitney Houston), ou encore Baby, I’m burning. J’ai toujours entendu parler de Dolly Parton, qui n’est pas aussi connue en France qu’ailleurs (il faut dire que la country n’est pas un genre très populaire dans l’hexagone), mais j’en suis devenue fan il y a environ 7 ou 8 ans, en la découvrant par le biais de Trixie Mattel. J’adore sa musique, qui m’a ouvert sur la country et plus particulièrement la queer country (Orville Peck, dont je suis absolument fan, et Lavender Country, notamment) et sa personnalité toujours joviale, travailleuse et unique. Ses looks incroyables me plaisent aussi beaucoup : moi qui adore les paillettes, les couleurs vives, les accessoires, avec Dolly, je suis au paradis ! Bref, j’en suis vraiment fan.
Le livre est une collaboration entre trois femmes : Dolly évidemment, Rebecca Seaver (sa nièce, archiviste, qui s’occupe de la conservation et organisation de toutes les tenues de Dolly, notamment pour les expositions à Dollywood) et Holly George-Warren, autrice spécialisée dans la musique. Il se présente comme une exploration du style de Dolly, de son enfance à aujourd’hui, célébrant sa carrière mais aussi toutes les personnes qui ont travaillé et travaillent encore avec la star, des designers, coiffeurs, couturiers…
On y retrouve des sections sur le maquillage et la coiffure (Dolly est célèbre pour ses perruques), ses tenues de scènes, portées au cinéma, ses chaussures et accessoires. Le livre est sublimé par des photos d’une grande qualité qui permettent de voir tous les petits détails des différents vêtements, et par des témoignages de différentes personnes qui côtoient Dolly au quotidien.
Dolly commence par parler de sa famille et de son enfance pauvre, où sa mère devait utiliser toute sa créativité pour habiller ses enfants avec peu de moyens. Le fameux manteau de toutes les couleurs, qui a inspiré l’une des plus célèbres chansons de Dolly, cousu par sa mère lorsqu’elle était petite n’existe plus, mais un bel hommage lui est rendu dans le livre, à la fois par Dolly elle-même, mais aussi par d’autres designers et couturiers qui ont réalisé, à travers les années, des nouvelles tenues inspirées par ce manteau si symbolique.
Pour Dolly, son apparence a été dès son plus jeune âge un moyen de s’exprimer et de montrer au monde qui elle était : des coiffures élaborées, un maquillage marqué, des tenues colorées, voilà sa marque de fabrique dès les débuts de sa carrière. Mais comme elle le répète plusieurs fois, elle a souvent été critiquée par les gens du milieu musical, qui lui conseillaient d’assagir son look pour être prise plus au sérieux. Ce que Dolly a refusé de faire, partant du principe que sa musique parlait d’elle-même, et que si ses homologues masculins de l’époque avaient le droit de porter des costumes à paillettes, elle pouvait en faire autant.
Avec les années, son style a évolué, tout en gardant son ADN de base : on retrouve dans la garde-robe de Dolly des tenues phares, comme des combinaisons à manches longues évasées et pattes d’éléphants, déclinés dans tout un tas de couleurs, des robes de scènes asymétriques couvertes de strass, ou encore des combos chemises en vichy et jean. Son arrivée dans le cinéma, avec 9 to 5, lui permet d’explorer un côté encore plus dramatique dans ses tenues, avec des robes qui feraient pâlir les personnages de Dallas ou Dynastie de jalousie.
Elle parle notamment de sa rencontre avec Tony Chase, qui sera un acteur clé dans l’évolution du look de Dolly, et auquel elle rend un très bel hommage dans ce livre. J’ai aussi trouvé très intéressant la partie dans laquelle elle parle de ses perruques et chaussures, toutes faites sur mesure ! J’ai appris beaucoup de choses, sur des points que je n’avais pas forcément remarqués auparavant : le papillon est un insecte très présent dans les visuels de Dolly, mais je n’avais pas réalisé à quel point il était utilisé dans ses tenues.
Le livre est aussi un encouragement pour les lecteurs à trouver un moyen de s’exprimer par son apparence et d’oser des choses. Que ce soit de mettre du rouge à lèvres ou un accessoire original, ou de porter des couleurs particulières, le plus important est de se faire plaisir.
Je savais en commençant ce livre que j’allais me régaler, car je suis très bon public pour tout ce qui touche à Dolly Parton. J’avais adoré son livre autobiographique qui analysait les paroles de ses différentes chansons et ses inspirations, alors cet ouvrage sur ses looks était fait pour moi. Je me suis vraiment régalée.
Déjà, rien qu’en tant qu’objet, le livre est superbe : une couverture à l’image de Dolly, rose et avec des reflets pailletées, des photos d’une grande qualité… Il est très beau à feuilleter. Le contenu est très, très fourni : on ne s’en rend pas compte comme ça, mais c’est un sacré bébé. Avec une aussi longue carrière et autant de looks, il y a de la matière. Si j’étais déjà bien au point sur la vie de Dolly, j’ai adoré en apprendre davantage sur ses collaborateurs, les gens qui ont travaillé avec elle tout au long de sa carrière. On sent qu’un vrai effort a été fait pour mettre un maximum de gens en avant, dans tous les corps de métier en lien avec la mode.
Je tiens à saluer le travail incroyable de conservation de Rebecca Seaver et de son équipe, qui a permis à ce livre de voir le jour. Pour avoir vu quelques interviews de Rebecca, on la sent absolument passionnée par son métier et elle connait l’histoire de chaque vêtement de Dolly par cœur. Garder toutes ces pièces en bonne condition n’est pas simple, donc chapeau !
Le livre n’est pour l’instant disponible qu’en anglais, mais si jamais Dolly Parton vous intéresse, je vous le recommande chaudement. C’est une vraie petite pépite et j’ai adoré ma lecture.
Et voilà, c’est tout pour aujourd’hui ! J’espère que cet article, un peu différent de ce que je vous propose d’habitude, vous plait. J’ai d’autres livres dans ce style dans ma bibliothèque, que je pourrais vous présenter à l’avenir. N’hésitez pas à me laisser un petit commentaire et je vous retrouve très vite pour un nouveau post. En attendant, comme toujours, prenez soin de vous 🙂
La Tricomtoise
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True Blood Sewing : je me couds la garde-robe de Sookie Stackhouse #2 – Escape from Dragon House.
Bonjour, tout le monde !
Je suis très heureuse de vous retrouver sur le blog pour un nouvel article, le second de ma série consacrée à la réalisation de tenues inspirées par Sookie Stackhouse, personnage phare de True Blood. Dans mon post de présentation, je vous indiquais que j’avais déjà sélectionné un premier projet, à savoir une robe blanche à motifs fleuris rouges. Je l’ai récemment terminée et je vous propose donc de découvrir les coulisses de cette réalisation ! Bonne lecture 🙂
Attention : si vous n’avez jamais vu True Blood et que vous souhaitez regarder la série, quelques spoilers peuvent se cacher dans cet article. Vous êtes prévenus !
Pour cette première robe Sookie, j’ai eu envie de faire la robe qui a motivé ce petit challenge personnel. Il s’agit d’une robe qui apparait dans l’épisode 4 de la saison 1, intitulé « Escape from Dragon House« . Sookie, qui enquête sur les meurtres de femmes ayant eu lieu à Bon Temps pour essayer d’innocenter son frère Jason, demande à Bill, le vampire qu’elle commence tout juste à fréquenter, de l’emmener à Fangtasia. Fangtasia, c’est le bar à vampires de Shreveport, tenu par Eric et son associée Pam. Pour l’occasion, comme il s’agit quand même d’un rencard, Sookie a revêtu une robe blanche couverte de motifs de roses rouges. Un choix assez symbolique, dans ce bar à vampires, surtout quand on voit l’évolution de la relation entre Sookie et Bill dans la suite de la saison et qu’on garde en tête le fait qu’il s’agit de la première incursion de Sookie dans ce monde nocturne…
Il a fallu partir à la recherche d’un patron qui se prête bien à cette robe, et c’est mon amie Sophie qui m’est venue en aide, en me trouvant sur Etsy un patron parfait. Il s’agit d’une robe nommée Norma Dress, par La Caro Vintage Passion. Inspirée par une autre série (Bates Motel), cette robe colle bien aux critères que je m’étais fixée : un bustier assez travaillé avec une partie froncée pour rappeler le décolleté de la robe originale, pas de manches mais des bretelles assez larges pour masquer mon soutien-gorge, et une jupe avec du volume. Le patron est disponible en anglais, dans de nombreuses tailles (4-20 en tailles US) avec un bémol pour moi : une impression en A4 seulement (je suis habituée au A0 – assembler les pièces en mode puzzle, c’est pas mon truc).
Pour ce qui est du tissu, j’avoue avoir eu un coup de chance. En cherchant sur internet, je suis tombée sur plusieurs propositions, dont le tissu parfait : une popeline de coton chez Mondial Tissus, arborant différentes fleurs rouges. Le côté fluide de ce tissu et l’imprimé correspondaient à ce que je cherchais. Il n’en restait plus beaucoup lorsque je suis allée sur le site, donc j’ai acheté tout ce qu’il restait (2.3 mètres, dans mon souvenir). Il n’est pour l’instant plus disponible, mais je vous mets tout de même le lien au cas où il reviendrait en stock.
Je savais qu’avec moins de trois mètres, j’allais devoir ruser un peu pour la jupe, mais je vous en reparle plus loin. J’ai pu en tout cas m’en sortir tout juste avec cette quantité.
La réalisation de la robe a été finalement assez simple. La partie la plus complexe a été le découpage des pièces, car elles sont nombreuses, ne serait-ce que pour le haut, entre le tissu extérieur et la doublure. J’ai d’abord découpé ces pièces et avec mon reste de tissu, j’ai réalisé trois rectangles de même largeur : un plus long pour le devant et deux plus courts pour le dos. Je les ai assemblés et froncés pour faire la jupe, une astuce que je fais quand je n’ai pas assez de tissu pour faire la jupe recommandée sur le patron.
Le bustier parait complexe en raison de son nombre de pièces, mais au final les instructions sont faciles à comprendre, surtout si on prend son temps. J’ai cousu en même temps la doublure et l’extérieur, comme les étapes étaient les mêmes, ce qui m’a permis d’être bien efficace. J’ai particulièrement aimé la façon dont la partie froncée était réalisée, car elle donne une impression de fluidité tout en tenant bien en place grâce à la doublure. Au final, une fois les pièces découpées, la partie couture a été assez rapide. J’ai tout de même pris le temps de bien m’appliquer sur mes finitions, notamment pour faire une pose bien propre de la doublure et pour les surpiqures sur le bustier, qui permettent de sublimer les arrondis des bretelles.
Très honnêtement, je suis plus que ravie du résultat final. Jusqu’à la toute fin, je me suis demandée à quoi ça allait ressembler, mais je trouve la robe absolument superbe. En terme de mensurations, par rapport à la taille choisie (16 dans mon cas), elle tombe parfaitement bien, je suis à l’aise tout en ayant ce côté structuré que je voulais. Les détails (arrondis des bretelles, la fermeture qui se coince dans la doublure, les fronces…) en font vraiment un vêtement très bien fini. Je pense que c’est probablement la couture dont je suis la plus fière à ce jour.
Et pour ce qui est de la ressemblance avec la robe originale, je trouve que c’est un succès. Je ne souhaitais pas en faire une copie exacte, car ma morphologie est bien différente de celle d’Anna Paquin dans la série, donc je tenais à l’adapter à mon corps, notamment avec des bretelles et un dos différent. En tout cas, c’est ce que je souhaitais obtenir et j’en suis plus que ravie !
Et voilà, c’est tout pour aujourd’hui ! J’espère que cet article vous a plu, en tout cas n’hésitez pas à me laisser un petit commentaire avec votre retour, je vous répondrai avec plaisir. On se retrouve la semaine prochaine pour un nouveau post, en attendant comme toujours prenez soin de vous 🙂
La Tricomtoise.
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Dahlia Hair Tie Bow – My Knitted Closet.
Hello, hello, hello !
J’espère que vous allez bien ! Je suis ravie de vous retrouver sur la Tricomtoise pour un article un peu particulier, puisque nous allons parler certes de tricot, mais surtout d’un type d’accessoires que je n’avais pas encore eu l’occasion de présenter sur le blog : les accessoires pour cheveux réalisés au tricot. Des bonnets, des bérets, des bandeaux, j’en ai faits plus d’un, ça oui. Cependant, je n’avais encore jamais testé de faire de quoi habiller mes cheveux. Et pourtant, sur Ravelry et les réseaux sociaux, je vois passer régulièrement des patrons de nœuds, scrunchies et autres accessoires capillaires. J’ai donc eu envie de tester l’un de ces projets.
En farfouillant sur Ravelry, je suis tombée sur le Dahlia Hair Tie Bow, pour lequel j’ai tout de suite eu un coup de cœur, car j’adore les nœuds pour cheveux. J’en porte régulièrement, donc je savais que je lui trouverai une utilité dans ma garde-robe quotidienne. Le patron, disponible gratuitement en anglais et en espagnol, est de My Knitted Closet. Il est présenté à destination des débutants, avec deux tailles disponibles : une petite (environ 40cm), et une grande (environ 60cm). Il se tricote en aiguilles 3.5mm et nécessite assez peu de fil, ce qui est pratique pour vider des restes de pelotes, par exemple de fingering ou de mohair.
Pour le fil, j’ai pioché de mon petit stash. Si vous suivez le blog, vous savez que je n’ai pas vraiment l’habitude d’acheter des pelotes sans avoir un projet précis en tête pour les utiliser, mais je me laisse parfois séduire, principalement quand je vais en salon. Il y a quelques mois, j’avais découvert le stand du Mohair du Mellois lors d’un salon à Besançon et j’avais acheté trois pelotes de mohair. Deux, violettes, sont devenues un Sophie Shawl que je porte très souvent ; la troisième, d’un jaune pétant, attendait de trouver son projet. Et le Dahlia Hair Tie Bow s’y prêtait très bien : utiliser du mohair est proposé comme une option, et moi qui adore les couleurs peps, surtout pour habiller mes cheveux ultra fins et courts, je n’ai pu que craquer.
Pour ma version, je suis partie sur la petite taille, car je préférais le rendu sur ma coupe au carré. J’ai utilisé des aiguilles 3.5mm comme recommandé, et j’ai doublé mon mohair, ce qui donne quelque chose d’assez dense. Personnellement, ça ne me dérange pas, mais si vous voulez un nœud plus light, je vous conseille de ne pas doubler votre mohair. La réalisation en elle-même est vraiment très simple. Comme je l’ai dit plus haut, le patron est conçu pour les débutants, ce qui se voient dans les instructions claires et détaillées, avec des dessins explicatifs. Différentes techniques sont abordées : augmentations, diminutions, i-cord incorporé dans le projet, et point mousse. Des bases ultra importantes en tricot !
C’est projet ultra rapide à réaliser, surtout si vous tricotez déjà bien. En ce qui me concerne, il ne m’a fallu que quelques heures pour terminer ce projet, avec l’avantage de faire un peu descendre mon stash.
Le résultat final me plait énormément : déjà, j’adore ce mohair qui est vraiment sublime et très doux. La couleur est ultra lumineuse, je trouve que les photos ne lui rendent pas justice. Ensuite, je ne regrette pas mon choix d’avoir choisi la petite taille, car vous pouvez le voir, il a quand même une belle dimension. Je pense qu’il faut de tout de même faire attention en le nouant et pour l’entretien, pour en prendre soin sur la durée. Je pense que j’en referai d’autres à l’avenir, mais avec une petite modification : la bande centrale qui permet de nouer le nœud est un peu longue à mon goût. N’ayant pas un volume spectaculaire au niveau capillaire, je pense que la diminuer d’un tiers me conviendrait davantage.
En tout cas, je vous recommande ce projet, que ce soit pour débuter le tricot, se familiariser avec le tricot en anglais, faire un accessoire sympa ou encore baisser un peu votre stash. Personnellement, je suis conquise !
Et voilà, c’est tout pour cette semaine ! J’espère que l’article vous plait, n’hésitez pas à me laisser un petit commentaire avec vos retours. On se retrouve la semaine prochaine avec un nouveau post, en attendant comme toujours prenez soin de vous 🙂
La Tricomtoise.