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Je me prends pour le Docteur Frankenstein : petite robe d’été improvisée.
Bonjour, tout le monde !
Je suis très heureuse de vous retrouver sur le blog pour un nouvel article, avec au programme un peu de couture. L’été s’installe enfin et avec lui des envies de robes estivales. J’ai récemment acheté plusieurs tissus chez Les Coupons de St Pierre pour divers projets, dont de la déco pour la maison, mais aussi de quoi me faire quelques robes. Parmi ces tissus, j’avais choisi un vichy orange avec l’idée de m’en faire une petite robe légère pour les jours chauds. Je vous propose de découvrir le résultat aujourd’hui ! En espérant que cet article vous plaise, je vous souhaite une bonne lecture ! 🙂
Pour cet objectif de robe d’été, je vous avoue que je n’avais pas de patrons particuliers en tête, mais j’ai eu une envie de combiner plusieurs patrons que j’aime particulièrement en y ajoutant également des éléments bonus. Je me suis donc glissée dans la peau du Docteur Frankenstein pour créer mon petit monstre sur mesure.
Pour le bas, je savais que je voulais un maximum d’amplitude et de mouvements. La jupe Stanwyck de chez Charm Patterns s’est vite imposée : en plus d’un volume parfait, c’est une jupe d’une grande simplicité à réaliser. Je l’ai déjà combinée à des hauts pour transformer la jupe en robe, donc je savais que c’était possible.
J’ai choisi d’utiliser, pour le haut de la robe, un patron d’un livre de couture « 200 robes à partir de 20 patrons » que j’avais déjà travaillé par deux fois. J’aime beaucoup celui-ci, avec son encolure ronde, ses pinces poitrine et dos. Tout comme la Stanwyck, je connais bien ce patron, qui est un jeu d’enfant à assembler.
Enfin, j’avais une folle envie de manches avec plein de volume, dans lesquels me sentir à l’aise. J’ai improvisé avec mon reste de tissu, découpant deux grandes formes de cloches, à froncer sur le dessus, pour obtenir le résultat voulu.
Concernant le tissu, il s’agit d’un polyviscose imprimé vichy, avec des assez gros carreaux, oranges et blancs. J’ai opté pour trois mètres, ce qui est parfait pour faire une robe avec beaucoup d’amplitude sur la jupe. La matière est assez légère, plutôt respirante, et certains des carreaux ont un léger fini un peu brillant que je trouve chouette. En revanche, il n’a aucune élasticité, ce qui a été un peu un problème sur ce projet (je vous en reparle après). Je ne suis pas une grande fan du orange d’habitude, mais moi qui adore le vichy, j’ai décidé de me laisser tenter par cette couleur vitaminée.
Passons à l’étape fun maintenant, la réalisation de cette robe. Après avoir découpé toutes mes pièces, j’ai commencé par coudre la jupe, ne laissant que la couture dos à faire ensuite. Comme je connais ce patron et que je savais que ça tomberait bien en terme de longueur, j’en ai profité pour faire de suite mon ourlet. J’ai ensuite réalisé les pinces pour le haut, que j’ai assemblé, avant de le coudre à la jupe. J’ai froncé et cousu mes manches au corps, et enfin j’ai posé ma fermeture éclair et cousu la couture dos.
Comme j’avais déjà cousu ces patrons par le passé, j’ai été honnêtement plutôt rapide pour réaliser la totalité de la robe. Je pensais honnêtement en avoir pour plus de temps, mais j’ai aussi su utiliser l’expérience que je commence désormais à avoir en optimisant mon temps en travaillant les étapes ensemble. Par exemple, pour le haut, j’ai fait toutes les pinces en premier, et après avoir cousu les différentes pièces pour le haut et le bas, j’ai fait mes finitions zig-zag toutes d’un coup. Je trouve que ça m’a permis d’économiser du temps et d’être plus efficace, et je dois avouer être très contente d’arriver à faire ce genre de choses par moi-même maintenant.
Le résultat final me plait beaucoup dans l’ensemble, malgré un petit bémol. Dans les points positifs, je suis assez surprise d’aimer à ce point le orange, mais au final, j’adore. Je suis très contente du volume pour la jupe et pour les manches, c’est exactement ce que j’avais en tête. Le tissu tourne bien et malgré le fait qu’il soit légèrement transparent, on ne voit rien en dessous. Je suis contente de voir mes progrès et d’être capable d’improviser une robe de la sorte.
Par contre, j’ai été assez surprise de me rendre compte que j’étais bien serrée à la poitrine, au point de devoir faire des ajustements de sous-vêtements. J’ai pourtant utilisé la même taille que pour les robes précédemment cousues avec ce patron, dans lesquelles je suis pourtant bien, et même assez à l’aise. J’ai repassé tout mon parcours couture plusieurs fois, mais impossible de trouver où j’ai pu faire une erreur. Je pense donc que vu la raideur du tissu, j’aurais dû prévoir un poil plus large, ce que je n’ai pas pensé à faire.
Mais à l’exception de ce bémol, je suis très satisfaite de cette robe qui va m’accompagner tout au long de l’été. ça me donne encore plus envie de tenter des choses dans des couleurs que je ne porte pas souvent.
Et voilà, c’est tout pour aujourd’hui ! J’espère que cet article vous plait, n’hésitez pas à me laisser un petit commentaire avec vos retours, je vous réponds toujours avec plaisir. On se retrouve bientôt pour un nouveau post, en attendant prenez soin de vous !
La Tricomtoise.
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Le Bazar #13.
Bonjour, tout le monde!
Soyez les bienvenus sur la Tricomtoise pour un nouvel article. Au menu du jour, un petit Bazar : dans ces articles, je vous présente des petits projets que j’ai pus réaliser mais pour lesquels un article complet n’aurait pas trop d’intérêt. Pour ce 13ème numéro (déjà !), je vous propose de la couture et du crochet. En espérant que cet article vous plaise, je vous souhaite une bonne lecture !
Couture : le sac Big Coup de cœur de Le Dressing de Cindy.
Si vous faites de la couture et que vous passez du temps sur les réseaux sociaux, vous connaissez sans aucun doute le Dressing de Cindy. Depuis plusieurs mois, elle propose régulièrement, en plus de son contenu couture habituel, des patrons gratuits de vêtements. Mais en ce qui me concerne, c’est un accessoire qui a attiré mon attention : le sac Big Coup de Cœur, qui porte parfaitement son nom en raison de sa forme et de sa taille. Patron lui aussi gratuit, il comprend plusieurs options (froufrous, poche plaquée en forme de cœur) pour le customiser selon vos envies.
Pour ma version, j’ai choisi de partir sur un duo très girly : un velours côtelé vieux rose et un coton blanc avec des petits motifs de cœurs rouges pour rester dans le thème. J’ai acheté mes fournitures à la Mercerie Mimosa et j’ai utilisé le coton pour la doublure et la poche plaquée. C’est un projet assez intuitif et simple à réaliser, qui nécessite de bien travailler les arrondis pour être sûr d’avoir la plus belle forme possible.
J’ai ajouté un petit bouton décoratif et un ruban avec mon coton pour l’accessoiriser un peu et j’adore le résultat final. Je me sers beaucoup de ce sac car mine de rien, on peut y mettre pas mal de choses et il est en plus vraiment chouette, une belle pièce !
Crochet : Amigurumi.
Lorsqu’on parle de crochet, je dois dire que j’aime particulièrement faire des amigurumi, même si j’en fais peu souvent. Faire de petits personnages me plaît beaucoup, surtout quand il s’agit de Pokémon ou personnages que j’apprécie. C’est le cas de l’ours Rilakkuma, personnage de San-X, dont j’adore le côté super chill. Il y a plusieurs mois, j’ai trouvé lors d’un salon de loisirs créatifs un kit pour réaliser ce personnage en crochet, en partenariat avec So Croch. Le petit plus : il arbore une tenue qualifiée de parisienne, avec une petite casquette et une salopette trop mignonne.
Le kit est très complet, avec un vrai crochet (un plus : souvent ce genre de kits contient des crochets en plastique mous pas très pratiques), des marqueurs, les différents fils, du rembourrage et les instructions. Je me suis beaucoup amusée sur ce projet, et je suis assez fan du résultat, notamment de la peluche en elle-même : j’ai bien travaillé ma tension et je le trouve très mignon. Je suis un peu moins satisfaite de la salopette, car elle est très grande (ça ne se voit pas forcément sur la photo). Je pense que c’est car j’ai pas mal relâché ma tension, les indications conseillant de ne pas travailler trop serré. Mais malgré ce léger bémol, je suis conquise et je recommande ce kit sans hésitation.
Crochet : une décoration mortelle !
Pour conclure, je voulais vous montrer un récent projet crochet que j’ai beaucoup aimé faire. Mon père, grand fan de hard rock et de métal, est connu dans notre famille pour ses mille et uns accessoires tête de mort. Bagues, colliers, t-shirts, mugs, décorations, du moment qu’il y a une tête de mort, il est content. J’ai donc eu envie de lui faire une petite surprise maison pour la fête des pères, avec cette décoration murale en crochet.
Je suis tombée sur le patron via Pinterest et j’ai vu plusieurs tutoriels différents. J’ai suivi celui-ci et je suis partie sur un combo assez fun, noir et blanc cassé en Hamilton Tweed de BC Garn, que je n’avais pas encore eu l’occasion de tester. J’ai bien fait attention à ma tension pour un résultat optimal, et après blocage j’ai rajouté une sangle et des franges.
Mon père a adoré et je suis personnellement ravie du résultat que je trouve super marrant. En crochet de 5mm ça donne quand même une bonne taille, et c’était au final assez rapide à faire. Franchement sympa !
Et voilà, c’est tout pour aujourd’hui ! J’espère que ces trois petits objets vous plaisent, n’hésitez pas à me laisser un commentaire avec votre réalisation préférée, je vous répondrai avec plaisir. On se retrouve très vite pour un nouvel article, en attendant comme toujours prenez soin de vous !
La Tricomtoise
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Cat Lady Bag – Divine Debris.
Bonjour à vous !
Nous revoilà sur la Tricomtoise pour une nouvelle semaine et un nouvel article. Au menu du jour : un peu de crochet. Vous le savez, je suis moins fana de crochet que je ne le suis de mon premier amour, le tricot, mais j’aime bien en faire de temps en temps. J’ai, pendant plusieurs semaines, travaillé sur un projet au crochet assez différent de ce que j’ai pu faire jusqu’à maintenant et qui m’a permis d’apprendre une technique que je n’avais pas encore eu l’occasion d’utiliser : le jacquard au crochet. Je vous souhaite une bonne lecture de cet article, en espérant qu’il vous plaise ! 🙂
C’est vraiment par hasard que je suis tombée sur Instagram sur une photo du sac Cat Lady Bag de Divine Debris, une designeuse assez prolifique qui propose beaucoup de créations crochet. Moi qui adore les chats, j’ai tout de suite eu le coup de cœur pour ce sac. Comme j’avais en plus des tas et des tas de restes de pelotes issus de projets terminés, je me suis dit que c’était le projet parfait pour m’attaquer à cet iceberg de restes. Il existe plusieurs versions de ce sac, avec d’autres motifs, comme des fraises ou encore des tasses à café, et elle propose vraiment des patrons pour tous les goûts !
Le patron de ce sac est disponible gratuitement sur le blog de Divine Debris via Ravelry, ou peut s’acheter si vous souhaitez une version PDF sans pub. Il se compose de plusieurs carrés, tout en mailles serrées, avec trois motifs différents de chats. Une fois les carrés réalisés, on les joint entre eux puis on réalise les anses, toujours en mailles serrées. On travaille avec deux couleurs par carré, l’occasion pour moi d’apprendre enfin le colourwork ou jacquard en crochet, ce que je n’avais jamais fait jusqu’alors.
J’avoue que mes premiers essais ont été assez hésitants, mais après plusieurs tentatives et quelques vidéos YouTube, j’ai compris la technique et j’ai rapidement pris le coup de main, du moins pour comprendre comment changer proprement de couleurs. Par contre, j’avoue m’être rendue compte au bout de quelques carrés que je n’avais pas compris comment faire voyager mes fils au dos de mon travail correctement : donc mes envers ont tous des fils visibles, comme en jacquard tricot, alors que normalement il existe un moyen de faire disparaître les fils dans le travail en avançant.
J’ai décidé de finir mon sac avec ma façon de faire pas tout à fait propre, puisque de toute façon ça ne se voit sur l’endroit. Je retravaillerai cette technique prochainement pour essayer de mieux la maîtriser.
Pour pallier à ce problème, cette fois, comme j’avais pas mal de fils qui se baladaient sur l’envers, j’ai décidé de tout simplement ajouter une doublure en tissu, en utilisant un reste que j’avais dans mon stock de couture. Et je trouve que ça renforce le sac, tout en le finissant proprement.
Je vous l’ai dit, le crochet, c’est moins ma tasse de thé que le tricot, et j’ai tendance à trouver mes réalisations dans ce domaine plutôt moyennes. Mais pour le coup, je suis très contente du résultat. Les motifs sont bien lisibles et visibles, je me suis beaucoup amusée à apprendre de nouvelles techniques, et je vois surtout une belle amélioration au niveau de ma tension, qui a tendance à me poser problème. Avec la doublure que j’ai cousue à l’intérieure, je suis sûre que le sac est bien solide et il me servira notamment pour aller à la bibliothèque. J’ai pu faire sacrément baisser mon tas de restes de pelotes avec ce projet, un point positif supplémentaire. Je suis assez fière de ce que j’ai fait !
Et voilà, c’est tout pour aujourd’hui ! J’espère que cet article vous plait, n’hésitez pas à me laisser un petit commentaire, je vous réponds toujours avec plaisir. On se retrouve très vite pour un nouvel article, en attendant comme toujours prenez soin de vous 🙂
La Tricomtoise.
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Study Hall Dress – Charm Patterns by Gertie.
Bonjour, tout le monde !
Je suis très heureuse de vous retrouver aujourd’hui sur le blog pour un article couture, afin de vous présenter l’une de mes dernières réalisations. Si vous suivez mon blog ou mon compte Instagram, vous aurez déjà sûrement remarqué que j’ai plutôt tendance à avoir un style inspiration retro, un mélange d’années 40-50 avec un peu de moderne. Ce qui se reflète dans mes choix tricot mais surtout couture, privilégiant des pièces qui correspondent à ces styles. C’est cependant une autre décennie qui m’a inspirée pour une récente session couture : les années 60.
J’ai toujours beaucoup aimé les différents looks des années 60, principalement le style Mod britannique ou le style iconique de Priscilla Presley. Mais je n’ai jamais vraiment trop osé porter des vêtements de cette décennie. Peut-être pour une question de zone de confort ! J’ai fini par décider de sauter le pas lorsque Gertie, derrière Charm Patterns (que j’aime beaucoup, vous le savez) a sorti une robe courte à la coupe très 60s, nommée Study Hall.
La robe se présente comme une robe à la coupe légèrement trapèze, qui comprend de belles « princess seams », coutures arrondies qui forment la poitrine et se fondent ici dans deux énormes poches. Comme toujours chez Gertie, la customisation est au rendez-vous : plusieurs longueurs pour la jupe, option de rajouter un col, manches courtes ou longues… Sans compter le fait que la robe peut avoir un style ultra différent selon le tissu que vous choisissez : un look cottagecore avec un lin uni, ou un rendu encore plus 60s avec un imprimé floral funky, par exemple.
C’est cette seconde option qui m’a fait envie : j’adore les couleurs, j’adore les imprimés, et tant qu’à jouer la carte retro, autant y aller à fond. La Mercerie Mimosa à Dijon a une fois de plus fait mon bonheur : j’y ai trouvé un super tissu imprimé tulipes avec du rose, de l’orange, du blanc, du vert, délicieusement kitsch à souhait, parfait pour ce projet. La robe, contrairement à la plupart des patrons de Gertie qui sont habituellement très gourmands en terme de métrage, nécessite moins de 3m de tissu selon les options choisies et selon la taille (j’ai utilisé environ 2m pour ma version hackée sans poches).
Pour ma version, le motif étant assez chargé, j’ai décidé de faire simple, en n’ajoutant pas de col. J’ai opté pour la version courte, avec les manches longues (qui arrivent au niveau du coude), car j’ai envie d’une pièce mi-saison à porter en fin d’été et au printemps. J’ai également décidé de faire l’impasse sur les poches, un élément phare de la robe, car j’avais peu de temps pour coudre la robe avant de partir en vacances et comme je savais qu’elles allaient me prendre du temps pour être impeccables, j’ai préféré hacker le patron en modifiant légèrement quelques pièces pour transformer l’ensemble. C’est quelque chose que je n’aurais clairement pas fait à mes débuts, mais sur ce patron je me suis sentie assez confiante pour le faire.
Comme il s’agit d’un patron Patreon, disponible uniquement par cette plateforme, j’ai trouvé que les explications étaient un peu plus minimalistes que les patrons disponibles habituellement sur le site de Gertie. ça part du principe qu’on connait déjà certaines techniques et même les explications techniques sont bien moins détaillées que j’en ai l’habitude avec elle. J’avoue que ça m’a un peu déstabilisée car certaines étapes étaient un peu compliquées à comprendre, mais au final je m’en suis pas trop mal sortie.
La principale difficulté était de bien réussir les coutures arrondies, qui donnent toute la tenue à la robe. Ayant déjà fait des princess seams par le passé, je ne m’en suis pas trop mal tirée : le bon plan est de prendre son temps, de bien faire des crans propres et d’aller doucement pour réussir ses arrondis.
Pour le reste, c’est un modèle assez simple et le résultat correspond tout à fait à ce que je voulais, à savoir une robe mi-saison funky et confortable. Je pense la refaire dans d’autres tissus, peut-être plus épais, mais je vois bien cette pièce comme un basique qui peut se décliner de tout un tas de façons. Dans mon cas, je l’ai portée plusieurs fois depuis que je l’ai finie et je l’aime beaucoup. Le motif est vraiment super, il rend trop bien sur la robe et j’en suis fan !
Et voilà, c’est tout pour aujourd’hui ! J’espère que cet article vous a plu, n’hésitez pas à me laisser un petit commentaire, je vous réponds toujours avec plaisir. On se retrouve la semaine prochaine pour un nouveau post, en attendant comme toujours prenez soin de vous 🙂
La Tricomtoise.
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Good Old Raglan – Twisted Knitwear.
Hello, tout le monde !
Soyez les bienvenus sur la Tricomtoise pour un nouvel article tricot ! Je suis très heureuse de vous partager un projet récemment terminé, qui change un peu de ce que je vous propose d’habitude puisqu’il s’agit d’un pull taille mini. En effet, j’ai tricoté du 6-9mois, ce qui ne m’arrive pas souvent ! Je suis actuellement en plein dans un processus pour vider mes restes de pelotes mais aussi de tissus, et j’en profite pour notamment faire du tricot bébé, pour offrir à des ami(e)s. L’occasion pour moi de tester, en format mini, des patrons que je ne ferais pas forcément autrement. En espérant que cet article vous plaise, je vous souhaite une bonne lecture ! 🙂
Pour ce premier petit projet, j’ai eu envie de faire un pull mi-saison, en utilisant des restes de fils Damya de chez Natissea que j’avais d’un précédent tricot. Avec sa couleur bleu marine, mon fil se prêtait bien à une marinière, et je suis donc partie à la recherche du patron idéal. Je suis tombée par hasard sur Ravelry sur le pull Good Old Raglan de Twisted Knitwear, une designeuse que je n’avais pas encore eu l’occasion de découvrir. Twisted Knitwear a une vingtaine de patrons à son actif, principalement des basiques avec des touches celtiques. Il existe également une version cardigan de ce pull.
Le Good Old Raglan est un pull pour enfant, dans une grande variété de tailles (du 0-3 mois au 10 ans). Gratuit et téléchargeable directement depuis Ravelry, c’est, comme son nom l’indique, un classique pull avec une construction raglan, en top down. Il se tricote sur des aiguilles circulaires, en aiguilles 4mm pour le corps et 3.5 pour les côtes, ce qui en fait un projet assez rapide à faire. Il se prête à plusieurs types de fils, que ce soit de la laine, des mélanges ou encore, comme dans mon cas, du fil végétal, tant que votre échantillon colle bien.
Je suis donc partie sur mon Damya bleu marine, avec l’idée de faire des petites rayures en utilisant là aussi des restes, cette fois de Linaé en écru. J’ai choisi la taille 3, soit 6-9 mois. J’ai déjà travaillé le Damya plusieurs fois et c’est un fil que j’aime bien, car il a un beau drapé et tient chaud tout en laissant respirer.
Le patron est assez simple à suivre, avec une construction très classique de raglan et la possibilité de le customiser facilement : unicolore, des rayures, broderie, vous pouvez vraiment faire ce que vous voulez avec cette base. J’ai trouvé qu’il y avait des petits éléments techniques intéressants, comme par exemple les rangs raccourcis pour relever la nuque, ce qu’on ne trouve pas forcément souvent dans des vêtements pour enfants. Cela permet de bosser les German Short Rows et ça donne une finition un peu plus poussée.
Comme beaucoup de pulls top down, on tricote donc le raglan avant de séparer les manches du corps. On tricote le corps, puis on récupère les manches. En jersey, ce projet est finalement pas loin du zéro cerveau et j’ai apprécié le tricoter car easy, breezy, lemon squeezy. Entre deux projets plus intenses, ça fait du bien !
J’ai respecté les instructions à la lettre, sauf pour les manches où j’ai décidé de faire des manches mi-longues (au coude), pour garder le côté mi-saison. J’ai tricoté les rayures comme recommandé, et même si j’ai deux qualités de fils différentes, il n’y a pas de grosses différences à l’œil. J’ai bien bloqué avec un lavage et un coup de fer à repasser doux, comme je le fais toujours avec les fils végétaux. Et le résultat est top !
C’est exactement ce que je voulais, une petite marinière qui va avec tout et qui est un chouette basique pour une petite garde-robe. Le patron tient ses promesses et je ne peux que vous le recommander (attention cependant, il est en anglais).
Et voilà, c’est tout pour aujourd’hui, j’espère que ce petit article vous plait ! On se retrouve très vite pour un nouvel article, en attendant comme toujours prenez soin de vous 🙂
La Tricomtoise.
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Lil’Daisy Tee – Lily & Stitch – Knit.
Bonjour, tout le monde !
Je suis très heureuse de vous retrouver sur le blog pour un tout nouvel article consacré au tricot. Après quelques semaines où j’ai un peu traîné sur mes projets, j’ai retrouvé mon mojo et je carbure. J’ai pu terminer et commencer plusieurs projets sympa, dont celui du jour : un nouveau haut pour le printemps et l’été. En espérant que cet article vous plaise, je vous souhaite une bonne lecture ! 🙂
Pour les fêtes de fin d’année, j’ai reçu un kit en collaboration entre Natissea et Lily & Stitch – Knit pour un projet qui me faisait de l’œil depuis longtemps : le t-shirt Lil’Daisy Tee. Ce t-shirt, qui se tricote de préférence en fibres végétales (les fils recommandés sont le Pernelle et le Linaé de Natissea) et qui est aussi depuis quelques temps disponible en version longue, se tricote en top down, avec des augmentations en raglan, une construction que j’aime particulièrement pour les hauts.
Plusieurs détails originaux viennent lui apporter son look unique. Tout d’abord, on retrouve à différents endroits stratégiques (les côtés, le long des raglans et avant les côtes manches et corps) un joli point ajouré très simple à réaliser et qui lui donne une belle finition. Mais surtout, ce sont deux rangées de volants, sous le col, qui marquent ce design et l’habillent.
C’est ma maman qui a choisi le fil et sa couleur : le Pernelle en framboise, que j’affectionne particulièrement (j’ai déjà un débardeur dans cette couleur, que j’adore). La Pernelle est un fil chanvre que j’ai déjà pas mal tricoté, que je connais donc bien et que je trouve très bien pour l’été car il est très respirant. Je suis partie sur la taille 2XL pour accommoder mon tour de poitrine. Les aiguilles recommandées pour ce projet sont des 3mm, si l’échantillon correspond. Pour avoir déjà tricoté de la Pernelle à plusieurs reprises, je ne suis pas passée par la case échantillon car je savais que je n’allais pas avoir de problèmes sur ce front : par contre, si vous vous lancez dans du végétal pour al première fois, je vous recommande d’échantillonner.
C’est mon deuxième modèle de Lily & Stitch – Knit. J’avais en effet pu tester le Lisboa il y a quelques mois (que j’adore). Dans ce patron, j’y retrouve ce que j’ai aimé dans le Lisboa : les explications sont ultra claires, faciles à suivre et il y a des petits éléments de challenge pour les tricoteuses aguerries comme moi. Ici, c’est de bien réussir la reprise des mailles pour les volants, mais les explications (accompagnées de vidéos) permettent de s’en sortir sans problème. Les petits détails comme les ajourés et les côtes torses me plaisent énormément.
Le t-shirt se tricote en 3mm, ce qui permet de donner un beau drapé au Pernelle, mais même si on a beaucoup de jersey, les ajourés sont là pour nous garder concentré. J’ai adoré tricoter les volants et je trouve que l’ensemble est vraiment soigné, les finitions sont belles. Pour le blocage, comme je le fais souvent avec les fibres végétales, un lavage doux en machine et un petit coup de fer à repasser et hop, on est good !
Pour ma version, j’ai donc tricoté la taille 2XL. Je n’ai pas fait de modifications par rapport au patron, par contre j’ai choisi des longueurs assez courtes : je suis plutôt partisane des coupes crop comme je porte beaucoup de jupes et pantalons taille haute. Pour les manches, je suis aussi restée sur des manches courtes. Elles ont un léger effet ballon que j’adore.
Je n’ai rencontré aucun problème technique sur ce projet que j’ai beaucoup aimé. Je suis hyper contente de l’avoir fini à temps pour en profiter dans les prochaines semaines et je sais que je vais pouvoir l’assortir à plein de vêtements dans ma garde-robe.
J’espère vous avoir donné envie de tricoter ce haut vraiment super chouette. En tout cas je suis conquise et j’ai hâte de le porter davantage. N’hésitez pas à me laisser un petit commentaire avec votre retour, je vous réponds toujours avec plaisir. On se retrouve très vite pour un nouvel article, en attendant comme toujours prenez soin de vous ! 🙂
La Tricomtoise.
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Book Review : Barbie – The World Tour (Margot Robbie, Andrew Mukamal).
Bonjour, tout le monde !
Je suis très heureuse de vous retrouver aujourd’hui pour un tout nouvel article. Cette semaine, c’est une présentation d’un livre que je vous propose, celle d’un ouvrage sorti il y a quelques mois et que j’ai tout bonnement adoré. Il s’agit du livre Barbie – The World Tour, une anthologie des différents looks portés par Margot Robbie lors des avant-premières et du press tour du film Barbie, sorti l’été dernier. En grande fan de Barbie le jouet iconique et de ce film, j’ai été intriguée par ce livre qui ravira les fans de la célèbre poupée mais aussi de mode. En espérant que cet article vous plaise, je vous souhaite une bonne lecture ! 🙂
Sorti il y a quelques mois, Barbie – The World Tour est un beau livre inspiré par le film Barbie, sorti en 2023. Mais il ne s’agit pas d’un livre sur les coulisses du film, son développement et le tournage. En effet, ce livre porte sur un aspect très particulier de l’univers de ce blockbuster, à savoir la tournée presse et les avant-premières qui ont rythmées les semaines précédents sa sortie. Margot Robbie y avait brillé par ses très nombreuses tenues incroyables référençant des Barbies cultes. Ces tenues ont été le fruit d’une collaboration entre Andrew Mukamal, styliste, Margot Robbie et de nombreuses maisons de haute couture comme Chanel, Versace, Gaultier, Balmain… Le livre y rend hommage, décortiquant à travers des photos sublimes les différents looks, analysant vêtements, chaussures et accessoires, en laissant la parole aux maisons pour expliquer leur vision de Barbie. C’est aussi l’occasion de rendre un bel hommage à Mattel en juxtaposant Margot Robbie à côté des Barbies ayant servies d’inspiration, grâce aux clichés de Craig McDean.
Parmi ces différents looks, on trouve la Barbie Solo in the Spotlight, poupée sortie en 1960, avec laquelle Margot Robbie a fait sensation à Los Angeles ; pour ce look, c’est Schiaparelli qui s’est chargé de l’incroyable robe en sequin noir bordé de tulle et décorée d’une rose. Versace a contribué à reproduire l’iconique Day to Night de 1984, avec son tailleur professionnel rose bonbon qui se transforme en tenue de soirée. La maison Vivienne Westwood, connue pour ses collections uniques, a proposé une interprétation somptueuse de la Enchanted Evening de 1960, avec une sublime robe rose avec des gants blancs interminables.
La Totally Hair, Barbie iconique, dans une robe Emilio Pucci et avec une coiffure de folie, la douce Gay Parisienne avec sa robe à pois, ou encore une robe à rayures Hervé Leger qui évoque la toute première Barbie et son maillot légendaire, voilà encore quelques autres looks à découvrir dans ce livre.
Louboutin et Manolo Blahnik, pour les chaussures, sont également mis en avant : on sent que tous les looks ont été étudiés soigneusement pour aller chercher le petit détail unique qui transformerait chaque tapis rouge en un look mémorable. Par exemple, le téléphone personnalisé strassé pour le Day to Night.
Si vous avez déjà fait un petit tour sur le blog ou sur mon Instagram, vous savez sans doute que je suis une grande fan de Barbie. Je collectionne les Barbie Vintage, et j’ai adoré le film, qui m’a inspiré plusieurs tenues. La sortie de ce livre m’a donc plus qu’intriguée : je l’ai acheté dès sa sortie pour le découvrir.
Je n’ai pas été déçue : j’ai d’abord eu un énorme coup de cœur pour la présentation des différents looks, avec des photos qui mêlent l’élégance des Barbie Vintage à une touche moderne. L’effet collage avec les différents rendus (dessins, photos, peintures…) est très bien fait et donne l’impression de plonger dans le carnet d’un styliste ou designer. C’était sûrement le but recherché !
J’ai beaucoup aimé tout le soin apporté à la présentation des différentes tenues : le choix des différentes inspirations, le découpage des looks en détails, et la variété des maisons qui ont participé. Je trouve que ça rappelle bien ce qu’était Barbie, initialement : avant de pouvoir tout faire et d’être de tous les métiers, Barbie était une fashion model. Ce qui est bien représenté avec les Barbie plus anciennes et chics; mais les différentes évolutions de Barbie le sont aussi.
Le livre est une vraie pépite pour les yeux : même après l’avoir longuement parcouru plusieurs fois, je découvre encore et toujours des petits détails que je n’avais pas vus avant. Franchement, il me donne envie de voir d’autres ouvrages du même genre; par exemple, j’adorerais voir publié un livre présentant l’incroyable travail de Law Roach avec Zendaya.
Je ne peux que vous le recommander, que vous voyiez fan de Barbie ou de mode, car ce livre est une vraie merveille qui s’intègre parfaitement à ma collection.
Et voilà, c’est tout pour aujourd’hui ! J’espère que cet article vous plait, n’hésitez pas à me laisser un petit commentaire avec votre retour. On se retrouve très vite pour un nouvel article, en attendant comme toujours prenez soin de vous 🙂
La Tricomtoise.
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True Blood Sewing : je me couds la garde-robe de Sookie Stackhouse #3 – I will rise up.
Bonjour, tout le monde !
Je suis ravie de vous retrouver sur le blog après quelques jours de vacances pour moi, qui m’ont fait le plus grand bien. J’en ai profité pour beaucoup me reposer, faire des visites (nous sommes partis en Grèce) et également tricoter. Me voilà donc de retour pour un nouveau post couture, le troisième de ma série inspirée par l’univers de True Blood. Il y a quelques semaines, je vous présentai une première robe tout droit sortie de la garde-robe de Sookie Stackhouse. J’ai récemment réalisé une seconde robe, que je vous propose de découvrir aujourd’hui !
Attention : si vous n’avez jamais vu True Blood et que vous souhaitez regarder la série, quelques spoilers peuvent se cacher dans cet article. Vous êtes prévenus !
Pour cette seconde couture, c’est un épisode de la saison 2 qui a été ma source d’inspiration. La seconde saison se passe en partie à Dallas, où Sookie, Bill et Eric se rendent pour tenter de tirer Godric, le vampire shérif de la zone, des griffes de la Fellowship of the Sun, une organisation religieuse anti-vampires. Dans cette saison, j’ai craqué pour plusieurs tenues (dont la robe imprimée bandana que Sookie porte dans l’un des premiers épisodes), mais celle qui nous intéresse aujourd’hui est tirée de l’épisode 9, intitulé I will rise up. Dans une scène très émouvante entre Godric et Sookie, cette dernière arbore une robe en vichy rouge et blanc, avec un joli corsage et des petites bretelles.
Plusieurs éléments ont attiré mon attention dans cette robe : déjà, je raffole du vichy, c’est un motif que j’aime beaucoup. La coupe de la robe étant plutôt légère et estivale, et essayant d’étoffer ma garde-robe pour les jours chauds, ce projet me paraissait parfait. J’ai trouvé à la Mercerie Mimosa le tissu idéal pour ce projet, un très beau vichy ultra léger et souple, rouge et rose pâle, un combo sur lequel j’ai craqué.
Pour ce qui est du patron, j’ai décidé de repartir sur le même que pour ma première robe, à savoir la Norma Dress : je vous rassure, je n’ai pas prévu de faire TOUTES les robes de ce projet avec ce même patron, mais pour le coup, je trouvais qu’il s’y prêtait bien, notamment pour le corsage. J’avais tellement aimé le résultat de la première robe que je n’ai pas hésité longtemps avant de repartir là-dessus. Sa construction est parfaite pour la robe de Sookie : corsage à fronces, un pan sous la poitrine et une jupe avec un peu de volume.
Comme pour la première robe, la réalisation a été simple et assez rapide. La partie la plus longue a été de découper toutes les pièces, assez nombreuses, du corsage, mais j’ai une fois de plus décidée de faire une jupe avec des fronces, surtout que j’avais beaucoup de tissus : donc malgré le fait qu’il était un peu transparent, avec les fronces il y a beaucoup de volume et on ne voit rien à travers. Comme je savais ce que je faisais, j’ai été plus rapide et moins hésitante.
La seule différence notable par rapport à ma première version est que j’ai décidé de faire une jupe très longue, qui m’arrive aux chevilles. J’ai toujours préféré les robes assez longues (mi-mollets en général), et j’ai fait encore plus long cette fois. Pas forcément pour coller à la robe de Sookie qui est plutôt courte, mais parce que je trouvais que le côté fluide du tissu fonctionnait très bien avec une robe estivale.
Au final, je suis ultra fan de cette robe. J’adore le patron, que je trouve très flatteur, le motif est trop cool, les couleurs superbes, et elle correspond vraiment à ce que j’avais en tête. Je l’ai déjà portée plusieurs fois depuis que je l’ai finie : je ne m’en lasse pas du tout. Ce sera sans aucun doute la robe de mon été !
Et voilà, c’est tout pour aujourd’hui. J’espère que cet article vous plait, n’hésitez pas à me laisser un petit commentaire avec votre retour, je vous réponds toujours avec plaisir. On se retrouve rapidement pour un nouvel article, en attendant comme toujours prenez soin de vous ! 🙂
La Tricomtoise
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Tudor Roses – Elizabeth I d’Alice Starmore.
Bonjour, tout le monde !
Je suis très heureuse de vous accueillir sur le blog pour un nouvel article, un article que je ne pensais pas écrire un jour tellement le projet du jour a été laborieux, mais j’en suis enfin arrivée à bout. C’est mon tout dernier pull que je vous propose de découvrir aujourd’hui, le troisième d’une collection que j’adore : Tudor Roses d’Alice Starmore, une de mes designeuses préférées.
Tudor Roses est une collection de douze patrons (principalement des hauts) inspirée par les femmes marquantes de l’histoire des Tudors. J’ai déjà réalisé deux gilets de cette collection : le Elizabeth Woodville et le Margaret Beaufort, que je porte régulièrement. J’avais pour projet d’en faire deux par an (mais c’était sans compter le pull dont je vais vous parler aujourd’hui), ce que je n’ai pas tenu; mais j’aimerais beaucoup faire tous les patrons du livre.
Pour ma troisième réalisation, j’ai choisi une autre Elizabeth, Elizabeth I, attiré par le motif élégant que l’on retrouve sur le devant et le dos du pull. Ce pull, comme presque tous les patrons Alice Starmore, se tricote en pièces que l’on coud ensuite ensemble : cette technique permet de mieux façonner la pièce et de lui donner plus de structure. On y trouve des manches très longues, avec un bout légèrement incurvé, comme pour le corps (cet effet est obtenu en tricotant des rangs raccourcis). Des mailles torses placées stratégiquement apportent une touche encore plus structurée sur les différentes pièces. Un motif de losanges se répète sur le bas des manches, du corps, et sur le col. Et bien entendu, le gros point fort du pull se situe dans ce triangle de motif obtenu avec divers points, de l’ajouré, des nœuds, de la texture.
Le pull n’est disponible qu’en quatre tailles, un point que je trouve un peu dommage, car on est loin de l’inclusivité que j’apprécie en tricot. Certains patrons du livre proposent plus de choix, mais honnêtement, c’est pas trop ça. Personnellement, j’ai dû m’orienter sur la plus grande taille (XL), puisque c’était celle qui correspondait le plus à mes mensurations – le pull est pensé pour être près du corps, donc c’est à prendre en compte si jamais vous souhaitez plus d’aisance positive. Tout est tricoté en aiguilles 3mm, à l’exception du col, qui se fait sur des aiguilles circulaires 2.75mm. Le fil préconisé est un 2 ply, je suis partie sur la gamme mérinos de Knitting for Olive en coloris Artichoke Purple, qui me paraissait bien coller au rendu souhait en raison de sa légèreté et de son beau drapé.
Passons maintenant à la partie compliqué de ce projet : la réalisation. J’ai commencé ce pull en novembre ou décembre 2022, super motivée à l’idée de tricoter un autre Alice Starmore, d’autant plus que j’adore mes gilets réalisées jusqu’alors. Mais j’ai rencontré plus d’un problème avec ce projet. Tout d’abord, alors que j’avançais bien sur le devant, j’ai été obligée de mettre le pull en pause car je commençais à ressentir des douleurs au niveau de l’un de mes poignets lorsque je tricotais le panneau décoratif. Mes aiguilles droites assez rigides en 3mm et le motif complexe me rendaient la tâche tout simplement trop ardue. J’ai dû passer quelques temps sur d’autres tricots le temps que ça s’arrange.
Quand j’ai enfin terminé mon devant, j’ai voulu attaquer une manche : mais passées les étapes intéressantes, je me suis retrouvée à tricoter une mer de jersey en aller-retour… C’était, très honnêtement, incroyablement ennuyeux. Je n’ai jamais eu beaucoup de patience, et pourtant c’était la première fois que j’avais envie d’abandonner un projet tricot.
Au cours des mois qui ont suivi, j’ai tour à tour repris puis abandonné ce projet plus d’une fois. Puis en septembre 2023, j’ai décidé de me forcer à tricoter au moins une heure par semaine ce pull. C’est peu, mais ça me permettait d’avancer quand même petit à petit. J’ai fini par finir les deux manches, et j’ai aussi fait des ajustements pour le dos afin de me faciliter la tâche : j’ai décidé de ne pas tricoter le panneau décoratif et de rester tout en jersey afin d’éviter les potentielles douleurs que j’avais ressenties en tricotant le devant. Je n’ai aussi pas eu le courage de faire le motif de losanges. Je me suis tout simplement simplifiée les choses, mon objectif étant d’arriver au bout.
La partie finition a été assez simple mais un peu longue aussi, notamment pour ce qui est de la couture et des mille et uns fils à rentrer. Cependant, je n’avais pas cousu depuis longtemps un tricot (je fais principalement du circulaire maintenant) et je m’en suis pas mal sortie. Le blocage a été crucial : il a bien permis de lisser mon jersey de façon uniforme, les différents motifs ressortent bien, tout comme les formes incurvées dont je vous parlais plus haut. Je pense cependant faire un second blocage pour le col, qui roulotte un peu trop à mon goût.
Au final, même si j’en ai vraiment bavé avec ce pull que j’ai mis un an et demi à finir (du jamais vu pour moi), je suis très heureuse d’être allée au bout et de l’avoir fini. Même si j’ai dû faire des modifications pour être sûre de le finir, j’en suis très satisfaite. Ce projet a surtout été pour moi l’occasion de réaliser que j’avais vraiment besoin d’un minimum de challenge pour apprécier tricoter un projet, que ce soit un motif, des finitions, des couleurs, ou autre. Le jersey interminable en 3mm uniforme, surtout en aller-retour, ce n’est clairement pas fait pour moi.
J’ai déjà prévu de faire un autre projet de cette collection, qui sera plus challengeant et devrait me motiver davantage. Je vous en reparlerai évidemment le moment venu !
J’espère en tout cas que cet article vous a plu. Je trouvais important de vous parler de ce pull, au-delà de la partie objet fini, pour vous montrer que parfois, même si un tricot traîne des mois et des mois, on peut arriver à le finir. N’hésitez pas à me laisser un petit commentaire, je vous réponds toujours avec plaisir. A très vite et prenez soin de vous ! 🙂
La Tricomtoise
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Barbara Bodice – Charm Patterns.
Hello, tout le monde !
Soyez les bienvenus sur la Tricomtoise ! Je suis très heureuse de vous retrouver sur le blog pour un nouvel article couture afin de vous présenter un de mes récents projets, une robe parfaite pour les beaux jours pour laquelle j’ai pu tester un autre patron de chez Charm Patterns. Bon, il faut bien l’avouer, je vais devoir attendre encore un peu avant d’en profiter pleinement car le printemps se fait désirer, mais j’espère que cet article vous plaira 🙂 Bonne lecture !
Le Barbara Bodice est un patron de chez Charm Patterns, disponible via leur Patreon (ils sortent régulièrement des patrons exclusifs à cette plateforme). Vous l’aurez peut-être compris grâce au nom, mais il s’agit d’un patron inspiré par le film Barbie sorti l’an passé. Ce corsage peut facilement être utilisé pour une robe, une combinaison, ou un ensemble estival. On y trouve des éléments clés de Charm Patterns, à savoir une construction près du corps, grâce à des pièces qui lui donnent beaucoup de maintien, et une touche rétro unique. Sa particularité réside dans les deux options proposées pour les bretelles : bretelles spaghetti à nouer, ou bretelles plus épaisses avec des fronces.
Pour ma version, j’ai décidé de partir sur une robe. J’avais en stock un joli tissu fleuri qui m’avait été offert par une amie et qui me paraissait idéal pour ce projet, d’autant plus que j’avais en tête de porter la robe lors d’un week-end entre amis au Château de Versailles. Les patrons de Charm Patterns ont la particularité de pouvoir, un peu comme des Lego, s’assembler les uns avec les autres : par exemple, je pouvais coudre ce haut avec la jupe Stanwyck, que je vous ai déjà présentée, ou d’autres jupes de leur collection. Mais comme j’avais une quantité de tissu limitée et pour être sûre de ne pas manquer, j’ai décidé de faire ma technique fétiche : un long rectangle qu’on fronce avant de l’attacher au haut !
La réalisation du corsage n’a pas été particulièrement compliquée. Je pense que j’ai bénéficié du fait que j’avais déjà cousu des patrons de ce style chez Charm Patterns, ce qui m’a aidé pour la couture. Pour une très bonne tenue, il comprend plusieurs pièces lui donner cette construction assez ferme. Ceci est renforcé par le fait qu’il soit doublé (j’ai pu utilisé des restes d’un autre projet pour l’occasion). Je connaissais déjà la majeure partie des techniques utilisées, ce qui en a fait un projet assez facile à mes yeux.
Je suis partie sur l’option bretelles larges : je peux difficilement faire l’impasse sur les soutiens-gorge, alors les bretelles spaghettis, j’ai tendance à les éviter. J’avoue que j’ai un peu galéré sur la partie à froncer car la surface avec laquelle travailler était vraiment petite. Mes bretelles ne sont pas niquel, mais elles font l’affaire.
J’ai aussi dû ruser pour la jupe. Comme je vous le disais plus haut, j’avais une quantité limité de tissu pour travailler ma jupe, et comme je ne suis pas très fan des jupes et robes un peu courtes, j’ai décidé de ne pas faire d’ourlet, pour économiser deux centimètres de longueur. A la place, j’ai posé du biais tout le long du bas de ma jupe, afin de la finir tout en gardant sa longueur. Le biais choisi étant dans les couleurs de la robe, je trouve que ça va plutôt bien ensemble !
Le résultat final me plait vraiment beaucoup. Malgré le côté doublé du corsage, sa coupe en fait un vêtement parfait pour le printemps et l’été. La réalisation est plutôt simple et j’aime l’idée de pouvoir le refaire, mais en format combinaison. Tout repose tout de même sur de bonnes mesures, comme souvent avec Charm Patterns. Je sais que je reporterai cette robe lorsque le printemps sera vraiment là !
Et voilà, c’est tout pour aujourd’hui ! J’espère que cet article vous plait, n’hésitez pas à me laisser un petit commentaire avec votre retour, je vous réponds toujours avec plaisir. On se retrouve bientôt pour un nouveau post, en attendant comme toujours prenez soin de vous ! 🙂
La Tricomtoise