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Little Knot – Florence Merlin.
Bonjour, tout le monde !
Je suis très heureuse de vous retrouver sur le blog pour un nouvel article tricot. Aujourd’hui, petit post pour vous présenter un petit projet rapide que j’ai récemment terminé avec des restes de pelote, toujours dans mon optique de vider mon stock. Il s’agit d’un petit bonnet pour bébé designé par une française, Florence Merlin, dont la spécialité est la layette. Un espérant que cet article vous plaise, je vous souhaite une bonne lecture ! 🙂
Little Knot (le nom du patron) est un petit bonnet pour bébé, disponible en plusieurs tailles, de la naissance jusqu’à 2 ans. Réalisé intégralement en jersey avec des diminutions pour former le haut du bonnet, il se distingue par une petite tige qui se noue sur le haut du crâne, d’où son nom. Il comprend un petit ourlet invisible puisque cousu à l’intérieur permettant un bon maintien sur la tête. Disponible en français et en anglais, il est recommandé de le tricoter avec un fil cachemire. Mais vous pouvez utiliser d’autres matières ou fils, bien évidemment.
En ce qui me concerne, je suis partie sur la taille 3 mois. J’ai décidé de me servir d’un fil que j’avais déjà en stock, à savoir un reste de laines à chaussettes (de mon souvenir, le orange de chez Bulbe Bizarre pour mes chaussettes Percy : c’est un fil 85% mérinos et 15% nylon, qui passe bien en machine et qui est très moelleux : parfait pour un projet bébé !). En plus, il tient bien chaud sans étouffer.
Pour ce qui est de la réalisation, j’ai adoré ce projet. Je l’ai tricoté en quelques jours à peine, car il est très rapide malgré les petites aiguilles à utiliser (2.5 pour l’ourlet et 3 pour le bonnet lui-même). C’est l’avantage des petits projets, on les voit vite monter ! J’ai aimé la construction simple, mais soignée (qui colle bien à ce que j’attends d’un projet bébé) : l’ourlet intérieur, les diminutions régulières et la petite tige, surtout après blocage, font très bien finis. Sur la photo, j’ai retourné un peu mon projet pour que vous puissiez voir l’ourlet.
Je n’ai fait aucune modification par rapport aux instructions, qui sont très claires et faciles à suivre. j’ai trouvé que c’était un patron assez accessible aux débutants : si vous savez tricoter en rond et faire des diminutions, vous devriez vous en sortir sans problème. Il est recommandé d’utiliser des aiguilles double pointes pour la tige, mais personnellement je me suis servie de mes aiguilles circulaires en magic loop sans problème.
Et voilà, c’est tout pour aujourd’hui ! J’espère que cet article vous plait, n’hésitez pas à me laisser un petit commentaire avec votre avis : je vous répondrai avec plaisir ! Le blog prend deux semaines de vacances et revient fin août, en attendant prenez soin de vous 🙂
La Tricomtoise.
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Waft – Kim Hargreaves
Bonjour, tout le monde !
Je suis ravie de vous retrouver sur le blog pour un nouvel article tricot, avec enfin un nouveau projet fini ! J’ai l’impression de ne pas avoir terminé de tricot depuis des siècles, alors je suis très heureuse de vous présenter un joli gilet tout juste tombé de mes aiguilles. Il s’agit d’un modèle d’une designeuse que j’aime beaucoup, Kim Hargreaves, dont j’ai déjà réalisé trois designs par le passé. En espérant que cet article vous plaise, je vous souhaite une bonne lecture ! 🙂
Waft est l’un des différents patrons présents dans la collection capsule Calm de Kim Hargreaves, une collection axée sur des basiques confortables et neutres, destinés à aller avec tout, et sur des modèles élégants avec de belles torsades. Plusieurs modèles sont conçus pour être tricoté en mohair ou fil similaire, comme Waft, gilet aérien et doudou.
Waft est un gilet à la coupe ample et longue, qui se compose de deux pièces pour le devant, d’un dos et de manches mi-longues. Des bordures en point mousse serrées contrastent avec un jersey légèrement ajouré, résultat obtenu en travaillant avec deux tailles d’aiguilles (4mm sur l’endroit, 8mm sur l’envers). Des diminutions et rabattages sur les différentes pièces permettent d’obtenir une coupe un peu plus flatteuse sur les épaules qu’en travaillant en carrés ou rectangles à assembler. Avec le mohair, l’idée est d’avoir un gilet facile à enfiler lors de soirées de printemps fraîches ou en hiver pour un peu plus de chaleur.
Je me suis orientée vers ce projet pour deux raisons : déjà, comme j’ai pu vous le dire dans de précédents articles, j’ai peu de gilets dans ma garde-robe tricot, et je m’étais lancée un objectif d’en tricoter quelques uns pour étoffer un peu ma collection. Ensuite, je n’ai que très peu tricoté du mohair dans ma vie. J’ai fait une petite cape de mi-saison pour moi, un pull pour ma mère, une Sophie Shawl et un accessoire cheveux pour moi, mais c’est tout. En plus de 20 ans de tricot, c’est peu, au final. J’avais donc envie de me faire un joli projet mohair à porter.
Pour le fil, j’ai complétement craqué sur un combo trouvé à la Mercerie Mimosa pendant les soldes, un rose très peps, presque néon, avec un gris foncé qui contraste bien. Les deux couleurs sont issues de la gamme Kid Silk 5 de chez Gepard, que je n’avais pas encore eu l’occasion de travailler. Ce fil 75% mohair 25% soie est très doux, glissant, avec un rendu léger et soyeux. Mais surtout, sa particularité est de pouvoir se tricoter dans un large panel de tailles d’aiguilles (3mm à 8mm, de mémoire) sans avoir besoin d’être doublé, ce que j’ai trouvé génial. Car au final, pas besoin d’avoir deux fois plus de fil pour un projet, ce qui le rend moins couteux (ce qui n’est pas rien avec du mohair).
Comme la plupart des designs de Kim Hargreaves, Waft se tricote à plat, impliquant un peu de couture. Dans le cas précis de ce modèle, cela se comprend d’autant plus que nous devons alterner entre deux tailles d’aiguilles, du 4mm pour les rangs endroits et du 8mm pour les rangs envers, créant un beau jersey aérien.
J’ai été très agréablement surprise par la vitesse à laquelle j’ai tricoté ce gilet. Il faut dire que j’enchaîne des projets petites aiguilles en ce moment (3mm en moyenne), donc passer sur quelque chose d’un peu plus large m’a fait du bien. J’ai travaillé le dos, puis les devants et enfin les manches, toujours en commençant par une bordure en point mousse très serrée, en 3mm, qui permet de bien structurer le vêtement. Pour mon jersey, j’ai décidé de faire des rayures en alternant mes deux couleurs tous les 10 rangs, ce que j’aime beaucoup car je trouve le combo très réussi.
L’assemblage s’est bien passé, même si j’avoue que ça ne me manque par de devoir coudre mes tricots comme ça (vive le circulaire). Je n’ai pas fait de modifications significatives par rapport au patron, si ce n’est que j’ai un peu raccourci le corps (environ 7-8cm) car je ne souhaitais pas quelque chose de trop long. Après un bon blocage, mon mohair est superbe et mes bandes de point mousse sont bien régulières.
Je suis hyper fan du résultat obtenu. Le gilet est super joli et colle bien à mes attentes. Je peux l’associer avec beaucoup de mes vêtements, et j’adore les couleurs de ce fil. En parlant de ça, c’était ma première tentative avec ce fil Gepard que je ne peux que recommander, car c’est une bonne découverte. Il m’en reste assez pour tricoter un autre projet, j’ai hâte de le faire car je sais d’avance que ce sera un plaisir à tricoter.
Et voilà, c’est tout pour aujourd’hui ! Je suis ravie de vous avoir présenté ce projet que j’ai beaucoup aimé tricoter. J’ai hâte de le sortir de mon placard quand les températures seront plus fraîches. N’hésitez pas à me laisser un petit commentaire avec votre avis, je vous répondrai avec plaisir. On se retrouve très vite pour un nouvel article, en attendant prenez soin de vous ! 🙂
La Tricomtoise.
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Je débute en tricot : quel matériel acheter ?
Bonjour, tout le monde !
Je suis ravie de vous retrouver sur le blog pour un tout nouvel article spécial débutant ! Voilà longtemps que je n’avais pas rédigé un post à destination des personnes qui se lancent dans le tricot, et celui-ci m’a été inspiré par une conversation que j’ai eue récemment avec une amie tricot qui m’expliquait qu’elle avait eu du mal à choisir ses outils lorsqu’elle avait commencé. Comme toute nouvelle activité, c’est parfois pas évident de savoir quoi acheter, d’autant plus qu’on peut vite se laisser déborder par tous les outils et accessoires de tricot. J’espère donc que cet article vous sera utile et je vous souhaite une bonne lecture ! 🙂
Dans cet article, je ne vous parlerai pas de fils ou de patrons, car tout dépendra de ce que vous allez avoir envie de tricoter. Pour le patron, Ravelry, YouTube et Instagram sont d’excellentes sources d’inspiration et pour le fil, je vous recommande d’aller, si vous en avez une près de chez vous, en mercerie pour demander conseil 🙂
Aiguilles :
Outils indispensables pour tricoter et premier achat à faire avec votre fil : les aiguilles.
Aujourd’hui, il existe un grand nombre de types d’aiguilles : droites, circulaires, en métal, bois, bambou… Il peut être assez difficile de s’y retrouver.
Ma recommandation est de partir sur des aiguilles circulaires dès que possible. Vous pourrez certainement récupérer des aiguilles droites chez votre mamie, ce qui est très bien, mais croyez-moi, pour avoir tricoté presque toute ma vie en aiguilles droites jusqu’à passer aux circulaires, je ne jure plus que par le circulaire.
Les avantages du circulaire sont nombreux : déjà, elles sont très souvent interchangeables, c’est à dire que vous pouvez soit changer la longueur de votre câble pour l’adapter à votre projet, soit la taille de vos aiguilles. Ensuite, le câble, même si vous tricoter en aller-retour, vous permet de mieux répartir le poids de votre projet, ce qui fatigue moins vos mains et vos doigts.
De plus, même si ça implique d’avoir plus de petites parties (plus d’aiguilles, plus de câbles…), je trouve que le rangement des aiguilles circulaires est plus pratique, ce qui les rend aussi plus faciles à transporter.
Pour le matériau, entre bambou, bois et métal, c’est vraiment en fonction de votre feeling, même si j’aurais tendance à vous conseiller de partir sur du bois ou du bambou pour commencer, car c’est un matériau un peu plus souple, ce qui est très bien pour les débutants qui ont tendance à vite se crisper sur leurs aiguilles. De plus, j’ai remarqué que mes mailles se sauvent moins sur du bambou que du métal qui glisse beaucoup.
Alors je vous rassure : pas la peine d’acheter tout de suite toutes les longueurs de câble ou tailles d’aiguilles. Choisissez ce dont vous avez besoin pour votre premier projet spécifiquement, en demandant conseil à votre mercerie ou vos ami(e)s tricoteurs et tricoteuses. Si le tricot vous plait et que vous continuez à en faire, votre kit s’étoffera progressivement avec le temps !
Anneaux marqueurs, compte-rangs et autres outils :
Parmi les nombreux accessoires tricot qui sont désormais disponibles, il n’est pas toujours évident de savoir vers quoi se tourner. Voici quelques recommandations d’objets utiles, qui font partie de mes essentiels tricots ou de ceux de beaucoup de tricoteurs :
- Des marqueurs : vraiment un indispensable, car ils permettent d’indiquer le début d’un rang, de délimiter un motif, de placer des augmentations… Vous pouvez en trouver facilement en merceries ou sur internet. Ma recommandation est d’en prendre un pack, voir deux, avec si possible des couleurs différentes pour vous permettre de plus facilement retenir à quoi ils correspondent. Alternativement, vous pouvez aussi utiliser des morceaux de fils noués pour marquer vos mailles, ce que je fais parfois mais pour débuter, je vous recommande quand même de prendre des marqueurs, plus visibles.
- Des arrête-mailles : très utile notamment quand vous tricoterez vos premiers pulls, les arrête-mailles permettent de mettre en attente un nombre de mailles le temps d’avancer dans autre chose. Tout comme les marqueurs, on en trouve assez facilement et de toutes les tailles. Je vous conseille d’en prendre au moins deux, voir si vous pouvez un petit lot avec quelques tailles variées.
- Les compte-rangs : personnellement, je n’ai jamais utilisé de compte-rangs, que ce soit les anneaux métalliques ou les versions bague/bracelet numériques. En effet, je suis un peu vieux jeu là-dessus, et je préfère me servir d’un papier et d’un stylo. Mais sachez que ce genre d’outils existent et qu’ils sont souvent recommandés !
Une trousse et un pochon :
Une fois que vous avez les éléments de base (votre fil et vos aiguilles), je vous recommande de trouver de quoi ranger votre tricot à part de vos autres affaires afin d’y consacrer un endroit dédié. Pas besoin d’être très fancy : un tote bag ou un pochon peuvent très largement suffire pour ranger votre projet en-cours quand vous ne vous en servez pas. Personnellement, j’utilise le même tote bag depuis des années pour mon en-cours du moment. Ce qui est plutôt pratique avec ce type de sacs et les pochons, c’est que vous en avez déjà certainement un qui traîne quelque part chez vous et dont vous pouvez vous servir, pas la peine de faire des frais.
Je vous conseille aussi de vous trouver une petite trousse pour y ranger vos outils : vos aiguilles, marqueurs à laine, mètre de couture, stylo… Tout comme le tote bag, ça peut être une trousse que vous avez déjà. On peut y stocker pas mal de choses, tout en possédant un autre avantage, qui est celui de pouvoir la trimballer facilement.
Il existe aussi beaucoup de marques aujourd’hui qui proposent des trousses complètes avec plein de tailles d’aiguilles et de la place pour les accessoires, mais ce type de kits est en général assez couteux. ça peut être un chouette cadeau à vous offrir ou à vous faire offrir quand vous aurez avancé dans votre passion !
Un carnet pour prendre des notes :
Ce dernier point est un peu accessoire mais je vous recommande de vous trouver un petit carnet pour prendre des notes lors de votre avancée tricot. Comme pour le pochon et la trousse, ça peut être un carnet que vous avez déjà (car je pense qu’on est nombreux et nombreuses à avoir moults cahiers dans nos tiroirs qui traînent et qu’on a jamais utilisés). Personnellement, je me sers du mien pour noter, pour chaque projet, le fil et coloris que j’utilise, le nombre de pelotes, mes modifications par rapport au patron, mais surtout pour compter mes rangs quand c’est utile, par exemple pour les augmentations et diminutions.
Sachez qu’il existe des carnets spécialement pour le tricot, mais vous pouvez très bien utiliser un carnet tout simple, ou même une application : il en existe beaucoup aujourd’hui, qui vous permettent de faire la même chose et bon nombre sont gratuites. A voir selon si vous, comme moi, vous êtes plus papier, ou plutôt téléphone pour prendre des notes !
Et voilà, c’est tout pour aujourd’hui ! J’espère que cet article vous aura aidé. Si vous êtes tricoteur ou tricoteuse, n’hésitez pas à laisser vos suggestions d’achats en commentaires ! Je vous retrouve très vite pour un nouvel article, en attendant comme toujours prenez soin de vous 🙂
La Tricomtoise.
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Envies tricot 2024 – Mon bilan de mi-année.
Bonjour, tout le monde !
Je suis très heureuse de vous retrouver sur le blog pour un nouvel article. La moitié de l’année s’est écoulée, déjà, alors j’ai eu envie de faire un petit point sur mes envies tricot 2024, présentées dans un article il y a quelques mois. L’idée est de voir si ces envies se sont concrétisées et si j’ai pu avancer dessus au cours de ce début 2024. En espérant que cet article vous plaise, je vous souhaite une bonne lecture ! 🙂
1 – Faire plus de jacquard.
Première envie de la liste : faire plus de jacquard. C’est vraiment une technique que j’adore mais il est vrai que j’en faisais au final assez peu. Et je pense que j’ai relevé le défi au la main, puisque depuis le début de l’année, je me suis beaucoup amusée avec le jacquard.
Tout d’abord, en réalisant deux pulls hivernaux : le Nocturnal Jumper et le Lisboa Sweater (j’avais eu la chance de faire ce dernier pour un test). Je vous ai parlé de ces deux pulls sur le blog, donc si vous suivez mes posts, vous savez que je les adore. J’ai pu découvrir la Alpakka Ull de Sandnes Garn, dont je suis tombée amoureuse et que j’ai énormément aimé travailler sur ces projets.
Je suis aussi sortie de ma zone de confort, avec du jacquard chaussettes, sur un projet que je vous présenterai prochainement car il n’est pas tout à fait fini. Mais aussi et surtout en me lançant dans le jacquard en crochet, une grande nouveauté 2024 pour moi. Je vous ai parlé du fanion tête de mort pour mon père et du Cat Lady Bag récemment, deux bons exemples.
Bref, vous l’aurez compris, je m’éclate avec le jacquard et je compte bien continuer comme ça !
2 – Avancer dans Tudor Roses.
Un de mes « goals » tricot à long terme est de réaliser tous les patrons du livre Tudor Roses d’Alice Starmore, un projet qui dure depuis déjà quelques années et qui va s’étendre encore dans le temps, car il s’agit mine de rien de patrons assez complexes.
J’ai un peu avancé sur ce projet, puisque j’ai terminé, non sans mal, mon Elizabeth I après des mois de galère. Je suis bien contente de l’avoir fini et d’être passée à autre chose. Dans mon article précédent, je parlais de faire un autre design, possiblement le Anne of Cleves, cette année. J’aimerais bien concrétiser cela, peut-être en fin d’année si tout va bien. J’espère tenir ce but !
3 – Garnir ma garde-robe en tricots d’été.
Depuis que je me suis mise ces dernières années au tricot estival, je m’amuse beaucoup à réaliser des hauts et tops pour les beaux jours. Je commence à avoir pas mal de modèles, mais j’avais envie de continuer à étoffer ma petite collection de hauts.
Et je m’y tiens : j’ai depuis fini un débardeur, mon Float de Kim Hargreaves que j’aime beaucoup (techniquement fini en décembre 2023, mais quand même), ainsi qu’un t-shirt, le Lil Daisy Tee, parfait pour le printemps. Je suis également en train de tester un autre top estival, un joli débardeur, que j’ai hâte de vous présenter prochainement !
Avec ça, je continue de pouvoir porter du tricot toute l’année, pour mon plus grand bonheur ! 🙂
4 – Me faire des gilets.
En faisant un point sur ma garde-robe tricot, je me suis rendue compte que j’avais énormément de pulls, pas mal de tops, mais quasiment aucun gilet. J’ai tendance à graviter vers les modèles de pulls, et moins de cardigans et gilets, ce à quoi j’ai décidé de remédier cette année.
Pari pour l’instant tenu, avec un premier gilet mi-saison, le Carantec, terminé il y a quelques mois et que je porte régulièrement. Un modèle à manches mi-longues que j’aime énormément. J’ai tout récemment commencé un autre gilet, plus approprié pour l’automne et l’hiver, que je vous présenterai lorsqu’il sera fini. Et qui me permettra d’avoir assez bien rempli cet objectif !
Et voilà, c’est tout pour aujourd’hui. J’espère que cet article vous a plu, n’hésitez pas à me laisser un petit commentaire avec vos retours car je vous réponds toujours avec plaisir. On se retrouve bientôt pour un nouvel article, en attendant comme toujours prenez soin de vous 🙂
La Tricomtoise.
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Je me prends pour le Docteur Frankenstein : petite robe d’été improvisée.
Bonjour, tout le monde !
Je suis très heureuse de vous retrouver sur le blog pour un nouvel article, avec au programme un peu de couture. L’été s’installe enfin et avec lui des envies de robes estivales. J’ai récemment acheté plusieurs tissus chez Les Coupons de St Pierre pour divers projets, dont de la déco pour la maison, mais aussi de quoi me faire quelques robes. Parmi ces tissus, j’avais choisi un vichy orange avec l’idée de m’en faire une petite robe légère pour les jours chauds. Je vous propose de découvrir le résultat aujourd’hui ! En espérant que cet article vous plaise, je vous souhaite une bonne lecture ! 🙂
Pour cet objectif de robe d’été, je vous avoue que je n’avais pas de patrons particuliers en tête, mais j’ai eu une envie de combiner plusieurs patrons que j’aime particulièrement en y ajoutant également des éléments bonus. Je me suis donc glissée dans la peau du Docteur Frankenstein pour créer mon petit monstre sur mesure.
Pour le bas, je savais que je voulais un maximum d’amplitude et de mouvements. La jupe Stanwyck de chez Charm Patterns s’est vite imposée : en plus d’un volume parfait, c’est une jupe d’une grande simplicité à réaliser. Je l’ai déjà combinée à des hauts pour transformer la jupe en robe, donc je savais que c’était possible.
J’ai choisi d’utiliser, pour le haut de la robe, un patron d’un livre de couture « 200 robes à partir de 20 patrons » que j’avais déjà travaillé par deux fois. J’aime beaucoup celui-ci, avec son encolure ronde, ses pinces poitrine et dos. Tout comme la Stanwyck, je connais bien ce patron, qui est un jeu d’enfant à assembler.
Enfin, j’avais une folle envie de manches avec plein de volume, dans lesquels me sentir à l’aise. J’ai improvisé avec mon reste de tissu, découpant deux grandes formes de cloches, à froncer sur le dessus, pour obtenir le résultat voulu.
Concernant le tissu, il s’agit d’un polyviscose imprimé vichy, avec des assez gros carreaux, oranges et blancs. J’ai opté pour trois mètres, ce qui est parfait pour faire une robe avec beaucoup d’amplitude sur la jupe. La matière est assez légère, plutôt respirante, et certains des carreaux ont un léger fini un peu brillant que je trouve chouette. En revanche, il n’a aucune élasticité, ce qui a été un peu un problème sur ce projet (je vous en reparle après). Je ne suis pas une grande fan du orange d’habitude, mais moi qui adore le vichy, j’ai décidé de me laisser tenter par cette couleur vitaminée.
Passons à l’étape fun maintenant, la réalisation de cette robe. Après avoir découpé toutes mes pièces, j’ai commencé par coudre la jupe, ne laissant que la couture dos à faire ensuite. Comme je connais ce patron et que je savais que ça tomberait bien en terme de longueur, j’en ai profité pour faire de suite mon ourlet. J’ai ensuite réalisé les pinces pour le haut, que j’ai assemblé, avant de le coudre à la jupe. J’ai froncé et cousu mes manches au corps, et enfin j’ai posé ma fermeture éclair et cousu la couture dos.
Comme j’avais déjà cousu ces patrons par le passé, j’ai été honnêtement plutôt rapide pour réaliser la totalité de la robe. Je pensais honnêtement en avoir pour plus de temps, mais j’ai aussi su utiliser l’expérience que je commence désormais à avoir en optimisant mon temps en travaillant les étapes ensemble. Par exemple, pour le haut, j’ai fait toutes les pinces en premier, et après avoir cousu les différentes pièces pour le haut et le bas, j’ai fait mes finitions zig-zag toutes d’un coup. Je trouve que ça m’a permis d’économiser du temps et d’être plus efficace, et je dois avouer être très contente d’arriver à faire ce genre de choses par moi-même maintenant.
Le résultat final me plait beaucoup dans l’ensemble, malgré un petit bémol. Dans les points positifs, je suis assez surprise d’aimer à ce point le orange, mais au final, j’adore. Je suis très contente du volume pour la jupe et pour les manches, c’est exactement ce que j’avais en tête. Le tissu tourne bien et malgré le fait qu’il soit légèrement transparent, on ne voit rien en dessous. Je suis contente de voir mes progrès et d’être capable d’improviser une robe de la sorte.
Par contre, j’ai été assez surprise de me rendre compte que j’étais bien serrée à la poitrine, au point de devoir faire des ajustements de sous-vêtements. J’ai pourtant utilisé la même taille que pour les robes précédemment cousues avec ce patron, dans lesquelles je suis pourtant bien, et même assez à l’aise. J’ai repassé tout mon parcours couture plusieurs fois, mais impossible de trouver où j’ai pu faire une erreur. Je pense donc que vu la raideur du tissu, j’aurais dû prévoir un poil plus large, ce que je n’ai pas pensé à faire.
Mais à l’exception de ce bémol, je suis très satisfaite de cette robe qui va m’accompagner tout au long de l’été. ça me donne encore plus envie de tenter des choses dans des couleurs que je ne porte pas souvent.
Et voilà, c’est tout pour aujourd’hui ! J’espère que cet article vous plait, n’hésitez pas à me laisser un petit commentaire avec vos retours, je vous réponds toujours avec plaisir. On se retrouve bientôt pour un nouveau post, en attendant prenez soin de vous !
La Tricomtoise.
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Le Bazar #13.
Bonjour, tout le monde!
Soyez les bienvenus sur la Tricomtoise pour un nouvel article. Au menu du jour, un petit Bazar : dans ces articles, je vous présente des petits projets que j’ai pus réaliser mais pour lesquels un article complet n’aurait pas trop d’intérêt. Pour ce 13ème numéro (déjà !), je vous propose de la couture et du crochet. En espérant que cet article vous plaise, je vous souhaite une bonne lecture !
Couture : le sac Big Coup de cœur de Le Dressing de Cindy.
Si vous faites de la couture et que vous passez du temps sur les réseaux sociaux, vous connaissez sans aucun doute le Dressing de Cindy. Depuis plusieurs mois, elle propose régulièrement, en plus de son contenu couture habituel, des patrons gratuits de vêtements. Mais en ce qui me concerne, c’est un accessoire qui a attiré mon attention : le sac Big Coup de Cœur, qui porte parfaitement son nom en raison de sa forme et de sa taille. Patron lui aussi gratuit, il comprend plusieurs options (froufrous, poche plaquée en forme de cœur) pour le customiser selon vos envies.
Pour ma version, j’ai choisi de partir sur un duo très girly : un velours côtelé vieux rose et un coton blanc avec des petits motifs de cœurs rouges pour rester dans le thème. J’ai acheté mes fournitures à la Mercerie Mimosa et j’ai utilisé le coton pour la doublure et la poche plaquée. C’est un projet assez intuitif et simple à réaliser, qui nécessite de bien travailler les arrondis pour être sûr d’avoir la plus belle forme possible.
J’ai ajouté un petit bouton décoratif et un ruban avec mon coton pour l’accessoiriser un peu et j’adore le résultat final. Je me sers beaucoup de ce sac car mine de rien, on peut y mettre pas mal de choses et il est en plus vraiment chouette, une belle pièce !
Crochet : Amigurumi.
Lorsqu’on parle de crochet, je dois dire que j’aime particulièrement faire des amigurumi, même si j’en fais peu souvent. Faire de petits personnages me plaît beaucoup, surtout quand il s’agit de Pokémon ou personnages que j’apprécie. C’est le cas de l’ours Rilakkuma, personnage de San-X, dont j’adore le côté super chill. Il y a plusieurs mois, j’ai trouvé lors d’un salon de loisirs créatifs un kit pour réaliser ce personnage en crochet, en partenariat avec So Croch. Le petit plus : il arbore une tenue qualifiée de parisienne, avec une petite casquette et une salopette trop mignonne.
Le kit est très complet, avec un vrai crochet (un plus : souvent ce genre de kits contient des crochets en plastique mous pas très pratiques), des marqueurs, les différents fils, du rembourrage et les instructions. Je me suis beaucoup amusée sur ce projet, et je suis assez fan du résultat, notamment de la peluche en elle-même : j’ai bien travaillé ma tension et je le trouve très mignon. Je suis un peu moins satisfaite de la salopette, car elle est très grande (ça ne se voit pas forcément sur la photo). Je pense que c’est car j’ai pas mal relâché ma tension, les indications conseillant de ne pas travailler trop serré. Mais malgré ce léger bémol, je suis conquise et je recommande ce kit sans hésitation.
Crochet : une décoration mortelle !
Pour conclure, je voulais vous montrer un récent projet crochet que j’ai beaucoup aimé faire. Mon père, grand fan de hard rock et de métal, est connu dans notre famille pour ses mille et uns accessoires tête de mort. Bagues, colliers, t-shirts, mugs, décorations, du moment qu’il y a une tête de mort, il est content. J’ai donc eu envie de lui faire une petite surprise maison pour la fête des pères, avec cette décoration murale en crochet.
Je suis tombée sur le patron via Pinterest et j’ai vu plusieurs tutoriels différents. J’ai suivi celui-ci et je suis partie sur un combo assez fun, noir et blanc cassé en Hamilton Tweed de BC Garn, que je n’avais pas encore eu l’occasion de tester. J’ai bien fait attention à ma tension pour un résultat optimal, et après blocage j’ai rajouté une sangle et des franges.
Mon père a adoré et je suis personnellement ravie du résultat que je trouve super marrant. En crochet de 5mm ça donne quand même une bonne taille, et c’était au final assez rapide à faire. Franchement sympa !
Et voilà, c’est tout pour aujourd’hui ! J’espère que ces trois petits objets vous plaisent, n’hésitez pas à me laisser un commentaire avec votre réalisation préférée, je vous répondrai avec plaisir. On se retrouve très vite pour un nouvel article, en attendant comme toujours prenez soin de vous !
La Tricomtoise
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Cat Lady Bag – Divine Debris.
Bonjour à vous !
Nous revoilà sur la Tricomtoise pour une nouvelle semaine et un nouvel article. Au menu du jour : un peu de crochet. Vous le savez, je suis moins fana de crochet que je ne le suis de mon premier amour, le tricot, mais j’aime bien en faire de temps en temps. J’ai, pendant plusieurs semaines, travaillé sur un projet au crochet assez différent de ce que j’ai pu faire jusqu’à maintenant et qui m’a permis d’apprendre une technique que je n’avais pas encore eu l’occasion d’utiliser : le jacquard au crochet. Je vous souhaite une bonne lecture de cet article, en espérant qu’il vous plaise ! 🙂
C’est vraiment par hasard que je suis tombée sur Instagram sur une photo du sac Cat Lady Bag de Divine Debris, une designeuse assez prolifique qui propose beaucoup de créations crochet. Moi qui adore les chats, j’ai tout de suite eu le coup de cœur pour ce sac. Comme j’avais en plus des tas et des tas de restes de pelotes issus de projets terminés, je me suis dit que c’était le projet parfait pour m’attaquer à cet iceberg de restes. Il existe plusieurs versions de ce sac, avec d’autres motifs, comme des fraises ou encore des tasses à café, et elle propose vraiment des patrons pour tous les goûts !
Le patron de ce sac est disponible gratuitement sur le blog de Divine Debris via Ravelry, ou peut s’acheter si vous souhaitez une version PDF sans pub. Il se compose de plusieurs carrés, tout en mailles serrées, avec trois motifs différents de chats. Une fois les carrés réalisés, on les joint entre eux puis on réalise les anses, toujours en mailles serrées. On travaille avec deux couleurs par carré, l’occasion pour moi d’apprendre enfin le colourwork ou jacquard en crochet, ce que je n’avais jamais fait jusqu’alors.
J’avoue que mes premiers essais ont été assez hésitants, mais après plusieurs tentatives et quelques vidéos YouTube, j’ai compris la technique et j’ai rapidement pris le coup de main, du moins pour comprendre comment changer proprement de couleurs. Par contre, j’avoue m’être rendue compte au bout de quelques carrés que je n’avais pas compris comment faire voyager mes fils au dos de mon travail correctement : donc mes envers ont tous des fils visibles, comme en jacquard tricot, alors que normalement il existe un moyen de faire disparaître les fils dans le travail en avançant.
J’ai décidé de finir mon sac avec ma façon de faire pas tout à fait propre, puisque de toute façon ça ne se voit sur l’endroit. Je retravaillerai cette technique prochainement pour essayer de mieux la maîtriser.
Pour pallier à ce problème, cette fois, comme j’avais pas mal de fils qui se baladaient sur l’envers, j’ai décidé de tout simplement ajouter une doublure en tissu, en utilisant un reste que j’avais dans mon stock de couture. Et je trouve que ça renforce le sac, tout en le finissant proprement.
Je vous l’ai dit, le crochet, c’est moins ma tasse de thé que le tricot, et j’ai tendance à trouver mes réalisations dans ce domaine plutôt moyennes. Mais pour le coup, je suis très contente du résultat. Les motifs sont bien lisibles et visibles, je me suis beaucoup amusée à apprendre de nouvelles techniques, et je vois surtout une belle amélioration au niveau de ma tension, qui a tendance à me poser problème. Avec la doublure que j’ai cousue à l’intérieure, je suis sûre que le sac est bien solide et il me servira notamment pour aller à la bibliothèque. J’ai pu faire sacrément baisser mon tas de restes de pelotes avec ce projet, un point positif supplémentaire. Je suis assez fière de ce que j’ai fait !
Et voilà, c’est tout pour aujourd’hui ! J’espère que cet article vous plait, n’hésitez pas à me laisser un petit commentaire, je vous réponds toujours avec plaisir. On se retrouve très vite pour un nouvel article, en attendant comme toujours prenez soin de vous 🙂
La Tricomtoise.
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Study Hall Dress – Charm Patterns by Gertie.
Bonjour, tout le monde !
Je suis très heureuse de vous retrouver aujourd’hui sur le blog pour un article couture, afin de vous présenter l’une de mes dernières réalisations. Si vous suivez mon blog ou mon compte Instagram, vous aurez déjà sûrement remarqué que j’ai plutôt tendance à avoir un style inspiration retro, un mélange d’années 40-50 avec un peu de moderne. Ce qui se reflète dans mes choix tricot mais surtout couture, privilégiant des pièces qui correspondent à ces styles. C’est cependant une autre décennie qui m’a inspirée pour une récente session couture : les années 60.
J’ai toujours beaucoup aimé les différents looks des années 60, principalement le style Mod britannique ou le style iconique de Priscilla Presley. Mais je n’ai jamais vraiment trop osé porter des vêtements de cette décennie. Peut-être pour une question de zone de confort ! J’ai fini par décider de sauter le pas lorsque Gertie, derrière Charm Patterns (que j’aime beaucoup, vous le savez) a sorti une robe courte à la coupe très 60s, nommée Study Hall.
La robe se présente comme une robe à la coupe légèrement trapèze, qui comprend de belles « princess seams », coutures arrondies qui forment la poitrine et se fondent ici dans deux énormes poches. Comme toujours chez Gertie, la customisation est au rendez-vous : plusieurs longueurs pour la jupe, option de rajouter un col, manches courtes ou longues… Sans compter le fait que la robe peut avoir un style ultra différent selon le tissu que vous choisissez : un look cottagecore avec un lin uni, ou un rendu encore plus 60s avec un imprimé floral funky, par exemple.
C’est cette seconde option qui m’a fait envie : j’adore les couleurs, j’adore les imprimés, et tant qu’à jouer la carte retro, autant y aller à fond. La Mercerie Mimosa à Dijon a une fois de plus fait mon bonheur : j’y ai trouvé un super tissu imprimé tulipes avec du rose, de l’orange, du blanc, du vert, délicieusement kitsch à souhait, parfait pour ce projet. La robe, contrairement à la plupart des patrons de Gertie qui sont habituellement très gourmands en terme de métrage, nécessite moins de 3m de tissu selon les options choisies et selon la taille (j’ai utilisé environ 2m pour ma version hackée sans poches).
Pour ma version, le motif étant assez chargé, j’ai décidé de faire simple, en n’ajoutant pas de col. J’ai opté pour la version courte, avec les manches longues (qui arrivent au niveau du coude), car j’ai envie d’une pièce mi-saison à porter en fin d’été et au printemps. J’ai également décidé de faire l’impasse sur les poches, un élément phare de la robe, car j’avais peu de temps pour coudre la robe avant de partir en vacances et comme je savais qu’elles allaient me prendre du temps pour être impeccables, j’ai préféré hacker le patron en modifiant légèrement quelques pièces pour transformer l’ensemble. C’est quelque chose que je n’aurais clairement pas fait à mes débuts, mais sur ce patron je me suis sentie assez confiante pour le faire.
Comme il s’agit d’un patron Patreon, disponible uniquement par cette plateforme, j’ai trouvé que les explications étaient un peu plus minimalistes que les patrons disponibles habituellement sur le site de Gertie. ça part du principe qu’on connait déjà certaines techniques et même les explications techniques sont bien moins détaillées que j’en ai l’habitude avec elle. J’avoue que ça m’a un peu déstabilisée car certaines étapes étaient un peu compliquées à comprendre, mais au final je m’en suis pas trop mal sortie.
La principale difficulté était de bien réussir les coutures arrondies, qui donnent toute la tenue à la robe. Ayant déjà fait des princess seams par le passé, je ne m’en suis pas trop mal tirée : le bon plan est de prendre son temps, de bien faire des crans propres et d’aller doucement pour réussir ses arrondis.
Pour le reste, c’est un modèle assez simple et le résultat correspond tout à fait à ce que je voulais, à savoir une robe mi-saison funky et confortable. Je pense la refaire dans d’autres tissus, peut-être plus épais, mais je vois bien cette pièce comme un basique qui peut se décliner de tout un tas de façons. Dans mon cas, je l’ai portée plusieurs fois depuis que je l’ai finie et je l’aime beaucoup. Le motif est vraiment super, il rend trop bien sur la robe et j’en suis fan !
Et voilà, c’est tout pour aujourd’hui ! J’espère que cet article vous a plu, n’hésitez pas à me laisser un petit commentaire, je vous réponds toujours avec plaisir. On se retrouve la semaine prochaine pour un nouveau post, en attendant comme toujours prenez soin de vous 🙂
La Tricomtoise.
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Good Old Raglan – Twisted Knitwear.
Hello, tout le monde !
Soyez les bienvenus sur la Tricomtoise pour un nouvel article tricot ! Je suis très heureuse de vous partager un projet récemment terminé, qui change un peu de ce que je vous propose d’habitude puisqu’il s’agit d’un pull taille mini. En effet, j’ai tricoté du 6-9mois, ce qui ne m’arrive pas souvent ! Je suis actuellement en plein dans un processus pour vider mes restes de pelotes mais aussi de tissus, et j’en profite pour notamment faire du tricot bébé, pour offrir à des ami(e)s. L’occasion pour moi de tester, en format mini, des patrons que je ne ferais pas forcément autrement. En espérant que cet article vous plaise, je vous souhaite une bonne lecture ! 🙂
Pour ce premier petit projet, j’ai eu envie de faire un pull mi-saison, en utilisant des restes de fils Damya de chez Natissea que j’avais d’un précédent tricot. Avec sa couleur bleu marine, mon fil se prêtait bien à une marinière, et je suis donc partie à la recherche du patron idéal. Je suis tombée par hasard sur Ravelry sur le pull Good Old Raglan de Twisted Knitwear, une designeuse que je n’avais pas encore eu l’occasion de découvrir. Twisted Knitwear a une vingtaine de patrons à son actif, principalement des basiques avec des touches celtiques. Il existe également une version cardigan de ce pull.
Le Good Old Raglan est un pull pour enfant, dans une grande variété de tailles (du 0-3 mois au 10 ans). Gratuit et téléchargeable directement depuis Ravelry, c’est, comme son nom l’indique, un classique pull avec une construction raglan, en top down. Il se tricote sur des aiguilles circulaires, en aiguilles 4mm pour le corps et 3.5 pour les côtes, ce qui en fait un projet assez rapide à faire. Il se prête à plusieurs types de fils, que ce soit de la laine, des mélanges ou encore, comme dans mon cas, du fil végétal, tant que votre échantillon colle bien.
Je suis donc partie sur mon Damya bleu marine, avec l’idée de faire des petites rayures en utilisant là aussi des restes, cette fois de Linaé en écru. J’ai choisi la taille 3, soit 6-9 mois. J’ai déjà travaillé le Damya plusieurs fois et c’est un fil que j’aime bien, car il a un beau drapé et tient chaud tout en laissant respirer.
Le patron est assez simple à suivre, avec une construction très classique de raglan et la possibilité de le customiser facilement : unicolore, des rayures, broderie, vous pouvez vraiment faire ce que vous voulez avec cette base. J’ai trouvé qu’il y avait des petits éléments techniques intéressants, comme par exemple les rangs raccourcis pour relever la nuque, ce qu’on ne trouve pas forcément souvent dans des vêtements pour enfants. Cela permet de bosser les German Short Rows et ça donne une finition un peu plus poussée.
Comme beaucoup de pulls top down, on tricote donc le raglan avant de séparer les manches du corps. On tricote le corps, puis on récupère les manches. En jersey, ce projet est finalement pas loin du zéro cerveau et j’ai apprécié le tricoter car easy, breezy, lemon squeezy. Entre deux projets plus intenses, ça fait du bien !
J’ai respecté les instructions à la lettre, sauf pour les manches où j’ai décidé de faire des manches mi-longues (au coude), pour garder le côté mi-saison. J’ai tricoté les rayures comme recommandé, et même si j’ai deux qualités de fils différentes, il n’y a pas de grosses différences à l’œil. J’ai bien bloqué avec un lavage et un coup de fer à repasser doux, comme je le fais toujours avec les fils végétaux. Et le résultat est top !
C’est exactement ce que je voulais, une petite marinière qui va avec tout et qui est un chouette basique pour une petite garde-robe. Le patron tient ses promesses et je ne peux que vous le recommander (attention cependant, il est en anglais).
Et voilà, c’est tout pour aujourd’hui, j’espère que ce petit article vous plait ! On se retrouve très vite pour un nouvel article, en attendant comme toujours prenez soin de vous 🙂
La Tricomtoise.
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Lil’Daisy Tee – Lily & Stitch – Knit.
Bonjour, tout le monde !
Je suis très heureuse de vous retrouver sur le blog pour un tout nouvel article consacré au tricot. Après quelques semaines où j’ai un peu traîné sur mes projets, j’ai retrouvé mon mojo et je carbure. J’ai pu terminer et commencer plusieurs projets sympa, dont celui du jour : un nouveau haut pour le printemps et l’été. En espérant que cet article vous plaise, je vous souhaite une bonne lecture ! 🙂
Pour les fêtes de fin d’année, j’ai reçu un kit en collaboration entre Natissea et Lily & Stitch – Knit pour un projet qui me faisait de l’œil depuis longtemps : le t-shirt Lil’Daisy Tee. Ce t-shirt, qui se tricote de préférence en fibres végétales (les fils recommandés sont le Pernelle et le Linaé de Natissea) et qui est aussi depuis quelques temps disponible en version longue, se tricote en top down, avec des augmentations en raglan, une construction que j’aime particulièrement pour les hauts.
Plusieurs détails originaux viennent lui apporter son look unique. Tout d’abord, on retrouve à différents endroits stratégiques (les côtés, le long des raglans et avant les côtes manches et corps) un joli point ajouré très simple à réaliser et qui lui donne une belle finition. Mais surtout, ce sont deux rangées de volants, sous le col, qui marquent ce design et l’habillent.
C’est ma maman qui a choisi le fil et sa couleur : le Pernelle en framboise, que j’affectionne particulièrement (j’ai déjà un débardeur dans cette couleur, que j’adore). La Pernelle est un fil chanvre que j’ai déjà pas mal tricoté, que je connais donc bien et que je trouve très bien pour l’été car il est très respirant. Je suis partie sur la taille 2XL pour accommoder mon tour de poitrine. Les aiguilles recommandées pour ce projet sont des 3mm, si l’échantillon correspond. Pour avoir déjà tricoté de la Pernelle à plusieurs reprises, je ne suis pas passée par la case échantillon car je savais que je n’allais pas avoir de problèmes sur ce front : par contre, si vous vous lancez dans du végétal pour al première fois, je vous recommande d’échantillonner.
C’est mon deuxième modèle de Lily & Stitch – Knit. J’avais en effet pu tester le Lisboa il y a quelques mois (que j’adore). Dans ce patron, j’y retrouve ce que j’ai aimé dans le Lisboa : les explications sont ultra claires, faciles à suivre et il y a des petits éléments de challenge pour les tricoteuses aguerries comme moi. Ici, c’est de bien réussir la reprise des mailles pour les volants, mais les explications (accompagnées de vidéos) permettent de s’en sortir sans problème. Les petits détails comme les ajourés et les côtes torses me plaisent énormément.
Le t-shirt se tricote en 3mm, ce qui permet de donner un beau drapé au Pernelle, mais même si on a beaucoup de jersey, les ajourés sont là pour nous garder concentré. J’ai adoré tricoter les volants et je trouve que l’ensemble est vraiment soigné, les finitions sont belles. Pour le blocage, comme je le fais souvent avec les fibres végétales, un lavage doux en machine et un petit coup de fer à repasser et hop, on est good !
Pour ma version, j’ai donc tricoté la taille 2XL. Je n’ai pas fait de modifications par rapport au patron, par contre j’ai choisi des longueurs assez courtes : je suis plutôt partisane des coupes crop comme je porte beaucoup de jupes et pantalons taille haute. Pour les manches, je suis aussi restée sur des manches courtes. Elles ont un léger effet ballon que j’adore.
Je n’ai rencontré aucun problème technique sur ce projet que j’ai beaucoup aimé. Je suis hyper contente de l’avoir fini à temps pour en profiter dans les prochaines semaines et je sais que je vais pouvoir l’assortir à plein de vêtements dans ma garde-robe.
J’espère vous avoir donné envie de tricoter ce haut vraiment super chouette. En tout cas je suis conquise et j’ai hâte de le porter davantage. N’hésitez pas à me laisser un petit commentaire avec votre retour, je vous réponds toujours avec plaisir. On se retrouve très vite pour un nouvel article, en attendant comme toujours prenez soin de vous ! 🙂
La Tricomtoise.