• Vetements

    Miracle ! J’ai enfin tricoté un pull pour mon compagnon !

    Bonjour à tous !

    Soyez les bienvenus sur la Tricomtoise pour un nouvel article ! Aujourd’hui, je vous retrouve pour un article qui tient du miracle car après presque 6 ans et demi avec mon compagnon, j’ai enfin pu réaliser un de mes souhaits : lui tricoter un pull.

    Il faut savoir que mon compagnon et le tricot, c’est pas trop ça. S’il soutient ma passion et qu’il se plie sans râler au jeu du « Instagram husband » quand j’ai besoin de photos de mes réalisations, il a longtemps refusé que je lui tricote quoi que ce soit. Depuis que nous nous sommes installés à Dijon cependant, il a accepté que je lui fasse des écharpes et un bonnet (le Calvin d’Alice Hammer qu’il a porté tout l’hiver) dont il est très content. J’ai donc décidé de retenter ma chance en lui demandant de lui tricoter un pull et il a accepté !

    Mon insistance pour lui tricoter un pull vient de plusieurs choses : déjà, pour ce qui est des pulls, je tricote presque exclusivement pour moi et, désormais, pour ma maman. J’ai envie d’élargir mon horizon tricot, parce que je commence à avoir beaucoup, beaucoup, beaucoup de pulls et gilets pour moi. Ensuite, mon compagnon est très grand, avec des bras très longs, tout en étant fin. La plupart des pulls du commerce lui pose problème, avec soit des manches trop courtes pour un pull à la bonne taille, soit des manches à la bonne taille et un corps beaucoup trop large. Pouvoir lui faire un haut me permet de pouvoir l’adapter à ses besoins spécifiques.

    Histoire qu’il soit le plus content possible, je lui ai demandé de choisir un maximum d’éléments sur son pull. A commencer par le modèle : le style vestimentaire de mon compagnon est plutôt sobre et très casual, donc je lui ai proposé une sélection à son image. Il a choisi un patron de chez Maker Maker, le Real Easy Raglan. Ce patron, disponible gratuitement sur Ravelry, est en anglais mais ses instructions très claires (le pull est plutôt orienté à destination des débutants) en font un projet assez facile à suivre si vous avez des bases de tricot en anglais. Unisexe, il s’adapte facile aux différentes morphologies. La construction raglan en top-down était parfaite, car on a pu faire plusieurs essayages pendant mon avancée pour ajuster certains paramètres (bon, ça ne nous a pas sauvé de tous les drames, puisque j’ai dû défaire intégralement mon tricot alors que j’étais quasiment aux 2/3 du corps parce que mon compagnon le trouvait finalement trop près du corps).

    Pour la taille, mon compagnon porte habituellement du L, mais je suis partie sur du XL pour deux raisons : tout d’abord parce que je tricotais en 3.5 au lieu du 4 recommandé par le patron, mais aussi en raison de son second choix, celui des côtes torses. Mon compagnon possède en effet un pull qu’il aime beaucoup et qui est entièrement en côtes torses et il souhaitait garder ce point sur ce tricot.

    Alors si vous avez déjà tricoté des côtes torses, vous savez que ce point est élastique. Il est aussi long, très long à tricoter sur un pull entier ! Mais le résultat valait le coup !

    Pour le fil, mon compagnon voulait du bleu, sa couleur de prédilection. Nous avons opté pour l’Archiduchesse de chez Mamy Factory, un fil 80% mérinos, 20 % cachemire très léger qui est très agréable à tricoter. Léger mais chaud, et je pense qu’avec ça il n’aura pas froid cet hiver !

    Je suis très heureuse du résultat obtenu, qui va très bien à mon compagnon (en toute objectivité aha!), et j’ai hâte de pouvoir lui tricoter autre chose…

    Je vous retrouve très vite pour un nouvel article, n’hésitez pas en attendant à me laisser un petit message ! Je vous réponds toujours avec plaisir. En attendant prenez soin de vous !

    La Tricomtoise.

  • Couture,  Vetements

    Milton Pinafore – Peppermint Magazine & Just Patterns.

    Bonjour à tous !

    Soyez les bienvenus sur le blog pour un nouvel article ! Cette fois, c’est la couture qui est à l’honneur avec un projet qui a été honnêtement un gros challenge pour moi. Je vous en ai beaucoup parlé sur Instagram, mais maintenant que j’ai pu terminer cette robe, je tenais à vous en parler également ici. La robe en question est la Milton Pinafore, une robe dont le patron gratuit est disponible sur le site de Peppermint Magazine et qui est une collaboration avec Just Patterns. Je vous laisse découvrir mon expérience ci-dessous et n’hésitez pas à me laisser un petit commentaire après votre lecture !

    C’est grâce à Wabi-Soby, qui fait plein de créations super chouettes, que j’ai pu me lancer dans ce patron car elle a eu la gentillesse de me donner une impression A0 qu’elle avait en trop de la robe. Le patron ainsi que les instructions sont disponibles sur le site de Peppermint Magazine, gratuitement (le magazine prend également les dons si vous souhaitez mettre un petit quelque chose en échange). Je ne connaissais ce magazine que de nom, mais ils proposent assez régulièrement des patrons de couture dans différents styles. Peppermint Magazine collabore avec différents créateurs pour sortir ces patrons et, comme je l’ai mentionné plus haut, dans le cas de cette robe il s’agit de Just Patterns. Là aussi, je ne connaissais Just Patterns que de nom, et c’était donc l’occasion pour moi de découvrir son travail.

    La Milton Pinafore est une robe tablier, comprenant une jupe avec des poches et des boutons qui se ferment dans le dos. Le haut de la robe est formé avec des pinces et des bretelles s’attachant derrière avec là aussi des boutons. J’ai été attirée par le côté à la fois confort, pratique (grâce aux poches) mais aussi un peu cottagecore de ce vêtement. J’ai donc décidé de jouer encore plus sur ce dernier aspect en utilisant un superbe tartan Black Watch que j’ai acheté lors d’un salon de tissus récemment.

    Passons maintenant à la réalisation de cette robe. Je l’ai dit plus haut, cette robe a été un gros challenge pour moi : honnêtement, j’en ai bavé. Le niveau annoncé sur le site de Peppermint Magazine est « intermédiaire » – sans avoir la prétention d’être plus qu’une débutante qui commence à avoir un bon petit niveau, je me sentais confiante en commençant ce projet car j’avais déjà eu l’occasion de faire des coutures un peu compliquées (je vous avais parlé du Jane Set de chez Gertie, par exemple, dont le corsage est très élaboré).

    Je l’avoue, les instructions ont été parfois un peu compliquées à comprendre, notamment pour le haut de la robe (par exemple, on nous demande de couper une partie de la marge de couture, de coudre, puis de recouper encore de la marge de couture… Il y a sûrement une explication logique que je n’ai pas avec mon niveau, mais j’avoue avoir trouvé plus facile de coudre et de couper ensuite toute la marge de couture). Mais par contre j’ai bien aimé la construction avec les finitions en couture anglaise pour la partie jupe, notamment pour les poches car je vois que ça aide à les rendre plus solides.

    Malgré quelques intenses moments de réflexion en lisant les instructions, ce ne sont pas ces dernières en elles-mêmes qui se sont révélées être la source de ma frustration et de mon problème. Non, c’est plutôt la taille qui me pose question.

    En avançant sur ma réalisation, j’ai commencé à me demander si j’avais fait une erreur quelque part. Les bretelles tombent relativement bien, la jupe me parait assez ample… Mais la ceinture, ça coince. En suivant les indications du patron, il était impossible pour moi de fermer la ceinture. Est-ce que je m’étais trompée de taille ?

    Pour le patron, j’ai découpé et travaillé la taille 52. Les mensurations pour cette taille sont les suivantes : 122-102-128. Il se trouve que mes mensurations sont 117-93-119. Le 93 est (je le précise car ça aura de l’importance pour la suite) mon tour de taille en fin de journée quand j’ai bien mangé. Je prends toujours cette mesure là quand je couds, parce que moi, j’aime être à l’aise dans mes vêtements. Mais si je prenais la même mesure le matin, je me trouve en général vers 86 cm de tour de taille.

    Techniquement, je me trouve donc plus proche de la taille 50 et ses mensurations 116-96-122. Ma taille, elle, tourne autour de la taille 48. Mais mon tour de poitrine étant la mesure qui varie le plus pour moi au cours du mois avec mes règles, l’ovulation…, j’ai préféré partir sur la taille 52. J’ai en plus de ça rajouté encore 5mm de chaque côté de toutes mes pièces aux marges de couture déjà incluses dans le patron, juste pour être tranquille.

    Avec cette taille 52, je suis supposée être plutôt tranquille pour la ceinture et la taille. Mais non, ça rentrait. Pareil pour la partie la plus large des hanches, c’était limite, ce que j’ai pu rattraper avec la boutonnière. Et les bretelles, fixées dans le dos avec des boutons, étaient trop courtes. Impossible de les fixer à la ceinture.

    J’ai passé plusieurs heures à lire et relire les instructions, à vérifier que j’avais découpé les bonnes pièces aux bonnes mesures. J’ai mesuré toutes mes pièces, mais impossible de trouver le problème. J’ai même demandé à mon compagnon de vérifier que mes mensurations étaient bonnes tellement j’en suis venue à douter que j’avais bien lu les chiffres.

    Il est possible que quelque part, j’ai fait une erreur, mais franchement je suis perdue. Je ne parviens pas à trouver où et quand je me suis trompée.

    J’ai donc dû improviser pour pouvoir porter cette robe. Car en l’état, il ne m’était pas possible de la mettre. J’ai commencé par ajouter deux bandes de tissus de chaque côté de la ceinture pour pouvoir la nouer. Pour les bretelles, j’ai décidé de les raccourcir et de m’en servir là aussi comme un nœud que je sers sur la nuque pour maintenir le haut de la robe.

    Ces modifications me permettent de pouvoir mettre ce vêtement, car vu comme j’aimais ce tartan, ça m’embêtait de ne pas pouvoir le mettre. J’ai parcouru plusieurs blogs de couture et j’ai vu que d’autres personnes avaient dû faire des ajustements aux hanches ou aux bretelles. Je pense que je manque encore de connaissances pour être capable d’adapter seule un patron.

    J’espère en tout cas que cet article vous plait, n’hésitez pas à me laisser vos retours en commentaire. On se retrouve très vite pour un nouvel article ! 🙂

    La Tricomtoise

  • Tricot,  Vetements

    Sintara – Yarnflakes.

    Bonjour à tous !

    C’est avec plaisir que je vous retrouve sur le blog aujourd’hui pour vous parler d’un nouveau projet tricot ! Il y a quelques jours sortait le petit dernier de chez Yarnflakes, un haut parfait pour le printemps que j’ai eu la chance de pouvoir tricoter en test. Je remercie encore Audrey pour sa confiance et sans plus tarder, je vous propose de découvrir ce chouette design ! Bonne lecture à vous 🙂

    Lorsque j’ai vu passer l’appel à test, j’ai sauté sur l’occasion et j’étais très excitée d’être sélectionnée. En effet, j’ai eu un coup de cœur pour le design, qui en plus colle bien à mon souhait d’étoffer ma garde-robe tricot printanière.

    Le Sintara est un t-shirt raglan qui se tricote en circulaire du haut vers le bas (top-down). Son design se caractérise par un motif texturé sur tout le corps, combiné à des manches en jersey qui permet de mettre le motif en valeur sans trop surcharger l’ensemble. Point positif à noter également : la construction permet d’ajuster facilement la profondeur du raglan, la longueur des manches, la largeur de l’encolure ou encore la longueur du corps.

    De prime abord, le motif peut sembler compliqué à réaliser, mais il est en fait très simple à tricoter. Le nombre de mailles et de rangs n’est pas élevé et le diagramme se mémorise vite. C’est un projet parfait si vous voulez apprendre à faire des torsades avec ou sans aiguilles auxiliaires : sur ce t-shirt, vous aurez de quoi vous entraîner !

    Qui dit t-shirt, dit fil qui respire. Audrey recommande deux fils pour ce projet, le Damya et le Linaé de chez Natissea (et vous le savez maintenant, j’adore les fils Natissea) mais je suis partie sur une autre gamme, la Malva. Ce fil 100% coton se tricote habituellement en aiguilles 4 – 4.5, donc avec ce design qui préconise de travailler en aiguilles 3 – 3.5, on se retrouve avec un motif bien dense et qui ressort bien. Je n’avais pas travaillé du coton depuis longtemps – mes précédentes expériences n’avaient pas laissé un très bon souvenir chez moi. Je me souviens d’un fil qui n’arrêtait pas de se dédoubler et qui n’était pas agréable à travailler.

    Pas de ça avec la Malva ! Pour moi, tricoter ce coton a été une vraie réconciliation avec cette matière. J’ai trouvé que le fil glissait bien sur les aiguilles, je n’ai eu ni problème de dédoublement ni difficulté particulière. J’ai choisi le coloris Clémentine : une couleur vitaminée et parfaite pour les jours ensoleillés !

    Pour ce test, j’ai opté pour la taille 7, la plus proche de mon tour de poitrine et j’aime beaucoup le rendu un peu ample de ce t-shirt (ça change de ce que je fais d’habitude, où j’ai tendance à tricoter plutôt près du corps). Je n’ai fait aucune modification par rapport au patron, optant pour une encolure plutôt resserrée par préférence personnelle. J’avais pris cinq écheveaux pour ce t-shirt et j’en ai utilisé quatre et la moitié du cinquième.

    Je pense que vous l’aurez compris à la lecture de ce post, mais je suis très, très contente de ce t-shirt. Il remplit tous les critères de ce que je cherche à tricoter en ce moment : il est parfait pour la mi-saison, suffisamment sobre pour se marier avec à peu près tout ce que j’ai dans mes placards, avec un motif qui lui apporte une touche d’originalité.

    Je ne peux que vous le recommander si vous cherchez un t-shirt à tricoter ! J’espère en tout cas que ce post vous plait, n’hésitez pas à me laisser un petit commentaire, je vous réponds toujours avec plaisir. On se retrouve très vite, en attendant prenez soin de vous 🙂

    La Tricomtoise.

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    Dapper Week-end à Disneyland Paris : Trois jours, trois projets couture !

    Bonjour à tous !

    J’espère que vous allez bien et que vous passez une belle semaine ! Je suis ravie de vous retrouver aujourd’hui pour un nouvel article qui mettra la couture à l’honneur. Il y a quelques semaines, j’ai passé trois jours à Disneyland Paris avec mon amie Sophie et sa famille, pour participer au Dapper Day : cet événement qui se tient dans le parc français mais également dans les parcs américains invitent ses participants à enfiler leurs vêtements les plus chics, avec des tenues rétro/vintage. Nous avons profité de cette journée pour nous organiser tout un week-end où nous avons fait des Disneybounds (autrement dit des tenues inspirées de personnages Disney/Pixar/Marvel…) en groupe. Je ne vous montre aujourd’hui que mes tenues et les projets couture qui vont avec, mon groupe comprenant des enfants que je ne souhaite pas montrer sur un site public, mais j’espère que l’idée vous plaira ! Bonne lecture à vous 🙂

    1 – Cendrillon.

    On commence cette présentation avec ma tenue portée le vendredi. J’étais particulièrement excitée par ce look car c’était l’occasion pour moi de sortir une salopette sur laquelle je travaille depuis un moment. Notre film choisi pour ce premier jour sur le parc était Cendrillon. J’ai eu le plaisir de me transformer en Cendrillon dans sa version robe rose, et j’ai donc pour cela enfilé ma salopette : elle vient du patron Jane Set de chez Charm Patterns by Gertie. Je me suis offert ce patron dans l’objectif de réaliser une salopette de cow-boy, inspirée par la tenue portée par Barbie dans le film qui sort prochainement. Réalisée dans un coton rose, ce salopette comprend tout un corsage assez complexe à faire (notamment car il y a beaucoup de parties différentes). Je vous reparlerai de cette salopette dans un article dédié je pense, mais j’étais bien contente d’avoir pu la réaliser lors des cours de couture que je prends, car j’ai eu besoin d’aide pour la faire. Mais le résultat est très chouette. Je dois encore lui ajouter quelques éléments pour la « barbiefier », en attendant elle marche bien pour Cendrillon.

    2 – Encanto.

    Le samedi avait lieu l’événement officiel du Dapper Day. Le choix du film s’est porté sur une sortie récente, Encanto, que j’ai personnellement beaucoup aimé. Ce film comprend beaucoup de personnages très intéressants à bounder, car ils ont des couleurs et des styles assez différents les uns des autres. J’ai dans mon cas porté une tenue inspirée par le personnage de Luisa, caractérisée par sa force mais aussi l’angoisse d’être à la hauteur. Comme je me reconnais assez dans ce personnage, j’étais très contente de pouvoir faire une tenue à son image.

    Je me suis lancée un challenge pour cette tenue : celui de partir vers une inspiration 60s, avec notamment une robe Jackie Kennedy. J’aime beaucoup l’élégance et la sobriété de cette robe, avec les plis et le nœud sur la ceinture.

    Pour ma robe, j’ai utilité un patron tiré du livre 200 robes à partir de 20 patrons que j’avais déjà réalisé par le passé, dans une autre variante. Ma robe reprend plusieurs éléments clés de la robe de Jackie Kennedy : l’absence de manches, un corsage structuré par des pinces, et des plis au niveau du devant et du dos de la jupe pour lui donner du volume et de la tenue (le coton assez épais que j’ai utilisé aide beaucoup aussi). J’ai rajouté une ceinture cousue sur la robe, avec un nœud que j’ai improvisé sans patron. Parmi les modifications par rapport à l’original, j’ai préféré une encolure ronde, plutôt qu’un V. Vous remarquerez aussi sur le bas de la jupe un pan de tissu. On a l’impression qu’il fait partie du design mais en réalité, il s’agit d’une erreur de ma part. En effet, j’avais prévu à la base de faire une robe qui tombe juste en dessous des genoux, mais après découpé le bas de ma jupe, j’ai réalisé qu’elle remontait beaucoup trop haut derrière (la faute aux squats, on va dire). C’est Sophie qui est venue à ma rescousse en me conseille de tout simplement recoudre bien proprement la bande que j’avais découpée et de faire un ourlet à la bonne longueur. Bref, même si je suis assez contente de cette robe, elle m’a donnée des sueurs froides !

    3 – Toy Story.

    Pour notre dernier jour, je savais que je voulais faire un look plus casual, décontractée, non seulement car j’allais prendre le train pour rentrer à la maison, mais aussi car après deux jours à marcher dans Disneyland Paris, le confort me paraissait capital. Notre thème était donc Toy Story et j’ai donc pu compter sur de beaux aliens et une Buzz l’éclair d’exception pour m’accompagner.

    En ce qui me concerne, j’étais Jessie, la cow-girl qui apparait dans le second film. Pour ma tenue, j’ai donc enfilé un cardigan blanc et surtout mon pantalon corsaire que je vous ai déjà présenté sur le blog, qui collait bien au personnage. Mon amie Sophie avait pris le temps de réaliser deux petits nœuds en tissu imprimé vache, que nous avons ajouté au pantalon pour l’occasion. De mon côté, j’ai réalisé un projet couture pour cette tenue : une nouvelle blouse Cali (la 4ème, et oui) de Treize Coquelicots. Je n’ai pas pris de photos plus rapprochées de la blouse, mais je tâcherai de vous en poster bientôt sur Instagram. J’ai utilisé pour ce projet un joli coton dans les jaunes avec des fleurs, et un panneau pour le haut du dos en rouille. Quatrième exemplaire pour moi de cette blouse, que j’aime beaucoup donc !

    Et voilà, j’espère que cet article vous plait ! J’étais très contente en tout cas de vous parler de mes différentes réalisations et je vous retrouve très vite pour un nouveau post. N’hésitez pas à me laisser un commentaire pour m’indiquer quelle tenue vous préférez. Prenez soin de vous et à très vite ! 🙂

    La Tricomtoise.

  • Accessoires,  Broderie,  Couture,  Crochet,  Upcycling,  Vetements

    Le Bazar #8

    Bonjour, tout le monde !

    Je suis très heureuse de vous retrouver aujourd’hui pour un nouvel article Bazar ! Dans le Bazar, je vous montre toutes les créations sur lesquelles j’ai travaillées mais pour lesquelles il me serait compliqué de faire un article complet. J’ai été assez productive ces dernières semaines et j’ai réalisé par mal de petites choses qui méritent bien leur place dans ce post. Vous y trouverez de la couture, du crochet et de la broderie, bref un chouette programme ! Bonne lecture à vous 🙂

    Crochet : un nouveau béret fraise pour les beaux jours !

    Dans un des tous premiers articles publiés sur le blog, je vous présentais un béret au crochet dans des fils rouge et vert, avec des détails de broderie pour en faire une fraise (mon fruit préféré !). C’est un couvre-chef que je porte très régulièrement depuis que je l’ai fait et que j’adore. J’ai donc récemment décidé d’en faire un second, dans un autre coloris, un rose plus clair. Comme pour le premier béret, j’ai tout simplement fait un cercle de plus en plus grand au crochet, avant de faire des rangs droits et quelques rangs de diminutions pour obtenir la forme voulue. J’ai ajouté des feuilles et la tige, aussi au crochet, avant de finir par les graines en broderie. En fil, j’ai utilisé du coton Malva de chez Natissea et le résultat me plait beaucoup !

    Crochet : une couverture ultra colorée.

    J’ai récemment terminé un autre projet au crochet, un projet que j’ai travaillé pendant plusieurs : une couverture en granny squares, un grand classique du crochet. Pour utiliser mes restes de pelotes de fils à chaussettes (et j’en avais plein : j’ai eu une grosse frénésie de chaussettes l’année dernière), j’ai eu l’idée de réaliser cette couverture très colorée. Elle n’est pas très grande mais de la bonne taille pour se couvrir les jambes pendant les soirées encore un peu fraiches en ce moment. La fabrication est très simple : j’ai assemblé les granny squares avant de faire une bordure dans une couleur plus sobre, qui contraste bien avec les roses, verts et bleus de la couverture. Et en plus, cette couverture a bien vidé mon stock de chutes :).

    Couture : une couverture, encore !

    Passons à la couture, mais avec cette fois encore une couverture. Celle-ci, pour le coup, est un cadeau de naissance que j’ai cousu pour Cathy, notre formidable mercière de la Mercerie Mimosa, qui a accouché récemment. Le tissu dinosaures trop mignon a été doublé avec un tissu bleu tout doux, avec même un petit coin pour ranger un doudou ou une tétine. C’est Cathy qui m’enseigne la couture depuis plusieurs mois, ça me tenait à cœur de lui faire un petit cadeau pour ce très bel événement !

    Couture : un tablier cupcakes so rétro.

    Si vous me suivez sur instagram, vous avez sûrement vu passer ce tableau rétro trop chouette que j’ai récemment fini. Il vous a beaucoup plu, ce qui m’a fait très plaisir. Mon inspiration : les tabliers années 50, qui ont souvent des fronces, des découpes et des détails comme des rubans. J’ai acheté le tissu cupcakes lors d’un salon et il se prêtait parfaitement à ce projet. Je ne vous en dis pas plus pour le moment car on m’a demandé de préparer un débrief complet de sa réalisation, que je vous partagerai ici avec plaisir ! En tout cas, entre les fronces, les plis, et les rubans, j’ai adoré ce projet et j’adore me servir du tablier.

    Broderie : upcycling à la sauce groovy.

    Je termine ce bazar avec un de mes derniers projets, que j’adore : un upcycling d’une trousse de toilette. J’avais dans mes tiroirs cette trousse de toilette que je n’utilisais pas et qui manquait un peu de peps. Le chouette imprimé wavy violet lui donnait un coté 70s sympa, ce qui a été mon inspiration pour lui donner une seconde vie. Avec des chutes de tissu fleuri orange lui aussi très fun, j’ai d’abord cousu des poches sur les côtés de la trousse. J’ai ensuite utilisé un kit de broderie Make me stitch x Marie Albertucci au motif parfait (un roller aux couleurs flashs) pour agrémenter ma trousse. La broderie, j’en fais peu mais j’aime beaucoup : le kit comprend tout ce dont on a besoin, avec le motif imprimé sur un adhésif qui se dissout dans l’eau. Je trouve le résultat très fun et cette trousse a désormais bonne place dans mon atelier, remplie de mes bobines de fils de couture. Décidément, un upcycling réussi !

    Et voilà, j’espère que cet article vous a plu ! N’hésitez pas à me laisser un petit commentaire avec le projet que vous avez préféré. On se retrouve très vite pour un nouvel article, et en attendant prenez soin de vous !

    La Tricomtoise.

  • Tricot,  Vetements

    Le Betty & Judy Lodge Sweater – Poison Grrls.

    Bonjour, tout le monde !

    Soyez les bienvenus sur le blog ! Je suis très heureuse de vous retrouver aujourd’hui pour un nouvel article tricot que j’avais hâte de vous rédiger. En effet, j’ai récemment terminé un pull que j’ai adoré tricoter et dont le patron trainait depuis longtemps chez moi.

    Ce patron, c’est celui du Betty & Judy Lodge Sweater par Poison Grrls. Vous avez peut-être déjà vu passer sur Ravelry et Instagram ce joli pull très hivernal, avec ses couleurs et motifs parfaits pour un moment près de la cheminée. Très populaire, ce design vient donc de Poison Grrls, qui propose des patrons d’inspiration rétro. J’avais depuis longtemps ce patron dans mes cartons; c’est la récente vente éphémère de Yarn By Simone à la Mercerie Mimosa qui a été le déclencheur pour me lancer. Mais attention, dans mon cas pas de jacquard pour faire les petites branches de houx : j’ai préféré tricoter une version monochrome.

    Lors de la vente, j’ai jeté mon dévolu sur un superbe fil ultra flash, un rose éclatant qui porte le nom de Pink Lady For Ever en mérinos DK. Ce très beau fil, très doux et agréable à tricoter, a été un coup de cœur pour moi.

    Vous l’aurez peut-être compris, le nom évoque le film Grease, dont je suis très fan, et dont l’intrigue rétro colle très bien à l’esthétique de Poison Grrls. J’ai donc acheté plusieurs écheveaux pour me faire une version monochrome du Betty & Judy Lodge, avec l’idée d’associer ce beau rose avec par exemple le pantalon corsaire que je vous ai présenté la semaine passée.

    Le pull se distingue par son esprit et sa coupe résolument rétro (avec des caractéristiques que j’ai pu retrouver dans des patrons des années 40-50) : le pull est court, avec des manches bouffantes sur le haut de l’épaule, une boutonnière dans le dos, et une coupe ajustée au niveau de la taille grâce à des diminutions. Il se porte plutôt près du corps. J’ai beaucoup aimé la construction du pull : ici, pas de couture requise. On commence par les épaules du dos, en les tricotant séparément avant de les rejoindre pour réaliser le dos. Ensuite, on pique des mailles pour réaliser le devant, avant de rejoindre les deux parties pour tricoter le corps. Pour les manches, on pique des mailles autour de l’emmanchure ; des rangs raccourcis permettent de créer le bouffant des manches.

    Personnellement, j’ai bien aimé ce type de construction, même si toutes les étapes peuvent paraître un peu nombreuses au départ. Cependant, comme le patron est écrit de façon très lisible, avec instructions claires, on avance finalement assez vite et sans grande difficulté.

    Comme il se tricote en aiguilles 5mm, le pull monte vite, d’autant plus qu’il n’utilise que du jersey et des côtes. Je crois aussi qu’il s’agit du projet avec le plus de rangs raccourcis que j’ai pu faire jusqu’à maintenant, mais j’ai pu voir les différents avantages de cette technique, que ce soit dans la construction des épaules que dans l’apport du volume sur le haut du bras.

    Clairement, avec les jours de plus en plus chauds, je ne vais pas profiter tout de suite de ce joli pull, mais je suis très, très contente du résultat. La couleur est superbe, le rendu très chouette, surtout quand on veut une garde-robe un peu rétro. Il me reste encore du fil donc je pense me faire un petit accessoire pour l’hiver, et je testerai non seulement d’autres fils de Simone mais aussi des patrons de Poison Grrls.

    J’espère en tout cas que cet article vous plait, n’hésitez pas à me laisser un petit commentaire, je vous réponds toujours avec plaisir ! On se retrouve vite pour un nouvel article, en attendant prenez soin de vous 🙂

    La Tricomtoise.

  • Couture,  Vetements

    J’ai cousu mon premier pantalon ! – Jane Set (Charm Patterns by Gertie)

    Bonjour, tout le monde !

    Je suis très heureuse de vous retrouver sur le blog pour un tout nouvel article. Au menu du jour : un peu de couture, avec l’un de mes derniers projets dont je suis assez fière. Il s’agit d’un pantalon, tiré du patron Jane Set de Charm Patterns by Gertie.

    Depuis mes débuts en couture, je pense avoir bien progressé et j’essaie donc en ce moment de sortir de ma zone de confort, soit en me lançant dans des projets plus compliqués, soit en choisissant des patrons pour des vêtements très différents de ce que je porte habituellement. C’est le cas du Jane Set, que j’ai acheté il y a plusieurs mois dans l’optique de me faire une salopette Barbie cow-boy (je vous reparlerai de ce projet plus tard). Comme la plupart des patrons Charm, celui-ci comprend beaucoup d’options différentes, dont celle de faire un pantalon.

    Faire un pantalon était un vrai challenge pour moi. Un challenge technique tout d’abord, car j’ai toujours entendu dire que coudre des pantalons était très difficile. J’étais donc curieuse de voir si j’avais les capacités techniques d’en faire un sans mettre le feu à ma machine à coudre.

    Mais c’était surtout un challenge personnel : j’ai arrêté de porter des pantalons vers mes 18 ans, car je m’y sentais horriblement mal à l’aise. Ma morphologie fait que ma taille est nettement plus marquée que mes hanches, et j’ai des fesses assez développées. La mode il y a 12 ans n’était pas aux jeans tailles hautes, mais aux slims plutôt tailles basses, qui clairement ne m’allaient pas, dans lesquels je n’étais pas à l’aise, au point que j’ai fini par prendre la décision radicale de ne vivre qu’en jupes et en robes (sauf pyjama et tenues de sport).

    Grâce à la couture, j’ai appris à faire des vêtements qui correspondaient à mes envies et qui me vont, et surtout j’ai pu trouver des patrons dans le style que j’aime. Charm Patterns regorge de patrons d’inspiration vintage, parfaits pour moi. Alors pourquoi ne pas tenter un pantalon?

    Le patron du Jane Set est un pantalon qui arrive mi-mollet, type corsaire, avec une taille haute et une fermeture éclaire à l’arrière et une ceinture. Il correspondait à ce que je cherchais : j’aime beaucoup ce style qui me rappelle les pantalons années 40-50, qu’on voit par exemple dans A League of their own, la série Prime adaptée du film éponyme.

    Pour ce qui est du tissu, j’ai trouvé lors d’un salon de tissus un joli coton denim très agréable et très élastique, donc très confortable. J’ai payé 9 € pour deux mètres de ce tissu résistant, je trouve que c’est plutôt correct en plus.

    La réalisation a été bien plus facile que ce que j’imaginais. Je pense que ce patron est donc top si vous souhaitez coudre un pantalon mais que ce type de projet vous fait peur. Selon moi, c’est parce qu’on a une fermeture éclair dans le dos, et donc pas de braguette à construire, ce qui semble être l’étape la plus compliquée dans les pantalons. Ici, on assemble pour chaque jambe un dos et un devant avant de coudre l’entrejambes, de poser la ceinture et de mettre la fermeture. J’ai passé environ 3h sur ce projet, j’ai été surprise que ça aille aussi vite.

    Le pantalon est vraiment ultra confortable, avec une coupe près du corps au niveau de la taille et plus ample sur les jambes. Il se fond très bien dans ma garde-robe : j’ai déjà pu le porter plusieurs fois avec plusieurs hauts différents.

    Je pense que je ferai d’autres pantalons dans ce style car je suis conquise. C’est une grande fierté pour moi d’avoir terminé un pantalon !

    J’espère en tout cas que ce projet vous plait, n’hésitez pas à me laisser un petit commentaire et à me dire si vous avez déjà réalisé, en couture ou tricot, un projet qui vous a permis de sortir de votre zone de confort !

    Je vous dis à très vite et en attendant prenez soin de vous ! 🙂

    La Tricomtoise.

  • Tricot,  Vetements

    Calliope – Alice Hammer.

    Bonjour, tout le monde !

    Je suis très heureuse de vous retrouver en cette nouvelle semaine (après une pause vacances) pour un tout nouvel article. Et je suis encore plus heureuse car je vous propose de découvrir aujourd’hui un tricot parfait pour le printemps qui est en train de s’installer et que j’ai eu la chance de pouvoir réaliser en test : le t-shirt Calliope d’Alice Hammer.

    Des pulls pour la mi-saison et l’hiver, j’en ai tout un tas. Des gilets, pareil. En revanche, j’ai assez peu de tricots printaniers et estivaux dans ma garde-robe. Car oui, tricot et beaux jours ne sont pas forcément des ennemis. Entre des designs légers et des fils adaptés, il est possible de porter du tricot toute l’année !

    Le t-shirt Calliope, nouveau design d’Alice Hammer (vous savez comme j’adore ses créations), est parfait pour ce début de printemps. J’ai eu la chance de pouvoir le tester et surtout d’utiliser un fil végétal pour l’occasion.

    Le Calliope est un t-shirt qui se tricote en bottom-up (du haut vers le bas), à l’aide d’aiguilles circulaires. Après les côtes, on attaque le corps avec un motif de côtes 3/1 très facile à réaliser et qui monte vite malgré les petites aiguilles (3mm pour le fil recommandé – personnellement j’ai utilisé du 3.25 car je tricotais très serré).

    On sépare le dos et le devant arrivé à l’emmanchure, on pique des mailles pour tricoter les manches, là aussi en circulaire, avec un joli petit effet bouffant que j’aime beaucoup. Je trouve que faire bouffer des manches apporte une touche rétro, ce qui correspond assez bien à mon style.

    Pour accompagner ce design sobre qui va avec tout, Alice recommande d’utiliser un fil végétal, ici la Pernelle de chez Natissea. Pernelle est un chanvre que j’avais déjà pu travailler précédemment, dans le châle Hellébore. C’est un fil que j’aime beaucoup : il est léger et respire bien (parfait donc pour un tricot de printemps) et il a un beau tombé. Evidemment, j’ai été incapable de me limiter à une couleur pour ce t-shirt et je suis donc partie sur un combo : Vanille pour le corps, et Bleu Layette pour les manches, le col et les côtes. Je trouve que le duo fonctionne très bien.

    La Pernelle se tricote idéalement en aiguilles 3, mais je suis montée sur du 3.25 car, ayant encore peu l’habitude des fils végétaux, j’ai remarqué que j’avais tendance à trop serrer mon fil. J’ai tricoté la taille XL, et le patron va du S au 5 XL. Je n’ai fait aucune modification par rapport au patron, et j’ai utilisé environ 880m de fil pour ce t-shirt.

    Je l’ai terminé fin mars et depuis je le porte régulièrement. Ce t-shirt est devenu un incontournable de ma garde-robe et je suis conquise tant par le design que par le chanvre, très agréable à porter. En terme de difficulté, je trouve ce design assez facile à réaliser, d’autant plus que les explications sont très claires et lisibles.

    Je ne peux que vous recommander d’aller découvrir sur Ravelry ou Instagram les versions des autres testeuses pour vous inspirer !

    J’espère en tout cas vous avoir donné envie de tester ce chouette design et de vous lancer dans des tricots beaux jours. N’hésitez pas à me laisser un petit commentaire, je vous réponds toujours avec plaisir et je vous retrouve très vite pour un nouvel article. En attendant, prenez soin de vous 🙂

    La Tricomtoise.

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    Bien se préparer pour tricoter : échauffement, posture, et soin !

    Bonjour à tous !

    Je suis très heureuse de vous retrouver aujourd’hui pour un nouvel article un peu particulier mais qui me semble important : comment prendre soin de vous pour bien tricoter. Car oui, même si on ne dirait pas comme ça, le tricot est une activité assez physique. On sollicite bien évidemment les doigts, les mains, les poignets, mais aussi le dos et notre cou. Tricoter longtemps sans avoir mal nécessite de faire attention à son outil de travail principal : son corps. Ce sujet a déjà été abordé plusieurs fois, notamment par Les Triconautes dans un article très complet, mais voici quelques éléments tirés de mon expérience personnelle qui pourront peut-être vous être utile !

    TRES IMPORTANT : Si vous ressentez des douleurs fréquentes lorsque vous tricotez, je vous invite à consulter votre médecin généraliste rapidement pour pouvoir être orienté vers un spécialiste ou pour prévenir d’éventuelles blessures/pathologies.

    1 – Se préparer avant de tricoter.

    Avant de vous installer pour tricoter, prenez le temps de préparer votre corps mais aussi votre environnement pour pouvoir être aussi confortable que possible.

    Préparez les choses dont vous aurez besoin pour tricoter : votre laine, vos aiguilles et votre patron, évidemment, mais aussi tout ce dont vous pourriez avoir besoin pendant votre séance. Un verre d’eau, un thé, de la musique ou une série, un carnet et un crayon, un coussin pour caler votre dos ou vos coudes… Si vous tricotez chez vous, vous pouvez vous trouver une petite boîte, un panier, un tiroir ou une table d’appoint pour garder toutes ces choses à porter de main. Un sac à projets ou un tote bag font très bien l’affaire pour les séances en voiture, au parc ou dans les salles d’attente.

    Au-delà de ces éléments plutôt évidents, je vous invite, si vous avez prévu une longue séance de tricot, à prendre le temps de bien vous échauffer. Marchez quelques minutes, et surtout échauffez-vous les mains, le cou, les poignets. Je vous recommande notamment cette très bonne vidéo de YogabyKnitSpirit, qui dure une dizaine de minutes.

    Toujours dans le cadre d’un long temps tricot, n’hésitez pas à vous programmer des petites alarmes, toutes les 20-30mn, pour prendre quelques secondes pour vous lever. Une petite pause de quelques minutes vous permettra de bouger, permettant de mobiliser votre corps autrement. Elle vous aidera aussi à éviter ou limiter certaines crampes ou douleurs.

    2 – Pendant votre séance…

    Une fois que vous attaquez votre séance de tricot, veillez à vous installer le plus confortablement possible. Il n’y a pas que vos mains qui tricotent, mais tout votre corps. Avec l’habitude, vous avez peut-être déjà identifié les zones qui vous gênent à force de tricoter. Par exemple, si vous savez que votre dos finit par vous faire mal, essayez de bien caler votre dos, avec des coussins. Si vos coudes se fatiguent, si vous le pouvez, travaillez sur une chaise ou un fauteuil avec des accoudoirs sur lesquels vous pourrez les poser.

    La posture est capitale. Personnellement, j’avais été marquée par une vidéo de Karolina Zebrowska dans laquelle elle interviewait Pinsent Tailoring : il y montrait comment il s’installait pour travailler de façon à ne pas se fatiguer trop physiquement, et ses techniques ont inspiré ma façon de tricoter. J’ai naturellement tendance à m’asseoir en tailleur; avec l’habitude et également du yoga, j’ai remarqué que je me tenais bien plus droite dans cette position qu’assise normalement. Je pose aussi souvent un coussin sur mes genoux, ce qui me permet de surelever un peu mes coudes et de rapprocher mon tricot du haut de mon corps. Ainsi, ça m’évite d’avoir à trop baisser le cou et j’ai également remarqué que mes yeux fatiguent moins vite ainsi.

    Comme dit plus haut, n’hésitez pas à faire régulièrement des pauses dans votre séance !

    3 – Une fois les aiguilles posées.

    Vous avez terminé votre séance ? Comme les sportifs, un temps de récupération s’impose. Des étirements post-tricot peuvent vous faire beaucoup de bien. Je vous recommande notamment cette vidéo de yoga par Yoga with Adriene avec quelques exercices qui permettent de relâcher les mains mais aussi de renforcer ses muscles.

    De manière générale, les exercices de renforcement musculaire pour les mains et les bras sont de bonnes choses pour vous aider à tenir lors des séances de tricot. Vous en trouverez beaucoup sur YouTube.

    Si vous n’avez pas le temps (ni l’envie) de faire ce type d’exercices à chaque fois, vous pouvez aussi privilégier un auto-massage de quelques minutes avec une crème pour les mains, ce qui déliera un peu vos doigts.

    4 – Bonus : ma trousse avec mes essentiels tricot.

    Pour conclure, voici une petite liste de ce que j’ai à portée de mains lorsque je tricote (ou même quand je ne tricote pas) pour m’assurer de passer le meilleur moment possible :

    • Une crème pour les mains : ne serait-ce que l’hiver, c’est clairement un allié capital. Mais même le reste de l’année, j’essaie d’avoir toujours une crème avec moi. Je l’utilise pour m’hydrater les mains avant mais surtout après avoir tricoté et aussi pour me masser avec.
    • Une petite lime à ongles : pour quelqu’un qui a des ongles dans un état catastrophique pour moi, c’est un indispensable. J’ai souvent des bouts d’ongles qui se coincent dans mon fil. Un petit coup de lime règle le problème sans céder à la tentation de me ronger les ongles.
    • Mes écouteurs : surtout pour quand je tricote dans les transports en commun – comme ça je peux tricoter tout en écoutant mes podcasts préférés.
    • Une mini-peluche : j’ai avec moi une petite peluche ronde, de la même taille que les balles pour le renforcement musculaire. Je m’en sers à la fois comme outil d’auto-stimulation et pour faire des exercices !

    Et voilà, c’est tout pour aujourd’hui ! J’espère que cet article vous a plu : beaucoup des conseils donnés sont du bon sens, mais je pense qu’il reste important de parler de la posture et des moyens de tricoter en prenant soin de son corps. N’hésitez pas à me laisser vos commentaires avec vos astuces, je vous répondrai avec plaisir. En attendant le prochain article, prenez soin de vous 🙂

    La Tricomtoise.

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    Le Bazar #7.

    Bonjour à vous !

    J’espère que vous allez bien et que vous êtes prêts pour une nouvelle semaine. Ces derniers temps, en tricot, je travaille sur plusieurs gros projets (pulls et tops) et mes projets terminés sont des tests en attente de parution. Difficile donc de pouvoir vous faire de gros articles tricot en ce moment ! En attendant de pouvoir vous montrer tout ça, j’avance tout de même sur tout un tas de petites choses, parfaites pour un nouveau numéro du Bazar. Au menu aujourd’hui : couture, peinture et crochet ! C’est parti 🙂

    1- Oui, ENCORE un top Cali !

    Commençons par un peu de couture et par un projet que je vous ai montré il y a quelques semaines maintenant sur Instagram. Il s’agit d’un nouveau top Cali de Treize Coquelicot, mais avec un petit twist.

    Et oui, il s’agit de mon troisième top Cali (et je le sais, ce ne sera pas mon dernier): très fan de ce patron, j’ai eu envie d’en faire une nouvelle version en utilisant un joli tissu à motifs trouvé sur Etsy. Le motif : des petits Pikachu trop mignons entourés de viennoiseries et de baguettes. Je fais partie de la génération Pokémon, et quand je suis tombée sur ce tissu, j’ai eu un énorme coup de coeur.

    Je l’ai associé à un joli coton moutarde acheté à la Mercerie Mimosa pour ce nouveau Cali. Le tissu Pikachu m’a servi pour les manches, la partie haute du dos et les poches (un ajout de ma part au patron), tout le reste étant dans le coton moutarde. Les boutons vous diront peut-être quelque chose : il s’agit des boutons réalisés lors d’un atelier commun à l’Atelier Noma et la Mercerie Mimosa, que je vous avais présentés lors d’un précédent article. Leur forme de biscuit collait bien au côté gourmand du tissu Pikachu.

    Cette blouse est pour moi un gros coup de cœur. Elle a été un vrai plaisir à coudre. Les deux tissus se marient très bien et le haut est vraiment très mignon ! J’ai même déjà commandé et reçu d’autres tissus Pokémon pour de futurs projets.

    2 – Une petite jupe lunaire.

    Dans le dernier Bazar, je vous présentais un haut réalisé avec plusieurs coupons chauves-souris achetés lors d’un salon créatif. Sur lemême stand, j’avais également acheté d’autres coupons avec des imprimés de lunes et d’étoiles. Je n’avais pas forcément de projets en tête lors de mon achat, mais en farfouillant dans mon stock, j’ai eu l’idée de m’en faire une jupe.

    C’est un projet d’une grande simplicité à réaliser : j’ai utilisé trois de ces coupons pour réaliser une jupe élastiquée à la taille. J’avais déjà fait deux jupes élastiquées par le passé; la différence ici estque j’ai caché l’élastique dans la taille de la jupe car il n’était pas particulièrement joli). C’était un projet super rapide à faire (j’ai mis environ 1h30 pour faire cette jupe : je ne suis pas particulièrement le Vin Diesel de la couture, donc pour moi, c’était assez rapide) et je suis très contente du résultat. Comme je porte souvent du violet et du bleu marine, cette jupe se marie avec pas mal de choses que j’ai déjà dans ma garde-robe, un point positif !

    3 – Couture zéro déchet : des cubes sensoriels.

    Encore un peu de couture pour ce bazar, avec un type de projets que j’adore : de la couture zéro déchet. J’essaie d’être, en tricot comme en couture, attentive à mes déchets; j’ai donc comme beaucoup un bocal en verre que je remplis de mes bouts de fils, de laines, des morceaux minuscules de tissus que je peux pas utiliser pour autre chose. Le but de ce bocal : que les restes soient utilisés comme rembourrage pour des créations comme des amigurumi ou, comme ce que je vous présente aujourd’hui, des cubes sensoriels.

    J’ai posté une vidéo sur mon Instagram pour vous montrer un exemple de cubes sensoriels (impossible de l’ajouter sur l’article, j’en suis désolée!), j’en ai cousus plusieurs autres depuis. C’est assez facile à faire et ça permet d’utiliser aussi des chutes de tissus. J’ai utilisé ce tuto Youtube pour le coudre et vraiment, c’est rapide à faire ! Mon bocal de bouts de trucs se vide bien quand je fais ces cubes.

    4 – Peinture : une déco pour le printemps !

    Pour conclure, un peu de peinture. Je vous l’ai aussi présenté sur Instagram, voici un petit oeuf peint grâce à un kit Flying Tiger sorti pour Pâques. Je ne célèbre personnellement pas Pâques mais les couleurs du kit m’ont inspirée pour faire un petit décoration printanière. Depuis que nous sommes dans notre propre appartement, j’ai de plus en plus envie de faire de la décoration personnalisée à sortir à chaque saison !

    Et voilà pour ce nouvel article Bazar ! J’espère qu’il vous a plu, n’hésitez pas à me laisser un commentaire pour m’indiquer ce que vous avez préféré et je vous retrouve très vite pour un nouvel article :). En attendant, comme toujours prenez soin de vous ! 🙂

    La Tricomtoise