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Ma première banane – Ma petite mercerie.
Bonjour, tout le monde !
Je suis très heureuse de vous retrouver sur le blog pour un nouvel article. Si vous êtes fréquemment sur Instagram, vous aurez sans doute vu passer de nombreuses bananes cousues dans toutes les couleurs et toutes les tailles. La banane est indéniablement devenue un incontournable, mais je n’avais jamais vraiment eu envie de m’en faire une, étant plutôt team sac en bandoulière. Mais j’ai récemment reçu une petite commande de ma maman, qui avait envie d’une banane pour sa fête. Je me suis donc pliée avec plaisir à cet exercice et je vous propose de découvrir aujourd’hui le résultat. En espérant que cet article vous plaise, je vous souhaite une bonne lecture ! 🙂
Il est assez facile de trouver des tutoriels et patrons pour réaliser des bananes sur internet ; j’ai choisi de faire la version de Ma Petite Mercerie, car plusieurs de mes amies l’ont utilisée, avec succès, grâce au pas à pas détaillé et à la vidéo explicative disponible sur YouTube. Cette banane en particulier est disponible en deux tailles : la classique et une version XXL. Ma maman a choisi la version classique, qui mesure un peu plus d’une trentaine de centimètres.
Pour le tissu, j’ai respecté les choix de ma maman : un velours vieux rose pour l’extérieur, un coton gris perle pour l’intérieur. La sangle est elle aussi grise avec des paillettes rose gold, qui vont bien avec la boucle et la petite étiquette qu’elle voulait. On complète avec une fermeture éclair et le tour est joué ! Dans mon cas, j’ai trouvé l’intégralité des fournitures à la Mercerie Mimosa, à Dijon : si vous habitez dans les environs et que vous voulez faire une banane, on y trouve tout ce qu’il faut !
J’avoue que j’appréhendais un peu la réalisation de cette banane, sans vraiment savoir pourquoi. Je pense que c’est parce que même si j’ai déjà eu l’occasion de faire des accessoires, j’ai très peu travaillé avec des sangles ou boucles, j’avais donc un peu peur de cette étape.
Au final, j’ai beaucoup aimé coudre la banane. Je me suis servie de la vidéo de Ma Petite Mercerie, que j’ai trouvée très bien faite dans son ensemble, avec des explications claires (même si j’aurais aimé un peu plus de détails sur certains moments, comme la fameuse installation de la boucle : je me suis trompée et j’ai dû aller voir un autre tuto pour y arriver) et bien illustrées. C’était globalement une réalisation assez facile et rapide (il ne m’a fallu qu’une après-midi pour faire toute la partie couture), et je pense que si vous avez des notions de couture, vous devriez pouvoir vous en sortir, l’étape la plus compliquée étant la pose de la fermeture éclair proprement sur l’arrondi.
Le résultat est vraiment top et correspond à ce que le patron promet. Ma mère est ravie de sa banane et je suis très satisfaite du résultat aussi, qui fait bien soigné. La possibilité de pouvoir personnaliser à l’infini sa banane, entre les choix de tissus, de couleurs, de sangles et des différents éléments est un vrai plus. Mon seul bémol est que le patron recommande 1m de sangle, que je trouve un peu limité si vous avez de la poitrine ou si vous avez une bonne carrure. Dans le cas de ma maman, ça passe, mais j’aurais tendance à prendre plus 1m20 ou 30 si je devais refaire ce projet.
En parlant de le refaire, je me tâte désormais à faire une seconde banane, cette fois pour moi. Je trouve l’idée d’avoir ses affaires accessibles facilement devant soi très pratique, et avec un bébé bientôt là, ça peut être pas mal du tout !
En tout cas, si la banane fever vous tente, je vous recommande ce patron sans hésiter car il tient ses promesses !
J’espère en tout cas que cet article vous plait, n’hésitez pas à me laisser un petit commentaire avec votre retour, je vous répondrai avec plaisir. On se retrouve très vite pour un nouveau post, en attendant comme toujours prenez soin de vous 🙂
La Tricomtoise.
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Amelia – Sanne Bjerregaard
Bonjour, tout le monde !
J’espère que vous allez bien et que vous passez une belle semaine. Je suis ravie de vous retrouver sur le blog en ce mois de septembre qui débute (courage à celles et ceux pour qui ça a été la reprise, d’ailleurs), avec un petit article tricot. Encore une fois, c’est un projet layette que j’ai à vous montrer, mais promis, le blog ne va pas se transformer en site spécial bébé, j’ai d’autres projets adultes à vous présenter dans les prochaines semaines. En espérant que cet article vous plaise, je vous souhaite une bonne lecture ! 🙂
Dans la quête de petits tricots pour habiller mon bébé, je suis tombée sur Ravelry sur un patron de gilet gratuit, le Amelia de Sanne Bjerregaard. Ce joli gilet est disponible en plusieurs tailles, allant du 3 mois au 2 ans, et existe en anglais, ainsi qu’en allemand et danois. Modèle en jersey, il comprend une construction raglan mise en valeur par un jeu d’ajourés, des côtes torses (ma passion : j’adore les côtes torses, je trouve qu’elles font plus propres que des côtes classiques), et une rangée de point mousse entre les côtes et le corps qui apporte du contraste (dans le patron, il est même suggéré de tricoter cette partie avec un fil contrastant pailleté). J’ai trouvé le modèle très mignon et parfait pour finir un reste de mérinos Knitting for Olive que j’avais encore en stock.
Le patron se tricote du col vers le bas, avec une construction donc raglan, qui permet d’augmenter régulièrement le nombre de mailles. On sépare le corps des manches, et on finit par une bande de boutonnage de chaque côté. Une construction très classique mais qui a fait ses preuves !
Pour ma version, j’ai décidé de partir sur une taille 9 mois avec quelques modifications. J’ai travaillé avec un joli mérinos de Knitting for Olive que vous reconnaîtrez peut-être car c’est un reste de mon pull Elizabeth I. Il m’en restait pas beaucoup et j’ai donc modifié le gilet pour en faire une version manches courtes, qui se prête bien à la mi-saison, période à laquelle mon bébé devrait pouvoir mettre ce petit gilet. J’ai aussi choisi de faire l’impasse sur les bandes de boutonnage en les remplaçant par une finition i-cord de chaque côté. Je voulais que ce soit un vêtement facile à enlever et enfiler, surtout pour la fin du printemps ou le début de l’automne, donc je n’ai pas voulu m’encombrer par des boutons.
Ma version est donc un peu différente du patron, mais colle aussi à ce que j’aime en tricot, à savoir l’adapter à des situations ou morphologies particulières. On garde tout de même la construction et les touches particulières et je suis très contente du résultat final. C’était un projet un peu long car tricoté à plat sur des aiguilles 3 mm (et je crois que je suis traumatisée par ce fil après avoir mis mille ans à finir mon Elizabeth I) mais le rendu est à la hauteur de mes attentes.
J’ai beaucoup aimé tricoter ce projet qui rejoint la petite pile de tricots que j’ai déjà finis pour mon bébé. J’ai hâte de lui faire porter ! En tout cas n’hésitez pas à me laisser un petit avis sur cet article, je vous répondrai avec plaisir. A très vite !
La Tricomtoise.
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Cinch-It Dress – Charm Patterns de Gertie.
Bonjour tout le monde !
J’espère que vous allez bien et que vous passez un bel été. Je suis ravie de vous retrouver sur le blog après deux semaines de vacances, pendant lesquelles j’ai pu me reposer, mais aussi coudre, tricoter et créer. Pour la reprise, je vous propose de découvrir un projet que j’ai cousu pendant mes vacances, une jolie robe assez significative pour moi. En espérant que cet article vous plaise, je vous souhaite une bonne lecture ! 🙂
Si vous me suivez sur ce blog ou Instagram, vous savez que j’affectionne tout particulièrement les patrons de Charm Patterns by Gertie, avec leur inspiration ultra vintage. J’ai pu réaliser un grand nombre de robes et vêtements avec ces patrons et je n’ai pour l’instant pas été déçue. Cette fois, mon choix s’est orienté vers un patron que je n’avais pas encore eu l’occasion de tester, une robe nommée la « Cinch-It Dress« , en référence à sa coupe ultra évasée qui s’adapte à votre morphologie avec soit une ceinture ou l’ajout de smocks directement sur la robe.
Cette coupe change des silhouettes habituellement très cintrées de Gertie, mais m’a attirée car il se trouve qu’en ce moment et pour les prochains mois, j’ai besoin d’un peu plus d’espace dans mes vêtements et pour cause : j’attends un bébé ! Si pour l’instant je rentre encore à peu près dans la plupart de mes vêtements, j’ai envie et besoin d’anticiper avec quelques coutures un peu plus amples. Cette robe était donc parfaite pour un premier projet grossesse.
Pour l’occasion, j’ai décidé d’utiliser une jolie viscose crêpe que j’ai trouvée sur les Coupons de Saint-Pierre en promo (10 € les trois mètres, une affaire). Très fluide, ce tissu violet avec de belles fleurs noires a su m’attirer par son motif et sa légèreté est un vrai bonus pour une robe estivale, qui peut facilement être portée en mi-saison avec des collants et un gilet. 3 mètres, c’est pile ce qu’il fallait pour ce projet, ça tombait bien !
La réalisation de cette robe a été assez facile. Comme toujours chez Gertie, on a plusieurs options de manches, de cols, de poches, ce qui permet de personnaliser à fond votre robe. Dans mon cas, je suis partie sur une version simple, avec des manches courtes évasées, sans col ni poches, et sans l’option de smocker la taille. J’ai tendance à faire les versions les plus simples la première fois que je me lance dans un patron, car ça me permet de bien appréhender les étapes.
La partie la plus fastidieuse a été la découpe des pièces, car même si elles ne sont pas nombreuses, elles sont particulièrement grandes. Sur mon tissu un peu glissant, il a fallu prendre son temps ! Mais ensuite, j’ai été très agréablement surprise par la facilité à coudre cette robe, qui est vraiment un modèle assez accessible. Sa coupe évasée permet de l’enfiler sans avoir besoin de fermeture éclair, ce qui facilite le montage. J’ai pu me concentrer sur les finitions, notamment sur l’encolure avec son effet « keyhole » qui se ferme par un bouton.
Il ne m’a pas fallu longtemps pour coudre cette robe et je suis honnêtement ravie du résultat : non seulement le tissu est superbe et se prête bien à cette silhouette à cintrer soi-même, mais en plus le rendu est à la hauteur de mes attentes. Je suis à l’aise dans la robe, tout en ayant quelque chose qui correspond à mon style et que je pourrais porter jusqu’à la fin de ma grossesse et en post-partum. La partie couture a été ultra simple, vraiment je songe déjà à me recoudre cette robe dans un autre tissu !
Je suis très contente d’illustrer cet article par de belles photos réalisées par ma belle-sœur avec beaucoup de talent pour un petit shooting maternité. Le rendu est plus que superbe !
Si vous cherchez une robe ample ajustable facilement et rapide à coudre, qui peut se décliner avec plusieurs options, je vous recommande sans hésiter ce modèle. J’en suis plus que satisfaite et la porter est un vrai plaisir !
J’espère que cet article vous a plu, n’hésitez pas à me laisser un petit commentaire avec votre retour et je vous répondrai avec plaisir. On se retrouve très vite pour un nouvel article, en attendant prenez soin de vous ! 🙂
La Tricomtoise
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Little Knot – Florence Merlin.
Bonjour, tout le monde !
Je suis très heureuse de vous retrouver sur le blog pour un nouvel article tricot. Aujourd’hui, petit post pour vous présenter un petit projet rapide que j’ai récemment terminé avec des restes de pelote, toujours dans mon optique de vider mon stock. Il s’agit d’un petit bonnet pour bébé designé par une française, Florence Merlin, dont la spécialité est la layette. Un espérant que cet article vous plaise, je vous souhaite une bonne lecture ! 🙂
Little Knot (le nom du patron) est un petit bonnet pour bébé, disponible en plusieurs tailles, de la naissance jusqu’à 2 ans. Réalisé intégralement en jersey avec des diminutions pour former le haut du bonnet, il se distingue par une petite tige qui se noue sur le haut du crâne, d’où son nom. Il comprend un petit ourlet invisible puisque cousu à l’intérieur permettant un bon maintien sur la tête. Disponible en français et en anglais, il est recommandé de le tricoter avec un fil cachemire. Mais vous pouvez utiliser d’autres matières ou fils, bien évidemment.
En ce qui me concerne, je suis partie sur la taille 3 mois. J’ai décidé de me servir d’un fil que j’avais déjà en stock, à savoir un reste de laines à chaussettes (de mon souvenir, le orange de chez Bulbe Bizarre pour mes chaussettes Percy : c’est un fil 85% mérinos et 15% nylon, qui passe bien en machine et qui est très moelleux : parfait pour un projet bébé !). En plus, il tient bien chaud sans étouffer.
Pour ce qui est de la réalisation, j’ai adoré ce projet. Je l’ai tricoté en quelques jours à peine, car il est très rapide malgré les petites aiguilles à utiliser (2.5 pour l’ourlet et 3 pour le bonnet lui-même). C’est l’avantage des petits projets, on les voit vite monter ! J’ai aimé la construction simple, mais soignée (qui colle bien à ce que j’attends d’un projet bébé) : l’ourlet intérieur, les diminutions régulières et la petite tige, surtout après blocage, font très bien finis. Sur la photo, j’ai retourné un peu mon projet pour que vous puissiez voir l’ourlet.
Je n’ai fait aucune modification par rapport aux instructions, qui sont très claires et faciles à suivre. j’ai trouvé que c’était un patron assez accessible aux débutants : si vous savez tricoter en rond et faire des diminutions, vous devriez vous en sortir sans problème. Il est recommandé d’utiliser des aiguilles double pointes pour la tige, mais personnellement je me suis servie de mes aiguilles circulaires en magic loop sans problème.
Et voilà, c’est tout pour aujourd’hui ! J’espère que cet article vous plait, n’hésitez pas à me laisser un petit commentaire avec votre avis : je vous répondrai avec plaisir ! Le blog prend deux semaines de vacances et revient fin août, en attendant prenez soin de vous 🙂
La Tricomtoise.
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Waft – Kim Hargreaves
Bonjour, tout le monde !
Je suis ravie de vous retrouver sur le blog pour un nouvel article tricot, avec enfin un nouveau projet fini ! J’ai l’impression de ne pas avoir terminé de tricot depuis des siècles, alors je suis très heureuse de vous présenter un joli gilet tout juste tombé de mes aiguilles. Il s’agit d’un modèle d’une designeuse que j’aime beaucoup, Kim Hargreaves, dont j’ai déjà réalisé trois designs par le passé. En espérant que cet article vous plaise, je vous souhaite une bonne lecture ! 🙂
Waft est l’un des différents patrons présents dans la collection capsule Calm de Kim Hargreaves, une collection axée sur des basiques confortables et neutres, destinés à aller avec tout, et sur des modèles élégants avec de belles torsades. Plusieurs modèles sont conçus pour être tricoté en mohair ou fil similaire, comme Waft, gilet aérien et doudou.
Waft est un gilet à la coupe ample et longue, qui se compose de deux pièces pour le devant, d’un dos et de manches mi-longues. Des bordures en point mousse serrées contrastent avec un jersey légèrement ajouré, résultat obtenu en travaillant avec deux tailles d’aiguilles (4mm sur l’endroit, 8mm sur l’envers). Des diminutions et rabattages sur les différentes pièces permettent d’obtenir une coupe un peu plus flatteuse sur les épaules qu’en travaillant en carrés ou rectangles à assembler. Avec le mohair, l’idée est d’avoir un gilet facile à enfiler lors de soirées de printemps fraîches ou en hiver pour un peu plus de chaleur.
Je me suis orientée vers ce projet pour deux raisons : déjà, comme j’ai pu vous le dire dans de précédents articles, j’ai peu de gilets dans ma garde-robe tricot, et je m’étais lancée un objectif d’en tricoter quelques uns pour étoffer un peu ma collection. Ensuite, je n’ai que très peu tricoté du mohair dans ma vie. J’ai fait une petite cape de mi-saison pour moi, un pull pour ma mère, une Sophie Shawl et un accessoire cheveux pour moi, mais c’est tout. En plus de 20 ans de tricot, c’est peu, au final. J’avais donc envie de me faire un joli projet mohair à porter.
Pour le fil, j’ai complétement craqué sur un combo trouvé à la Mercerie Mimosa pendant les soldes, un rose très peps, presque néon, avec un gris foncé qui contraste bien. Les deux couleurs sont issues de la gamme Kid Silk 5 de chez Gepard, que je n’avais pas encore eu l’occasion de travailler. Ce fil 75% mohair 25% soie est très doux, glissant, avec un rendu léger et soyeux. Mais surtout, sa particularité est de pouvoir se tricoter dans un large panel de tailles d’aiguilles (3mm à 8mm, de mémoire) sans avoir besoin d’être doublé, ce que j’ai trouvé génial. Car au final, pas besoin d’avoir deux fois plus de fil pour un projet, ce qui le rend moins couteux (ce qui n’est pas rien avec du mohair).
Comme la plupart des designs de Kim Hargreaves, Waft se tricote à plat, impliquant un peu de couture. Dans le cas précis de ce modèle, cela se comprend d’autant plus que nous devons alterner entre deux tailles d’aiguilles, du 4mm pour les rangs endroits et du 8mm pour les rangs envers, créant un beau jersey aérien.
J’ai été très agréablement surprise par la vitesse à laquelle j’ai tricoté ce gilet. Il faut dire que j’enchaîne des projets petites aiguilles en ce moment (3mm en moyenne), donc passer sur quelque chose d’un peu plus large m’a fait du bien. J’ai travaillé le dos, puis les devants et enfin les manches, toujours en commençant par une bordure en point mousse très serrée, en 3mm, qui permet de bien structurer le vêtement. Pour mon jersey, j’ai décidé de faire des rayures en alternant mes deux couleurs tous les 10 rangs, ce que j’aime beaucoup car je trouve le combo très réussi.
L’assemblage s’est bien passé, même si j’avoue que ça ne me manque par de devoir coudre mes tricots comme ça (vive le circulaire). Je n’ai pas fait de modifications significatives par rapport au patron, si ce n’est que j’ai un peu raccourci le corps (environ 7-8cm) car je ne souhaitais pas quelque chose de trop long. Après un bon blocage, mon mohair est superbe et mes bandes de point mousse sont bien régulières.
Je suis hyper fan du résultat obtenu. Le gilet est super joli et colle bien à mes attentes. Je peux l’associer avec beaucoup de mes vêtements, et j’adore les couleurs de ce fil. En parlant de ça, c’était ma première tentative avec ce fil Gepard que je ne peux que recommander, car c’est une bonne découverte. Il m’en reste assez pour tricoter un autre projet, j’ai hâte de le faire car je sais d’avance que ce sera un plaisir à tricoter.
Et voilà, c’est tout pour aujourd’hui ! Je suis ravie de vous avoir présenté ce projet que j’ai beaucoup aimé tricoter. J’ai hâte de le sortir de mon placard quand les températures seront plus fraîches. N’hésitez pas à me laisser un petit commentaire avec votre avis, je vous répondrai avec plaisir. On se retrouve très vite pour un nouvel article, en attendant prenez soin de vous ! 🙂
La Tricomtoise.
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Je débute en tricot : quel matériel acheter ?
Bonjour, tout le monde !
Je suis ravie de vous retrouver sur le blog pour un tout nouvel article spécial débutant ! Voilà longtemps que je n’avais pas rédigé un post à destination des personnes qui se lancent dans le tricot, et celui-ci m’a été inspiré par une conversation que j’ai eue récemment avec une amie tricot qui m’expliquait qu’elle avait eu du mal à choisir ses outils lorsqu’elle avait commencé. Comme toute nouvelle activité, c’est parfois pas évident de savoir quoi acheter, d’autant plus qu’on peut vite se laisser déborder par tous les outils et accessoires de tricot. J’espère donc que cet article vous sera utile et je vous souhaite une bonne lecture ! 🙂
Dans cet article, je ne vous parlerai pas de fils ou de patrons, car tout dépendra de ce que vous allez avoir envie de tricoter. Pour le patron, Ravelry, YouTube et Instagram sont d’excellentes sources d’inspiration et pour le fil, je vous recommande d’aller, si vous en avez une près de chez vous, en mercerie pour demander conseil 🙂
Aiguilles :
Outils indispensables pour tricoter et premier achat à faire avec votre fil : les aiguilles.
Aujourd’hui, il existe un grand nombre de types d’aiguilles : droites, circulaires, en métal, bois, bambou… Il peut être assez difficile de s’y retrouver.
Ma recommandation est de partir sur des aiguilles circulaires dès que possible. Vous pourrez certainement récupérer des aiguilles droites chez votre mamie, ce qui est très bien, mais croyez-moi, pour avoir tricoté presque toute ma vie en aiguilles droites jusqu’à passer aux circulaires, je ne jure plus que par le circulaire.
Les avantages du circulaire sont nombreux : déjà, elles sont très souvent interchangeables, c’est à dire que vous pouvez soit changer la longueur de votre câble pour l’adapter à votre projet, soit la taille de vos aiguilles. Ensuite, le câble, même si vous tricoter en aller-retour, vous permet de mieux répartir le poids de votre projet, ce qui fatigue moins vos mains et vos doigts.
De plus, même si ça implique d’avoir plus de petites parties (plus d’aiguilles, plus de câbles…), je trouve que le rangement des aiguilles circulaires est plus pratique, ce qui les rend aussi plus faciles à transporter.
Pour le matériau, entre bambou, bois et métal, c’est vraiment en fonction de votre feeling, même si j’aurais tendance à vous conseiller de partir sur du bois ou du bambou pour commencer, car c’est un matériau un peu plus souple, ce qui est très bien pour les débutants qui ont tendance à vite se crisper sur leurs aiguilles. De plus, j’ai remarqué que mes mailles se sauvent moins sur du bambou que du métal qui glisse beaucoup.
Alors je vous rassure : pas la peine d’acheter tout de suite toutes les longueurs de câble ou tailles d’aiguilles. Choisissez ce dont vous avez besoin pour votre premier projet spécifiquement, en demandant conseil à votre mercerie ou vos ami(e)s tricoteurs et tricoteuses. Si le tricot vous plait et que vous continuez à en faire, votre kit s’étoffera progressivement avec le temps !
Anneaux marqueurs, compte-rangs et autres outils :
Parmi les nombreux accessoires tricot qui sont désormais disponibles, il n’est pas toujours évident de savoir vers quoi se tourner. Voici quelques recommandations d’objets utiles, qui font partie de mes essentiels tricots ou de ceux de beaucoup de tricoteurs :
- Des marqueurs : vraiment un indispensable, car ils permettent d’indiquer le début d’un rang, de délimiter un motif, de placer des augmentations… Vous pouvez en trouver facilement en merceries ou sur internet. Ma recommandation est d’en prendre un pack, voir deux, avec si possible des couleurs différentes pour vous permettre de plus facilement retenir à quoi ils correspondent. Alternativement, vous pouvez aussi utiliser des morceaux de fils noués pour marquer vos mailles, ce que je fais parfois mais pour débuter, je vous recommande quand même de prendre des marqueurs, plus visibles.
- Des arrête-mailles : très utile notamment quand vous tricoterez vos premiers pulls, les arrête-mailles permettent de mettre en attente un nombre de mailles le temps d’avancer dans autre chose. Tout comme les marqueurs, on en trouve assez facilement et de toutes les tailles. Je vous conseille d’en prendre au moins deux, voir si vous pouvez un petit lot avec quelques tailles variées.
- Les compte-rangs : personnellement, je n’ai jamais utilisé de compte-rangs, que ce soit les anneaux métalliques ou les versions bague/bracelet numériques. En effet, je suis un peu vieux jeu là-dessus, et je préfère me servir d’un papier et d’un stylo. Mais sachez que ce genre d’outils existent et qu’ils sont souvent recommandés !
Une trousse et un pochon :
Une fois que vous avez les éléments de base (votre fil et vos aiguilles), je vous recommande de trouver de quoi ranger votre tricot à part de vos autres affaires afin d’y consacrer un endroit dédié. Pas besoin d’être très fancy : un tote bag ou un pochon peuvent très largement suffire pour ranger votre projet en-cours quand vous ne vous en servez pas. Personnellement, j’utilise le même tote bag depuis des années pour mon en-cours du moment. Ce qui est plutôt pratique avec ce type de sacs et les pochons, c’est que vous en avez déjà certainement un qui traîne quelque part chez vous et dont vous pouvez vous servir, pas la peine de faire des frais.
Je vous conseille aussi de vous trouver une petite trousse pour y ranger vos outils : vos aiguilles, marqueurs à laine, mètre de couture, stylo… Tout comme le tote bag, ça peut être une trousse que vous avez déjà. On peut y stocker pas mal de choses, tout en possédant un autre avantage, qui est celui de pouvoir la trimballer facilement.
Il existe aussi beaucoup de marques aujourd’hui qui proposent des trousses complètes avec plein de tailles d’aiguilles et de la place pour les accessoires, mais ce type de kits est en général assez couteux. ça peut être un chouette cadeau à vous offrir ou à vous faire offrir quand vous aurez avancé dans votre passion !
Un carnet pour prendre des notes :
Ce dernier point est un peu accessoire mais je vous recommande de vous trouver un petit carnet pour prendre des notes lors de votre avancée tricot. Comme pour le pochon et la trousse, ça peut être un carnet que vous avez déjà (car je pense qu’on est nombreux et nombreuses à avoir moults cahiers dans nos tiroirs qui traînent et qu’on a jamais utilisés). Personnellement, je me sers du mien pour noter, pour chaque projet, le fil et coloris que j’utilise, le nombre de pelotes, mes modifications par rapport au patron, mais surtout pour compter mes rangs quand c’est utile, par exemple pour les augmentations et diminutions.
Sachez qu’il existe des carnets spécialement pour le tricot, mais vous pouvez très bien utiliser un carnet tout simple, ou même une application : il en existe beaucoup aujourd’hui, qui vous permettent de faire la même chose et bon nombre sont gratuites. A voir selon si vous, comme moi, vous êtes plus papier, ou plutôt téléphone pour prendre des notes !
Et voilà, c’est tout pour aujourd’hui ! J’espère que cet article vous aura aidé. Si vous êtes tricoteur ou tricoteuse, n’hésitez pas à laisser vos suggestions d’achats en commentaires ! Je vous retrouve très vite pour un nouvel article, en attendant comme toujours prenez soin de vous 🙂
La Tricomtoise.
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Envies tricot 2024 – Mon bilan de mi-année.
Bonjour, tout le monde !
Je suis très heureuse de vous retrouver sur le blog pour un nouvel article. La moitié de l’année s’est écoulée, déjà, alors j’ai eu envie de faire un petit point sur mes envies tricot 2024, présentées dans un article il y a quelques mois. L’idée est de voir si ces envies se sont concrétisées et si j’ai pu avancer dessus au cours de ce début 2024. En espérant que cet article vous plaise, je vous souhaite une bonne lecture ! 🙂
1 – Faire plus de jacquard.
Première envie de la liste : faire plus de jacquard. C’est vraiment une technique que j’adore mais il est vrai que j’en faisais au final assez peu. Et je pense que j’ai relevé le défi au la main, puisque depuis le début de l’année, je me suis beaucoup amusée avec le jacquard.
Tout d’abord, en réalisant deux pulls hivernaux : le Nocturnal Jumper et le Lisboa Sweater (j’avais eu la chance de faire ce dernier pour un test). Je vous ai parlé de ces deux pulls sur le blog, donc si vous suivez mes posts, vous savez que je les adore. J’ai pu découvrir la Alpakka Ull de Sandnes Garn, dont je suis tombée amoureuse et que j’ai énormément aimé travailler sur ces projets.
Je suis aussi sortie de ma zone de confort, avec du jacquard chaussettes, sur un projet que je vous présenterai prochainement car il n’est pas tout à fait fini. Mais aussi et surtout en me lançant dans le jacquard en crochet, une grande nouveauté 2024 pour moi. Je vous ai parlé du fanion tête de mort pour mon père et du Cat Lady Bag récemment, deux bons exemples.
Bref, vous l’aurez compris, je m’éclate avec le jacquard et je compte bien continuer comme ça !
2 – Avancer dans Tudor Roses.
Un de mes « goals » tricot à long terme est de réaliser tous les patrons du livre Tudor Roses d’Alice Starmore, un projet qui dure depuis déjà quelques années et qui va s’étendre encore dans le temps, car il s’agit mine de rien de patrons assez complexes.
J’ai un peu avancé sur ce projet, puisque j’ai terminé, non sans mal, mon Elizabeth I après des mois de galère. Je suis bien contente de l’avoir fini et d’être passée à autre chose. Dans mon article précédent, je parlais de faire un autre design, possiblement le Anne of Cleves, cette année. J’aimerais bien concrétiser cela, peut-être en fin d’année si tout va bien. J’espère tenir ce but !
3 – Garnir ma garde-robe en tricots d’été.
Depuis que je me suis mise ces dernières années au tricot estival, je m’amuse beaucoup à réaliser des hauts et tops pour les beaux jours. Je commence à avoir pas mal de modèles, mais j’avais envie de continuer à étoffer ma petite collection de hauts.
Et je m’y tiens : j’ai depuis fini un débardeur, mon Float de Kim Hargreaves que j’aime beaucoup (techniquement fini en décembre 2023, mais quand même), ainsi qu’un t-shirt, le Lil Daisy Tee, parfait pour le printemps. Je suis également en train de tester un autre top estival, un joli débardeur, que j’ai hâte de vous présenter prochainement !
Avec ça, je continue de pouvoir porter du tricot toute l’année, pour mon plus grand bonheur ! 🙂
4 – Me faire des gilets.
En faisant un point sur ma garde-robe tricot, je me suis rendue compte que j’avais énormément de pulls, pas mal de tops, mais quasiment aucun gilet. J’ai tendance à graviter vers les modèles de pulls, et moins de cardigans et gilets, ce à quoi j’ai décidé de remédier cette année.
Pari pour l’instant tenu, avec un premier gilet mi-saison, le Carantec, terminé il y a quelques mois et que je porte régulièrement. Un modèle à manches mi-longues que j’aime énormément. J’ai tout récemment commencé un autre gilet, plus approprié pour l’automne et l’hiver, que je vous présenterai lorsqu’il sera fini. Et qui me permettra d’avoir assez bien rempli cet objectif !
Et voilà, c’est tout pour aujourd’hui. J’espère que cet article vous a plu, n’hésitez pas à me laisser un petit commentaire avec vos retours car je vous réponds toujours avec plaisir. On se retrouve bientôt pour un nouvel article, en attendant comme toujours prenez soin de vous 🙂
La Tricomtoise.
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Je me prends pour le Docteur Frankenstein : petite robe d’été improvisée.
Bonjour, tout le monde !
Je suis très heureuse de vous retrouver sur le blog pour un nouvel article, avec au programme un peu de couture. L’été s’installe enfin et avec lui des envies de robes estivales. J’ai récemment acheté plusieurs tissus chez Les Coupons de St Pierre pour divers projets, dont de la déco pour la maison, mais aussi de quoi me faire quelques robes. Parmi ces tissus, j’avais choisi un vichy orange avec l’idée de m’en faire une petite robe légère pour les jours chauds. Je vous propose de découvrir le résultat aujourd’hui ! En espérant que cet article vous plaise, je vous souhaite une bonne lecture ! 🙂
Pour cet objectif de robe d’été, je vous avoue que je n’avais pas de patrons particuliers en tête, mais j’ai eu une envie de combiner plusieurs patrons que j’aime particulièrement en y ajoutant également des éléments bonus. Je me suis donc glissée dans la peau du Docteur Frankenstein pour créer mon petit monstre sur mesure.
Pour le bas, je savais que je voulais un maximum d’amplitude et de mouvements. La jupe Stanwyck de chez Charm Patterns s’est vite imposée : en plus d’un volume parfait, c’est une jupe d’une grande simplicité à réaliser. Je l’ai déjà combinée à des hauts pour transformer la jupe en robe, donc je savais que c’était possible.
J’ai choisi d’utiliser, pour le haut de la robe, un patron d’un livre de couture « 200 robes à partir de 20 patrons » que j’avais déjà travaillé par deux fois. J’aime beaucoup celui-ci, avec son encolure ronde, ses pinces poitrine et dos. Tout comme la Stanwyck, je connais bien ce patron, qui est un jeu d’enfant à assembler.
Enfin, j’avais une folle envie de manches avec plein de volume, dans lesquels me sentir à l’aise. J’ai improvisé avec mon reste de tissu, découpant deux grandes formes de cloches, à froncer sur le dessus, pour obtenir le résultat voulu.
Concernant le tissu, il s’agit d’un polyviscose imprimé vichy, avec des assez gros carreaux, oranges et blancs. J’ai opté pour trois mètres, ce qui est parfait pour faire une robe avec beaucoup d’amplitude sur la jupe. La matière est assez légère, plutôt respirante, et certains des carreaux ont un léger fini un peu brillant que je trouve chouette. En revanche, il n’a aucune élasticité, ce qui a été un peu un problème sur ce projet (je vous en reparle après). Je ne suis pas une grande fan du orange d’habitude, mais moi qui adore le vichy, j’ai décidé de me laisser tenter par cette couleur vitaminée.
Passons à l’étape fun maintenant, la réalisation de cette robe. Après avoir découpé toutes mes pièces, j’ai commencé par coudre la jupe, ne laissant que la couture dos à faire ensuite. Comme je connais ce patron et que je savais que ça tomberait bien en terme de longueur, j’en ai profité pour faire de suite mon ourlet. J’ai ensuite réalisé les pinces pour le haut, que j’ai assemblé, avant de le coudre à la jupe. J’ai froncé et cousu mes manches au corps, et enfin j’ai posé ma fermeture éclair et cousu la couture dos.
Comme j’avais déjà cousu ces patrons par le passé, j’ai été honnêtement plutôt rapide pour réaliser la totalité de la robe. Je pensais honnêtement en avoir pour plus de temps, mais j’ai aussi su utiliser l’expérience que je commence désormais à avoir en optimisant mon temps en travaillant les étapes ensemble. Par exemple, pour le haut, j’ai fait toutes les pinces en premier, et après avoir cousu les différentes pièces pour le haut et le bas, j’ai fait mes finitions zig-zag toutes d’un coup. Je trouve que ça m’a permis d’économiser du temps et d’être plus efficace, et je dois avouer être très contente d’arriver à faire ce genre de choses par moi-même maintenant.
Le résultat final me plait beaucoup dans l’ensemble, malgré un petit bémol. Dans les points positifs, je suis assez surprise d’aimer à ce point le orange, mais au final, j’adore. Je suis très contente du volume pour la jupe et pour les manches, c’est exactement ce que j’avais en tête. Le tissu tourne bien et malgré le fait qu’il soit légèrement transparent, on ne voit rien en dessous. Je suis contente de voir mes progrès et d’être capable d’improviser une robe de la sorte.
Par contre, j’ai été assez surprise de me rendre compte que j’étais bien serrée à la poitrine, au point de devoir faire des ajustements de sous-vêtements. J’ai pourtant utilisé la même taille que pour les robes précédemment cousues avec ce patron, dans lesquelles je suis pourtant bien, et même assez à l’aise. J’ai repassé tout mon parcours couture plusieurs fois, mais impossible de trouver où j’ai pu faire une erreur. Je pense donc que vu la raideur du tissu, j’aurais dû prévoir un poil plus large, ce que je n’ai pas pensé à faire.
Mais à l’exception de ce bémol, je suis très satisfaite de cette robe qui va m’accompagner tout au long de l’été. ça me donne encore plus envie de tenter des choses dans des couleurs que je ne porte pas souvent.
Et voilà, c’est tout pour aujourd’hui ! J’espère que cet article vous plait, n’hésitez pas à me laisser un petit commentaire avec vos retours, je vous réponds toujours avec plaisir. On se retrouve bientôt pour un nouveau post, en attendant prenez soin de vous !
La Tricomtoise.
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Le Bazar #13.
Bonjour, tout le monde!
Soyez les bienvenus sur la Tricomtoise pour un nouvel article. Au menu du jour, un petit Bazar : dans ces articles, je vous présente des petits projets que j’ai pus réaliser mais pour lesquels un article complet n’aurait pas trop d’intérêt. Pour ce 13ème numéro (déjà !), je vous propose de la couture et du crochet. En espérant que cet article vous plaise, je vous souhaite une bonne lecture !
Couture : le sac Big Coup de cœur de Le Dressing de Cindy.
Si vous faites de la couture et que vous passez du temps sur les réseaux sociaux, vous connaissez sans aucun doute le Dressing de Cindy. Depuis plusieurs mois, elle propose régulièrement, en plus de son contenu couture habituel, des patrons gratuits de vêtements. Mais en ce qui me concerne, c’est un accessoire qui a attiré mon attention : le sac Big Coup de Cœur, qui porte parfaitement son nom en raison de sa forme et de sa taille. Patron lui aussi gratuit, il comprend plusieurs options (froufrous, poche plaquée en forme de cœur) pour le customiser selon vos envies.
Pour ma version, j’ai choisi de partir sur un duo très girly : un velours côtelé vieux rose et un coton blanc avec des petits motifs de cœurs rouges pour rester dans le thème. J’ai acheté mes fournitures à la Mercerie Mimosa et j’ai utilisé le coton pour la doublure et la poche plaquée. C’est un projet assez intuitif et simple à réaliser, qui nécessite de bien travailler les arrondis pour être sûr d’avoir la plus belle forme possible.
J’ai ajouté un petit bouton décoratif et un ruban avec mon coton pour l’accessoiriser un peu et j’adore le résultat final. Je me sers beaucoup de ce sac car mine de rien, on peut y mettre pas mal de choses et il est en plus vraiment chouette, une belle pièce !
Crochet : Amigurumi.
Lorsqu’on parle de crochet, je dois dire que j’aime particulièrement faire des amigurumi, même si j’en fais peu souvent. Faire de petits personnages me plaît beaucoup, surtout quand il s’agit de Pokémon ou personnages que j’apprécie. C’est le cas de l’ours Rilakkuma, personnage de San-X, dont j’adore le côté super chill. Il y a plusieurs mois, j’ai trouvé lors d’un salon de loisirs créatifs un kit pour réaliser ce personnage en crochet, en partenariat avec So Croch. Le petit plus : il arbore une tenue qualifiée de parisienne, avec une petite casquette et une salopette trop mignonne.
Le kit est très complet, avec un vrai crochet (un plus : souvent ce genre de kits contient des crochets en plastique mous pas très pratiques), des marqueurs, les différents fils, du rembourrage et les instructions. Je me suis beaucoup amusée sur ce projet, et je suis assez fan du résultat, notamment de la peluche en elle-même : j’ai bien travaillé ma tension et je le trouve très mignon. Je suis un peu moins satisfaite de la salopette, car elle est très grande (ça ne se voit pas forcément sur la photo). Je pense que c’est car j’ai pas mal relâché ma tension, les indications conseillant de ne pas travailler trop serré. Mais malgré ce léger bémol, je suis conquise et je recommande ce kit sans hésitation.
Crochet : une décoration mortelle !
Pour conclure, je voulais vous montrer un récent projet crochet que j’ai beaucoup aimé faire. Mon père, grand fan de hard rock et de métal, est connu dans notre famille pour ses mille et uns accessoires tête de mort. Bagues, colliers, t-shirts, mugs, décorations, du moment qu’il y a une tête de mort, il est content. J’ai donc eu envie de lui faire une petite surprise maison pour la fête des pères, avec cette décoration murale en crochet.
Je suis tombée sur le patron via Pinterest et j’ai vu plusieurs tutoriels différents. J’ai suivi celui-ci et je suis partie sur un combo assez fun, noir et blanc cassé en Hamilton Tweed de BC Garn, que je n’avais pas encore eu l’occasion de tester. J’ai bien fait attention à ma tension pour un résultat optimal, et après blocage j’ai rajouté une sangle et des franges.
Mon père a adoré et je suis personnellement ravie du résultat que je trouve super marrant. En crochet de 5mm ça donne quand même une bonne taille, et c’était au final assez rapide à faire. Franchement sympa !
Et voilà, c’est tout pour aujourd’hui ! J’espère que ces trois petits objets vous plaisent, n’hésitez pas à me laisser un commentaire avec votre réalisation préférée, je vous répondrai avec plaisir. On se retrouve très vite pour un nouvel article, en attendant comme toujours prenez soin de vous !
La Tricomtoise
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Cat Lady Bag – Divine Debris.
Bonjour à vous !
Nous revoilà sur la Tricomtoise pour une nouvelle semaine et un nouvel article. Au menu du jour : un peu de crochet. Vous le savez, je suis moins fana de crochet que je ne le suis de mon premier amour, le tricot, mais j’aime bien en faire de temps en temps. J’ai, pendant plusieurs semaines, travaillé sur un projet au crochet assez différent de ce que j’ai pu faire jusqu’à maintenant et qui m’a permis d’apprendre une technique que je n’avais pas encore eu l’occasion d’utiliser : le jacquard au crochet. Je vous souhaite une bonne lecture de cet article, en espérant qu’il vous plaise ! 🙂
C’est vraiment par hasard que je suis tombée sur Instagram sur une photo du sac Cat Lady Bag de Divine Debris, une designeuse assez prolifique qui propose beaucoup de créations crochet. Moi qui adore les chats, j’ai tout de suite eu le coup de cœur pour ce sac. Comme j’avais en plus des tas et des tas de restes de pelotes issus de projets terminés, je me suis dit que c’était le projet parfait pour m’attaquer à cet iceberg de restes. Il existe plusieurs versions de ce sac, avec d’autres motifs, comme des fraises ou encore des tasses à café, et elle propose vraiment des patrons pour tous les goûts !
Le patron de ce sac est disponible gratuitement sur le blog de Divine Debris via Ravelry, ou peut s’acheter si vous souhaitez une version PDF sans pub. Il se compose de plusieurs carrés, tout en mailles serrées, avec trois motifs différents de chats. Une fois les carrés réalisés, on les joint entre eux puis on réalise les anses, toujours en mailles serrées. On travaille avec deux couleurs par carré, l’occasion pour moi d’apprendre enfin le colourwork ou jacquard en crochet, ce que je n’avais jamais fait jusqu’alors.
J’avoue que mes premiers essais ont été assez hésitants, mais après plusieurs tentatives et quelques vidéos YouTube, j’ai compris la technique et j’ai rapidement pris le coup de main, du moins pour comprendre comment changer proprement de couleurs. Par contre, j’avoue m’être rendue compte au bout de quelques carrés que je n’avais pas compris comment faire voyager mes fils au dos de mon travail correctement : donc mes envers ont tous des fils visibles, comme en jacquard tricot, alors que normalement il existe un moyen de faire disparaître les fils dans le travail en avançant.
J’ai décidé de finir mon sac avec ma façon de faire pas tout à fait propre, puisque de toute façon ça ne se voit sur l’endroit. Je retravaillerai cette technique prochainement pour essayer de mieux la maîtriser.
Pour pallier à ce problème, cette fois, comme j’avais pas mal de fils qui se baladaient sur l’envers, j’ai décidé de tout simplement ajouter une doublure en tissu, en utilisant un reste que j’avais dans mon stock de couture. Et je trouve que ça renforce le sac, tout en le finissant proprement.
Je vous l’ai dit, le crochet, c’est moins ma tasse de thé que le tricot, et j’ai tendance à trouver mes réalisations dans ce domaine plutôt moyennes. Mais pour le coup, je suis très contente du résultat. Les motifs sont bien lisibles et visibles, je me suis beaucoup amusée à apprendre de nouvelles techniques, et je vois surtout une belle amélioration au niveau de ma tension, qui a tendance à me poser problème. Avec la doublure que j’ai cousue à l’intérieure, je suis sûre que le sac est bien solide et il me servira notamment pour aller à la bibliothèque. J’ai pu faire sacrément baisser mon tas de restes de pelotes avec ce projet, un point positif supplémentaire. Je suis assez fière de ce que j’ai fait !
Et voilà, c’est tout pour aujourd’hui ! J’espère que cet article vous plait, n’hésitez pas à me laisser un petit commentaire, je vous réponds toujours avec plaisir. On se retrouve très vite pour un nouvel article, en attendant comme toujours prenez soin de vous 🙂
La Tricomtoise.