• Couture,  Uncategorized

    True Blood Sewing : je me couds la garde-robe de Sookie Stackhouse #1 – Présentation.

    Je suis ravie de vous retrouver sur le blog pour un nouvel article. Aujourd’hui, j’ai décidé de lancer une série de posts un peu particulière, puisqu’il va s’agir d’une série au long cours pour vous parler de plusieurs projets couture que j’ai envie de réaliser dans les prochains mois.

    Il y a quelques semaines, j’ai décidé de me replonger dans une série dont je suis très fan et qui a littéralement été ma série préférée de ma vie de jeune adulte : True Blood, série HBO basée sur la saga de Charlaine Harris (que je re-dévore aussi en ce moment). Et en revisionnant les épisodes, je me suis souvenue d’à quel point j’adorais les tenues portées par Anna Paquin qui interprète l’héroïne, Sookie Stackhouse. Des looks souvent retro, qui ont été pour moi un des moteurs pour me lancer dans ce style vestimentaire. Je me souviens qu’à l’époque où je regardais la série pour la première fois, je bavais devant certaines de ses robes, en rêvant de les porter.

    Je tiens à préciser qu’il ne s’agira pas de cosplays à proprement parler : ayant une morphologie très différente de Sookie et vivant dans un climat qui n’a rien à voir avec la Louisiane, j’ai prévu de faire des ajustements pour être sûre d’obtenir quelque chose qui me convienne complétement. De plus, les articles risques de contenir des spoilers, que j’essaierai de limiter au maximum, mais je ne garantis rien.

    Je devrais m’attaquer à cette robe dans les prochaines semaines : j’ai déjà mon patron et mon tissu, et j’ai hâte de m’y mettre ! Donc gardez les yeux ouverts, ça arrive très vite !

    J’espère en tout cas que ce concept vous plait et que vous serez au rendez-vous. N’hésitez pas à me laisser un petit commentaire, je vous répondrai avec plaisir. On se retrouve la semaine prochaine pour un nouvel article, en attendant comme toujours prenez soin de vous 🙂

  • Accessoires,  Tricot

    Mara – Yarnflakes.

    Je suis très heureuse de vous retrouver sur le blog pour parler d’un nouveau projet, tout juste tombé de mes aiguilles. Il s’agit d’un châle que j’ai tricoté pour ma maman en utilisant (comme pour le pull présenté la semaine passée) des restes d’un ancien projet. En espérant que cet article vous plaise, je vous souhaite une bonne lecture ! 🙂

    En tricot, j’ai tendance à avoir deux projets maximum en cours : un gros tricot, type pull ou gilet, et un petit tricot, comme des chaussettes ou une écharpe. Et j’achète très peu de pelotes en avance, sans savoir ce que je vais tricoter avec. Malgré tout, je commence à avoir un petit stash qui s’accumule, ce qui me stresse un peu car ce genre de choses peut vite m’envahir. Alors en ce moment, j’essaie de vider ce stash en utilisant ce qu’il me reste dans mon bac à laines pour divers projets.

    Mon choix s’est porté sur une sortie récente, le Mara d’Audrey Borrego, alias Yarnflakes. Un joli projet facilement modulable, qui peut se faire aussi bien en fil fin pour une écharpe légère qu’en grosse épaisseur pour un maxi châle doudou.

    Mara se présente comme une écharpe/châle triangulaire, avec une très belle texture obtenue grâce à du point mousse, des côtes, du jersey, et un petit motif ajouré simple à réaliser. Des augmentations et diminutions régulières permettent d’obtenir sa forme, tandis qu’un i-cord inclus dans le patron permet d’obtenir une très belle finition bien propre.

    Le motif, d’ailleurs, se retient facilement après quelques répétitions. J’ai adoré voir le motif devenir de plus en plus grand à mesure que celles-ci se succédaient ! En terme de difficulté, je pense que si vous êtes un débutant motivé et que vous maîtrisez bien vos bases, le châle est accessible. En plus, il permet de travailler différentes techniques : point mousse, i-cord, jeté, augmentations, diminutions… Et le résultat est vraiment à la hauteur.

    J’ai travaillé en aiguilles 3.5 mais vous pouvez également adapter le patron à une autre taille d’aiguilles sans aucun problème.

    La grande nouveauté pour moi sur ce projet a été de tester une autre façon de bloquer mon tricot. En général, je ne bloque pas forcément mes châles et écharpes, sauf si le motif ou la fibre utilisée le nécessite. Dans le cas de ce châle, malgré l’i-cord, mes bords roulaient sur eux-mêmes, un petit blocage s’imposait. Normalement, je bloque à l’eau, mais cette fois j’ai utilisé… un fer à repasser.

    J’ai été agréablement surprise par le résultat, car non seulement c’était rapide, mais en plus mon châle a pris la forme que je voulais lui donner sans problème. Je pense que j’utiliserai à nouveau cette technique sur des petits projets !

    J’ai hâte d’offrir le châle à ma maman prochainement, car je suis sûre qu’elle l’appréciera. En tout cas, si vous cherchez un projet à tricoter, je ne peux que vous le recommander : en plus, le patron est gratuit. En ce qui me concerne, je suis ravie du résultat.

    Je vous retrouve la semaine prochaine pour un nouvel article, en attendant n’hésitez pas à me laisser un petit commentaire avec vos retours, je vous répondrai avec plaisir. Prenez soin de vous 🙂

  • Tricot,  Vetements

    Flax – Tin Can Knits.

    Je vous souhaite la bienvenue sur le blog pour un nouvel article. Au menu aujourd’hui : du tricot. J’ai récemment terminé un chouette petit pull que j’avais hâte de vous présenter. Il s’agit du Flax, de Tin Can Knits, un modèle particulièrement intéressant car il est accessible aux débutants, disponible en de nombreuses tailles et gratuit ! En espérant que ce post vous plaise, je vous souhaite une bonne lecture 🙂

    Flax est un patron de Tin Can Knits, deux designeuses canadiennes dont les patrons se veulent à destination d’un maximum de personnes, avec un large panel de tailles pour vous permettre de tricoter aussi bien pour un enfant qu’un adulte. C’est le cas de Flax, un pull qui convient à tous les genres et à de très nombreuses tailles (je vous en reparle plus loin). J’étais tombée dessus lorsque je cherchais un pull à tricoter pour mon conjoint : j’avais fini par tricoter un autre modèle, mais celui-ci m’avait particulièrement plu.

    J’étais donc partie pour le tricoter pour mon conjoint, mais ce dernier étant un peu exigeant au niveau vestimentaire, j’ai eu l’idée de le faire une première fois, en taille bébé, pour lui donner un aperçu du rendu. Je sais que ce ne sera pas perdu, car je peux l’offrir, et en plus ce projet m’a permis d’utiliser des restes que j’avais en stock.

    Pour cette version mini (6-12 mois), j’ai utilisé l’un des différents fils recommandés par Tin Can Knits pour ce projet, que j’avais en stock : le fil Gilliatt de chez De Rerum Natura, un fil mérinos que j’affectionne particulièrement. Il gonfle bien, est très agréable à tricoter, et il a un léger côté rustique que j’apprécie beaucoup. Il m’en restait d’un précédent projet, dans le coloris Pavot.

    J’ai beaucoup aimé tricoter ce pull. Il a, pour moi, de nombreux points forts : tout d’abord, je tenais à soulever le fait que ce patron est disponible dans des tailles allant du 0-6 mois au 6XL ! L’inclusivité dans les patrons n’étant pas aussi fréquente qu’on le voudrait, je trouve important de souligner quand c’est le cas.

    Ensuite, ce projet est accessible aux débutants, si vous souhaitez vous lancer dans votre premier pull en circulaire ; les éléments techniques sont relativement simples. La quasi totalité du projet est en jersey, en aiguilles 5mm, ce qui en fait un pull aisément réalisable. Et, en plus, le patron est gratuit ! Que demander de plus?

    On se retrouve très vite pour un nouvel article, n’hésitez pas à me laisser un petit commentaire avec vos impressions ! En attendant, comme toujours, prenez soin de vous 🙂

  • Couture,  Vetements

    Couture : mon premier manteau (Opium de Deer&Doe).

    Je suis très heureuse de vous retrouver sur le blog pour le tout premier article couture de l’année, qui tourne autour du projet, je pense, le plus ambitieux que j’ai réalisé jusqu’à maintenant. Il s’agit de mon tout premier manteau, que j’ai cousu grâce aux cours de couture collectif de la Mercerie Mimosa, terminé il y a quelques semaines et que j’avais hâte de vous présenter.

    Pour le patron, je suis partie sur le manteau Opium de chez Deer&Doe, une marque que je connaissais de nom car très populaire sur instagram. Je n’avais encore pas eu l’occasion de tester un de leurs patrons et j’ai eu un coup de cœur pour la coupe de ce manteau, qui a un côté rétro que j’aime beaucoup, qui peut se boutonner ou se porter avec une ceinture. Et les poches passepoilées sont un gros plus, le genre de petits détails qui font mouche.

    Mon choix de tissu était conditionné par deux éléments : d’abord la couleur, qui devait être impérativement du violet, et par le type de tissu. Deer&Doe recommande plusieurs choix, notamment des lainages. J’ai trouvé mon bonheur chez Les coupons de Saint Pierre, avec cette très belle laine cardée un peu poilue, dans une teinte parfaite pour mon projet (plus disponible pour le moment). Pour la doublure, c’est aussi chez CSP que j’ai fait mes courses, en prenant une doublure noire toute simple. Je m’en suis tirée pour moins de 35 €, ce que je trouve vraiment abordable pour un manteau complet.

    En effet, j’ai rencontré de nombreux problèmes lors de la réalisation de ce manteau. Ce projet, certes ambitieux, mais qui me paraissait tout de même atteignable, s’est transformé en monstre qu’il m’a fallu presque trois mois pour finir. Et, en toute franchise, si je n’avais pas eu ma prof de couture, je n’y serais pas arrivée seule et j’aurais fini par tout jeter de frustration.

    Les problèmes ont commencé dès la découpe des pièces. J’ai pu voir ce point sur d’autres blogs, mais j’ai trouvé difficile d’identifier clairement où couper pour les pièces pour les manches, la doublure n’étant pas la même que le tissu principal. Je n’ai pas trouvé que les indications étaient très claires pour trouver où couper.

    Je m’en suis bien tirée pour la majeure partie des premières étapes. La pose des poches passepoilées a été plus facile que ce que j’imaginais, malgré l’épaisseur de mon lainage. Le rendu final est joli, je pense que cette touche dans le design est vraiment une bonne idée.

    Honnêtement, si j’avais fait le manteau toute seule, je n’aurais pas douté du fait que ces problèmes venaient de moi, de mon côté débutante. Mais bon, avec Cathy, ma prof, on a quand même lu, relu, fait, et défait, vraiment beaucoup trop de fois pour que les problèmes ne viennent que de moi. En toute franchise, je pense que mon choix de tissu extérieur n’a pas aidé, car il était particulièrement épais, et toutes les versions que j’ai vues de ce manteau étaient dans des tissus plus fins. Mais franchement, si on a n’avait pas trouvé des vidéos YouTube et blogs détaillant plus clairement certaines étapes, on n’y serait pas arrivées. Je sais qu’il s’agit d’un manteau et que la difficulté du projet est indéniable, sauf que j’ai déjà cousu des choses plus compliquées, mais où les instructions étaient bien plus claires à suivre et comprendre. Pour moi, la partie col/parmenture manque de clarté.

    Et voilà, c’est tout pour aujourd’hui. J’espère que cet article vous a plu, n’hésitez pas à me laisser un petit commentaire avec votre retour. Je vous retrouve dès la semaine prochaine avec un nouveau post, en attendant comme toujours prenez soin de vous 🙂

  • Accessoires,  Couture

    J’ai testé pour vous : un kit sac DIY de Cmacrea.

    C’est avec plaisir que je vous accueille sur le blog aujourd’hui pour vous parler de quelque chose que je voulais tester depuis longtemps. Il s’agit du tout premier projet que j’ai terminé cette année, une activité qui m’a occupée pendant une bonne après-midi : un sac à coudre entièrement à la main !

    Je pense que vous avez déjà sûrement croisé ce type de kits, en boutique ou en salon, car plusieurs entreprises en proposent. Dans mon cas, c’est sur le stand de Cmacrea, découvert lors d’un salon consacré aux loisirs créatifs, que j’ai trouvé mon bonheur : j’avais déjà vu plusieurs fois leurs produits lors de manifestations précédentes, et j’étais à chaque fois intriguée par leurs kits pour réaliser des sacs par de la couture à la main. J’adore les sacs, j’adore les kits, et j’ai surtout eu un coup de cœur pour leurs différents designs. Ils ont en effet beaucoup de choix, des sacs super mimis et colorés aux sacoches neutres et plus classiques. Il y en a pour tous les goûts !

    Passons au contenu du kit : il comprend toutes les différentes pièces pour réaliser le sac, toutes pré-percées à l’avance, des aiguilles, du fil de maroquinerie et les éléments de finitions comme, dans mon cas, les petites boucles pour accrocher la anse. Les instructions sont disponibles en format vidéo, ce que je préfère, soit directement sur le site, soit sur YouTube ou encore par le biais d’un QR code. La seule chose qui n’est pas fournie dans le kit, c’est de la colle pour textile qui permet de bien fixer les nœuds de couture, mais on en trouve facilement dans le commerce. J’en avais sous la matin, un tube que j’avais trouvé à Cultura et qui a l’avantage de sécher assez rapidement. Parfait pour ne pas trop attendre entre chaque étape.

    Les instructions vidéos sont claires, on y va étape par étape, et je n’ai pas eu de problèmes particuliers. J’ai apprécié le fait que les instructions insistent sur le fait de bien renforcer les points au début et à la fin de chaque couture. Et la colle pour textile aide vraiment à les solidifier. Je pense que ça aidera pour la longévité du sac. De plus, il me reste pas mal de fil : si jamais je dois faire des retouches, c’est possible.

    Je suis très contente d’avoir sauté le pas et d’avoir testé un de ces kits, car non seulement le résultat est plus que satisfaisant, mais en plus j’ai passé un bon moment en le réalisant. Je pense que je testerai probablement un autre modèle, peut-être pour un plus gros sac. Sachez qu’il existe aussi des modèles conçus pour les enfants, à faire en famille. Une bonne idée d’activité !

    Et voilà, j’espère que cet article vous plait ! J’espère vous présentez d’autres kits ou d’autres loisirs créatifs dans l’année, en tout cas n’hésitez pas à m’en conseiller en commentaire, je vous répondrai avec plaisir. On se retrouve très vite pour un nouvel article, en attendant comme toujours prenez soin de vous 🙂

  • Accessoires,  Crochet,  Tricot

    Le châle Jardin d’hiver – mon premier MKAL !

    Je vous souhaite de passer une année riche en bonheur, joie et créativité ! J’espère que vous avez passé de bonnes fêtes, que vous fêtiez Noël ou non. Je suis ravie de vous retrouver pour le tout premier article de 2024, après des vacances bien reposantes. Elles m’ont fait beaucoup de bien et j’ai pu avancer sur plusieurs chouettes projets tricot et couture. J’ai aussi été très gâtée par mes proches avec notamment des kits que j’ai hâte de vous présenter dans les prochains mois. Mais pour lancer ce mois de janvier, j’ai envie de vous parler que quelque chose de nouveau pour moi : un mystery knit along !

    Les knit alongs sont très populaires sur Instagram et Ralvery, et si j’ai déjà participé à quelques KALs par le passé (notamment via le groupe Ravelry du podcast Fruity Knitting, qui en organise régulièrement), je n’avais jamais fait de version « mystère », avec des indices envoyés régulièrement par le ou la designer(euse). Une expérience que j’avais envie de tenter, ce que j’ai pu faire avec le châle Jardin d’hiver, pour un projet hivernal lancé par Christelle Nihoul (alias Christal LK Designs) en collaboration avec Natissea, que je ne vous présente plus. Pour l’occasion, Natissea avait concocté une box contenant tout ce qu’il faut pour tricoter le châle, en lin (gamme Linaé), et quelques surprises. Et, encore plus chouette, trois combos de couleurs étaient proposés.

    Bien entendu le châle peut tout à fait se tricoter avec d’autres fils ou même d’autres fibres que celles proposées par Natissea, mais personnellement j’ai suivi le fil recommandé.

    Le châle Jardin d’hiver est probablement l’un des plus ambitieux que j’ai pu tricoter jusqu’à présent. C’est mon premier design de Christelle, et je sais qu’elle aime incorporer des éléments assez techniques à ses créations, que ce soit dans le travail de couleurs, des motifs en dentelle… C’était très excitant de travailler ce châle, car sur ce même accessoire il y a beaucoup de variétés. Du point mousse, diverses côtes, de la mosaïque, de la dentelle… On ne s’ennuie pas. D’autant plus que le format de KAL en indices augmente le côté surprenant, on ne sait pas à quoi s’attendre d’un indice à l’autre. C’est très excitant de voir le châle prendre forme doucement, mais sûrement.

    Si le KAL est terminé, il est cependant toujours possible de tricoter ce châle. Je dirais qu’il est quand même assez complexe et conviendrait plutôt à quelqu’un qui a un niveau intermédiaire, en raison des motifs ajourés qui demandent concentration. Mais le résultat est à la hauteur du travail fourni !

    Je suis vraiment très heureuse de mon châle que je trouve très élégant et soigné, surtout après un bon blocage qui a fait ressortir toutes ses particularités. J’ai adoré participer à ce KAL et je pense que j’en ferai d’autres à l’avenir.

    J’espère que vous appréciez le résultat ! N’hésitez pas à me laisser un petit commentaire, je vous répondrai avec plaisir. On se retrouve vite pour un nouvel article, en attendant comme toujours prenez soin de vous 🙂

  • Autres

    2023 – Mon bilan créatif.

    Je suis ravie de vous retrouver sur le blog pour ce qui est le tout dernier article de cette année 2023 ! J’ai déjà tout un tas de projets sous le coude à vous présenter dans les semaines et mois à venir, mais avant tout, je vous propose de conclure avec un petit bilan de cette année créative. En espérant que cet article vous plaise, je vous souhaite une bonne lecture ! 🙂

    Je ne vais pas m’étaler trop sur ce point que j’ai déjà eu l’occasion de vous présenter au cours des précédents mois, mais 2023 a été THE année grâce à laquelle j’ai découvert le tricot végétal, principalement grâce à Natissea et ses fils. Chanvre, coton, lin, je me suis beaucoup amusée avec différentes fibres sur des tops printaniers, des châles, des pulls. Je pense que ça m’a permis d’explorer mes compétences tricot et d’élargir mes horizons, notamment en travaillant des projets d’été, ce que je n’avais pas vraiment fait jusqu’à présent. Je compte continuer dans cette voie en 2024 et j’ai déjà hâte de vous montrer mes futurs projets en fibres végétales.

    J’ai commencé la couture il y a presque deux ans maintenant, et entre l’entraînement et les cours que je prends, j’ai remarqué une vraie amélioration de mes compétences en couture. Je suis de plus en plus indépendante et j’arrive à faire des projets de plus en plus ambitieux. C’est une vraie fierté de terminer un projet et d’en être satisfaite. Je suis encore loin d’être une pro, je ne cesse d’apprendre, mais je reconnais quand même mes progrès qui sont une vraie satisfaction. En 2024, je souhaite travailler davantage mes finitions et tenter des projets encore plus complexes.

    Entre la couture et le tricot, 2023 a été l’occasion d’étoffer grandement ma garde-robe. Cela fait déjà plusieurs années que je n’achète presque plus de vêtements neufs, m’orientant plutôt vers la seconde main et le vintage, et cette année le fait maison a été ma ressource numéro 1 pour m’habiller. Ce que j’ai aimé, c’est que j’ai pu me faire des vêtements complétement sur mesure, notamment des pantalons alors que je n’en portais plus depuis des années faute de trouver des modèles qui m’allaient dans le commerce. J’ai aussi pu rester dans ma démarche éco-responsable, en utilisant des tissus et fournitures de seconde main et en upcyclant des anciens vêtements. J’aime mon placard et j’adore m’habiller tous les jours avec mes réalisations.

    J’ai pu aussi développé la partie été de ma garde-robe, avec de jolis hauts en tricot, ce qui me change des habituels t-shirts que je portais normalement. Pouvoir varier un peu, c’est agréable !

    4 – Tricoter pour les autres.

    Un gros point fort de cette année a été de tricoter pour mes proches. Depuis que j’ai appris à tricoter quand j’avais 7-8 ans, j’ai majoritairement tricoté pour moi ou des initiatives comme les bonnets Innocent. J’ai parfois fait des accessoires (écharpes, châles) mais rarement des gros projets pour ma famille ou mon compagnon. J’ai commencé l’an passé à tricoter pour ma maman, ce que j’ai adoré faire et ce que j’ai continué cette année. J’ai réalisé plusieurs hauts pour ma maman et j’ai également tricoté un premier pull pour mon conjoint. Tricoter pour mes proches m’apportent beaucoup de plaisir et me permet de faire des modèles variés, que je ne ferais pas forcément pour moi. Je souhaite continuer à faire plaisir à mes proches, notamment avec de la couture et du tricot, dans les prochains mois !

    Et voilà, c’est tout pour aujourd’hui et pour cette année. J’ai été ravie de partager ces derniers mois avec vous, et de vous montrer mes différentes réalisations. Le blog sera en vacances la semaine prochaine, donc je vous retrouverai donc en janvier avec un nouvel article; j’en profite donc pour vous souhaiter de belles fêtes de fin d’année. Prenez soin de vous et à très vite ! 🙂

  • Tricot,  Vetements

    Float, de Kim Hargreaves.

    Je suis très heureuse de vous retrouver sur le blog pour l’avant-dernier article de cette année 2023, l’occasion pour moi de vous présenter mon dernier projet tricot terminé. Alors que les températures donnent plutôt envie de tricoter des grosses chaussettes, des écharpes et des pulls, j’ai passé les dernières semaines à travailler sur… un débardeur !

    Il s’agit d’un design de Kim Hargreaves, une créatrice dont j’ai déjà pu vous parler sur le blog, puisque j’ai déjà tricoté deux de ses patrons, tous les deux issus de la collection Calm : Hearten, un cardigan court, et Canva, un pull de mi-saison avec un motif ajouré sur les manches et le corps. Comme je l’ai dit dans mon précédent article, un de mes objectifs pour les mois à venir est de garnir ma garde-robe estivale, et le débardeur Float, lui aussi issu de cette même collection, me paraissait être un ajout parfait à mes tricots d’été.

    Pour ma version, je suis partie sur un combo de deux fils différents, dans trois coloris. Tout d’abord, un très beau fil de chez Holst Garn, dont j’ai récupéré deux pelotes par une de mes amies (que je remercie car c’est grâce à elle que j’ai eu l’idée de tricoter ce débardeur), l’une en coloris Tawny Owl, un joli beige/brun clair, et l’autre en géranium, un rose vibrant. J’ai complété par un reste d’Autumn de chez Knitting for Olive, dans la gamme mérinos, que j’avais du pull Apremont. J’ai principalement utilisé cette dernière couleur pour le haut du corps, l’incorporant juste avant la séparation entre le devant et le dos. Je trouve que les trois couleurs vont bien ensemble, elles me rappellent un peu les glaces en pot bicolore de mon enfance, vanille chocolat et vanille fraise. Un souvenir d’été qui se marie bien à ce débardeur !

    J’ai réalisé quelques modifications par rapport au design original.

    Tout d’abord, j’ai travaillé en aiguilles 2.75 au lieu de 3mm pour des questions d’échantillon. J’ai aussi légèrement raccourci le corps, de 2cm, car je préfère que mes hauts ne soient pas trop longs (je porte souvent des pantalons ou shorts taille haute).

    Ensuite, comme je l’ai indiqué plus haut, ce débardeur se tricote normalement à plat, du bas vers le haut, avec une couture sur les côtés qui s’arrêtent à quelques centimètres du bord pour laisser une ouverture sur le bas. J’ai préféré passer sur du circulaire une fois ces centimètres tricotés, joignant ainsi mon devant et mon dos. Cette technique m’a permis d’être plus rapide, comme je n’avais qu’à tricoter constamment à l’endroit, et d’éviter la partie couture.

    Mes rayures ont été travaillées en changeant de couleur tous les huit rangs. Malgré le fait que j’ai utilisé deux fils différents, sur le résultat final la différence est imperceptible, car mon échantillon est sensiblement le même sur les deux fils et même au toucher on ne s’en rend pas vraiment compte.

    J’ai beaucoup aimé tricoter ce débardeur et je suis très heureuse du résultat final, car c’est exactement ce que je souhaitais : un haut simple, léger, qui ira avec ce que j’ai déjà dans ma garde-robe et qui a une petite touche fun avec les rayures de couleurs. Le patron est accessible aux débutants et permet d’obtenir une pièce bien finie, un basique qui va dans tous les placards. Il me montre aussi la versatilité de Kim Hargreaves, ne serait-ce que sur cette seule collection : sur les trois projets, j’ai fait non seulement trois types de vêtements différents (un pull, un gilet et un débardeur), mais ils sont en très variés, avec un projet comprenant des torsades et une construction avancée, un pull ajouré et un débardeur en jersey épuré. J’aime beaucoup cette variété !

    Et voilà, c’est tout pour aujourd’hui. J’espère que ce projet vous a plu, n’hésitez pas à me laisser un petit commentaire avec vos retours. On se retrouve très vite pour un nouvel article, en attendant comme toujours prenez soin de vous !

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    Mes envies tricot pour 2024.

    Et voilà, nous sommes en décembre. Je ne sais pas pour vous, mais je trouve que 2023 est passé à une vitesse folle et je sais que ces prochaines semaines vont aller très vite aussi. S’il me reste des petites choses à vous présenter avant la fin de l’année, j’ai envie aujourd’hui de vous parler un peu de mes envies tricot pour les prochains mois. En espérant que cet article vous plaise, je vous souhaite une belle lecture ! 🙂

    Le jacquard, c’est vraiment ma passion. Tout d’abord, parce que j’adore les couleurs et avoir des vêtements à motifs, et aussi parce que c’est une technique que je trouve très agréable. J’aime voir les motifs apparaître au fur et à mesure que le tricot avance. Cependant, ces derniers mois, j’ai assez peu fait de jacquard. J’ai donc très envie d’y consacrer plus de temps en 2024, avec notamment deux patrons que j’ai dans ma librairie Ravelry, tous les deux de Yarnflakes : le pull Hyphen et le gilet Figures. Je ne sais pas encore quelles couleurs choisir, mais je sais d’avance que je vais beaucoup m’amuser avec ces deux projets !

    Un de mes objectifs à long terme est de réaliser chacun des designs du livre Tudor Roses d’Alice Starmore, une de mes designeuses préférées. J’avais à la base prévu de faire au moins deux designs par an, mais si j’ai réussi la première année, 2023 est un échec : je dois terminer mon seul Starmore de l’année, le Elizabeth I, que je suis déterminée à finir d’ici la fin de décembre. Pour 2024, je vais essayer de faire au moins un design (si j’en fais deux, je serai aux anges – je préfère cependant être un peu plus réaliste). Je pense partir sur le Anne of Clèves, dont j’aime les torsades, et qui se tricote en aiguilles 4.5 dans mon souvenir.

    Cette année, je me suis mise au tricot végétal et j’en ai profité pour me faire quelques hauts pour l’été. Je pense que ça a été un vrai tournant pour moi et je prends plaisir à porter du tricot toute l’année. J’ai l’intention d’étoffer ma garde-robe tricot pour l’été, notamment avec d’autres petits hauts. Notamment le Lil’Daisy d’Elise Bonnail, un joli t-shirt avec des frou-frous autour du col.

    J’ai aussi envie de tricoter quelques vêtements pour la mi-saison, des tops pas forcément aussi chauds que mes tricots d’hiver mais que je peux enfiler lorsque les températures commencent à monter ou à descendre. Je pense au Transparent de Kim Hargreaves, un pull doudou et léger, et au très beau design ajouré du Pallene de Yarnflakes.

    On termine cette petite sélection qui reste quand même ambitieuse avec des envies de gilets. A vrai dire, je n’en ai que deux, dont un qui est plus un pull car porté constamment fermé. J’ai envie de me faire des gilets pour varier un peu mes tenues, mais aussi car je souhaite explorer davantage la construction des gilets. J’ai bon espoir de faire deux projets : le Carantec de Marianne Munier et un autre design de Kim Hargreaves, le Free, parfait pour passer sur les épaules lors des soirées fraiches.

    Et voilà, c’est tout pour cette semaine. Vous l’aurez remarqué, on reste dans une sélection de hauts, mais je compte bien me faire aussi quelques accessoires. J’ai déjà hâte de vous montrer ces différentes réalisations au cours des prochains mois. N’hésitez pas à me laisser vos suggestions et propres envies en commentaires, je vous répondrai avec plaisir. On se retrouve la semaine prochaine pour un nouvel article, en attendant comme toujours prenez soin de vous !

  • Couture,  Vetements

    La jupe Stanwyck – Charm Patterns by Gertie.

    Je vous souhaite la bienvenue sur la Tricomtoise ! Qui dit nouvelle semaine dit nouveau projet. Après avoir été assez productive en tricot ces dernières semaines, c’est cette fois au tour d’un projet couture d’être mis à l’honneur sur le blog. J’ai récemment terminé un chouette vêtement, parfait pour cet hiver et que j’ai hâte de porter au cours des prochaines semaines. Il s’agit d’une jupe dont le patron vient de chez Charm Patterns by Gertie : la jupe Stanwyck. En espérant que l’article vous plaira, je vous souhaite une bonne lecture !

    Si vous venez de temps en temps sur mon blog, vous aurez peut-être remarqué que ce n’est pas la première fois que je réalise un projet issu de la large bibliothèque de patrons de chez Gertie. Je suis vraiment fan de ses créations ultra rétro, qui se marient parfaitement à ma garde-robe aux inspirations vintages, et je trouve ses livrets explicatifs toujours très bien rédigés. Si on fait le compte jusqu’à présent, j’ai déjà fait trois pantalons, une combi-short et une combinaison tirés du Jane Set, et une robe Night & Day dans sa version col carré et manches courtes. Ces vêtements font partie de mes préférés à porter au quotidien. C’est donc sans surprise que je cherche de temps en temps d’autres patrons de Gertie à réaliser.

    Un premier point que j’aime énormément avec Charm Patterns, c’est que ce patron comprend de très nombreuses variantes qui permettent de customiser votre vêtement selon vos envies. Quand on achète un patron chez eux, on en a pour notre argent ! Ici, on retrouve deux versions principales, à savoir une belle jupe crayon et une superbe jupe cercle. La personnalisation se fait par un choix à faire entre plusieurs types de ceintures, entre l’ajout ou non de poches, et également la possibilité de poser des bretelles. En plus de ce côté personnalisable, j’adore l’aspect évolutif du patron : en tant que débutant(e), la jupe de base est très facile à réaliser, et vous pouvez avec l’expérience y revenir pour ajouter des éléments plus complexes.

    En ce qui me concerne, pour cette première version de la Stanwyck, j’avais très envie d’une jupe cercle, avec beaucoup de volume et qui tourne bien. Je suis donc partie sur cette option. Je n’ai pas souhaité ajouter de poches, car je voulais vraiment me concentrer sur ma précision et ma netteté dans les finitions. Pour la ceinture, je suis partie sur la rectangulaire.

    La jupe cercle peut être portée toute l’année et le choix du tissu et du motif peuvent en faire un vêtement très différent selon la période de l’année. Pour un résultat plus hivernal, j’ai opté pour une gabardine, avec un très joli tartan aux couleurs de saison. Du rouge, du gris, du noir, parfait pour la fin d’année et pour s’assortir avec plusieurs de mes pulls. J’ai acheté mon tissu à la Mercerie Mimosa et je suis ravie de ma trouvaille (je vous en reparlerai plus loin).

    Passons maintenant à la réalisation de cette jupe. Chez Gertie, j’oscille en général entre la taille 14 et la taille 16 en fonction des projets et des pièces. Ici, j’aurais pu partir sur une taille 14 par rapport à mon tour de taille, mais comme je savais que j’allais porter principalement cette jupe en hiver avec au moins un t-shirt et un pull en laine coincés dans la ceinture, j’ai préféré jouer la sécurité et m’orienter sur la taille 16 pour être à l’aise.

    En ce qui me concerne, je suis donc partie sur une jupe cercle (« gored skirt »), dans une version simple, sans poches ni bretelles La jupe se compose de plusieurs panneaux pour le devant, les côtés et le dos, qui lui donne son beau volume et une large amplitude. La réalisation est ultra simple et intuitive, la principale difficulté pour moi a été d’assembler la ceinture proprement, mais je vous en reparlerai plus loin. C’était un projet couture super rapide à faire : cette version ne m’a pris que quelques heures entre la découpe du patron, du tissu, la couture, le repassage et la finition. Vraiment un jeu d’enfant, ça me donne envie de la refaire dans d’autres tissus. D’autant plus qu’avec déjà toutes mes pièces découpées, je sais que j’irai encore plus vite.

    En parlant du tissu, je suis tellement contente de mon choix ! J’ai craqué à la Mercerie Mimosa devant ce beau motif tartan qui collait à ma vision d’une jupe automnale/hivernale. J’avais déjà eu l’occasion de travailler une gabardine, plus épaisse cependant, pour ma Milton Pinafore; c’est un tissu qui est très agréable à coudre. Il glisse super bien sur la machine. Son gros plus, c’est sa tenue et son tombé. Sur une jupe de ce style, le rendu est très beau.

    Mon seul bémol, si je devais en trouver un, c’est le fait que j’ai un peu de mal à positionner la ceinture sur l’intérieur pour que ça fasse bien propre. Je vais en refaire une prochainement en cours, pour apprendre à le faire correctement. Mais honnêtement, c’est pas la fin du monde !

    J’espère en tout cas que cet article vous plait ! On se retrouve la semaine prochaine pour un nouvel article, en attendant comme toujours prenez soin de vous 🙂

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