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Lisboa Sweater – Lily & Stitch – Knit.
Bonjour, tout le monde !
Je suis très heureuse de vous retrouver aujourd’hui pour un nouvel article sur le blog. Comme promis la semaine dernière, c’est du tricot que je vous propose pour ce post. J’ai récemment eu la chance de tester un design qui vient tout juste de sortir et que j’avais hâte de vous présenter. Il s’agit du très beau pull Lisboa Sweater de Lily & Stich – Knit, un modèle avec un superbe jacquard et plein de chouettes petits détails. En espérant que cet article vous plaise, je vous souhaite une bonne lecture !
Le Lisboa Sweater est donc le nouveau design d’Elise, alias Lily & Stitch – Knit, qui a déjà deux autres patrons à son actif (dont le Lil’Daisy, un t-shirt que j’ai reçu en kit pour les fêtes et que j’ai hâte de prochainement tricoter). Ce pull se tricote en top-down, sur des aiguilles circulaires en 4mm, avec un super motif de jacquard sur le yoke. Une partie de ce beau motif est repris sur le bas des manches, avant les côtes, pour faire un rappel. Il s’inspire, comme son nom l’indique, de la ville de Lisbonne et de ses incroyables carreaux aux dessins géométriques. Ce jacquard, qui peut paraître impressionnant, est au final assez facile à réaliser, puisqu’il ne comprend que deux couleurs, et les motifs sont simples à suivre, grâce aux instructions écrites et aux grilles (je suis plutôt team grilles).
En plus de ce jacquard, le pull comprend d’autres éléments intéressants, surtout pour ce qui est des finitions : tout d’abord, un truc tout simple mais que j’adore, à savoir des côtes en mailles demi-torses. Je trouve l’effet un peu plus beau que des côtes classiques, donc j’ai tendance à changer les mailles endroits pour des mailles endroits torses dans mes projets. Ensuite, le col est double, ce que je n’avais encore jamais fait mais qui a le double (sans mauvais jeu de mots) avantage de donner un rendu bien propre au pull et de garder encore un peu plus le cou au chaud. Le dos est relevé également pour un meilleur placement du pull sur la nuque. Le genre de détails qui ont leur importance !
Le fil recommandé pour ce projet est un fil type DK, qui se tricote en aiguilles 4mm (parfait pour un pull bien chaud d’hiver), et 3.5mm pour les côtes. En ce qui me concerne, j’ai choisi de travailler avec une gamme que je n’avais pas encore eu l’occasion de tester jusqu’alors, l’Alpakka Ull de chez Sandes Garn. Ce mélange alpaga-laine tient chaud, est très doux et se travaille vraiment très bien. J’ai beaucoup, beaucoup aimé. Le fil a du gonflant, ce qui est parfait pour ce type de pulls ultra confortables. J’ai choisi le coloris Coquelicot pour ma couleur principale, un rouge orangé vraiment superbe, et le Rose Pâle comme couleur contrastante. Je trouvais que ces deux couleurs fonctionnent bien ensemble, car le rose n’est pas trop tranché par rapport au coquelicot. Je suis ultra satisfaite de ce duo. Et j’ai déjà racheté de l’Alpakka Ull pour un autre projet : vraiment, je suis conquise.
Pour ce qui est de la réalisation, je me suis vraiment régalée avec ce test. Déjà, parce que j’adore le jacquard : c’est vraiment un de mes trucs préférés à tricoter, et les motifs sur Lisboa Sweater sont un plaisir à faire. J’aime la façon harmonieuse dont ils sont disposés, le rappel sur le bas des manches… Comme je l’ai dit plus haut, c’est un jacquard relativement simple à faire, car il n’y a que deux couleurs, les rangs s’identifient facilement et avec des marqueurs pour repérer les répétitions si vous avez besoin, on prend vite le coup de main. J’ai apprécié la présence des doubles instructions (écrites et grilles) car ça permet aux tricoteurs de choisir ce qu’ils préfèrent suivre.
J’ai tricoté la taille cinq (130cm pour le pull fini – avec un tour de poitrine qui fluctue selon la période du mois entre 110 et 120cm, j’ai une belle aisance positive sans qu’il ne soit trop large), et j’adore le rendu, après blocage, de ce pull, qui est un peu loose et très confortable, surtout avec le fil que j’ai utilisé. Le blocage a permis de bien lisser mon jacquard, notamment au niveau du haut des manches, pour un résultat bien propre.
J’ai aussi beaucoup aimé apprendre une nouvelle technique, celle du double col. Comme je l’ai dit plus haut, je n’avais jamais réalisé de double col auparavant et J’ADORE. Le rendu fait tellement soigné, pour une première je suis aux anges. C’est sans aucun doute une technique que j’emploierai encore à l’avenir, surtout pour des pulls hivernaux.
En terme de modifications, comme il s’agissait d’un test, j’ai surtout suivi au maximum les instructions. Je n’en ai fait que deux qui sont surtout des modifications par rapport à ma morphologie : j’ai légèrement raccourci le corps du pull pour l’adapter à mon buste pas très long et à mon look plutôt rétro; et j’ai ajouté juste avant les côtes des manches un dernier rang de diminutions (4 mailles, 1 diminution) pour renforcer le côté un peu ballon des manches, et pour éviter un truc que je déteste, à savoir le froid qui rentre par le bas des manches.
Vous l’aurez compris, je suis trop fan de ce pull. Je n’arrête pas de le porter depuis que je l’ai terminé, et vraiment c’est un de mes chouchous dans ma garde-robe. Ultra confortable et super beau, je suis surtout fière de la façon dont il est bien fini. C’est techniquement un des pulls dont je suis le plus contente, je ne peux que vous le recommander !
Et voilà, c’est tout pour aujourd’hui ! J’espère vous avoir donné envie de découvrir ce pull dont, vous l’avez compris, je suis fan. Je vous retrouve très vite pour un nouvel article, en attendant comme toujours prenez soin de vous 🙂
La Tricomtoise.
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Maria Dress – Charm Patterns.
Bonjour, tout le monde !
Je suis très heureuse de vous retrouver sur le blog pour un nouvel article couture (oui, deux à la suite : promis, le prochain post parlera de tricot) pour vous présenter un robe que j’ai récemment terminée. Il s’agit d’une robe, cousue avec le patron de la Maria Dress de chez Charm Patterns by Gertie, que je n’avais pas encore eu l’occasion de tester. En espérant que cet article vous plaise, je vous souhaite une bonne lecture ! 🙂
La Maria Dress est donc un patron de chez Charm Patterns by Gertie, dont j’ai déjà eu l’occasion de vous parler à de nombreuses reprises sur le blog : j’adore leurs patrons ultra rétro, et j’ai pu jusqu’à présent en tester un bon petit nombre. Les patrons sont en anglais, ce qui personnellement ne me dérange pas du tout, particulièrement bien expliqués et comprennent souvent différentes options pour personnaliser votre vêtement. Dans le cas de cette robe, le côté customisation est présent sur les détails : différents types de col, la possibilité de rajouter une ceinture assortie, ou encore plusieurs formes de manches. La robe est présentée comme étant très accessible aux débutants, même à ceux qui n’ont jamais cousu de vêtements d’après leur site internet. En plus de ça, un très large panel de tailles est proposé : du 2 à 34 (tailles américaines, soit plus de 15 tailles !), avec de vastes options pour les différents bonnets de soutiens gorges. Un très gros point positif pour moi.
Pour ce qui est du tissu, je suis partie sur un très joli tissu des Coupons de Saint Pierre, un tissu tailleur en coton brun avec des chevrons. J’ai choisi ce tissu car avec l’une des amies, nous avons réalisé cette même robe pour un projet commun (des disneybounds Star Wars pour une visite à Disneyland Paris – nous étions des jedis), dans le même tissu, dans des coloris juste un peu différents. J’ai pris trois mètres, parfait pour faire la robe. Le rendu est exactement ce que je cherchais, car c’est un tissu qui a beaucoup de tenue (ce qui est très bien pour les robes rétros), sans être trop rigide.
La réalisation de cette robe a été plutôt aisée : comme je l’ai indiqué plus haut, elle est vraiment marketée à destination des débutants. Un choix que je comprends car la robe contient, dans sa forme la plus simple, un nombre de pièces limité et qui en plus se distinguent très bien les unes des autres. Les marges de couture de 1.5cm permettent d’avoir un peu de largesse, ce qui est bien quand on débute; les instructions indiquent de faire les finitions des pièces une fois deux pans cousus ensemble, ce que je trouve plus simple que de tout zigzaguer ou surfiler avant. Je préfère cette technique, même après presque deux ans de couture.
En ce qui me concerne, j’ai beaucoup aimé coudre ce projet, que j’ai trouvé assez facile. Ce qui m’a permis de vraiment m’appliquer sur les finitions, notamment sur le haut de la robe et les plis de la jupe. J’en suis très contente, je la trouve bien aboutie. Ma version était assez simple : je n’ai pas mis de manches, ni de ceinture ou de col. Je me vois bien la refaire en jouant avec ces variantes.
Par contre, même si je suis d’accord pour dire que la robe est accessible à des personnes qui débutent la couture, je ne sais pas si j’irai jusqu’à affirmer, comme Charm Patterns le fait, que même les gens n’ayant jamais cousu de vêtements peuvent y arriver. Déjà parce qu’un des gros paramètres de réussite de cette robe réside dans une prise de mesure parfaite pour trouver le bon bonnet, ce qui n’est pas toujours facile à faire quand on débute, mais aussi parce le haut reste quand même assez technique, avec plus cinq pièces sans compter les parmentures. Et la jupe arbore des plis, pas forcément le truc le plus simple à faire. Avec un peu de concentration et en prenant son temps, c’est possible, ce n’est juste pas le projet que je conseillerai comme premier vêtement.
Après avoir terminé la robe, je n’ai qu’un seul petit bémol à relever, qui est d’ailleurs le même que pour une autre robe Gertie réalisée précédemment, la Night and Day : malgré les précautions prises pour choisir la taille la plus adaptée à mes mensurations, le haut ne tombe pas tout à fait comme je le voudrais. En effet, ça baille pas mal devant et sur les emmanchures, la taille est un peu large aussi. De même, ma taille naturelle est plus haute que celle de la robe, ce qui fait qu’après avoir cousu la jupe, cette dernière tombe un peu trop bas pour moi. Cependant, maintenant que je sais me débrouiller en couture, j’ai pu noter où faire des modifications pour un meilleur rendu la prochaine fois que je ferai ce modèle.
A l’exception de ce petit point négatif, je suis très heureuse de la robe. Elle est ultra confortable, le résultat est plutôt réussi et j’ai aimé faire ce modèle. Je me vois bien la porter longtemps et avec plein de mes vêtements !
Et voilà, c’est tout pour aujourd’hui. Vous l’aurez compris, je suis globalement très satisfaite de cette robe que je me ferai probablement dans d’autres tissus à l’avenir. N’hésitez pas à me laisser un petit commentaire avec votre retour, je vous répondrai avec plaisir. On se retrouve vite pour un nouvel article, en attendant comme toujours, prenez soin de vous 🙂
La Tricomtoise.
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True Blood Sewing : je me couds la garde-robe de Sookie Stackhouse #1 – Présentation.
Bonjour tout le monde !
Je suis ravie de vous retrouver sur le blog pour un nouvel article. Aujourd’hui, j’ai décidé de lancer une série de posts un peu particulière, puisqu’il va s’agir d’une série au long cours pour vous parler de plusieurs projets couture que j’ai envie de réaliser dans les prochains mois.
Si vous avez déjà fait un tour sur mon blog ou sur mon Instagram, vous savez que j’aime souvent puiser inspiration dans la pop culture pour des créations : un manteau façon Daphné dans Scooby-Doo, un pull inspiré par la série Sabrina, des looks Barbie… Bref, c’est quelque chose que je fais souvent et qui m’amuse beaucoup.
Il y a quelques semaines, j’ai décidé de me replonger dans une série dont je suis très fan et qui a littéralement été ma série préférée de ma vie de jeune adulte : True Blood, série HBO basée sur la saga de Charlaine Harris (que je re-dévore aussi en ce moment). Et en revisionnant les épisodes, je me suis souvenue d’à quel point j’adorais les tenues portées par Anna Paquin qui interprète l’héroïne, Sookie Stackhouse. Des looks souvent retro, qui ont été pour moi un des moteurs pour me lancer dans ce style vestimentaire. Je me souviens qu’à l’époque où je regardais la série pour la première fois, je bavais devant certaines de ses robes, en rêvant de les porter.
Sauf qu’aujourd’hui, je couds ! Alors j’ai eu envie de me lancer un petit challenge en réalisant quelques-unes de mes tenues préférées de la série. Ce challenge m’occupera plusieurs mois, car je pense faire au moins trois ou quatre robes différentes. Pour chaque tenue, je vous posterai (en plus d’Instagram) un ou plusieurs articles en fonction de la complexité de ce que j’ai à faire, l’idée étant de vous présenter un peu mon mode de fonctionnement sur la réalisation de chaque tenue.
Je tiens à préciser qu’il ne s’agira pas de cosplays à proprement parler : ayant une morphologie très différente de Sookie et vivant dans un climat qui n’a rien à voir avec la Louisiane, j’ai prévu de faire des ajustements pour être sûre d’obtenir quelque chose qui me convienne complétement. De plus, les articles risques de contenir des spoilers, que j’essaierai de limiter au maximum, mais je ne garantis rien.
Pour commencer ce challenge, je vous propose une robe issue de la saison 1, que je trouve absolument magnifique et qui m’a toujours fait rêver. Dans l’épisode 5, intitulé « Escape from Dragon House », Bill emmène Sookie pour la première fois à Fangtasia, le bar à vampires tenu par Eric et son acolyte Pam. Pour l’occasion, elle porte une très belle robe blanche avec un motif de roses rouges, que je vous poste ci-dessous.
Je devrais m’attaquer à cette robe dans les prochaines semaines : j’ai déjà mon patron et mon tissu, et j’ai hâte de m’y mettre ! Donc gardez les yeux ouverts, ça arrive très vite !
J’espère en tout cas que ce concept vous plait et que vous serez au rendez-vous. N’hésitez pas à me laisser un petit commentaire, je vous répondrai avec plaisir. On se retrouve la semaine prochaine pour un nouvel article, en attendant comme toujours prenez soin de vous 🙂
La Tricomtoise.
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Mara – Yarnflakes.
Bonjour, tout le monde !
Je suis très heureuse de vous retrouver sur le blog pour parler d’un nouveau projet, tout juste tombé de mes aiguilles. Il s’agit d’un châle que j’ai tricoté pour ma maman en utilisant (comme pour le pull présenté la semaine passée) des restes d’un ancien projet. En espérant que cet article vous plaise, je vous souhaite une bonne lecture ! 🙂
En tricot, j’ai tendance à avoir deux projets maximum en cours : un gros tricot, type pull ou gilet, et un petit tricot, comme des chaussettes ou une écharpe. Et j’achète très peu de pelotes en avance, sans savoir ce que je vais tricoter avec. Malgré tout, je commence à avoir un petit stash qui s’accumule, ce qui me stresse un peu car ce genre de choses peut vite m’envahir. Alors en ce moment, j’essaie de vider ce stash en utilisant ce qu’il me reste dans mon bac à laines pour divers projets.
Il y a quelques mois, j’ai tricoté en test un joli pull de Marianne Mugnier, que j’ai offert à ma maman (le Apremont). Il m’en restait deux pelotes de Knitting for Olive, gamme Merino, en coloris Autumn. J’ai donc proposé à ma maman de lui faire un petit châle dans ce coloris, à porter avec son pull, ce qu’elle a accepté avec plaisir.
Mon choix s’est porté sur une sortie récente, le Mara d’Audrey Borrego, alias Yarnflakes. Un joli projet facilement modulable, qui peut se faire aussi bien en fil fin pour une écharpe légère qu’en grosse épaisseur pour un maxi châle doudou.
Mara se présente comme une écharpe/châle triangulaire, avec une très belle texture obtenue grâce à du point mousse, des côtes, du jersey, et un petit motif ajouré simple à réaliser. Des augmentations et diminutions régulières permettent d’obtenir sa forme, tandis qu’un i-cord inclus dans le patron permet d’obtenir une très belle finition bien propre.
Comme je l’ai dit plus haut, il est facile de moduler la taille et la longueur de ce projet en fonction de la quantité de fil que vous avez. Le patron comprend plusieurs options : une version petite, une version grande, et des explications pour adapter votre patron à votre métrage. Je suis partie sur cette dernière option, de façon très simple. J’avais deux pelotes, j’ai donc simplement commencé les diminutions lorsque je suis arrivée pas très loin de ma première pelote, en prenant soin de stopper à la fin d’une répétition du motif.
Le motif, d’ailleurs, se retient facilement après quelques répétitions. J’ai adoré voir le motif devenir de plus en plus grand à mesure que celles-ci se succédaient ! En terme de difficulté, je pense que si vous êtes un débutant motivé et que vous maîtrisez bien vos bases, le châle est accessible. En plus, il permet de travailler différentes techniques : point mousse, i-cord, jeté, augmentations, diminutions… Et le résultat est vraiment à la hauteur.
J’ai travaillé en aiguilles 3.5 mais vous pouvez également adapter le patron à une autre taille d’aiguilles sans aucun problème.
La grande nouveauté pour moi sur ce projet a été de tester une autre façon de bloquer mon tricot. En général, je ne bloque pas forcément mes châles et écharpes, sauf si le motif ou la fibre utilisée le nécessite. Dans le cas de ce châle, malgré l’i-cord, mes bords roulaient sur eux-mêmes, un petit blocage s’imposait. Normalement, je bloque à l’eau, mais cette fois j’ai utilisé… un fer à repasser.
Attention, le fer à repasser, c’est très dangereux sur un tricot en fonction de votre fibre. Si les fibres végétales le supportent plutôt bien, sur de la laine ce n’est pas vraiment recommandé. J’ai voulu tenter l’expérience après avoir lu quelques posts sur le sujet, car bloquer un châle à l’eau et devoir attendre le séchage, ça ne me motivait pas trop. La technique est relativement simple : j’ai mis mon fer à chauffer sur le réglage laine et j’ai utilisé une pattemouille épaisse entre mon tricot et le fer pour protéger mon tricot. J’ai pris le temps de bien aplatir mon projet, mais je ne suis jamais restée trop longtemps sur la fibre.
J’ai été agréablement surprise par le résultat, car non seulement c’était rapide, mais en plus mon châle a pris la forme que je voulais lui donner sans problème. Je pense que j’utiliserai à nouveau cette technique sur des petits projets !
J’ai hâte d’offrir le châle à ma maman prochainement, car je suis sûre qu’elle l’appréciera. En tout cas, si vous cherchez un projet à tricoter, je ne peux que vous le recommander : en plus, le patron est gratuit. En ce qui me concerne, je suis ravie du résultat.
Je vous retrouve la semaine prochaine pour un nouvel article, en attendant n’hésitez pas à me laisser un petit commentaire avec vos retours, je vous répondrai avec plaisir. Prenez soin de vous 🙂
La Tricomtoise
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Flax – Tin Can Knits.
Bonjour, tout le monde !
Je vous souhaite la bienvenue sur le blog pour un nouvel article. Au menu aujourd’hui : du tricot. J’ai récemment terminé un chouette petit pull que j’avais hâte de vous présenter. Il s’agit du Flax, de Tin Can Knits, un modèle particulièrement intéressant car il est accessible aux débutants, disponible en de nombreuses tailles et gratuit ! En espérant que ce post vous plaise, je vous souhaite une bonne lecture 🙂
Flax est un patron de Tin Can Knits, deux designeuses canadiennes dont les patrons se veulent à destination d’un maximum de personnes, avec un large panel de tailles pour vous permettre de tricoter aussi bien pour un enfant qu’un adulte. C’est le cas de Flax, un pull qui convient à tous les genres et à de très nombreuses tailles (je vous en reparle plus loin). J’étais tombée dessus lorsque je cherchais un pull à tricoter pour mon conjoint : j’avais fini par tricoter un autre modèle, mais celui-ci m’avait particulièrement plu.
Ce pull se tricote en circulaire, avec une construction raglan en top down. Le design est simple, essentiellement en jersey, mais avec un joli détail sur le milieu des manches : une bande de point mousse sur toute la longueur. C’est un chouette basique pour une garde-robe !
J’étais donc partie pour le tricoter pour mon conjoint, mais ce dernier étant un peu exigeant au niveau vestimentaire, j’ai eu l’idée de le faire une première fois, en taille bébé, pour lui donner un aperçu du rendu. Je sais que ce ne sera pas perdu, car je peux l’offrir, et en plus ce projet m’a permis d’utiliser des restes que j’avais en stock.
Pour cette version mini (6-12 mois), j’ai utilisé l’un des différents fils recommandés par Tin Can Knits pour ce projet, que j’avais en stock : le fil Gilliatt de chez De Rerum Natura, un fil mérinos que j’affectionne particulièrement. Il gonfle bien, est très agréable à tricoter, et il a un léger côté rustique que j’apprécie beaucoup. Il m’en restait d’un précédent projet, dans le coloris Pavot.
Flax est un pull très facile à réaliser. Les instructions sont, cependant, en anglais, je tenais à vous le préciser. Mais si vous êtes à l’aise avec la terminologie tricot en anglais, vous vous rendrez compte qu’il est vraiment simple à suivre. J’ai apprécié que des modifications soient proposées : par exemple pour réhausser le dos, ou pour faire des versions courtes ou longues au niveau du buste. Vous pouvez même facilement l’adapter pour des longueurs de manches différentes. De plus, il se tricote en aiguilles 4.5mm pour les côtes, 5mm pour le corps. Autant vous dire que ça monte assez vite !
J’ai beaucoup aimé tricoter ce pull. Il a, pour moi, de nombreux points forts : tout d’abord, je tenais à soulever le fait que ce patron est disponible dans des tailles allant du 0-6 mois au 6XL ! L’inclusivité dans les patrons n’étant pas aussi fréquente qu’on le voudrait, je trouve important de souligner quand c’est le cas.
Ensuite, ce projet est accessible aux débutants, si vous souhaitez vous lancer dans votre premier pull en circulaire ; les éléments techniques sont relativement simples. La quasi totalité du projet est en jersey, en aiguilles 5mm, ce qui en fait un pull aisément réalisable. Et, en plus, le patron est gratuit ! Que demander de plus?
Vous l’aurez compris, je suis très contente de ce petit projet, qui m’a convaincue d’en tricoter une version adulte pour mon amoureux dans les prochains mois. Que ce soit pour vous, un enfant ou un adulte, je ne peux que vous le recommander !
On se retrouve très vite pour un nouvel article, n’hésitez pas à me laisser un petit commentaire avec vos impressions ! En attendant, comme toujours, prenez soin de vous 🙂
La Tricomtoise.
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Couture : mon premier manteau (Opium de Deer&Doe).
Bonjour, tout le monde !
Je suis très heureuse de vous retrouver sur le blog pour le tout premier article couture de l’année, qui tourne autour du projet, je pense, le plus ambitieux que j’ai réalisé jusqu’à maintenant. Il s’agit de mon tout premier manteau, que j’ai cousu grâce aux cours de couture collectif de la Mercerie Mimosa, terminé il y a quelques semaines et que j’avais hâte de vous présenter.
Je pense que pour beaucoup de couturiers et couturières qui débutent, le manteau est un sacré gros projet. En ce qui me concerne, j’avais vraiment envie d’un faire un à jour, avec plusieurs inspirations en tête. Parmi celles-ci, il y avait le manteau violet de Daphné, jouée par Sarah Michelle Gellar, dans le premier film Scooby-Doo. Enfant, j’avais flashé sur toute la garde-robe de ce personnage, car j’adore le violet. Me faire un maxi manteau dans cette couleur était donc une évidence pour moi.
Pour le patron, je suis partie sur le manteau Opium de chez Deer&Doe, une marque que je connaissais de nom car très populaire sur instagram. Je n’avais encore pas eu l’occasion de tester un de leurs patrons et j’ai eu un coup de cœur pour la coupe de ce manteau, qui a un côté rétro que j’aime beaucoup, qui peut se boutonner ou se porter avec une ceinture. Et les poches passepoilées sont un gros plus, le genre de petits détails qui font mouche.
Mon choix de tissu était conditionné par deux éléments : d’abord la couleur, qui devait être impérativement du violet, et par le type de tissu. Deer&Doe recommande plusieurs choix, notamment des lainages. J’ai trouvé mon bonheur chez Les coupons de Saint Pierre, avec cette très belle laine cardée un peu poilue, dans une teinte parfaite pour mon projet (plus disponible pour le moment). Pour la doublure, c’est aussi chez CSP que j’ai fait mes courses, en prenant une doublure noire toute simple. Je m’en suis tirée pour moins de 35 €, ce que je trouve vraiment abordable pour un manteau complet.
Je m’attendais à ce que la couture de ce manteau soit un challenge, comme c’était mon premier. C’est pour cela que j’ai décidé de le faire en cours collectifs, pour être supervisée pendant l’avancée du projet. Mais je dois tout de même avouer que je n’imaginais pas à quel point ce manteau serait difficile à faire.
En effet, j’ai rencontré de nombreux problèmes lors de la réalisation de ce manteau. Ce projet, certes ambitieux, mais qui me paraissait tout de même atteignable, s’est transformé en monstre qu’il m’a fallu presque trois mois pour finir. Et, en toute franchise, si je n’avais pas eu ma prof de couture, je n’y serais pas arrivée seule et j’aurais fini par tout jeter de frustration.
Les problèmes ont commencé dès la découpe des pièces. J’ai pu voir ce point sur d’autres blogs, mais j’ai trouvé difficile d’identifier clairement où couper pour les pièces pour les manches, la doublure n’étant pas la même que le tissu principal. Je n’ai pas trouvé que les indications étaient très claires pour trouver où couper.
Je m’en suis bien tirée pour la majeure partie des premières étapes. La pose des poches passepoilées a été plus facile que ce que j’imaginais, malgré l’épaisseur de mon lainage. Le rendu final est joli, je pense que cette touche dans le design est vraiment une bonne idée.
Par contre, les problèmes ont continué avec le col, la parmenture et avec la doublure. Je n’ai toujours pas, à ce jour, compris où ça a coincé avec la pose du col, mais je pense que nous avons dû faire et défaire le col au moins trois fois car après la parmenture installée, ça n’allait pas. Le col ne tombait pas correctement, j’avais des pointes étranges sur les épaules et sur le devant… Nous avons regardé plusieurs vidéos, plusieurs articles, pour comprendre d’où venait le problème. Même chose pour monter la doublure dans le manteau. J’avais des embus incroyables au niveau des épaules, le col ne tombait pas correctement, et pour fermer le manteau en bas, ça a été encore compliqué. Je n’ai pas trouvé les instructions collaient avec les illustrations d’accompagnement. Pour la doublure, j’ai encore une fois vu quelques retours sur des blogs qui mentionnaient que la façon de la poser n’était pas simple à suivre, donc je me suis sentie moins seule.
Honnêtement, si j’avais fait le manteau toute seule, je n’aurais pas douté du fait que ces problèmes venaient de moi, de mon côté débutante. Mais bon, avec Cathy, ma prof, on a quand même lu, relu, fait, et défait, vraiment beaucoup trop de fois pour que les problèmes ne viennent que de moi. En toute franchise, je pense que mon choix de tissu extérieur n’a pas aidé, car il était particulièrement épais, et toutes les versions que j’ai vues de ce manteau étaient dans des tissus plus fins. Mais franchement, si on a n’avait pas trouvé des vidéos YouTube et blogs détaillant plus clairement certaines étapes, on n’y serait pas arrivées. Je sais qu’il s’agit d’un manteau et que la difficulté du projet est indéniable, sauf que j’ai déjà cousu des choses plus compliquées, mais où les instructions étaient bien plus claires à suivre et comprendre. Pour moi, la partie col/parmenture manque de clarté.
Je suis quand même contente du résultat final, je porte mon manteau depuis quelques semaines et le tissu ultra épais, le col et les poches me protègent bien du froid. La coupe est chouette, un peu oversize, ce qui est bien quand on porte des gros pulls en laine comme moi. Je suis fière d’être arrivée au bout de ce projet titanesque !
Et voilà, c’est tout pour aujourd’hui. J’espère que cet article vous a plu, n’hésitez pas à me laisser un petit commentaire avec votre retour. Je vous retrouve dès la semaine prochaine avec un nouveau post, en attendant comme toujours prenez soin de vous 🙂
La Tricomtoise.
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J’ai testé pour vous : un kit sac DIY de Cmacrea.
Bonjour, tout le monde !
C’est avec plaisir que je vous accueille sur le blog aujourd’hui pour vous parler de quelque chose que je voulais tester depuis longtemps. Il s’agit du tout premier projet que j’ai terminé cette année, une activité qui m’a occupée pendant une bonne après-midi : un sac à coudre entièrement à la main !
Je pense que vous avez déjà sûrement croisé ce type de kits, en boutique ou en salon, car plusieurs entreprises en proposent. Dans mon cas, c’est sur le stand de Cmacrea, découvert lors d’un salon consacré aux loisirs créatifs, que j’ai trouvé mon bonheur : j’avais déjà vu plusieurs fois leurs produits lors de manifestations précédentes, et j’étais à chaque fois intriguée par leurs kits pour réaliser des sacs par de la couture à la main. J’adore les sacs, j’adore les kits, et j’ai surtout eu un coup de cœur pour leurs différents designs. Ils ont en effet beaucoup de choix, des sacs super mimis et colorés aux sacoches neutres et plus classiques. Il y en a pour tous les goûts !
Cependant, je dois avouer que j’ai hésité plusieurs fois avant d’acheter l’un de ces kits : déjà car coudre à la main un tel accessoire me paraissait trop compliqué (malgré ce qu’on peut croire, j’ai tendance à manquer de patience), puis parce que j’étais un peu sceptique concernant la qualité du résultat final. Mais j’ai fini par craquer, trop curieuse de tenter l’expérience. J’ai choisi le modèle « Le temps des cerises », en bleu marine et blanc, car je trouvais le design très joli, avec sa petite taille parfaite pour mes trajets quotidiens pour aller au travail, pour lequel je n’ai besoin que de mon téléphone, de ma carte de transport et de quelques papiers. De plus, ce modèle va avec de nombreuses tenues que j’ai dans ma garde-robe, donc je savais que si j’étais satisfaite du résultat, je m’en servirais souvent.
Passons au contenu du kit : il comprend toutes les différentes pièces pour réaliser le sac, toutes pré-percées à l’avance, des aiguilles, du fil de maroquinerie et les éléments de finitions comme, dans mon cas, les petites boucles pour accrocher la anse. Les instructions sont disponibles en format vidéo, ce que je préfère, soit directement sur le site, soit sur YouTube ou encore par le biais d’un QR code. La seule chose qui n’est pas fournie dans le kit, c’est de la colle pour textile qui permet de bien fixer les nœuds de couture, mais on en trouve facilement dans le commerce. J’en avais sous la matin, un tube que j’avais trouvé à Cultura et qui a l’avantage de sécher assez rapidement. Parfait pour ne pas trop attendre entre chaque étape.
Pour ce qui est de la réalisation, j’ai été assez agréablement surprise car la couture a été au final plus simple à faire que ce que j’imaginais. C’est surtout un coup de main à prendre, car il faut travailler avec deux aiguilles que l’on croise, mais une fois que j’ai compris le fonctionnement, je m’en suis bien sortie. Au bout d’un moment, ça devient assez méditatif. Il faut prendre son temps pour avoir des coutures bien nettes et solides. Et comme les pièces sont déjà pré-percées, on suit facilement le chemin que doit prendre notre fil.
Les instructions vidéos sont claires, on y va étape par étape, et je n’ai pas eu de problèmes particuliers. J’ai apprécié le fait que les instructions insistent sur le fait de bien renforcer les points au début et à la fin de chaque couture. Et la colle pour textile aide vraiment à les solidifier. Je pense que ça aidera pour la longévité du sac. De plus, il me reste pas mal de fil : si jamais je dois faire des retouches, c’est possible.
Quand j’avais discuté avec les personnes du stand, on m’avait expliqué que les différents kits étaient de difficulté variable en fonction du travail à réaliser, mais que globalement ils restaient accessibles et je suis assez d’accord. Et je trouve que le résultat est largement à la hauteur de mes attentes : je suis agréablement surprise par ce que j’ai obtenu, mon sac est vraiment mignon et fait bien fini. Et en terme de qualité, reste à voir sur la durée, mais pour l’instant il tient bien la route. Je le porte tous les jours depuis presque deux semaines, il est vraiment parfait pour mes trajets quotidiens. Il y a trois petites poches, dont une avec une fermeture éclair, et la anse est ajustable.
Je suis très contente d’avoir sauté le pas et d’avoir testé un de ces kits, car non seulement le résultat est plus que satisfaisant, mais en plus j’ai passé un bon moment en le réalisant. Je pense que je testerai probablement un autre modèle, peut-être pour un plus gros sac. Sachez qu’il existe aussi des modèles conçus pour les enfants, à faire en famille. Une bonne idée d’activité !
Et voilà, j’espère que cet article vous plait ! J’espère vous présentez d’autres kits ou d’autres loisirs créatifs dans l’année, en tout cas n’hésitez pas à m’en conseiller en commentaire, je vous répondrai avec plaisir. On se retrouve très vite pour un nouvel article, en attendant comme toujours prenez soin de vous 🙂
La Tricomtoise.
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Le châle Jardin d’hiver – mon premier MKAL !
Très belle année 2024 !
Je vous souhaite de passer une année riche en bonheur, joie et créativité ! J’espère que vous avez passé de bonnes fêtes, que vous fêtiez Noël ou non. Je suis ravie de vous retrouver pour le tout premier article de 2024, après des vacances bien reposantes. Elles m’ont fait beaucoup de bien et j’ai pu avancer sur plusieurs chouettes projets tricot et couture. J’ai aussi été très gâtée par mes proches avec notamment des kits que j’ai hâte de vous présenter dans les prochains mois. Mais pour lancer ce mois de janvier, j’ai envie de vous parler que quelque chose de nouveau pour moi : un mystery knit along !
Les knit alongs sont très populaires sur Instagram et Ralvery, et si j’ai déjà participé à quelques KALs par le passé (notamment via le groupe Ravelry du podcast Fruity Knitting, qui en organise régulièrement), je n’avais jamais fait de version « mystère », avec des indices envoyés régulièrement par le ou la designer(euse). Une expérience que j’avais envie de tenter, ce que j’ai pu faire avec le châle Jardin d’hiver, pour un projet hivernal lancé par Christelle Nihoul (alias Christal LK Designs) en collaboration avec Natissea, que je ne vous présente plus. Pour l’occasion, Natissea avait concocté une box contenant tout ce qu’il faut pour tricoter le châle, en lin (gamme Linaé), et quelques surprises. Et, encore plus chouette, trois combos de couleurs étaient proposés.
Bien entendu le châle peut tout à fait se tricoter avec d’autres fils ou même d’autres fibres que celles proposées par Natissea, mais personnellement j’ai suivi le fil recommandé.
J’ai eu un coup de coeur pour l’ensemble Scortea, qui comprenait comme couleur principale le sublime Ecorce, un brun très foncé, un peu cacao, et comme couleurs contrastantes Café Latte, Pêche, Lagon et Ecru. L’ensemble de ces couleurs m’a plu car il m’a rappelé les premières fleurs qui poussent après l’hiver sur la terre humide. De plus, j’ai déjà beaucoup de châles et écharpes dans des couleurs très flash, donc partir sur une base plus neutre était un choix logique pour moi.
Le châle Jardin d’hiver est probablement l’un des plus ambitieux que j’ai pu tricoter jusqu’à présent. C’est mon premier design de Christelle, et je sais qu’elle aime incorporer des éléments assez techniques à ses créations, que ce soit dans le travail de couleurs, des motifs en dentelle… C’était très excitant de travailler ce châle, car sur ce même accessoire il y a beaucoup de variétés. Du point mousse, diverses côtes, de la mosaïque, de la dentelle… On ne s’ennuie pas. D’autant plus que le format de KAL en indices augmente le côté surprenant, on ne sait pas à quoi s’attendre d’un indice à l’autre. C’est très excitant de voir le châle prendre forme doucement, mais sûrement.
Un autre point fort de ce projet réside dans les finitions : j’ai opté pour un rabattage au crochet, que je crois pas avoir déjà fait, et dont le résultat termine parfaitement le châle. Nous avons également la possibilité d’utiliser les différents mini-écheveaux pour broder des motifs floraux. Je n’avais encore jamais brodé de la sorte un de mes tricots et je trouve l’idée excellente. Dans ce cas, les broderies permettent de renforcer davantage la thématique « jardin » : je suis partie sur des roses de couleurs et tailles variées, en les concentrant sur l’une des extrémités du châle, pour ne pas le surcharger.
Si le KAL est terminé, il est cependant toujours possible de tricoter ce châle. Je dirais qu’il est quand même assez complexe et conviendrait plutôt à quelqu’un qui a un niveau intermédiaire, en raison des motifs ajourés qui demandent concentration. Mais le résultat est à la hauteur du travail fourni !
Je suis vraiment très heureuse de mon châle que je trouve très élégant et soigné, surtout après un bon blocage qui a fait ressortir toutes ses particularités. J’ai adoré participer à ce KAL et je pense que j’en ferai d’autres à l’avenir.
J’espère que vous appréciez le résultat ! N’hésitez pas à me laisser un petit commentaire, je vous répondrai avec plaisir. On se retrouve vite pour un nouvel article, en attendant comme toujours prenez soin de vous 🙂
La Tricomtoise
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2023 – Mon bilan créatif.
Bonjour, tout le monde !
Je suis ravie de vous retrouver sur le blog pour ce qui est le tout dernier article de cette année 2023 ! J’ai déjà tout un tas de projets sous le coude à vous présenter dans les semaines et mois à venir, mais avant tout, je vous propose de conclure avec un petit bilan de cette année créative. En espérant que cet article vous plaise, je vous souhaite une bonne lecture ! 🙂
1 – Découvrir le tricot végétal.
Je ne vais pas m’étaler trop sur ce point que j’ai déjà eu l’occasion de vous présenter au cours des précédents mois, mais 2023 a été THE année grâce à laquelle j’ai découvert le tricot végétal, principalement grâce à Natissea et ses fils. Chanvre, coton, lin, je me suis beaucoup amusée avec différentes fibres sur des tops printaniers, des châles, des pulls. Je pense que ça m’a permis d’explorer mes compétences tricot et d’élargir mes horizons, notamment en travaillant des projets d’été, ce que je n’avais pas vraiment fait jusqu’à présent. Je compte continuer dans cette voie en 2024 et j’ai déjà hâte de vous montrer mes futurs projets en fibres végétales.
2 – M’améliorer en couture.
J’ai commencé la couture il y a presque deux ans maintenant, et entre l’entraînement et les cours que je prends, j’ai remarqué une vraie amélioration de mes compétences en couture. Je suis de plus en plus indépendante et j’arrive à faire des projets de plus en plus ambitieux. C’est une vraie fierté de terminer un projet et d’en être satisfaite. Je suis encore loin d’être une pro, je ne cesse d’apprendre, mais je reconnais quand même mes progrès qui sont une vraie satisfaction. En 2024, je souhaite travailler davantage mes finitions et tenter des projets encore plus complexes.
3 – Développer ma garde-robe.
Entre la couture et le tricot, 2023 a été l’occasion d’étoffer grandement ma garde-robe. Cela fait déjà plusieurs années que je n’achète presque plus de vêtements neufs, m’orientant plutôt vers la seconde main et le vintage, et cette année le fait maison a été ma ressource numéro 1 pour m’habiller. Ce que j’ai aimé, c’est que j’ai pu me faire des vêtements complétement sur mesure, notamment des pantalons alors que je n’en portais plus depuis des années faute de trouver des modèles qui m’allaient dans le commerce. J’ai aussi pu rester dans ma démarche éco-responsable, en utilisant des tissus et fournitures de seconde main et en upcyclant des anciens vêtements. J’aime mon placard et j’adore m’habiller tous les jours avec mes réalisations.
J’ai pu aussi développé la partie été de ma garde-robe, avec de jolis hauts en tricot, ce qui me change des habituels t-shirts que je portais normalement. Pouvoir varier un peu, c’est agréable !
4 – Tricoter pour les autres.
Un gros point fort de cette année a été de tricoter pour mes proches. Depuis que j’ai appris à tricoter quand j’avais 7-8 ans, j’ai majoritairement tricoté pour moi ou des initiatives comme les bonnets Innocent. J’ai parfois fait des accessoires (écharpes, châles) mais rarement des gros projets pour ma famille ou mon compagnon. J’ai commencé l’an passé à tricoter pour ma maman, ce que j’ai adoré faire et ce que j’ai continué cette année. J’ai réalisé plusieurs hauts pour ma maman et j’ai également tricoté un premier pull pour mon conjoint. Tricoter pour mes proches m’apportent beaucoup de plaisir et me permet de faire des modèles variés, que je ne ferais pas forcément pour moi. Je souhaite continuer à faire plaisir à mes proches, notamment avec de la couture et du tricot, dans les prochains mois !
Et voilà, c’est tout pour aujourd’hui et pour cette année. J’ai été ravie de partager ces derniers mois avec vous, et de vous montrer mes différentes réalisations. Le blog sera en vacances la semaine prochaine, donc je vous retrouverai donc en janvier avec un nouvel article; j’en profite donc pour vous souhaiter de belles fêtes de fin d’année. Prenez soin de vous et à très vite ! 🙂
La Tricomtoise
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Float, de Kim Hargreaves.
Bonjour, tout le monde !
Je suis très heureuse de vous retrouver sur le blog pour l’avant-dernier article de cette année 2023, l’occasion pour moi de vous présenter mon dernier projet tricot terminé. Alors que les températures donnent plutôt envie de tricoter des grosses chaussettes, des écharpes et des pulls, j’ai passé les dernières semaines à travailler sur… un débardeur !
Il s’agit d’un design de Kim Hargreaves, une créatrice dont j’ai déjà pu vous parler sur le blog, puisque j’ai déjà tricoté deux de ses patrons, tous les deux issus de la collection Calm : Hearten, un cardigan court, et Canva, un pull de mi-saison avec un motif ajouré sur les manches et le corps. Comme je l’ai dit dans mon précédent article, un de mes objectifs pour les mois à venir est de garnir ma garde-robe estivale, et le débardeur Float, lui aussi issu de cette même collection, me paraissait être un ajout parfait à mes tricots d’été.
Float est un design simple et épuré : ce débardeur se tricote normalement à plat, avec un col en v très profond qui peut se porter aussi bien sur la poitrine que sur le dos, en fonction de vos goûts. Tricoté en jersey, il arbore des détails en point mousse sur le bas du corps, les emmanchures et le col qui permettent de finir proprement le débardeur. Un basique parfait pour l’été, donc.
Pour ma version, je suis partie sur un combo de deux fils différents, dans trois coloris. Tout d’abord, un très beau fil de chez Holst Garn, dont j’ai récupéré deux pelotes par une de mes amies (que je remercie car c’est grâce à elle que j’ai eu l’idée de tricoter ce débardeur), l’une en coloris Tawny Owl, un joli beige/brun clair, et l’autre en géranium, un rose vibrant. J’ai complété par un reste d’Autumn de chez Knitting for Olive, dans la gamme mérinos, que j’avais du pull Apremont. J’ai principalement utilisé cette dernière couleur pour le haut du corps, l’incorporant juste avant la séparation entre le devant et le dos. Je trouve que les trois couleurs vont bien ensemble, elles me rappellent un peu les glaces en pot bicolore de mon enfance, vanille chocolat et vanille fraise. Un souvenir d’été qui se marie bien à ce débardeur !
J’ai réalisé quelques modifications par rapport au design original.
Tout d’abord, j’ai travaillé en aiguilles 2.75 au lieu de 3mm pour des questions d’échantillon. J’ai aussi légèrement raccourci le corps, de 2cm, car je préfère que mes hauts ne soient pas trop longs (je porte souvent des pantalons ou shorts taille haute).
Ensuite, comme je l’ai indiqué plus haut, ce débardeur se tricote normalement à plat, du bas vers le haut, avec une couture sur les côtés qui s’arrêtent à quelques centimètres du bord pour laisser une ouverture sur le bas. J’ai préféré passer sur du circulaire une fois ces centimètres tricotés, joignant ainsi mon devant et mon dos. Cette technique m’a permis d’être plus rapide, comme je n’avais qu’à tricoter constamment à l’endroit, et d’éviter la partie couture.
Un autre point technique sur lequel j’ai fait un changement: au lieu de faire des coutures d’épaule pour les bretelles, j’ai fait un rabattage à trois aiguilles pour un fini un peu plus propre.
Mes rayures ont été travaillées en changeant de couleur tous les huit rangs. Malgré le fait que j’ai utilisé deux fils différents, sur le résultat final la différence est imperceptible, car mon échantillon est sensiblement le même sur les deux fils et même au toucher on ne s’en rend pas vraiment compte.
J’ai beaucoup aimé tricoter ce débardeur et je suis très heureuse du résultat final, car c’est exactement ce que je souhaitais : un haut simple, léger, qui ira avec ce que j’ai déjà dans ma garde-robe et qui a une petite touche fun avec les rayures de couleurs. Le patron est accessible aux débutants et permet d’obtenir une pièce bien finie, un basique qui va dans tous les placards. Il me montre aussi la versatilité de Kim Hargreaves, ne serait-ce que sur cette seule collection : sur les trois projets, j’ai fait non seulement trois types de vêtements différents (un pull, un gilet et un débardeur), mais ils sont en très variés, avec un projet comprenant des torsades et une construction avancée, un pull ajouré et un débardeur en jersey épuré. J’aime beaucoup cette variété !
Et voilà, c’est tout pour aujourd’hui. J’espère que ce projet vous a plu, n’hésitez pas à me laisser un petit commentaire avec vos retours. On se retrouve très vite pour un nouvel article, en attendant comme toujours prenez soin de vous !
La Tricomtoise.